Descartes et Spinoza
Entre rupture et continuité
Spinoza s’est formé à la philosophie en choisissant d’étudier l’oeuvre de Descartes. Toutefois, l’originalité et la puissance de l’auteur de l’Éthique a tendance à faire oublier le terreau des thèses cartésiennes auxquelles il s’est confronté pour forger son système. Aucune pensée ne s’élaborant sua sponte, toute pensée s’inscrivant dans une histoire dans laquelle elle vient prendre place par un jeu complexe de renvois, de continuations, d’oppositions, de révisions ou de ruptures, il nous a pa...
Éditeur : Presses universitaires de Provence
Lieu d’édition : Aix-en-Provence
Publication sur OpenEdition Books : 6 décembre 2022
ISBN numérique : 979-10-320-0434-0
DOI : 10.4000/books.pup.63184
Collection : Épistémè
Année d’édition : 2022
ISBN (Édition imprimée) : 979-10-320-0405-0
Nombre de pages : 195
François-Xavier de Peretti
Avant-proposContinuités, prolongements, similitudes
François-Xavier de Peretti
Usages et prolongements spinozistes de l’idée cartésienne de causa suiAlexis Pinchard
Quand le fini fait l’expérience de l’infini : Descartes, Spinoza, un même paradoxe fondateur ?IntroductionEntre continuités et ruptures
Filippo Mignini
Imaginatio : histoire d’une idée de Descartes à SpinozaYannis Prelorentzos
Des passions cartésiennes aux affects spinoziens : convergences et écartsRupture, divergences, critiques
Pierre Guenancia
Substance et individu : Descartes et SpinozaDenis Kambouchner
L’impatience du concept. Spinoza critique de la seconde preuve cartésienne de Dieu « par les effets »(Principes de la philosophie de Descartes, I, 7, scolie)
Spinoza s’est formé à la philosophie en choisissant d’étudier l’oeuvre de Descartes. Toutefois, l’originalité et la puissance de l’auteur de l’Éthique a tendance à faire oublier le terreau des thèses cartésiennes auxquelles il s’est confronté pour forger son système. Aucune pensée ne s’élaborant sua sponte, toute pensée s’inscrivant dans une histoire dans laquelle elle vient prendre place par un jeu complexe de renvois, de continuations, d’oppositions, de révisions ou de ruptures, il nous a paru utile, pour ne pas dire nécessaire, de remettre celle de Spinoza dans cette perspective et de mesurer ce qu’elle doit ou ne doit pas à Descartes, ce qu’elle conserve, rejette ou développe de l’héritage cartésien. Jusqu’où convient-il de soutenir à bon droit que Spinoza tourne le dos à Descartes ? L’inspiration de la pensée de Spinoza estelle étrangère au cartésianisme qui se limiterait à lui fournir les concepts utiles à son expression ? ou, à l’inverse, ne peut-elle pas être considérée, sous certains aspects, comme le fruit d’une longue méditation de thèses soutenues par Descartes dont Spinoza serait, au terme d’un long travail de polissage, moins le dissident que le continuateur ? Sous la diversité des approches proposées, ontologiques, métaphysiques, épistémologiques, anthropologiques, morales, politiques, ce volume s’efforce d’éclairer à partir de cette question un des moments les plus riches de l’histoire de la philosophie moderne.
François-Xavier de PERETTI enseigne au département de philosophie d’Aix-Marseille Université. Sa thèse de doctorat ainsi qu’une une part importante de ses travaux de recherche et de ses publications portent sur la philosophie cartésienne.
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