Les braconniers de l’Histoire. Les reconstitutions historiques : nouveaux lieux du politique ?
p. 49-58
Texte intégral
1L’explosion des loisirs historiques – fêtes médiévales, légions romaines en marche ou bivouacs dans la plaine de Waterloo – génère toute une littérature de la presse écrite, amusée par cette passion collective de la reconstitution « grandeur nature » du passé. Citons, à titre d’exemple, l’article informé et plein d’humour de Télérama « Du Moyen Âge au jour J, ils rejouent le passé. Les Fous d’Histoire », publié en juillet 20041 :
… à Provins, 70 000 visiteurs ont pris d’assaut la ville pour la 21e édition des Fêtes médiévales. Elles avaient démarré en 1948 (…) l’idée a rejailli, par hasard, au début des années 80. (…) Les fêtes réunissent aujourd’hui une bonne centaine de bateleurs et d’associations locales ou de reconstitutions historiques. Idem au Puy-du-Fou, en Vendée, ou à Castillon-la-Bataille, en Gironde. Dans toutes les régions de notre beau pays de France se produisent montreurs d’ours, troubadours et combattants de tous uniformes. Joutes et ordalies, “festes” et ripailles, flambeaux et pyrotechnie : on déambule et on mythologise sur les chemins empierrés ou dans les rues animées.
2Si l’on s’en tient à la période contemporaine, le phénomène est très largement international et prend naissance dans les pays anglo-saxons (Angleterre, États-Unis, Canada)2 dans les années 70 autour du concept de l’Histoire vivante ou Living History3. Faire revivre des lieux – « dits » historiques (ville médiévale, forteresse ou champs de bataille), reconstituer la vie quotidienne militaire ou civile à grands renforts de costumes, d’objets ou de savoir-faire censés crédibiliser l’évocation, font partie du contrat tacite des « reconstituteurs ».
3Ainsi, l’historien qui porte attention aux usages publics – sociaux ou culturels – du passé se trouve confronté à des formes de réappropriation d’ordre mémoriel (commémorations, mémoires de communautés…) revendiquées, la plupart du temps, par des associations ou des collectivités locales. De fait, les acteurs sont convaincus de faire œuvre d’histoire et la preuve de leur honnêteté, sinon de leur engagement quasi-pédagogique, se repère, disent-ils, à leur souci d’« authenticité » – véritable terme récurrent – qu’ils appliquent tout particulièrement à la reconstitution matérielle ou à quelques dates et faits incontournables. Régulièrement, ces mises en scène de la mémoire historique tendent à redonner vie à une histoire locale « oubliée » des historiens patentés, dans la continuité des travaux des érudits du XIXe siècle. En France, les exemples fameux sont ceux de la cinéscénie du Puy du fou4 qui débute en 1977 puis des festivités du Bicentenaire de la Révolution française. Ainsi, prendre ces manifestations comme « objets d’étude » nécessite de garder une distance bienveillante afin de comprendre que ces sensibilités qui s’expriment font de l’Histoire non pas une culture savante mais une véritable pratique sociale et culturelle, une passion individuelle ou collective « où le quotidien (le passé ?) s’invente par mille manières de braconner »5. Remarquons d’ailleurs que le web joue un rôle majeur dans l’élaboration de liens associatifs à l’échelle nationale et européenne. Quant aux contextes de production, ils n’excluent pas, à l’occasion, des enjeux politiques, économiques, professionnels et touristiques.
4Délaissant ici le modèle des « Médiévales », cependant très prisé, je consacrerai cet article à la « fresque historique locale »6, soit 1000 à 2000 ans d’histoire de la vie quotidienne des ancêtres des villages de France en quête d’une visibilité historique puis à la « réappropriation d’un héros national », en l’occurrence Napoléon. Ces choix sont motivés par la profusion des sources (textes officiels des élus, plaquettes publicitaires éditées par les services culturels des municipalités) qui informent précisément sur les usages politiques du passé en fête.
5Dans ce petit tour de France des spectacles historiques, la Vendée s’impose comme un lieu aux enjeux politiques démultipliés. Jean-Clément Martin et Charles Suaud ont bien évidemment posé la question des interférences entre l’accession de Philippe de Villiers à l’espace politique national et son engagement dans le dispositif puyfolais7. Toutefois, le discours proclamé de l’ancien secrétaire d’État à la culture déniait toute démarche politique dans la mise en scène vendéenne au profit des valeurs universelles prônées par la « création artistique ». Les auteurs expliquent ainsi que :
(…) dès 1982, Philippe De Villiers stigmatise les quelques opposants qui ont voulu placer le débat sur ce terrain : “Il y a mieux : ‘Spectacle du Puy du Fou = spectacle de droite’. Vous avez tous entendu cela. […] Ces gens-là veulent tout politiser, parce qu’ils se nourrissent que de haine et ne vivent que d’échecs : c’est-à-dire de Politique. La démarche des Puyfolais est complètement indépendante de ce genre de considération. Ce n’est pas une démarche politique mais poétique au sens étymologique”8.
6Cependant, quels que soient les principes d’apolitisme revendiqués par les acteurs de ces fêtes historiques, en Vendée ou ailleurs en France, un parti politique comme le Front national, n’a pas hésité à les introduire dans son projet de 2002, aspirant à ce que l’État retrouve :
en matière culturelle, sa vocation naturelle qui consiste à préserver la mémoire nationale, à encourager le rayonnement de la véritable culture française appuyée sur 1500 ans de création continue […] Les collectivités publiques encourageront ainsi spectacles, fêtes et reconstitutions historiques, et bien entendu aussi l’ouverture de conservatoires, de musées et de circuits touristiques. Les grandes heures de notre histoire feront l’objet de célébrations nationales9.
7Sans relever, semble-t-il, que ces formes spectaculaires participent d’un modèle importé d’Outre-atlantique – fortement décrié par ailleurs dans son programme – le parti de Jean-Marie Le Pen a placé à la même enseigne la muséographie, les célébrations du souvenir et les fêtes historiques, à la faveur d’une conception d’un passé fermé et réservé à la communauté nationale. Pour autant, il ne s’agit pas de stigmatiser ces reconstitutions (fêtes, spectacles ou animations historiques), au regard d’une récupération idéologique lapidaire.
8Ce qui retient l’attention au regard des fresques historiques, c’est la perméabilité aux discours identitaires (de gauche ou de droite, selon les cas). Le spectacle Le souffle de la terre, dans la ville d’Ailly-sur-Noye, par exemple, est révélateur de ces narrations sur le local, comme l’est celui du Puy-du-Fou. Imaginé par un professionnel du spectacle – figure essentielle de ces nouveaux médiateurs du passé, issus du théâtre ou des médias – il est financé par le Conseil régional de Picardie et le Conseil général de la Somme, dans un souci de développement des fêtes et traditions à visée touristique, mais aussi par le Crédit Agricole, mécène de la ruralité revalorisée. L’association fondée en 1975, date importante de la prise de conscience régionale, a choisi l’appellation Terre de Picardie et s’attelle à transformer un capital symbolique et artistique (fortement revendiqué) en capital économique. Le dossier de presse le signale sans ambages :
Aujourd’hui, cette aventure génère du travail, des investissements qu’il convient de développer. C’est un bel exemple d’une dynamique fondée sur le plaisir ayant engendré production artistique et, par conséquent, activité économique.
9Le titre du spectacle, Le souffle de la terre, semblable à celui du Nord-Finistère, Lambader, Mémoires de terre, fait état d’un attachement viscéral au terroir10 :
Depuis 1986, 650 habitants du Val-de-Noye font vivre le spectacle qu’ils ont créé (…) Ce qu’ils racontent, c’est l’histoire de leur terre. L’histoire d’un peuple meurtri par les guerres, mais qui a toujours trouvé l’énergie nécessaire pour faire ses moissons, pour construire ses cathédrales11.
10Même teneur dans la présentation de La mémoire du pays de Céüze, dans le minuscule village de Sigoyer, dans les Hautes-Alpes :
Ici, sur le piémont de Céüze, tant d’hommes et de femmes sont passés, tant d’hommes et de femmes ont vécu, travaillé, combattu, aimé,… qu’il est bon aujourd’hui de raconter leur histoire12.
11Tous ces projets insistent encore sur les valeurs que redécouvrent les « habitants » qui participent au spectacle et tout particulièrement le sentiment d’appartenance : « ce spectacle parle de nous, de notre région, de notre terre ». De façon récurrente, ils exaltent la dimension collective et le bénévolat. En Picardie, ce sont :
650 hommes, femmes et enfants de tous âges et de toutes origines sociales (qui) retrouvent les gestes d’autrefois. Ensemble, ils ont appris à répéter, à jouer, à souder, à coudre, à organiser, à inventer (…) Au-delà de l’événement culturel, ce spectacle est avant tout une aventure humaine. L’acteur le plus jeune a 5 ans et le plus âgé 78.
12En Provence :
Les membres de l’association n’ont qu’à se louer de l’entière mobilisation de tout un village autour de la reconstitution historique. Ici, comme ailleurs, cette immense aventure, c’est le peuple qui se l’approprie13.
13Outre les stratégies identitaires des politiques municipales, se dévoilent des conduites individuelles, soutenues par les réseaux associatifs, particulièrement actifs dans ce champ de la mise en scène de l’histoire. Nombreux sont les « porteurs de projets historiques » qui deviennent de véritables figures de la société locale jusqu’à obtenir honneur et fonction politique (en général, chargé du secteur culturel) au sein d’une collectivité. À Tallard, le parcours d’Henriette Rambaud, initiatrice du spectacle Le château de Tallard, Mille ans d’Histoire, caractérise ces itinéraires : enseignante, agrégée en sciences naturelles, elle enseigne au lycée de Gap en 1956, après son mariage avec un arboriculteur, originaire de Tallard. Elle est élue en 1977 au Conseil municipal de Tallard et devient adjointe à la culture. Après avoir relancé le « scoutisme féminin », elle écrit le scénario du premier spectacle historique en 1990 et reçoit enfin, en 1999, des mains du sénateur des Hautes-Alpes, au nom des autorités politiques et du monde associatif, la croix de chevalier dans l’Ordre national du Mérite.
14Il est visible que si les reconstitutions historiques locales permettent l’affirmation d’une identité individuelle et d’un groupe social, le recours à un héros national peut servir également de ressource politique. Un héritage historique préservé est souvent le moyen de conforter ou de re-légitimer une élection ou simplement d’accroître un besoin de reconnaissance politique. C’est le cas des élus de la route Napoléon, route qui va de Cannes à Grenoble, pensée dès 1932 comme un itinéraire essentiel de l’automobilisme alpin et de « L’histoire au service du tourisme »14. En 1969, année du bicentenaire de la naissance de Napoléon, se constitue l’ANERN (action nationale des élus de la route Napoléon), composée d’une trentaine de communes traversées par l’empereur en 1815 à son retour de l’île d’Elbe et actuellement présidé par le maire de Sisteron. L’ANERN travaille en étroite collaboration avec les historiens et érudits locaux et les conservateurs de musées ou de dépôt d’archives pour développer « patrimoine local » et « tourisme vert » auprès du public. De fait, l’existence de cette route, reste l’œuvre d’un groupe social, d’acteurs locaux qui lui confèrent une signification15. Par la même, ce groupe s’est frayé une voie dans un monde politique et culturel à l’échelle nationale. L’association des élus locaux constitue un réseau qui dépasse les clivages politiques et territoriaux classiques pour œuvrer à l’économie locale et obtenir des aides de l’État.
15Les reconstitutions autour de l’épopée des Cent-Jours font explicitement partie de leur stratégie de légitimation. À Grenoble, des grognards, regroupant des « passionnés de la Grande Armée » ont défilé dans la ville, évitant toutefois les quelques réfractaires à la glorification de l’Empereur qui distribuaient des tracts contre ce type de manifestations16. À Malijai, le Président de la reconstitution, La Commission napoléonienne et le Président de l’association de La Flamme impériale, regroupant les « reconstituteurs » du Premier régiment de Grenadiers à pied de la Garde, ont organisé une fête historique « populaire », soutenue par la municipalité, autour d’un bœuf embroché. Un panneau publicitaire municipal vient d’ailleurs rafraîchir les mémoires à l’entrée de la ville : « Napoléon s’y est arrêté ! Pourquoi pas vous ? ».
16À Golfe Juan, la ville soutient, une reconstitution de l’arrivée de l’Empereur, à bord du brick L’inconstant, chaque premier week-end de mars. Y participent des fédérations d’Histoire Vivante de toute l’Europe17. En 2000, enfin, une délégation des maires engagés dans la réhabilitation de la route « historique », s’est rendue à Waterloo, pour la commémoration de la bataille… En œuvrant à la connaissance d’un passé local et en perpétuant le mythe napoléonien, par des publications, des conférences ou des reconstitutions, les élus s’« autorisent » à « dire le passé » et réassurent leur pouvoir.
17Le discours politique sur l’épopée napoléonienne le plus « consensuel » est certainement celui du maire de la ville de Boulogne-sur-Mer le 30 juillet 1993, lors de la quatrième édition de ce qui est devenu aujourd’hui l’un des grands rendez-vous annuels de la reconstitution du camp de la Grande Armée (1803-1805). Devant plusieurs centaines de participants, venus de toute l’Europe, ce discours allie habilement les variations d’échelle géographiques (locale, nationale, européenne) concernées par le héros et ménage les sensibilités politiques et historiques les plus contradictoires à travers l’événement majeur que constitue pour lui la reconstitution :
Je voulais vous dire combien je suis heureux d’accueillir à nouveau cette manifestation importante qui fait revivre un passé historique de notre ville (…) En quatre années, votre régiment s’est étoffé à la fois sur un plan vestimentaire et sur le plan du nombre (…) Nous faisons en cet endroit un retour dans le passé historique de la France (…) Et je pense que les Français doivent être fiers de la totalité de leurs racines. Fiers de la royauté antérieure qui a fait la France (…) Fiers de la Révolution qui a apporté au monde un nouvel éclairage de la pensée (…) et fiers de l’Empire qui a inspiré à la France une gloire extraordinaire à toute l’Europe. Certes, cette gloire n’a pas abouti à faire l’Europe actuelle, mais en vous rassemblant aujourd’hui sous les uniformes de Napoléon, vous êtes en un sens l’aboutissement lointain du désir de l’Empereur de construire une Europe, peut-être recentrée sur la France, mais qui était néanmoins fondée sur l’idée de la libération des peuples à travers leur participation à la vie des pays18.
18Ce couplet sur le lien historique entre l’idée d’Europe et la France napoléonienne est repris par l’association des « Élus de la Route Napoléon » dans un texte publicitaire qui indique à son tour :
À l’aube de notre 3e millénaire, à l’heure où la construction diplomatique devient une réalité, à l’heure de l’ouverture des frontières et de la libre circulation des personnes et des échanges sur tout le territoire, citer Napoléon, c’est parler à l’oreille de l’Europe.
19Ces discours peuvent apparaître comme révélateurs d’un transfert, à l’échelle de l’Union Européenne en formation, de l’un des mythes nationaux français, décrypté par Suzanne Citron, celui de Napoléon héritier de la Révolution et au service des peuples opprimés d’Europe.
20À la fois exutoire de passions diverses, d’émotions recherchées, laboratoire d’expérimentation de nouvelles formes de sociabilité et expérience d’approches différentes de l’histoire, ce phénomène de reconstitution de l’histoire reste encore largement à étudier dans sa diversité. On perçoit d’emblée une sensibilité pragmatique à l’histoire, une quête d’ancestralité, le maintien par le spectacle vivant d’une tradition de la mémoire historique véhiculée auparavant par d’autres vecteurs (imagerie, littérature, cinéma ou télévision), une identité géographique retrouvée le temps d’un spectacle et une grande malléabilité aux discours politiques. Dans le cas de l’épopée napoléonienne, on a affaire, symboliquement à une ré-ancestralisation du territoire européen contemporain par la mythologie historique française. Une identité partagée fondée sur une référence historique commune (lieux de victoire, héros) mais qui ne s’inscrit pas dans la réalité d’une construction européenne contemporaine. Dans les premier cas étudiés, ceux de la « fresque historique » rejouée par les villageois, le discours politique local se resserre autour du triptyque « terroir, mémoire, identité » ; dans le second cas, le modèle héroïque napoléonien19 vient construire, par le biais d’une identification collective, de nouveaux mythes politiques ouverts sur l’espace européen ; dans les deux exemples, l’échelle nationale reste, semble-t-il en retrait. Comment prendre la mesure de ces pratiques qui relèvent encore d’un simple braconnage de l’Histoire ? Quel projet public viendra se charger d’investir ces nouveaux lieux potentiels du politique et ce besoin d’historicité dont on a vu la plasticité des usages ?
Notes de bas de page
1 Télérama, « Heaume, sweet heaume » de G. Heuré, numéro 2844, p. 7.
2 Pour avoir une idée de l’ampleur du phénomène, voir, par exemple, http://reenactor.net ou Living History Association http://geocities.com.
3 Plusieurs articles se sont penchés sur les origines de ce mouvement et ses modalités : M. Crivello, « Comment on revit l’histoire. Sur les reconstitutions historiques (1976-2000) », La Pensée de Midi, Actes Sud Éditions, Hiver 2000, « La Geste des Temps. Symbolique et dramaturgie du passé (1957-2002) et S. Sagnes, « Le spectacle de l’histoire. Mises en fête et en scène de l’histoire dans un village audois », in Façonner le passé. Images, imaginaire et scénographies (XVIe-XXe siècles), J.-L. Bonniol et M. Crivello (dir.), collection « Le temps de l’Histoire », PUP, Aix-en-Provence, octobre 2004.
Plusieurs références de ce texte sont extraites d’un programme de recherche collectif sur la mise en spectacle de l’histoire. Je tiens à remercier tout particulièrement Tanguy Bocconi, auteur d’un mémoire sur « Les usages sociaux de l’Histoire. Le légendaire de l’épopée napoléonienne à travers le phénomène des reconstitutions historiques » (2001) ainsi que Xavier Tracol, Jérôme Partage, Séverine Amar, Anne Bénézet, Armelle Philippe, Caroline Jouval et Aurélia Riss.
4 J.-C. Martin, C. Suaud, Le Puy du Fou, en Vendée. L’Histoire mise en scène, Paris, L’Harmattan, 1996. P. Garcia, Le Bicentenaire de la Révolution française. Pratiques sociales d’une commémoration, Paris, CNRS Éditions, 2000.
5 M. deCerteau, L’invention du quotidien, Arts de faire, tome 3, Paris, UGE, 1980 ; rééd., Paris, Gallimard, collection « folio », 1990. C. Bromberger (dir.), Passions ordinaires, Hachette littératures, Pluriel, Bayard éditions, Paris, 1998.
6 A. Bensa et D. Fabre (dir.), Une histoire à soi. Figurations du passé et localités, Éditions de la Maison des sciences de l’Homme, Mission du patrimoine ethnologique, Paris, 2002.
7 J.-C. Martin et C. Suaud, Le Puy du Fou, en Vendée. L’Histoire mise en scène, op. cit. Voir en particulier le chapitre 7, « Philippe de Villiers, la Vendée et la France », p. 179-204.
8 Cité par J.-C. Martin et C. Suaud, Le Puy du Fou, en Vendée. L’Histoire mise en scène, op. cit., p. 195.
9 http://programmepolitique.free.fr/fn_2002.
10 Le monde ouvrier est plus rarement représenté mais c’est le cas de l’histoire des mineurs de l’Argentière-la-Bessée avec le spectacle « Mines de rien… ».
11 Les extraits sont issus du dossier de presse du spectacle, www.aillysurnoye.com.
12 Extrait du scénario de juillet 1997.
13 Présentation de la 15e édition du spectacle de Salon-de-Provence autour de Nostradamus, juin 2000, p. 3.
14 Titre de la presse locale, L’Éclaireur de Nice, en juillet 1932. L’attribution du nom de l’Empereur à cette section de route donne lieu dès 1933 à une commémoration de l’épopée napoléonienne en costume à Sisteron.
15 La publication d’un guide Gallimard en 2001, La route Napoléon, s’appuie sur ce savoir local déjà constitué pour valoriser un parcours touristique patrimonial. Le guide a été lancé à l’initiative du comité Départemental du tourisme de l’Isére et co-financés par les Conseils généraux des Hautes-Alpes, des Alpes de Haute-Provence, des Alpes-Maritimes.
16 Le Dauphiné Libéré, « Le cortège impérial », 10 juin 2001.
17 À titre d’exemples : le 1er régiment d’infanterie légère du Royaume d’Italie (Fédération venue de Milan), le 8e bataillon des ouvriers militaires de la marine (Rochefort) ou « The napoleonic war alliance » (Grande-Bretagne).
18 D’après le travail de Tanguy Bocconi, transcription du discours officiel filmé par un vidéaste amateur.
19 P. Cenlivres, D. Fabre, F. Zonabend, La fabrique des héros, Éditions de la MSH, Paris, 1998.
Auteur
Maître de conférences à l’Université de Provence
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