Table des matières
Enjeux locaux, impasses supranationales
Patrick Garcia et Christian-Marc Bosséno
IntroductionLoïc Vadelorge
Les affres de l’histoire locale 1970-2000- L’histoire locale est-elle une technique ou un horizon ?
- Où l’histoire devient lisse, l’histoire locale est un long fleuve tranquille
- Où l’histoire devient officielle, l’histoire locale comme téléologie de l’identité locale
- Où l’histoire devient plurielle, l’histoire locale comme prisme de la post-modernité
Maryline Crivello
Les braconniers de l’Histoire. Les reconstitutions historiques : nouveaux lieux du politique ?Anne-Marie Granet-Abisset
Des Escartons aux Interreg. Quand le passé est utilisé pour légitimer des recompositions transnationales : l’exemple des Alpes occidentalesJean-Marie Guillon
Panthéon fin de siècle en ProvenceGuillaume Mazeau
Les fêtes et l’histoire dans le nord du Cotentin : le passé entre demande sociale et instrumentalisation politiqueDidier Guyvarc’h
Les us, les abus et les silences de l’histoire dans une assemblée départementale. Le cas de la Loire-Atlantique depuis 1968Marc Bergère
Les usages politiques de la Seconde Guerre mondiale en Bretagne : histoire, mémoire et identité régionaleDenis Maréchal
Comment répondre à la demande du politique d’ancrer l’idée de la paix sur des champs de bataille ?Julian Mischi
La révolution au nom de la tradition : mise en scène historique de l’implantation communiste dans l’Allier- Les usages partisans de l’histoire à l’échelon local
- L’investissement commémoratif
- Le PCF dépositaire de l’esprit progressiste des paysans bourbonnais
- Les mutations contemporaines du rapport communiste à l’histoire
- Le renforcement historique des identités populaires locales
- La patrimonialisation du PCF
Vincent Porhel
Usage politique de l’histoire par le régionalisme breton dans les conflits sociaux des années 68- Le régionalisme breton à la veille des événements de 1968
- L’affirmation d’une autonomie individuelle comme réceptacle d’une autre vision du régionalisme : le tournant des événements de mai/juin 1968
- L’affirmation d’une nouvelle représentation de la Bretagne : la fortune de l’idée autogestionnaire en Bretagne en mai/juin 1968
- Expression historique d’une nouvelle aspiration identitaire et reconstruction du passé
- L’histoire comme fondement du nationalisme breton
- Histoire et prolongement du slogan « Bretagne = colonie »
- Conclusion
Sylvie Ollitrault
Présentations de soi des ONG sur Internet : créer une histoire « sans frontière » ?- Le courage des personnalités fondatrices
- L’intégrité d’exception des personnes
- Des constructeurs de drama
- S’implanter dans une histoire nationale ou une histoire sectorielle ?
- Inventer l’inimaginable ou justifier les évolutions
- Ouverture à d’autres causes : symptôme d’institutionnalisation ?
- L’agenda international des années 90 : un militantisme dans un contexte de « crise »
- Une Humanité essentialisée, mondialisée
- Société civile mondiale : juxtaposition de militantismes
- La référence aux droits : socle commun des ONG occidentales
Concurrences et controverses
Maryline Crivello et Nicolas Offenstadt
IntroductionChristian Amalvi
Usages politiques du Moyen Âge en France de 1970 à 2004Jean-Clément Martin
Valmy, ou l’embarrassement des souvenirsFrédéric Rousseau
« Maudite soit la guerre ! ». Mémoires de conflit et conflits de mémoire : autour des cérémonies du 11-NovembreNicolas Offenstadt
Les mutins de 1917 dans l’espace public ou les temporalités d’une controverse (1998- ?)Isabelle Merle et Emmanuelle Sibeud
Histoire en marge ou histoire en marche ? La colonisation entre repentance et patrimonialisationChristian Delacroix
L’histoire du temps présent au risque de la demande socialeAxelle Brodiez et Sylvain Pattieu
Échos d’un colloque : présentation analytique des débats- L’État, instrumentalisateur ou instrumentalisé ?
- La prudence républicaine dans la gestion du passé
- Les hommes politiques peuvent-ils créer des mythes ?
- L’État destinataire des revendications identitaires
- L’hétérogénéité du local : pratiques et enjeux des politiques du passé
- Les usages politiques du passé : une fonction de réassurance identitaire et de cohésion idéologique
- Une des nouveautés de la période, le primat de l’affect sur l’intellect
- Des enjeux considérables
- La place et le rôle de l’historien : une légitimité en déclin ?
- Les évolutions de la demande sociale
- Médias et historiens : la mutation des supports
- Les liens des historiens avec les institutions
- Entre pédagogues et chercheurs, les doutes des historiens
- Un nouveau régime d’historicité ?
- La question de la réception
- Les facteurs de nouveauté
- Peut-on périodiser ?
- Insertion dans un contexte plus vaste
- Conclusion