La Veillée de Noël en Pologne : rites et traditions
p. 239-250
Texte intégral
1En Pologne, Noël, cette fête familiale aux riches traditions et pleine de solennité, est également appelée « Gwiazdka » (l’Étoile), car la Veillée commence dès que paraît la première étoile, le soir du 24 décembre. Depuis des siècles, c’est le soir le plus solennel et le plus émouvant de l’année. Les préparatifs, qui commencent plusieurs jours à l’avance, ont pour but de créer un espace festif particulier, tant intérieur qu’extérieur. On accumule les objets nécessaires au réveillon ; autrefois, durant les soirées de décembre, on confectionnait des décorations pour le sapin avec du papier, de la paille et des coquilles d’œufs, actuellement, il s’agit surtout d’achats plus importants. On fait le grand ménage dans la maison, on décore l’intérieur, on achète les ingrédients de plats spéciaux qu’on ne fait en général qu’à l’occasion de Noël. Dans la tradition chrétienne, cette période correspond à l’Avent et se caractérise par une atmosphère de recueillement et d’attente qui atteint son apogée le jour de la Veillée – en polonais « Wigilia », conformément à l’étymologie de ce mot qui vient du latin vigilare.
2Autrefois, les coutumes de Noël étaient sensiblement plus riches qu’aujourd’hui et possédaient un sens magique profondément ressenti, particulièrement dans la culture rurale. Dans les croyances populaires, c’est un moment magique où se produisent des choses étranges et extraordinaires, où se manifestent des forces surnaturelles régis par le monde mystérieux des morts. Rien n’est impossible cette nuit-là, voilà pourquoi c’est une nuit particulière, à la fois joyeuse et terrible. Les rites de la Veillée n’étaient pas les mêmes dans les différentes régions de Pologne, mais certains éléments communs ont résisté à l’usure du temps et au mercantilisme de la culture contemporaine. Je vais me concentrer sur les coutumes et les rites qui existent encore de nos jours, tant dans les campagnes que dans les villes, qui sont transmis de génération en génération et dont certains sont très profondément enracinées dans la population, continuent à être pratiqués, que l’on soit croyant ou non. En général, les significations anciennes de ces rites échappent aux Polonais contemporains mais ces gestes rituels sont répétés chaque année, malgré cette perte de sens et de portée religieuse.
3Certains éléments de la Noël polonaise apparaissent dans l’ensemble de l’Europe contemporaine ; il s’agit avant tout de l’arbre de Noël richement décoré et illuminé, lequel est, dans sa forme actuelle, un emprunt relativement récent (à l’Allemagne, au tournant des XIXe et XXe siècles). Cet arbre a supplanté la très ancienne coutume polonaise consistant à suspendre au plafond une cime de sapin à l’extrémité coupée, la tête en bas, modestement décorée (avec des pommes, des noix et des oublies), conue surtout au Sud de la Pologne, appellée podƚaźnik1. C’était une réminiscence de croyances archaïques, générales chez les anciens Slaves, liées au culte de l’arbre, qui attribuaient à des arbres comme l’épicéa, le sapin et le pin des vertus vivifiantes et des propriétés extraordinaires : ils étaient censés protéger la maison et ses habitants contre les forces maléfiques et les sorts. De nos jours, on se sert des branches de ces arbres pour décorer la table de Noël, laquelle est toujours éclairée par des bougies. Conformément à une autre coutume très ancienne, on met un peu de foin sous la nappe blanche, en souvenir de la crèche où est né Jésus. Autrefois, on plaçait en outre quatre gerbes de blé non battues dans les quatre coins de l’isba afin de s’assurer des récoltes abondantes l’année suivante. À la fin du repas, on tirait des brins de foin et de blé pour y lire l’avenir2.
4En général, le repas du réveillon de Noël est partagé seulement par les personnes les plus proches, car le réveillon est une partie éminemment familiale des fêtes de la Nativité. Autrefois, le cercle familial était élargi aux domestiques, aujourd’hui, la coutume est d’inviter des personnes seules. En général, on met un couvert supplémentaire pour un voyageur qui pourrait frapper à la porte. Selon des croyances plus anciennes, les couverts supplémentaires étaient destinés aux âmes des parents morts : ils revenaient ce soir-là dans les maisons et, invisibles, s’asseyaient parmi les convives et partageaient leur repas. On leur adressait des gestes amicaux, on se déplaçait avec prudence pour ne pas les bousculer ou les écraser, on balayait toujours de la porte vers l’intérieur pour ne pas les chasser, etc. Eu égard à ces êtres invisibles, on gardait une certaine gravité, on évitait le tapage et les disputes. Ces contacts avec le monde des morts lors du réveillon sont d’origine païenne3. En effet, la date du 24 décembre (dans le solstice d’hiver), correspondait chez les anciens Slaves à la plus importante des quatre fêtes des morts de l’année4 – ce qui deviendrait après la christianisation la veillée de Noël était un repas en l’honneur des morts. On en trouve des traces évidentes non seulement dans le rituel de la veillée, mais aussi dans le choix des mets5.
5Le point culminant du réveillon est le repas qui commence dès que s’allume la première étoile qu’en général les enfants guettent avec impatience à la fenêtre. On entre alors dans un temps particulier, solennel, à la fois inquiétant et joyeux. Une coutume polonaise originale et généralisée de nos jours, inconnue dans les autres pays, est le partage de l’oublie au début du repas, même dans les familles non croyantes. L’oublie est une sorte de pain blanc très fin à base de farine de blé et d’eau. Il s’appelle en polonais opƚatek – le mot vient du latin médieval oblata « offrande ». Le mode de cuisson actuel, l’apparence et de goût sont les mêmes que ceux de l’hostie consacrée destinée dans la liturgie à la communion. La différence réside dans la forme et les dimensions ; en outre, l’oublie est une hostie non consacrée avec laquelle on fabriquait autrefois de délicates décorations pour l’arbre de Noël. Dans le temps, les oublies étaient apportées chez les gens par le sacristain, aujourd’hui, on peut en acheter dans les églises ou dans des magasins d’objets de dévotion6.
6Le partage de l’oublie se fait de manière que chacun passe à l’autre la sienne pour qu’il la rompe, après quoi on s’embrasse et on échange des vœux. Cette coutume a une grande importance. On fait parvenir une oublie par quelqu’un ou par la poste avec des vœux aux proches qui ne peuvent pas participer au repas : émigrés, déportés en Sibérie, enfermés dans les camps nazis et stalinien ou combattant au front. Cette coutume n’est pas très ancienne en Pologne : elle apparaît à la charnière des XVIIIe et XIXe siècles, surtout dans la bourgeoisie aisée et l’aristocratie, et ne se généralise dans le peuple que plus tard. Le partage de l’oublie symbolise l’unité, la réconciliation et la paix dans la famille. La genèse de ce geste n’est pas claire, mais pour les Polonais contemporains, il évoque évidemment le partage du pain par Jésus lors de la Cène. Certains ethnographes considèrent que l’oublie polonaise prend son origine dans les pains non consacrés que s’échangeaient à l’époque du christianisme primitif les églises, les ordres et confréries religieuses et qui étaient distribuées aux fidèles à l’époque de Noël en signe d’appartenance à la communauté chrétienne7.
7Le 24 décembre, on jeûne du matin jusqu’à minuit. Le repas du soir se compose exclusivement de plats maigres, mais bien qu’on ne serve alors ni viande, ni graisse animale, les plats sont très nombreux et variés. Traditionnellement, on servait une douzaine de plats (autant que d’apôtres) dans les familles riches, et dans les familles plus modestes, au moins cinq. Aujourd’hui, le repas de Noël rappelle plutôt ces derniers. Pour préparer les plats, on utilisait tout ce qui abondait dans la nature environnante – dans les champs, les vergers, les forêts, les eaux : poissons qu’on pêchait habituellement dans les rivières, les étangs et les lacs des environs, champignons séchés, chou, pois, haricots, fèves, grains de blé et d’autres céréales, fruits secs, miel, pavot, noix et pommes.
8Ces produits, particulièrement les céréales, le pavot, le miel, les noix, les pommes, les champignons et les fruits secs, ont une signification symbolique. En effet, dans les anciens rituels slaves ils avaient un caractère sacrificiel, et chez les Slaves de confession orthodoxe, ils constituent encore de nos jours une offrande pour les morts8 – les Macédoniens, par exemple, en apportent au cimetière et les déposent sur les tombes à l’occasion de diverses fêtes, pas seulement religieuses. En Pologne, plus particulièrement dans les « confins orientaux »9, on fabrique avec des grains de blé, du pavot, du miel et des noix le plat de réveillon le plus important, la kutia, qui servait également à prédire l’avenir. Cela confirme la thèse ethnographique selon laquelle la veillée de Noël a conservé de nombreux éléments préchrétiens où il s’agissait d’un repas sacrificiel offert aux habitants de l’autre monde, en particulier aux âmes des proches. On croyait en outre que la consommation de certains produits lors du réveillon avait une influence sur la santé : par exemple, manger des pommes protège du mal de gorge, manger des noix protège pendant toute l’année non seulement du mal de dents, mais aussi des déboires amoureux.
9La composition du repas obéit à des règles particulières, définies par la tradition. Les plats varient selon les époques et les régions, et aussi selon la position sociale. Les plats cités ci-dessous sont considérés comme typiques du réveillon polonais et sont servis, diversement combinés, jusqu’à nos jours dans la plupart des foyers10 :
- au début, on sert en général deux soupes, dont les plus typiques sont : la soupe à la betterave (barszcz) avec de petits pirojkis, la pause aux champignons et au vermicelle, la soupe de poisson et la soupe d’amande aux raisins secs,
- le poisson est la base du repas du soir de Noël ; en général, il s’agit de carpe poêlée, en gelée ou en sauce grise, de brochet en gelée ou à la juive, de hareng à la crème, mais aussi d’autres poissons préparés selon des dizaines de recettes ; on les mange avec un pain blanc spécial, une sorte de la brioche, souvent en forme de tresse (chaƚka),
- des plats de légumes on sert par exemple des petits pois au chou ou du potée de chou (bigos) sans viande, des fèves et des haricots,
- on prépare également des pirojkis, des gruaux et des nouilles, par exemple des pirojkis au chou et aux champignons ou aux pommes de terres et au fromage blanc, du gruau de sarrasin avec des pruneaux ainsi que des nouilles au pavot et au miel.
10Ensuite on sert d’autres plats sucrés et desserts :
- la kutia, principal met de réveillon dans les confins orientaux, fabriqué exclusivement pour Noël avec du blé, du pavot, du miel, des noix et des fruits confits,
- une boisson à base fruits secs (kompot),
- des gâteaux : en général du pain d’épice, de petits pains d’épices souvent glacés (qu’on suspend également au sapin) et du gâteau au pavot.
11En ce qui concerne l’alcool, le repas se servait avec de l’eau-de-vie maison dans les chaumières des paysans, et dans les riches demeures, avec du vin, principalement de Tokay ou du Rhin. De nos jours, on boit en général du vin blanc, essentiellement de Bulgarie et du Rhin.
12L’une des plus belles coutumes de Noël en Pologne consiste à chanter ensemble après le repas (ou, actuellement, au moins d’écouter des chants de Noël sur disque ou à la radio). Le chant de Noël (en polonais kolęda11) – à la fois prière et chant plein de joie et de bonheur – était, dans la Pologne démembrée du XIXe siècle, ce qui liait toutes les régions, toutes les catégories sociales12. Son plus grand charme et son essence même était la familiarité avec laquelle elle parle de la naissance de Jésus, la naïveté avec laquelle le monde polonais rural est transposé dans des régions et des époques lointaines. Elles donnent l’impression que Jésus est né dans un village polonais. Ces chants se situent dans un monde polonais, avec ses oiseaux, ses bêtes, ses bergers, les frimas de décembre, la fourrure qui sert à protéger l’Enfant du froid, les ustensiles ménagers et les provisions pour l’hiver. La naïveté et la simplicité se mêle avec un humour caractéristique, les sentiments nobles et délicats avec le tempérament exubérant des Sarmates, la rêverie slave, la nostalgie, la mélancolie et la tendresse avec la jovialité du paysan cracovien. Tous les grands poètes ont souligné le charme et la puissance des chants de Noël polonais. On en trouve des éléments musicaux chez Chopin et Moniuszko, des éléments poétiques chez Kochanowski, Mickiewicz et Slowacki, des éléments picturaux chez Grottger, Matejko et Cheƚmoński.
13Chanté dans les maisons et les églises, le chant de Noël berce tous les Polonais depuis leur plus tendre enfance, ils les accompagne partout au cours des siècles et à travers le monde. H. Szymanderska13 rapporte une anecdote éloquente : le soir de Noël 1915, sur le front franco-allemand des chants de Noël polonais résonnent dans les tranchées françaises. Au bout d’un certain temps, le même chant s’élève des tranchées allemandes, chanté par des soldats polonais enrôlés de force dans l’armée prussienne.
14En général anonymes, les chants étaient parfois écrits par de grands poètes. Le plus ancien chant consigné date de 1424, mais l’âge d’or de ce genre se situe aux XVIIe et XVIIIe siècles où sont écrits les plus beaux chants, d’une grande valeur littéraire, par exemple « W żƚobie leży » (Dans la crèche) de Piotr Skarga, « Bóg się rodzi » (Dieu vient au monde) de Franciszek Karpiński. Les chants de Noël ont emprunté leurs mélodies aux danses traditionnelles comme la polonaise : « W żƚobie leży » (chanté sur l’air de la polonaise de couronnement de Ladislas IV) et « W żƚobie leży », le krakoviak – « Hej, bracia, czy wy śpicie » (Frères, dormez-vous), la mazurka – « Dzisiaj w Betlejem » (Ce soir à Bethléem). De nombreux autres chants sont chantés sur des airs de danses typiquement polonaises, mais aussi de menuet et de gavotte. Parfois, ce sont des berceuses, comme par ex. le plus célèbre chant de Noël « Lulajże Jezuniu » (Fais dodo, petit Jésus). C’était le chant de Noël préferé de Chopin. Dans son Scherzo en si mineur, composé par Chopin pendant sa prémière Noël d’exil en France (1830) on trouve quelques motifs de ce chant.
15Encore aujourd’hui dans les campagnes, on va voir les bêtes dans l’étable, la nuit juste après le repas du Réveillon et on leur donne à manger les restes du repas et des oublies. Dans la société traditionnelle, le contact avec les animaux était très important : au-delà de la simple référence religieuse à la crèche et de la croyance païenne selon laquelle les animaux parlent la nuit de Noël, il s’agissait de s’assurer leur bienveillance pour l’année à venir. Le fermier commençait par les bœufs, il les remerciait pour leur dur labeur, puis il souhaitait aux veaux de bien grandir, aux vaches de donner beaucoup de lait, au chien de bien surveiller la ferme, aux poules de pondre beaucoup d’œufs, etc. Ces gestes simples avaient un caractère cérémoniel, de même que la visite au verger où on entourait les arbres avec de la paille puis on les conjurait de donner beaucoup de fruits la saison suivante14.
16Après le retour à l’intérieur, c’est l’heure des cadeaux qui, selon la tradition polonaise, sont apportés par saint Nicolas, appelé également de nos jours « Gwiazdor » (L’homme des étoiles). En ville, au lieu de sortir dans l’étable et dans le verger, on guette par la fenêtre saint Nicolas, nouvel hôte de l’autre monde qui doit arriver sur son traîneau. Dans certaines maisons, un membre de la famille se déguise en saint Nicolas et donne les cadeaux aux enfants, sinon on profite d’un moment d’inattention des enfants pour déposer les cadeaux au pied du sapin, puis on les appelle et on excuse saint Nicolas en disant qu’il se dépêchait d’aller distribuer des cadeaux à d’autres enfants. Ce rituel produit une très forte impression sur l’imagination des enfants et reste toute la vie un agréable souvenir. Et effectivement, c’est de nos jours un soir destinée principalement aux enfants. On cultive les anciennes coutumes pour transmettre les traditions aux jeunes générations. C’est pourquoi dans les maisons où il n’y a pas d’enfants, le réveillon est moins joyeux.
17La veille de Noël s’achève avec la messe de minuit pendant laquelle on chante à nouveau des chants de Noël et on procède à l’adoration de la crèche. Autrefois, on faisait aussi des farces15. Par exemple, pendant la Messe de Minuit, on attachait ensemble les manches et les jambes des pantalons, on mettait l’ancre dans l’eau bénite, et dans la maison, on cachait des petit objets pour les rendre le landemain, on mettait sur le tois de maison les outils agricoles comme la charue, la herse etc.
18La messe de minuit marque la fin du Réveillon, mais la veille de Noël était autrefois le préambule de tout un cycle de célébrations de Noël. Cette période, appelée « Gody » (les fêtes) s’achevait le jour des Rois. Durant cette période des « chanteurs de Noël » ainsi que des personnages déguisés16 allaient de maison en maison en portant une étoile, chantaient de petites strophes rimées qui louaient les hommes généreux et brocardaient les avares, ils jouaient des scènes de la Nativité, « des hérodes » ou des « crèches », pour quoi ils recevaient des cadeaux (sucreries, fruits ou argent). Outre l’étoile, on portait partout une crèche artisanale fabriquée avec les matériaux les plus divers et variant d’une région à l’autre. À l’heure actuelle, les plus connues sont les crèches de Cracovie, petits chefs-d’œuvre d’art populaire. Elles était construites sous forme de batisse élancée similaire à une façade d’église à trois ou cinq tours à des nombreux motifs architecturaux de différents monuments de Cracovie.
Notes de bas de page
1 T. KARWICKA, « Rola drzewka i gaƚęzi zielonej w zimowej obrzędowości Maƚopolski poƚudniowej », in Rocznik Muzeum Etnograficznego, t. II, Kraków, 1987, p. 123-132.
2 Z. GLOGER, Rok polski w życiu, tradycji i pie,ni (fragmenty), Ƚomxa 1988, p. 12-13.
3 K. ZAWISTOWICZ, « Momenty zaduszkowe świąt Bożego Narodzenia », in Wiedza i Życie, 1931, t. 6, n° 12.
4 B. OGRODOWSKA, Wigilia polska, Warszawa 1992, p. 3-4.
5 W. KLINGER, Obrzędowość ludowa Bożego Narodzenia, jej początek i pierwotne znaczenie, Kraków 1926, p. 68-75.
6 Autrefois, la fabrication des oublies était assurée par des monastères ou le personnel des églises (vicaires, organistes, sacristains), plus tard par des artisans laïcs. Les matrices métalliques servant à la cuisson des oublies étaient ornées de motifs religieux placés en général dans des champs délimités par une bordure. Parfois on y gravait le nom de la paroisse, les initiales du curé, la date de fabrication, etc. Au siècle dernier, elles étaient jaunes ou rouges, actuellement elles sont exclusivement blanches.
7 H. SZYMANDERSKA, Polska wigilia, Warszawa, 1989, p. 15.
8 A. ZADROŻYŃSKA, Powtarzać czas od początku, Warszawa, 1985, p. 58-59.
9 Bande de territoire qui comprend l’extrême est de la Pologne actuelle et les territoires annexés par l’URSS en 1945 : Lituanie, Biélorussie et Ukraine Occidentale.
10 On trouvera de plus amples informations à ce sujet ainsi que des recettes dans l’ouvrage de H. SZYMANDERSKA, Polska wigilia, op. cit.
11 Ce mot à l’étymologie obscure et polysémique, en polonais contemporain a deux significations : 1. chant de Noël, 2. porte-à-porte effectué par les prêtres aux alentours du jour de l’An. Autrefois, il désignait en outre : 3. la période qui s’étend du Nouvel An au Carême, 4. les cadeaux de Noël, 5. une fête païenne des Polonais et des Ruthènes (ko Lada), Cf. T.-M. CIOȽEK, J. OLĘDZKI, A. ZADROŻYŃSKA, Wyrzeczysko, Warszawa, 1976, p. 134-135.
12 E. GROTNIK, Polskie kolędy i pastoraƚki, Kraków, 1957.
13 H. SZYMANDERSKA, Polska wigilia, op. cit., p. 24-25.
14 H. SZYMANDERSKA, Polska wigilia, op. cit., p. 14-15.
15 Cette coutume est l’écho des Saturnales, réjouissances de la Rome antique. Cf. W. KLINGER, Obrzędowość, op. cit., p. 21-25.
16 Conformément à une coutume très ancienne, ils emmenaient avec eux des animaux ou des personnes déguisées en bête, le plus souvent une « chèvre ». Cf. T.-M. CIOȽEK et al., Wyrzeczysko, p. 134-137.
Auteur
Professeur à l’Université de Toruń
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