Introduction
p. 7-14
Texte intégral
1.1 Localisation du site et historique des opérations
1Le site archéologique des Bagnoles est localisé dans le sud du département du Vaucluse, à environ 16 km à l’est-sud-est d’Avignon et à 2,5 km au sud-ouest de L’Isle-sur-la-Sorgue (fig. 1 et 2). Il est implanté à 57 m d’altitude, sur les alluvions fluviatiles de l’ancien cours de la Durance mêlées à celles du Calavon. Ces terrains constituent ici les riches terres agricoles de la plaine du Comtat. L’ensemble de la zone est drainé du sud-est vers le nord-ouest par une série de cours d’eau (le Petit Mourgon et le Grand Mourgon en particulier) qui se raccordent au système hydrologique des Sorgues et qui traversent des terrains anciennement humides, ce dont témoigne le toponyme « les Bagnoles ».
2Dédié jusque vers les années 1980 à la culture des pommiers, le secteur a subi ces derniers temps de profondes transformations liées au passage à la culture céréalière : regroupement de parcelles, arrachages de haies, comblement de fossés de drainage. Le site se présente actuellement sous la forme de grands champs d’aspect uniforme et plat (fig. 3 et 4).
3Le projet de construction d’une plateforme logistique pour le transport routier a occasionné un diagnostic archéologique réalisé du 30 mai au 25 juillet 2006 sous la direction scientifique de Robert Gaday, Roger Boiron (tous deux de l’Institut national de recherches archéologiques préventives) et David Lavergne (Service Régional de l’Archéologie de Provence-Alpes-Côte d’Azur). Le diagnostic a porté sur une superficie d’environ 18 ha et a été effectué en tranchées représentant 7 % de l’emprise du projet d’aménagement. Celui-ci a finalement été abandonné et aucune opération d’archéologie préventive n’a donc été réalisée.
4À l’occasion du tri du mobilier préalable à la rédaction du rapport de diagnostic (Gaday & Sargiano 2006) et à une étude préliminaire (Sargiano et al. 2010), deux structures attribuables au Néolithique moyen (les structures 47 et 48) ont immédiatement attiré l’attention des auteurs. Elles renfermaient un mobilier attribuable au dernier tiers du Ve millénaire avant notre ère qui présentait des caractères inédits et inattendus. D’une part, trois vases reconstituables étaient ornés de motifs réalisés par l’application d’un pigment brun foncé (fig. 159 et 160). D’autre part, deux récipients, initialement interprétés comme des fragments d’assiettes à socle, se sont révélés après leur remontage être des vases à corps cubique et embouchure circulaire (fig. 159, n° 3 et 4).
5Ces éléments – vases peints et vases à corps cubique – étaient surprenants à plusieurs égards. Aucun indice fiable ne permettait alors de supposer la présence de céramique peinte dans le Néolithique moyen du midi de la France. Cette technique de décor est en effet plutôt cantonné au sud-est de l’Europe et à la péninsule italique. Les vases à corps cubique sont, quant à eux, attestés de manière exceptionnelle en Europe occidentale. Deux vases à corps cubique au moins sont connus dans l’Ouest : les vases du Moulin des Oies à Belz dans le Morbihan et de la tombe à couloir du Déhus à Guernesey (Cassen 2003), mais les meilleures sources de comparaisons pour les deux exemplaires des Bagnoles proviennent de la péninsule balkanique (Sargiano et al. 2010).
6Autre fait intrigant, les deux structures qui ont livré ce mobilier inhabituel contenaient aussi quelques fragments d’ossements humains calcinés. Il était donc possible qu’elles représentent les vestiges de deux sépultures à crémation accompagnées de dépôts de céramique. Malheureusement, le peu d’informations dont nous disposions au terme du diagnostic ne nous a pas permis d’aller plus loin dans leur interprétation.
7Au-delà de l’originalité de ce mobilier, ces travaux préliminaires montraient que nous avions affaire à un site important pour la connaissance du Néolithique moyen méditerranéen. En Provence, cette période avait bénéficié entre 1960 et 1970 de la fouille de plusieurs stratigraphies de référence suite aux études systématiques entreprises dans la vallée du Verdon (Courtin 1974). Cependant la recherche de vastes gisements de plein air à l’image de ceux connus dans la moyenne vallée du Rhône et en Languedoc occidental était restée longtemps relativement décevante. Le gisement des Bagnoles offrait donc la possibilité de reposer ces questions.
8Le projet d’aménagement initial ayant été abandonné, il était clair que l’exploration du site ne pouvait pas se faire dans le cadre de l’archéologie préventive. La décision a donc été prise avec le Service Régional de l’Archéologie de Provence-Alpes-Côte d’Azur, de mettre en place un projet de fouilles programmées. Celui-ci a débuté en 2011 avec la réalisation d’une prospection géomagnétique effectuée par le Centre Européen de Recherche et d’Enseignement des Géosciences de l’Environnement (CEREGE) suivie entre 2012 et 2014 de trois campagnes de fouilles d’un mois chacune et d’une campagne de deux mois et demi en 2015. Les travaux de terrains se sont terminés le 29 septembre 2015. Entre 2012 et 2015, 1,4 hectares ont été ainsi décapés et fouillés.
9Plusieurs phases d’occupations ont pu être individualisées au sein de la zone explorée : le Néolithique moyen représente l’essentiel des découvertes mais les vestiges des périodes postérieures (âge du Bronze, âge du Fer, Antiquité) sont également d’un grand intérêt. Il est évident que, cinq ans à peine après la fin des travaux de terrain, certaines études sont encore loin d’être achevées. De ce fait, les résultats présentés ici ne peuvent être que préliminaires et partiels. Notre souhait était de les mettre le plus rapidement possible à la disposition de la communauté scientifique.
1.2 Générique de l’opération
10Les informations disponibles au début de l’opération suggéraient que le volet funéraire aurait une importance particulière dans le projet. Un aspect, plus conjectural, était lié à la proximité de la nappe phréatique dans le secteur concerné de la plaine du Comtat. Elle permettait d’envisager la découverte de structures profondes qui auraient conservé des restes organiques préservés en milieu humide. Un dernier aspect, didactique, résultait des particularités du chantier des Bagnoles. La démarche choisie (fouille extensive d’un site de plein-air précédée par un décapage mécanique) était proche des conditions rencontrées dans l’archéologie préventive et offrait l’opportunité de familiariser les étudiants avec un type de fouille qui représente actuellement l’essentiel des activités de l’archéologie.
11Ces trois aspects nous semblaient essentiels au moment de la mise en place du projet et ont largement influencés la constitution de l’équipe. Quatre laboratoires des universités de Bâle et d’Aix-Marseille ont donc associé leurs compétences pour conduire ce projet :
le Fachbereich Ur- und Frühgeschichtliche und Provinzialrömische Archäologie, Université de Bâle ;
l’Integrative Prähistorische und Naturwissenschaftliche Archäologie (IPNA, Université de Bâle) ;
le Laboratoire Anthropologie bio-culturelle, droit, éthique et santé (ADES), UMR 7268, Aix-Marseille Université, CNRS ;
le Laboratoire Méditerranéen de Préhistoire, Europe, Afrique (LAMPEA), UMR 7269, Aix-Marseille Université, CNRS, Ministère de la Culture.
12Ils ont été épaulés par le Service Régional de l’Archéologie de Provence-Alpes-Côte d’Azur et par la Direction du Patrimoine de L’Isle-sur-la-Sorgue.
13Le projet était placé sous la direction de Samuel van Willigen (LAMPEA), l’équipe scientifique et technique était constituée de :
Guy André (LAMPEA), topographie ;
Ferran Antolín (IPNA, Université de Bâle), carpologie Martin Bader (Musée national suisse), conservation-restauration ;
Maxence Bailly (LAMPEA), archéologie, responsable adjoint ;
François-Xavier Le Bourdonnec (Centre de Recherche en Physique Appliquée à l’Archéologie, IRAMAT UMR 5060, Bordeaux), provenance de l’obsidienne ;
Jacques Élie Brochier (LAMPEA), sédimentologie André D’Anna (LAMPEA), archéologie, mise en place des campagnes successives ;
Anthony Denaire (Antéa Archéologie ; Université de Bourgogne depuis 2017), archéologie, responsable adjoint ;
Michel Errera (Musée royal de l’Afrique centrale, Tervuren, Belgique et Cité de la Préhistoire, Orgnac), pétrographie de l’outillage poli ;
Franziska Follmann (IPNA, Université de Bâle), carpologie ;
Jean-Louis Guendon (LAMPEA), géomorphologie-stratigraphie ;
François Guyonnet (Direction du Patrimoine, L’Isle- sur-la-Sorgue et UMR 5648 Ciham), occupations antiques, médiévales et modernes ;
Simone Häberle (IPNA, Université de Bâle), microfaune ;
Julia Hammerschmid (Musée national suisse), conservation-restauration ;
Boris Hélard, prospections pédestres ;
Stefanie Jacomet (IPNA, Université de Bâle), carpologie ;
Marlu Kühn (IPNA, Université de Bâle), carpologie ;
Thibault Lachenal (CNRS, Archéologie des Sociétés Méditerranéennes, UMR 5140), préhistoire ;
Frédéric Magnin (IMBE, Aix-Marseille Université), malacofaune ;
Pierre Pétrequin (MSHE C.N. Ledoux, CNRS et Université de Bourgogne Franche-Comté), outillage poli ;
Yoann Quesnel (CEREGE, Aix-Marseille Université), prospections géomagnétiques ;
Adrien Reggio (LAMPEA), outillage lithique, responsable adjoint ;
Philippe Rentzel (IPNA, Université de Bâle), micromorphologie ;
Brigitte Röder (Fachbereich Ur- und Frühgeschichtliche und Provinzialrömische Archäologie, Université de Bâle), archéologie, responsable adjointe ;
Marguerita Schäfer (IPNA, Université de Bâle), archéozoologie ;
Jörg Schibler (IPNA, Université de Bâle), archéozoologie, responsable adjoint ;
Aurore Schmitt (UMR 7268 ADES), archéo- anthropologie, responsable adjointe ;
Werner H. Schoch (Woodanatomy, Zurich), anthracologie ;
Maeva Serieys (Service d’Archéologie du Département de Vaucluse), protohistoire ;
Laurine Viel (LAMPEA), parures ;
Jean-Louis Vizcaïno (CEREGE/LAMPEA), prospections géomagnétiques.
14Les équipes successives d’étudiantes et d’étudiants étaient constituées d’Aline Albert, Jessica Arber, Michael Baumann, Raphael Berger, Violaine Bonny, Maurus Camenisch, Roxanne Cesarini, Stephanie Chamberlain, Renaud Chastagneret, Jennifer Chevrier, Jean-Baptiste Coulibaly, Charlène Delefosse, Marco Dill, Althéa Doron, Jessica Fäh, Franziska Follman, Juha Frankhauser, Stefan Freijo, Charlotte Gieben, Patrick Green, Livia Hailer, Anna-Sophie Hobi, Nadège Kittel, Lara Kurmann, Océane Laroche, Marie-Claude Legrand, Michel Legrand, Nicolai Lengacher, Aurélie Luciani, Avril Meffray, Jessica Meier, Kaan Memik, Loïc Mindaoui, Marie-Philipine Montagné, Gabrielle Montalescot, Nora Naef, Laure Ploquin, Adrien Reggio, Renaud Reggio, Lukas Richner, Hélène Rindlisbacher, Laura Rindlisbacher, David Roth, Juliette Roussel, Annina Siegenthaler, Nais Souillard, Fabiola Stabellini, Anna Susini, Jehanne Turpin, Laurine Viel, Selina Wolfisberg et Claudia Zimmermann.
15Les travaux de terrassement ont été réalisés par les services techniques de la ville de L’Isle-sur-la-Sorgue, par la société Daniel Gros Assainissement et Terrassement SARL (Le Thor) ainsi que par Jean-Pierre Ercolani et Grégoire Fraysse (L’Isle-sur-la-Sorgue).
16Sur le plan administratif, le suivi du dossier a été assuré par Xavier Delestre, conservateur régional de l’archéologie et par David Lavergne, conservateur du patrimoine au Service Régional de l’Archéologie de Provence-Alpes- Côte d’Azur.
1.3 Remerciements
17Les objectifs que nous nous étions fixés n’auraient pu être atteints sans le soutien de nombreuses personnes. En premier lieu Monsieur Robert Donnat, propriétaire des parcelles fouillées, qui a accueilli avec bienveillance notre projet et nous a accordé l’autorisation de travailler malgré les désagréments et les contraintes que cela représentait pour son exploitation agricole.
18Deux institutions nous ont apporté dès le commencement du projet un soutien sans réserve : d’une part la municipalité de L’Isle-sur-la-Sorgue et en particulier Monsieur Pierre Gonzalvez, maire de la ville, d’autre part le Service Régional de l’Archéologie de Provence-Alpes-Côte d’Azur en la personne de son conservateur régional, Monsieur Xavier Delestre. Sans leurs conseils et leur aide qui n’a jamais failli, tant sur le plan financier que logistique, ce projet n’aurait pu aboutir.
19Merci à Robert Gaday et Jean-Philippe Sargiano qui ayant rapidement compris l’intérêt du site, nous ont associés aux premiers travaux et nous ont soutenus lors de la mise en place du projet de fouille programmé.
20Jean-Pierre Bracco (directeur du LAMPEA de 2010 à 2017) a accepté d’accueillir ce projet au sein de son laboratoire.
21Nous avons toujours pu compter sur les collègues du Service Régional de l’Archéologie de Provence-Alpes- Côte d’Azur et avons beaucoup profité de leurs conseils avisés : David Lavergne, Xavier Margarit, Pierre-Arnaud de Labriffe, Cyril Montoya.
22Le Fachbereich Ur- und Frühgeschichtliche und Provinzialrömische Archäologie de l’Université de Bâle a largement contribué au financement des travaux de terrain et a financé l’étude micromorphologique du site.
23La Freiwillige Akademische Gesellschaft Basel et le Departement Umweltwissenschaften de l’Université de Bâle ont participé au financement de l’étude préliminaire des trois puits du Néolithique moyen présentée dans les chapitres 3, 6 et 7 et des datations radiocarbone des structures 9, 51, 250, 1010. Nous leur en sommes très reconnaissants.
24Les contributions de Ferran Antolín, Franziska Follmann, Stefanie Jacomet, Anna Jesus, Marlu Kühn, Héctor Martínez-Grau, Marguerita Schäfer et Jörg Schibler aux chapitres 3, 4, 6, 7 et 8 ont été réalisées dans le cadre du projet du Fonds national suisse de la recherche scientifique 2018-2021 ; professeurs boursiers FNS, PI Ferran Antolín, PP00P1 170515. Ce même projet a permis de financer les datations des structures 990 et 994 présentées dans le chapitre 7.
25C’est grâce à l’aide précieuse du Service du Patrimoine de L’Isle-sur-la-Sorgue, dirigé par François Guyonnet, et de son équipe, en particulier Maxime Dadure, Patrice Donderis, Dominique Gerber, Manon Marsy et Jérémy Taulier, qu’il a été possible de traiter le grand décapage réalisé en 2015.
26Les Services Techniques de la ville de L’Isle-sur-la- Sorgue nous ont apporté un soutien actif dès la première campagne de 2012. Leur aide a été décisive lors de la fouille des puits en 2014 et 2015 : elle nous a permis de surmonter les difficultés matérielles et techniques inhérentes au dégagement de ce type de structure que les archéologues ne pratiquent pas souvent.
27Le décapage mécanique est l’étape la plus délicate de la fouille d’un grand site de plein-air ; elle est déterminante pour la suite de l’opération. Nous avons eu la chance de pouvoir profiter des compétences de Jean-Pierre Ercolani et Grégoire Fraysse. La qualité de leur travail a grandement facilité le nôtre.
28La diversité des problèmes techniques rencontrés sur une fouille archéologique est parfois surprenante. Ainsi, les sédiments contenant des restes organiques conservés en milieu humide doivent être stockés le plus rapidement possible au froid. Lors des campagnes de 2014 et 2015, ce problème a été résolu rapidement grâce à la famille Dessaud, agriculteurs du quartier des Bagnoles, qui a mis à notre disposition une chambre froide dans leur ferme de la Petite Guillaine. C’est ainsi que les restes d’une moisson, vieille de plus de 6000 ans, se sont retrouvés à côté des pommes et pêches de la récolte 2015…
29Les indispensables photographies aériennes ont été effectuées par Michel Olive (Service Régional de l’Archéologie de Provence-Alpes-Côte d’Azur) ainsi que par Lilian Perona et Éric Zurcher (Airpixel, Avignon).
30Une prospection géomagnétique complémentaire a été réalisée en 2014 par András Czene et Attila Weisz (Salisbury France SARL).
31Les lames minces destinées à l’étude micromorphologique ont été réalisées par Thomas Beckmann (Brunswick, D).
32Si les difficultés techniques sont généralement surmontables, les problèmes administratifs ne le sont, quant à eux, pas toujours, à moins d’avoir, comme dans notre cas, la collaboration d’Yvette Barnier (Lampea) et le soutien de Nathalie Motzkeit (secrétaire de la CIRA de 2010 à 2017) ainsi que de Ruth Zillhard (Fachbereich Ur- und Frühgeschichtliche und Provinzialrömische Archäologie, Université de Bâle).
33Federica Sacchetti, Christiane Bosansky, Frédérique Riou, Pierre Magne, Stéphane Renault, Louis Buscaylet et Boris Hélard nous ont accordés un soutien précieux durant la phase finale de la campagne de 2015.
34Erik Martin (Fachbereich Ur- und Frühgeschichtliche und Provinzialrömische Archäologie, Université de Bâle) a mis au propre une partie de la documentation de terrain.
35Nous n’oublierons pas non plus les voisins du quartier des Bagnoles et les membres de l’association Memori de L’Isle-sur-la-Sorgue qui nous ont aidés au quotidien.
36Deux personnes méritent largement notre reconnaissance. Lucile et Laurent Bruneau nous ont accueillis chez eux pendant les quatre campagnes du projet et nous ont supportés (dans tous les sens du terme) avec beaucoup de gentillesse. Toujours prêts à nous aider à surmonter des problèmes de tous ordres, ils ont facilité notre intégration dans la communauté du quartier des Bagnoles et ont toujours suivi nos travaux avec beaucoup d’intérêt.
37Un grand merci à toutes et à tous !
38Pour finir, plusieurs aspects généraux relatifs au Néolithique moyen et discutés ici ont grandement profité de la participation d’une partie de notre équipe à deux GdR : HumFosNeo (consacré aux dépôts mortuaires en fosse du Néolithique moyen) et Chasséolab (sur le Néolithique moyen du midi de la France). Merci aux organisateurs Christian Jeunesse (HumFosNeo), Vanessa Léa et Cathy Georjon (toutes deux Chasséolab) ainsi qu’aux participants à ces deux GdR pour les discussions parfois vives, mais toujours enrichissantes et inspirantes. Nous remercions également Marilyn Bovagne, Bertrand Gourlin, Anne Hasler, Clément Moreau, Jean Vaquer et Alain Vignaud pour les renseignements inédits qu’ils nous ont fournis.
39Au-delà de ces coopérations scientifiques, l’opération a été possible grâce à un partenariat financier entre les deux instituts de l’université de Bâle, le Service Régional de l’Archéologie de Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Direction du Patrimoine L’Isle-sur-La-Sorgue.
40La publication a été financée avec le concours du Service Régional de l’Archéologie de Provence-Alpes-Côte d’Azur, du Service d’Archéologie du Départment de Vaucluse, du LAMPEA et de l’UMR 7268 ADES.
41Merci à Philippe Lefranc (INRAP et CTRA Sud-Est) qui a revu une première version du manuscrit, à Stéphane Renault pour la coordination et à Aude Bourcier ainsi qu’à Thomas Brouard qui ont réalisé la mise en page de ce volume ainsi qu’à Perle Abruggiatti, directrice des Presses universitaires de Provence, pour l’avoir accueilli dans la collection Préhistoires de la Méditerranée.
Auteurs
LAMPEA, archéologie, responsable adjoint
LAMPEA, mise en place des campagnes successives
Fachbereich Ur- und Frühgeschichtliche und Provinzialrömische Archälogie, Université de Bâle, archéologie, responsable adjointe
IPNA, Université de Bâle, archéozoologie
UMR 7268 ADES, archéo-anthropologie, responsable-adjointe
LAMPEA
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