Une judéité heureuse ? Les Juifs de l’étang de Berre au XIVe siècle
p. 47-55
Texte intégral
1Avoir été pendant tant d’années le compagnon de route de René Moulinas dans une toute jeune Université longtemps débutante ne me donne aucun droit particulier à m’exprimer sur l’histoire juive. Pourtant, voulant lui rendre hommage dans ce volume jubilaire, il m’est apparu que dans la triade historienne contenue dans son œuvre, la part de l’histoire juive, au côté de la Révolution française et de la culture au XVIIIe siècle, figurait en très bonne place. Objet de sa thèse de doctorat1 elle en était même la part la plus inventive. Il y avait donc là l’occasion de glisser, même modestement, quelques notes médiévales dans les marges du travail d’un spécialiste reconnu du monde juif dans la société comtadine du Siècle des Lumières. D’autant que l’historien de la Provence que je m’efforce d’être ne peut manquer de rencontrer à chaque pas cette présence-là au sein des grandes comme des petites communautés d’habitants de la fin du Moyen Âge.
2Lumineuse, au-dessus de l’étroit et sombre boyau de la rue hébraïque qui y conduit, la synagogue de Cavaillon qui a sa place dans les travaux de René Moulinas, est une petite merveille de l’art judéo-comtadin, dans le dernier tiers du XVIIIe siècle. La façade comme sa salle de prière donnent tous les signes de l’abandon de rituels jugés trop austères et comme passés de mode, de l’assurance des facilités de la vie communautaire et de l’image paisible de la douceur d’être inclus. C’est sous un visage parfaitement contraire que le Moyen Âge juif se présente à nous. Y aurait-il donc une malédiction à être juif dans ces temps obscurs ?
3Dans les travaux des historiens, et je l’ai fait moi-même2, il y a une usage très révélateur de cette histoire juive à la fin du Moyen Âge, celui de la recherche des signes d’un état de crise. C’est ainsi qu’à travers la « taille des juifs » et un régime fiscal qui leur est particulier, Noël Coulet et Joseph Shatzmiller ont relevé dans cette perspective les difficultés juives qui sont autant de marqueurs de l’accumulation des crises dans la seconde moitié du XIVe siècle, après le passage de la peste noire3. Dans la décennie 1340 mise en valeur par Edouard Baratier s’ouvre le long tunnel des années difficiles pour une communauté minoritaire, prélude à l’expulsion finale. En 1341, c’est le grand enfermement des familles juives dans des quartiers réservés et les mesures de coercition prises par le roi Robert d’Anjou donnent toute la mesure d’une histoire violente4.
4Toutefois, il paraît justifié d’équilibrer ce tableau exagérément pessimiste qui prend le risque d’oublier, par un effet inutilement grossissant de la problématique des crises, que partout, même au milieu des périls, la vie suit son cours.
5Il est tout d’abord à remarquer que l’« altérité » du juif, bien réelle, n’en a pourtant jamais fait un étranger au pays. S’y opposent la longue présence du peuple juif en Provence, son implantation ancienne et forte et il convient d’abandonner tout à fait la fausse légende du « juif intouchable » (Gérard Nahon)5. En dépit de particularismes indiscutables que dictent au juif sa religion et son genre de vie, la cohabitation se maintient avec la société chrétienne, au plus fort des crises et dans les années les plus noires. Inspirées par des préoccupations d’ordre public et une volonté moralisatrice, les condamnations répétées dans les ordonnances comtales de l’usure juive, grossies par les historiens6, font souvent illusion. L’attitude même des autorités est trop souvent perçue par l’historien comme hostile par principe à la communauté juive, et il y a sans doute là l’effet en retour, mais décidément trompeur, de la grande mesure d’expulsion finale, expression d’une certaine violence de l’État. À regarder de plus près nos vieux textes, on voit bien tout au contraire les responsables accessibles aux demandes juives et bien installés dans leur rôle attendu de protection. Bernard Blumenkranz a analysé un bien surprenant document, la bulle du pape Clément VII (15 avril 1383) soustrayant, à la demande des intéressés, la communauté juive aux rigueurs des tribunaux d’Inquisition convaincus d’abus à leur endroit, pour les remettre aux juridictions ordinaires7. Dans ces mêmes années réputées difficiles, et sur le même terrain si sensible de la justice, la reine Yolande d’Anjou, dans son « livre des grâces » (1419) sait résister, dans sa gestion paisible des juiveries, si profitable au trésor comtal, à la montée croissante des revendications communales et repousse tout net l’abolition pourtant demandée avec insistance par ses sujets de la conservation aux privilèges des juifs créée depuis peu8. Le prétexte invoqué de l’affaiblissement – l’inervatio – de la justice comtale dissimulant mal le vrai motif passé sous silence de l’égalitarisme communautaire devant la justice et l’impôt, recherché en toute occasion par les « universités » provençales, grandes et petites9.
6Pour aider à la réflexion, j’ai choisi pour champ d’application, dans la proximité de Marseille, une petite région bien éclairée par les sources, celle de l’étang de Berre qui fait figure de pays neuf dans les deux derniers siècles du Moyen Âge. Ne nous abusons pas pour autant : ces sources jettent une lueur parcimonieuse et de bien faible intensité sur des communautés juives qui par l’effet des privilèges obtenus, le rejet qu’elles subissent, tout comme la séparation qu’elles s’imposent à elles-mêmes, s’ordonnent à l’écart, dans un angle mort de la documentation ordinaire, fiscale ou réglementaire.
7La région choisie dispose pourtant de deux atouts. Trop éloignée des villes et de la dynamique ravageuse des sermons incendiaires qui portent aux entraînements populaires, c’est une zone épargnée par les convulsions des « pogroms » à la fin du Moyen Âge, et leur longue trace entre Marseille et Arles passe très au nord de l’étang de Berre. C’est le privilège des bourgades et du milieu rural trop souvent délaissé par les historiens qui sont d’abord ceux de la ville et des violences urbaines.
8C’est aussi une région ouverte et médiatrice qui, au rebours des situations ordinaires propices à la récession et au repli, connaît dans l’avant pays d’Avignon un bel essor du commerce qui met naturellement en valeur le rôle des intermédiaires que sont les marchands juifs. L’illustre de façon démonstrative l’abondance de la circulation des monnaies qui proviennent de toute part.
9Quelle population juive autour de l’étang ? À cette question, les historiens répondent, lorsqu’ils le font, avec beaucoup de prudence. Dans ses calculs démographiques, Edouard Baratier, à l’échelle du pays provençal tout entier, a risqué une estimation qui paraît bien généreuse donnant à la population juive les 10 % de la population globale. Les cartes de la Provence juive, reprises les unes des autres, créditent les deux bourgades de Berre et d’Istres, les seules à être bien identifiées, de moins de vingt feux de taille, sans autre précision sur le mode de calcul10. Le champ de la présence juive y est volontiers défini par la localisation des synagogues, certaines à l’écart des bourgades et dans les localités les plus modestes, comme Châteauneuf (lès Martigues), ou Velaux, ou encore par les fours rituels présents à Cornillon comme à Confoux. Je laisse à d’autres le soin de décider si une relation automatique peut être faite entre la taille des juiveries et le nombre ou l’importance de leurs édifices communautaires. Dans ce pays neuf, longtemps caractérisé par la faiblesse des densités humaines, la fondation de la bastide de l’Ile ne remonte guère qu’au milieu du XIIIe siècle, les localités d’essor tardif ont eu bien peu de temps pour fixer des colonies juives. Il serait d’ailleurs intéressant de vérifier sur ce point la portée d’une pièce isolée dans le fonds Doat, le mandement de Philippe IV le Bel ordonnant à ses officiers en 1294 de ne pas permettre aux juifs de s’installer dans de trop petites localités où aucune coutume ne viendrait légitimer leur présence, et de contrôler si elle a trouvé sa correspondance dans la législation angevine et provençale11.
10À la différence des fortes colonies regroupées dans les cités épiscopales du voisinage, Marseille, Aix ou Arles, la population juive se disperse ici par petits groupes très dilués dans la population ambiante, fluides aussi, et optant pour les bourgades de l’étang, Istres, Berre ou l’Ile, ces « localités médiatrices » (Georges Duby) qui mettent le marché urbain à la portée des ruraux, favorisent les échanges dont vivent les juifs en les mettant à l’abri d’une hostilité latente et en assurant dans le cadre fort de leurs baronnies une protection convenable.
11Au vrai, et compte tenu de l’opacité que leur oppose la documentation disponible, les recherches précises sur la démographie juive restent encore à l’état de souhait. C’est que pour le prince ou l’archevêque d’Arles lever l’impôt sur les juifs de l’étang comme d’ailleurs de la Provence en général, notre principale et quasiment unique source démographique, relève d’une activité et d’un domaine quasiment privés. Lorsque la reine Yolande, dans les comptes de son hôtel et pour l’exercice annuel 1419-1420, procède à la levée de la « pension », au terme de la Saint Jean-Baptiste sur ses juiveries provençales, il apparaît que la plus grosse communauté, celle d’Arles, est taxée à la hauteur de 600 florins, celles de Marseille et d’Aix de 400, Toulon et Salon acquittant respectivement 295 et 100 pièces de la même monnaie. Mais c’est un ordre de grandeur et une hiérarchie vite bouleversés par un arrangement entre la Reine et ses juifs, contre le paiement immédiat de 7 500 florins, les juifs en retour étant exemptés de « pension » pour les 7 ans à venir. Disposition, on le voit, ne relevant que de l’économie domestique pure où ne compte que la bonne gestion de la seule cassette royale12. Autre exemple, mais sous un angle différent, la comptabilité fiscale interne aux communautés juives n’avait pas à être publiée par ses « baylons » et d’ailleurs ne l’a pas été. Rien ne déroge à la règle, pas plus la taille des juifs que le « don gracieux » voté aux États de Provence. Sauf heureuse exception, et encore l’information reste-t-elle très indirecte, lorsqu’en 1423, le « don gracieux » de 3 200 florins, somme énorme, consenti à Louis III provoque dans les quartiers juifs la vente brusquée et massive de gros stocks lainiers, le trésor de guerre des communautés juives, pour y faire face13.
12Arrêtons-nous pourtant un moment sur le témoignage intéressant mais localisé et qui a une simple valeur de sondage, celui de l’enquête royale du commissaire Léopard de Fulgineto sur le « fouage de Noël » à l’Ile Saint-Geniès en 1333. Il donne le nombre des maisons et de leurs occupants, 250 pour 153 déclarants, tous nommés individuellement d’où se détachent seulement quelques ménages juifs déclarés, de façon révélatrice, dans leur double appartenance de juifs aixois et martégaux14.
13Quand l’horizon s’assombrit et par gros temps de crises, je l’ai montré ailleurs (note 2), des recompositions s’opèrent, favorisant l’émergence de ces nouveaux et puissants acteurs de la vie économique qui sont les marchands italiens, les Soderini ou les Gianfigliazzi, tous ces gros brasseurs d’argent en cour romaine qui depuis Avignon, prospectent très largement tous les gros profits du pays du Bas Rhône : péages du Rhône ou gabelles du sel. Dans un marché déprimé, c’est alors pour les marchands juifs et pour quelques décennies, entre 1390 et 1430, les affres d’une génération de crise. De fortes secousses les évincent de leurs marchés traditionnels. La graine de vermillon longtemps tenue dans la protection de l’Église d’Arles leur glisse des mains pour se retrouver dans celles des marchands italiens. La correspondance de Francesco di Marco Datini fait un bel éloge de la « grana de scharletta », celle du « Martighe », « la meilleure de toute la Provence » et qui fait les belles teintes rouges des étoffes de luxe, spécialité du grand art florentin.
14Toutefois, les résistances s’organisent autour des marchés anciens : fruits secs, corail, et huiles à partir de Salon, ou nouveaux : le commerce des laines, tout aussi profitables au commerce juif. Entre les « nourriguiers » de la Crau d’Istres, ces éleveurs-entrepreneurs des gros troupeaux ovins paissant les « coussous » cravenques, et les marchands-drapiers de Marseille, les courtiers juifs de l’Ile Saint-Geniès (Martigues) sont en affaires avec les Porcellet de Fos, les Dedon d’Istres et les Jérusalem de Marseille.
15Le commerce de l’argent résiste mieux encore et s’affirme le maintien de fortes bastilles juives. Dilué dans les campagnes, il s’infiltre partout pour de petits prêts à la consommation, en nature plutôt qu’en argent. Y figurent en bonne place, en temps de « soudure », les céréales que l’on retrouve dans les contrats notariés ou les registres des clavaires, lorsque le remboursement promis n’a pas été acquitté.
16Pour autant, le prêt des grosses sommes n’est pas rare. Il y a à cela une raison générale, l’étalement des affaires depuis les villes vers les campagnes, axiome déjà vérifié par Fred Menkes depuis la bourgade de Trets. La même chose s’observe entre Aix ou Avignon et l’étang de Berre. Au début du XVe siècle, à l’époque de la reconstruction, on voit les communautés de l’étang faire appel au marché juif de l’argent, à Aix, pour de très grosses avances15. Les juifs restent des partenaires économiques, mais aussi politiques des puissants. Dans notre région, leur présence est notable dans les petits postes de confiance des administrations locales, une tradition peut-être personnelle à la famille des Baux. Quoiqu’il en soit, c’est toujours au grand scandale des populations assujetties qu’ils sont employés, et le contraste s’affirme très vif dans les modes de fonctionnement entre les équipes seigneuriales et celles des villes où les statuts communaux leur sont très généralement hostiles. Ainsi, à Avignon où, de manière banale, les statuts les tiennent à l’écart des emplois publics, comme dans la sphère du privé, de la domesticité16. La protestation est ancienne contre les « juifs malhonnêtes » qu’il faut chasser des charges seigneuriales.
17On me permettra de conclure sur un petit dossier documentaire puisé dans les archives notariales de Provence au XIVe siècle, et relatives à l’étang de Berre17. Il met en scène quelques personnages et pour tout dire quelques figures représentatives qui mettent en action les solidarités multiples qui dépassent, voire transcendent les modèles habituels d’opposition et d’exclusion, outrés par la problématique des temps de crise. Au titre de la médiation nécessaire entre bourgades et cités périphériques, l’activité de courtage paraît bien essentielle dans ce pays de transit, favorisant partout les ententes transversales. Une petite société conclue pour l’occasion, de quatre associés juifs, l’un de Beaucaire, mais habitant Berre, le second maître mossé Abram, médecin d’Aix, cet autre, Salomon Abram de Narbonne habitant Salon, Astruc de Beaucaire enfin habitant Berre, se porte caution solidaire pour une reconnaissance de dette soldant quelques pièces de futaine verte envers un juif aixois Alegret Abram18. Plus démonstratif pour mon propos est le montage de sociétés « mixtes » où l’association entre juifs et chrétiens plaide pour une bonne entente entre les deux communautés. C’est un juif de Marseille, Vital Maurel, qui se présente comme le facteur d’un marchand chrétien avignonnais pour une vente aux enchères, à Berre, d’un lot d’amandes, un commerce juif traditionnel19.
18Un bon chrétien, Jean Fouque, notable chez lui et titulaire de la gabelle de Berre, se retrouve associé en compagnie d’un homme d’Istres, à deux juifs, l’un de l’Ile Saint-Geniès, l’autre de Salon20. Enfin, Astruc de Clermont (L’Hérault ?), juif de Salon, apporte la touche ultime en cumulant dans sa seule personne, les fonctions à l’Ile Saint-Geniès, de créancier, négociant en vin et de médecin rétribué par la ville au salaire d’ailleurs élevé de 12 florins annuels. On le dit habitant de la ville de l’Ile, de Vitrolles et de Berre21.
19Sans qu’il soit bien utile d’imaginer une quelconque exception martégale, il y a là somme toute, une continuité dans les affaires et une pratique sociale qui tranche sur les clivages réels ou supposés de la société provençale du XIVe siècle.
Notes de bas de page
1 R. MOULINAS, Les juifs du Pape en France, Privat, 1981, Nouvelle édition, Présences du Judaïsme, Albin Michel, 1992.
2 Y. GRAVA, « Les juifs de l’étang de Berre. Une société en crise au tournant du XVe siècle, 1390-1420 » dans le colloque de l’Université de Montpellier : « L’expulsion des juifs de Provence et de l’Europe Méditerranéenne, XV-XVIe siècles. Exils et conversions » septembre 2001, à paraître, lui-même attaché à une problématique bien étudiée par son initiatrice D. IANCU-AGOU : « Les juifs en Provence. De l’insertion à l’expulsion, 1475-1501 », Institut historique de Provence, Marseille, 1981.
3 N. COULET, « La “Tallia judeorum” en Provence après la Peste Noire », Provence historique (1985) et J. SHATZMILLER : « La perception de la “Tallia judeorum” en Provence au milieu du XIVe siècle », Annales du Midi, 1970.
4 E. BARATIER, La population provençale du XIIIe au XVIe siècle, Sevpen, 1961. Le Sénéchal de Provence transmet l’ordre royal au bayle de l’Ile de Saint-Geniès (Martigues). Pièce Justificative n° 4, p. 216.
5 G. NAHON, « Le crédit et les juifs dans la France du XIIIe siècle », Annales ESC, 1969, p 1137 et suivantes.
6 J. LE GOFF, La bourse et la vie. Économie et religion au Moyen Âge, Hachette, 1986.
7 B. BLUMENKRANZ, « Une bulle inédite du Pape Clément VII », Archives juives, 1968-1969, n° 3, Collection Doat 37, 255. Le texte publié par J.-M. VIDAL, « le bullaire de l’Inquisition française au XIVe siècle et jusqu’à la fin du grand Schisme » Letouzey, 1913, n° 318, p. 451, invoque dans son préambule de facture très classique, la nécessité de prendre garde, « en dépit de sa perfidie », à la conservation du peuple témoin contre les abus de certains inquisiteurs de « la dépravation hérétique », en retournant aux règles canoniques.
8 AD des BDR Marseille B271.
9 AC de Martigues AA5, août 1417.
10 B. BLUMENKRANZ, « Pour une géographie historique des juifs en Provence médiévale » BPH (1965). L’article, ancien lui aussi, de D. IANCU-AGOU : « Topographie des quartiers juifs en Provence médiévale », Revue des Études juives, 1974, en dépit de la finesse de ses analyses, n’accède guère au quantitatif.
11 L’ordonnance de Philippe le Bel, fonds Doat n° 36 est citée dans les Archives juives, 1968-1969, n° 3.
12 Compte trésoraire rédigé en français (1419-1420), AD des BDR, B 1528 folio 27.
13 N. COULET, Aix-en-Provence. Espace et relation d’une capitale, mi XIVe-mi XVe siècles, Publications de l’Université de Provence, 1988, tome 1, p. 437.
14 AD des BDR Marseille, B 1109, 1333.
15 N. COULET, Aix-en-Provence. Espace et relations d’une capitale, mi XIVe-mi XVe siècles, Publications de l’Université de Provence, 1988, tome 2, Annexes, p. 1144 et 1150.
16 AC d’Avignon en dépôt aux AD de Vaucluse. BB1 Le cartulaire du viguier Jean Filhet (octobre 1372-octobre 1376). Y.GRAVA, « Le conseil de la ville d’Avignon dans un registre de ses délibérations » dans Avignon au Moyen Âge. Textes et documents, Aubanel, 1988.
17 AD des BDR Aix, 302 E 50, passim.
18 Ibidem, mai 1375.
19 Ibidem, février 1375.
20 AD des BDR Aix, 302 E 99.
21 AD des BDR Aix, 302 E 50 Actes d’août 1364 et juillet 1375.
Auteur
Université d’Avignon
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