Réflexion sur des éléments de l’amour courtois dans la littérature irlandaise
p. 71-77
Texte intégral
1L’amour non-réciproque est un des motifs le plus souvent associé à l’amour courtois, un amour fondé sur l’espoir d’être aimé et le désir, plutôt que sur la satisfaction1. Cet amour naît généralement entre un chevalier et une dame de plus haute naissance que celui-ci (souvent la femme du seigneur). Mais l’amour non-réciproque existe dans bien des littératures du monde et préciser le rôle joué par l’amour courtois dans le développement de ce thème dans d’autres littératures du monde n’est pas sans difficulté. L’Irlande n’est pas une exception.
2Nous essayons dans cet article de contribuer à cette enquête en examinant le thème de l’amour non-réciproque dans certains éléments de la littérature irlandaise, et en précisant des similarités, lorsque c’est possible, avec la littérature des troubadours.
3Nous commençons notre enquête avec une étude de l’amour non-réciproque dans deux genres poétiques qui montrent bien des points communs – l’aisling (rêve) irlandais et la reverdie provençale. Nous poursuivons notre enquête dans le développement de l’aisling politique en Irlande au xviiie siècle avant de considérer certains aspects de l’amour dans la poésie de Yeats.
La littérature ancienne et les chansons populaires
4L’amour non-réciproque est souvent évoqué dans la forme poétique irlandaise, l’aisling qui était pratiquée dans les temps anciens en Irlande. Dans le conte célèbre du viiie siècle, Le rêve d’Óengus2, le héros Oengus aime d’amour une dame surnaturelle qui vient le voir chaque nuit. Il sombre dans une grande tristesse à cause de la non-réciprocité de cet amour. Nous avons ici la correspondance entre l’amour et la poésie dans le rêve.
Oengus était une autre nuit dans le sommeil. Il vit quelque chose : une jeune fille venant vers lui au chevet de son lit. C’était la plus belle fille qui fût en Irlande. Oengus allait lui saisir les mains pour la prendre avec lui dans son lit quand il vit quelque chose : elle avait fait un bond loin de lui. Personne ne savait où elle avait disparu. Elle fut là jusqu’au matin et il n’avait pas l’esprit sain. La forme qu’il avait vue sans pouvoir lui parler le rendit malade. La nourriture ne lui allait plus dans la bouche. Il fut là encore une nuit et il vit une cymbale dans sa main, la plus belle qui fût. Elle lui joua de la musique et elle l’endormit. Il fut là jusqu’au matin et il ne prit aucun repas le lendemain.
5Mais pour le Professeur Ó Tuama3, c’est sous l’influence de la lyrique provençale après la conquête anglo-normande que la munificence de la nature et de l’amour devient plus importante et que l’amour devient plus humain. Pour lui, ce développement est évident dans la poésie des poètes aristocrates, mais aussi dans les chansons populaires ou folkloriques irlandaises du Moyen Âge4. Dans ses travaux de recherche sur les chansons populaires, il montre qu’il existe plusieurs similitudes entre les œuvres des deux contextes culturels, dont l’amour non-réciproque.
6Une de celles-ci concerne les deux genres, l’aisling (rêve) irlandais et la reverdie provençale. Dans les deux genres, on retrouve assez habituellement cinq éléments constitutifs du motif : 1. un décor printanier, le retour de la belle saison, un cadre de verdure, de fleurs et d’oiseaux, et une sorte de fée du printemps ; 2. la rencontre amoureuse avec une jeune fille ; 3. la joie éprouvée par le poète, la beauté de la fille, le dialogue sentimental et la bonne vie ; 4. en certaines occasions, le chant de la jeune fille et des oiseaux ; 5. un moment où le poète approche de la jeune fille pour l’embrasser, ou le départ soudain de celle-ci.
7Comme illustration, on peut prendre l’exemple d’un aisling du xviiie siècle (Síle Bheag Ní Chonalláin) où on trouve le cadre de verdure et les oiseaux.
Bhí cantuinn éanlaith bínn ann,
Ar chraobh go tuilte bhláth5.
[Il y avait le chant doux des oiseaux, Sur une branche qui était couverte de fleurs]6
8Les effets de l’amour sont également similaires dans les deux contextes. La maladie d’amour du poète est une flèche qui le transperce dans l’exemple provençal aussi bien que dans la chanson irlandaise.
an cúilín dualach
A d’fhág an chruadh-arraing thrí mo lár7.
[la cheville de fer qui a causé une douleur lancinante dans le centre de la poitrine]
9De même, la nature est en lien avec l’humeur du poète. À titre d’exemple, dans une chanson irlandaise, les phoques ne chantent plus doucement depuis le départ de l’amant.
Ní fhanann fuaim ag róintibh ná ceol binn ag éin ar chraoibh
Ó chaileas-sa mo stóirín8.
[Les phoques se taisent, et les oiseaux sur l’arbre ne chantent plus doucement depuis la perte de mon bien-aimé]
10Et cette correspondance entre le poète et la nature rappelle les vers du troubadour Giraut de Bornelh pour qui le chant du rossignol a perdu sa douceur car il vit dans une grande solitude depuis le départ de la femme aimée.
No’m platz chans de rossinhol
Tant ai mo cor morn e trist !...
(Mas) agan no’m platz la flors
Nil fruchs del ram no m’agranda9.
11Pourtant, selon d’autres experts10 de la littérature irlandaise, les similarités de ce type s’expliquent par une influence plus européenne, pas directement provençale. Mac Craith croit que l’influence directe de l’amour courtois à travers la langue française en Irlande a été exagérée. Il accepte la thèse selon laquelle l’amour courtois a bien influencé la littérature irlandaise mais pas avant le xvie siècle, une fois que l’Irlande est devenue plus anglicisée (mais non par le biais de la langue française). Il faut noter qu’après la conquête anglo-normande, les trois langues gaélique, anglaise et française ont été parlées en Irlande pendant un certain temps. L’avis de Mac Craith est similaire à celui de Curtius11 qui suggère que toutes les littératures de l’Europe médiévale doivent être lues comme une « unité intelligible » plutôt que de les couper en morceaux nationaux distincts. Par ailleurs, une autre théorie maintient que les similitudes peuvent être universelles.
Un amour courtois politisé : l’aisling politique
12Quoi qu’il en soit, l’amour non-réciproque a ensuite pris une autre tournure en Irlande avec l’émergence de l’aisling politique au xviiie siècle. Elle comporte une dimension politique car la dame rencontrée par le poète devient une personnification de l’Irlande qui est, à cette époque, confrontée à la conquête anglo-saxonne12. Ce nouveau genre est vu par certains comme une parodie des chansons d’amour à des fins politiques13 (Kiberd, 2000 ref). La dame est présentée comme une femme sans défense, pure et faible qui est violée à plusieurs reprises par un envahisseur anglais, toujours décrit en termes très masculins. La détresse de la femme ne disparaîtra pas jusqu’à ce qu’un nouveau roi lui rende sa pureté et sa dignité. Par exemple, dans un de ces rêves du poète Aogán Ó Rathaille, intitulé Mac un Cheannaí (le fils du marchand), la jeune fille Eire (Irlande), attend désespérément le fils du marchand, c’est-à-dire le prétendant de la Maison de Stuart au trône d’Angleterre, exilé alors en France, et qui avait le soutien du peuple.
Aisling ghéar do dhearcas féin
ar leaba ’s mé go lagbhríoch
an ainnir shéimh darbh ainm Éire
ag teacht im’ ghaor ar marcaíocht
a súile glas, a cúl tiubh casta
a com ba gheal ’s a mailí
dá mhaíomh go raibh ag tíocht ’na gar
a díogras, Mac an Cheannaí14.
[Une vision amère je vis, dans mon lit alors que j’étais couché fatigué, une jeune fille douce dont le nom était Éire, venir vers moi à cheval, aux yeux verts, à la chevelure épaisse et frisée, sa taille était fine et les sourcils également, déclarant qu’il était sur son chemin, son bien-aimé, le Fils du Marchand]
13Dans d’autres exemples, le poète devient plus critique en suggérant que l’Irlande est devenue l’amie de l’envahisseur ; elle a même trahi le peuple et les chefs gaéliques. Ainsi, l’amour des nobles pour l’Irlande n’est plus partagé par elle, l’Irlande. Pour cette raison, la femme est tantôt jeune et belle, tantôt vieille et hagarde.
L’amour non-partagé chez Yeats
14Plus récemment, la même désillusion de l’amour non-partagé figure dans l’œuvre de Yeats, qui portait lui-même un grand intérêt à la littérature ancienne. Yeats a essayé de créer une nouvelle littérature en langue anglaise, en incorporant les sagas gaéliques anciennes et les contes populaires. Mais le thème de l’amour non-réciproque était particulièrement pertinent étant donné que sa vie personnelle a été inextricablement liée à son œuvre. Certains auteurs attribuent à Yeats le rôle d’amant courtois dans la tradition provençale, car il a passé vingt-huit ans à faire des déclarations d’amour à une femme nommée Maud Gonne15. Ses premiers écrits ont d’ailleurs fait partie du courant romantique, lui-même influencé par l’amour courtois.
15Dans le recueil intitulé The Rose, publié en 1893, la majorité des poèmes traite de la poursuite de l’amour, de la beauté idéale et de l’évasion hors de la réalité. L’un des poèmes, Sorrow of love (Chagrin d’amour), composé en 1893, soit deux ans après avoir rencontré Maud Gonne et être tombé amoureux d’elle, décrit la douleur apportée par l’amour. Comme dans les chansons gaéliques, les couleurs et la tristesse humaine sont liées dans la description de la dame. Elle a des lèvres rouges, mais ses lèvres sont tristes.
A girl arose that had red mournful lips
And seemed the greatness of the world in tears,
Doomed like Odysseus and the labouring ships
And proud as Priam murdered with his peers16 ;
[Une fille est née, aux lèvres rouges et tristes Et semblait la plus malheureuse au monde, Condamnée comme Ulysse et les navires laborieux Et fière comme Priam, assassinée avec ses pairs.]
16Cette correspondance amour-poésie présente aussi un aspect politique car Maud Gonne était une activiste nationaliste dont les croyances politiques n’étaient pas toujours partagées par Yeats. La « rose » est à la fois le symbole de la bien-aimée idéalisée et de l’Irlande.
17Comme l’amant de l’amour courtois, dans le poème The Song of Wandering Aengus17 (La chanson d’Oengus errant), basé sur l’ancienne saga, Yeats montre le désir qui habite le cœur humain pour l’amour idéal qui ne meurt jamais. Mais c’est seulement un rêve, et la truite qu’il pêche est devenue une « fille éclatante » qui lui échappe.
It had become a glimmering girl
With apple blossom in her hair
Who called me by my name and ran
And faded through the brightening air.
[Elle était devenue une fille éclatante Avec une fleur de pommier dans ses cheveux Qui m’a appelé par mon nom et a couru Et a disparu dans l’air brillant]
18Comme dans la tradition de l’amour courtois, Maud Gonne occupe une position sociale plus élevée que celle de son amant. Mais son amour non partagé engendre la bonté, qui ennoblit ce dernier. Pour cette raison, l’amour est la base fondamentale de toute poésie. L’amour non partagé est le prix à payer pour trouver l’inspiration et contrôler sa poésie. Donc, bien que repoussant son amour, Maud Gonne devient la muse de Yeats et le moteur de sa poésie. Dans le poème, The Tower18 (1928), il pose la question :
Does the imagination dwell the most
Upon a woman won or a woman lost ?
[Est-ce que l’imagination habite le plus Une femme gagnée ou une femme perdue ?]
19Mais, vers la fin de sa vie, c’est la désillusion de son amour non partagé (et des aspects du nationalisme) qui domine, et non l’espoir de l’amour. Son amour devient moins idéalisé et l’imagerie moins idyllique.
20De tous les aspects radicaux du courant moderniste, c’est le surréalisme qui a eu l’influence la plus importante sur Yeats. Le poème, Sailing to Byzantium19 (1927) commence en son début en évoquant la nature, mais se termine par une strophe dans laquelle le poète s’imagine transfiguré après la mort en un oiseau d’or.
Once out of nature I shall never take
My bodily form from any natural thing,
But such a form as Grecian goldsmiths make
Of hammered gold and gold enamelling
To keep a drowsy Emperor awake ;
Or set upon a golden bough to sing
To lords and ladies of Byzantium
Of what is past, or passing, or to come.
[Une fois sorti de la nature, je ne prendrai jamais Ma forme physique d’une chose naturelle, Mais une forme telle que les orfèvres grecs font D’or martelé et émaillage d’or Pour garder un empereur assoupi éveillé ; Ou placé sur un rameau d’or à chanter Pour seigneurs et dames de Byzance De ce qui est passé, ou de passage, ou à venir.]
21Yeats préfère maintenant l’oiseau artificiel à l’oiseau naturel. Comme dans l’opéra de Stravinsky, Le Rossignol (1914), basé sur la fable de Hans Christian Andersen, c’est le rossignol mécanique, plutôt que le vrai, qui devient le véritable héros. Ce poème rappelle aussi une peinture de l’artiste suisse-allemand, Paul Klee, achevée en 1922, Die Zwitscher-Maschine20 (La Machine à gazouiller). La peinture représente l’alliance de la biologie et de la machinerie, avec des oiseaux déformés sur un fil ou une branche reliée à une manivelle. Une des interprétations possibles est une sorte de menace imminente21.
Un imaginaire féminin
22Ce double rejet de la nature idyllique et de l’amour idéalisé est aussi très présent de nos jours dans la littérature irlandaise. Á noter qu’en général, les paroles des chansons sont composées par des hommes, et non par des femmes, et que c’est ainsi une image de la femme passive qui prévaut. Mais, plus récemment, plutôt que d’écrire l’amour comme désir de l’homme pour la femme passive, on tente d’introduire un imaginaire féminin22. Dans la poésie actuelle, nous voyons un engagement moins direct avec l’amour courtois. Le poète Nuala Ní Dhomhnaill s’inspire de cet héritage littéraire, en investissant les vieux thèmes avec une nouvelle sensibilité. Par exemple, dans son poème Mo Ghrá-sa, (Mon amour) son utilisation des couleurs et des fleurs a des échos avec la tradition de l’amour dans l’aisling, même s’il s’agit plus d’une parodie.
Níl mo ghrá-sa
mar bhláth na n-airní
a bhíonn i ngairdín
(nó ar chraobh ar bith)
Is má tá aon ghaol aige le nóiníní
Is as a chluasa a fhásfaidh siad
(nuair a bheidh sé ocht dtroigh síos)23.
[Mon amour n’est pas Comme la fleur de prunellier Qui pousse dans les jardins (Ni sur aucun arbre du tout) Et s’il a quelque chose à voir avec les marguerites celles-ci pousseront hors de ses oreilles (Quand il est huit pieds sous terre)]
23Ce texte se rapproche de la chanson populaire An Draighneán Donn (le prunellier), l’une des grandes chansons d’amour non partagé et de trahison, où la femme nous dit que son amant est comme la fleur du prunellier.
24Nous avons présenté des instances de l’amour non réciproque dans quelques oeuvres de la littérature irlandaise, en langues irlandaise et anglaise : la littérature ancienne, les chansons populaires ; l’aisling politique du xviiie siècle, la poésie de Yeats, (romantique au départ, mais moderne vers la fin), et la poésie récente avec un imaginaire féminin. Il est difficile d’établir avec certitude l’influence des motifs lyriques provençaux sur l’évocation de l’amour non réciproque. Pourtant, il est certain que l’amour courtois était basé sur l’espoir d’être aimé, plutôt que sur la satisfaction, la littérature étant une réaction à cet amour de l’espoir. Mais, dans le choix des œuvres présentées ici, bien que l’espoir soit présent, il apparaît également un certain désespoir, ainsi que d’autres émotions négatives, telles que le pessimisme, la contrariété et le cynisme.
Notes de bas de page
1 Alain Corbellari, Retour sur l’amour courtois, Cahiers de recherches médiévales (En ligne), 17/2009. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/crm/11542 ; DOI : 10.4000/crm.11542.
2 Christian Guyonvarc’h et Françoise Le Roux, Le Rêve d’Óengus, Ogam 18, 1966, p. 132-150.
3 Sean Ó Tuama, An Grá i bhFiliocht na nUaisle, Baile Átha Cliath, An Clóchomhar Tta, 1988.
4 Sean Ó Tuama, An Grá in Amhráin na nDaoine, Baile Atha Cliath, an Clóchomhar Tta, 1978.
5 Ibid., p. 191.
6 Les traductions en français sont présentées à la suite des textes en gaélique et en anglais cités au cours de cette étude ; elles sont de l’auteur.
7 Tomas Ó Ceallaigh, Ceól na n-Oileán, Dublin, 1935, p. 18.
8 Sean Ó Tuama, An grá in amhráin na ndaoine, op. cit., p. 191.
9 Jean Audiau, Les Troubadours et l’Angleterre, Paris, Vrin, 1927, p. 43, traduction de M.-J. Anglade, Les Troubadours, 1932, 3e édition.
10 Micheal S. Mac Craith, Lorg na hlasachta ar na Dánta Grá, Baile Átha Cliath, An Clóchomhar, Tta, 1989 ; E. Ó Ciosán, French Literature, Influences of, in S. Duffy (ed.), Medieval Ireland. An Encyclopedia, Routledge, New York, 2005, p. 184-185.
11 Ernst Robert Curtius, Europäische Literatur und lateinisches Mittelalter, Bern, A. Francke, 1948
12 Breandán Ó Buachalla, Aisling Ghéar, Baile Átla Cliath, An Clóchomhar Tta, 1996.
13 Declan Kiberd, The late Aisling- a vision, Inventing Ireland, London, Jonathan Cape, 1995, p. 316-326.
14 Breandán Ó Conaire, Éigse. Duanaire nua na hArdteishmeireachta, BAC, Mac Goill agus Macmillan, 1974.
15 Voir Joseph M. Hassett, W. B. Yeats and the Muses, New York, Oxford University Press, 2010.
16 Richard J. Finnesan and George Mills Harper, The Collected Poems of W. B. Yeats, 1-XIV, New York, Simon and Schuster, 1997.
17 Ibid.
18 Ibid.
19 Ibid.
20 O. Werckmeister, The Making of Paul Klee’Career, 1914-1920, University of Chicago Press, 1989.
21 On peut noter de nos jours les similarités avec Twitter qui engendre parfois le désespoir et la contrariété chez certains.
22 Bríona Nic Dhiarmada, The Love Poetry of Nuala Ni Dhomhnaill, P. Coughlan and T. Ó Toole (eds). Irish literature : feminist perspectives, Dublin, Carysfort Press, 2008
23 Nuala Ni Dhomhnaill, Rogha Dánta, Dublin, Raven Arts Press, 1988.
Auteur
Directeur de la formation continue dans la faculté des sciences de l’éducation, Mary Immaculate College, Irlande. Il est titulaire d’un Master gaélique classique de l’université de Dublin (UCD) et un doctorat en sciences de l’éducation de l’université de Nantes. A côté de ses engagements en éducation, il s’intéresse à la littérature médiévale en Irlande et en particulier l’influence de la conquête anglo-normande – d’où l’intérêt qu’il porte à l’héritage des troubadours.
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