Étude quantitative des ouvrages annoncés dans la presse madrilène
p. 149-155
Texte intégral
1Si les annonces de librairie se multiplièrent tout au long du xviiie siècle, ce fut aussi parce que la production livresque en constante expansion suivit la demande d’un lectorat de plus en plus nombreux et bibliophile1. Cependant, l’accroissement du nombre de lecteurs n’est pas à mettre en relation avec une augmentation de la population alphabétisée encore peu nombreuse en cette fin de siècle2 (seulement 13,46 % des femmes et 42,90 % des hommes3) mais plutôt avec la croissance démographique. En effet, le nombre d’habitants passa de 7 700 000 lors du recensement de Campoflorida entre 1710 et 17174 à 10 409 879 lors du Censo de Floridablanca en 17875 puis à 10 541 221 lors de celui que le Prince de la Paix effectua dix ans plus tard6. Toutefois, le développement de la librairie ne put être réalisable sans une constante amélioration des techniques d’impression, de la fabrication du papier et de la protection de l’industrie du livre au niveau légal notamment sous Charles III7. Aussi, la représentation annuelle des ouvrages présentés au public à travers les différents périodiques madrilènes est loin d’être homogène8. Malgré cela, le classement des périodiques dans ce dernier tableau n’est pas différent de celui obtenu dans le précédent présentant les annonces de librairie dans chacun d’entre eux dans leur ensemble9. Il met cependant en évidence le nombre d’écrits annoncés aux lecteurs par année dans chaque journal. De fait, la Gaceta de Madrid, le Diario de Madrid et le Memorial literario se classent respectivement en première, deuxième et troisième positions. Quant aux Anales de Ciencias naturales et à El Regañón general, ils se trouvent tous deux en fin de classement. Toutefois, les chiffres de ces deux tableaux pour chaque périodique sont loin d’être identiques, exceptions faites des journaux pour lesquels il n’y avait aucune différence entre le nombre d’annonces de librairie et d’ouvrages annoncés.
2Ainsi, dans les Anales de Ciencias naturales, le Diario de los nuevos descubrimientos, La Espigadera, l’Espíritu de los mejores Diarios, El Regañón general o Tribunal Catoniano et le Semanario de Agricultura y Artes dirigido a los Párrocos, le nombre de réclames et d’œuvres est-il en parfaite adéquation. Pour les autres, le nombre de livres mentionnés par année est supérieur aux annonces. L’une des raisons à cela est sans conteste la multiplicité des imprimés présentés au sein d’une même publicité comme nous l’avons mentionné auparavant. Mais certains rédacteurs n’utilisèrent guère ce système, ce qui explique l’écart restreint entre les annonces de librairie et les livres présentés dans certains journaux. Ceux du Correo de Madrid, du Correo mercantil de España y sus Indias, du Memorial literario ou encore du Mercurio de España, de la Minerva o el Revisor general, de la Miscelánea instructiva, curiosa y agradable, des Variedades de ciencias, literatura y artes ou encore des Zumbas del famoso Juan de Espera en Dios l’employèrent avec parcimonie. En effet, les chiffres, bien que plus élevés, ne présentent guère de différence avec le nombre d’annonces de librairie. Tout au plus est-elle au maximum de 17 ouvrages dans le cas du Correo mercantil qui, en 1801, annonça 57 œuvres pour 40 publicités. Les périodiques annuels ne firent pas exception à la règle. Effectivement, mis à part les Noticias varias y curiosas de Madrid dans lesquelles il y a une différence notable de 85 imprimés entre le nombre d’annonces de librairie et le total de titres annoncés lors de sa première année de publication en 1793, dans la Biblioteca periódica anual en 1789 et dans l’Almanaque literario en 1804, celle-ci ne fut que de 19. Si cet écart reste stable dans la Biblioteca periódica anual tout au long de sa parution sous le règne de Charles IV, il se réduit considérablement dans l’Almanaque literario pour être quasiment similaire aux publicités en 1806 et 1807. En revanche, dans les Noticias varias y curiosas de Madrid, cette différence importante en 1793 et 1794 (respectivement de 85 et 61 écrits) n’aura de cesse de baisser au fil des années pour atteindre 12 œuvres de plus par rapport aux annonces en 1797.
3 Enfin, la Gaceta de Madrid et le Diario de Madrid se détachent encore de leurs confrères. Tout d’abord parce qu’ils annoncèrent régulièrement plusieurs titres dans une même annonce. Puis parce qu’ils furent les journaux les plus prisés par les libraires. Aussi, c’est dans ces deux périodiques que la différence entre le nombre d’annonces de livres et d’œuvres est la plus grande sur l’ensemble de la période étudiée. De fait, dans le Diario de Madrid, elle fut au minimum de 54 en 1804 (exception faite des trois mois correspondant à 1808 pour laquelle elle fut de 46) et au maximum de 235 en 1791, année durant laquelle il ne fut autorisé qu’à publier la rubrique consacrée aux petites annonces. Pour la Gaceta de Madrid, les chiffres sont bien plus élevés puisque son minimum est de 72 en 1796 (si nous excluons 1808 comportant une différence de 56 œuvres additionnelles pour 135 réclames) et de 199 comme maximum en 1805. Cependant, pour cette dernière, ce fut sans compter les 244 ouvrages supplémentaires qui furent communiqués sous forme de listes à différentes reprises soit dans un supplément comme en 179010, 179411 et 179612, soit de façon épisodique dans divers numéros avant la rubrique consacrée aux petites annonces, comme cela fut le cas en 179513. Ces listes additionnelles sous forme de suppléments en 179714 et 180115 se virent augmentées d’une nouvelle section ayant pour but de rendre service aux particuliers qui, désireux de vendre des ouvrages, pouvaient déposer leur liste au Bureau de la Gazette. Le journal officiel agissait par conséquent en tant qu’intermédiaire entre les vendeurs non professionnels et les acheteurs grâce à la rubrique intitulée Obras de varios particulares, que se venden también en el mismo Despacho a los precios que se expresa16. Loin de se cantonner à ces seules listes, la Gaceta en publia aussi régulièrement pour le compte de la Dirección de Trabajos Hidrográficos, une institution créée en 1797 et qui avait pour but de développer la cartographie maritime17. Ces œuvres apparurent également dans des suppléments en 180318 et 180419. La majorité d’entre elles fut réitérée à différentes reprises dans ces suppléments que nous n’avons comptabilisés qu’une seule fois dans notre corpus et dont nous n’avons pas tenu compte dans ce dernier tableau. Aussi, le nombre total de titres annoncés dans le journal officiel s’élève-t-il à 13 427.
4Globalement, dans l’ensemble des périodiques étudiés, le nombre d’œuvres ne varia que peu sur la période et suivit les tendances des annonces de librairie. Exceptions faites des baisses considérables dans l’Almanaque literario entre le numéro I et le numéro III, respectivement édités en 1804 et 1806, dues au fait que tous les livres annoncés ne furent pas publiés en 1803. L’attestent les Dichos, recuerdos, y documentos morales y espirituales de San Felipe Neri, fundador de la Congregación del Oratorio, muy útiles para las personas de todos los estados ; traducidos del italiano por D. Joaquín Móles, Presbítero imprimés en 178120 ou l’Introducción a las sagradas Misiones, a fin de que las gentes más ocupadas no dejen de sacar frutos dignos de penitencia en el santo tiempo de Cuaresma21 en 1792. Dans le Memorial literario, bien qu’il se classe en troisième position dans ce tableau, la répartition annuelle des livres fut très inégale. Les aléas liés à sa publication jouèrent un rôle primordial dans la diffusion des écrits puisque tout comme pour les publicités, les années suivant une période d’interruption accusèrent une hausse conséquente du nombre de livres, suivie d’une baisse très importante notamment de 1794 à 1797. Par ailleurs, si les livres annoncés furent peu nombreux en 1794, ce fut parce que le Memorial ne revit le jour qu’à partir du mois de juin. Une baisse significative se produisit également entre 1801 et 1806. Durant ces années, les politiques éditoriales poursuivies par les deux directeurs du journal de l’époque, Pedro María Olive (de 1801 à 1804) et Mariano de Carnerero (de 1805 à 1808), sont clairement identifiables. En effet, le premier ne divulgua pas moins de 633 œuvres (alors que l’année 1804 est incomplète) tandis qu’il n’y en eut que 125 sous la direction du second. Enfin, les plus grosses disparités survinrent dans les Efemérides de la Ilustración de España. La différence entre la première année d’édition en 1804 et 1805 est de 276 livres soit une baisse de 75 %. Plus encore, les livres disparurent pour ainsi dire complètement du journal lors de sa dernière année d’édition en 1806, puisqu’il n’y en eut que six d’annoncés.
5Diachroniquement et synchroniquement, la répartition annuelle des livres au sein des périodiques fut très disparate. Il en est de même si nous prenons ces chiffres dans leur globalité afin de voir quelle fut la diffusion des imprimés sous le règne de Charles IV. Grâce à la presse, le public fut informé de la vente de 30 041 ouvrages répartis annuellement de la manière suivante :
6À l’exception de 1808 qui ne compte que 366 titres puisque l’année étudiée est incomplète, le nombre d’imprimés annoncés sur les 19 années complètes que compte la période étudiée est de 29 975 titres, soit une moyenne de 1 679 ouvrages par an. Alors que l’année 1789 s’ouvrait avec la peur que la contagion des idées révolutionnaires françaises ne s’étendît au royaume d’Espagne par le biais des écrits, la diffusion des livres fut bien loin de reculer. Bien au contraire, elle passa de 1 583 œuvres la première année du règne de Charles IV à 1 701 l’année suivante. Ce ne fut qu’en 1791, date à laquelle les autorités bâillonnèrent la presse périodique entraînant la disparition de nombre de journaux, que le nombre d’ouvrages se réduisit sans pour autant atteindre les chiffres les plus bas de la période étudiée alors que leur diffusion n’était assurée que par trois périodiques (la Gaceta de Madrid, le Mercurio de España et le Diario de Madrid). Ce relatif déclin fut de courte durée puisque avec la réapparition de la presse à la fin de l’année 1792, le total des livres en 1793 fut de 1 882. Après cette augmentation, une chute survint en 1794 avant que leur nombre ne se stabilise entre 1 500 et 1 600 imprimés de 1795 à 1797. Les deux années suivantes accusèrent une baisse de 352 imprimés faisant de l’année 1799, avec 1 255 écrits, la plus basse de la période étudiée. La raison de cette diminution fut certainement liée au peu de périodiques édités cette même année soit six : le Correo mercantil de España y sus Indias, le Diario de Madrid, la Gaceta de Madrid, la Gaceta de los niños, le Mercurio de España et le Semanario de Agricultura y Artes dirigido a los Párrocos. Une reprise s’opéra pour atteindre son apogée en 1804 avec 2 256 ouvrages mentionnés dans les dix périodiques édités (l’Almanaque literario, le Correo mercantil de España y sus Indias, le Diario de Madrid, les Efemérides de la Ilustración de España, la Gaceta de Madrid, le Memorial literario, le Mercurio de España, le Regañón general o Tribunal Catoniano, les Variedades de ciencias, literatura y artes) et ce, bien que le Semanario de Agricultura y Artes n’annonçât aucune œuvre cette année. De fait, cette augmentation du nombre de périodiques édités eut pour conséquence l’annonce d’un même ouvrage dans divers journaux. Par exemple, les Instrucciones o pláticas para los Domingos y fiestas del año del Ilmo. Sr. Obispo de Soisons (sic), traducidas al castellano en deux tomes furent annoncées dans l’Almanaque literario22, le Diario de Madrid23 et dans la Gaceta de Madrid24 ou encore les différents cahiers ou tomes qui composaient le Compendio de la historia universal : obra que se da por cuadernos, traducida del francés por el P. D. Francisco Vázquez, Clérigo Reglar de San Cayetano, ex-Lector de Teología, y Prepósito de su congregación en esta Corte25. Enfin, après cette importante hausse, l’annonce de livres fut loin de se maintenir à ce niveau et fit l’objet d’un nouveau recul jusqu’en 1806 avec 1 367 titres avant d’atteindre les 1 660 en 1807.
7Malgré l’agitation provoquée par la Révolution française et les stratégies mises en place par les autorités pour éviter que ses idées ne se propagent par le biais des écrits, l’Espagne ne cessa pas pour autant d’informer le public de la récente publication d’ouvrages. Par ailleurs, en comparant les chiffres obtenus sous la période révolutionnaire (1789-1794) et ceux postérieurs, les événements liés à la Révolution n’eurent qu’un faible impact sur la diffusion des livres en Espagne. Par conséquent, Charles IV continua la politique de divulgation des imprimés entreprise dès le début du xviiie siècle par Philippe V et accrue sous le règne de Charles III. Par ailleurs, si les œuvres annoncées dans les périodiques ne cessèrent d’augmenter tout au long du Siècle de la Raison, il est certain que leur nombre ne subît aucune baisse durant le règne de Charles IV. Bien au contraire, elles se multiplièrent encore. Pour s’en convaincre, il suffit de comparer les données recueillies d’abord par Paul-Jacques Guinard et Nigel Glendinning puis par François Lopez qui se sont intéressés au nombre total de titres annoncés dans la Gaceta de Madrid à différentes périodes. Ainsi, le premier fit état de 58 œuvres en 1726, 91 en 1737, 114 l’année suivante, de 49 en 1742, 133 en 1763 suivie d’une nette augmentation dans les huit dernières années du règne de Charles III avec une stabilisation autour des 250 titres dont 254 en 1784 précisa-t-il26. Quant à Glendinning, il mentionna que leur nombre était de 105 et 158 respectivement en 1730 et 1760 pour passer à 550 en 179027 lorsque nous en répertorions 631 pour cette dernière année. Enfin François Lopez, toujours en s’appuyant sur la Gaceta de Madrid, donna des chiffres non pas annuels, mais portant sur des périodes plus étendues. De fait, il recensa 271 titres annoncés entre 1721 et 1725 et 430 entre 1741 et 174528. En ce qui concerne le règne de Charles III, il se fonda, non pas sur le journal officiel, mais sur ce qui « constitua [disait-il] la première tentative de bibliographie nationale, publiée de 1785 à 1791 : la Biblioteca de periódica anual para utilidad de los libreros y literatos29 ». Il dénombra durant les quatre dernières années du règne de Charles III, soit de 1784 à 1788, 1 288 ouvrages30 alors que 671 œuvres furent annoncées pendant les trois premières années du règne de Charles IV (52,09 % d’entre elles), un chiffre bien supérieur à celui du règne de Charles III. Par ailleurs, en nous appuyant uniquement sur la Gaceta de Madrid et à titre comparatif, les chiffres obtenus lors du dépouillement de notre corpus sont bien plus élevés. Effectivement, en considérant uniquement les années complètes, le journal officiel annonça au minimum 549 œuvres en 1791 (la seule année à être au-dessous des 600 œuvres divulguées) et au maximum 827 en 1805. En conséquence, il ne fait aucun doute que Charles IV fut loin de procéder à un ralentissement de la diffusion des Lettres. Bien au contraire, cette augmentation démontre la volonté du monarque de continuer à contribuer à la diffusion des savoirs dont les livres étaient le premier véhicule.
Notes de bas de page
1 Francisco Aguilar Piñal, La España del absolutismo ilustrado, Madrid, Espasa Calpe, 2005, p. 224-229 ; Id., Introducción al siglo xviii, op. cit., 1991, p. 147-152.
2 Voir à propos de l’alphabétisation à la fin du xviiie siècle : Jacques Soubeyroux, « La alfabetización en la España del siglo xviii », Historia de la Educación. Revista interuniversitaria 14/15, 1995-1996, p. 199-233 ; Id., « L’Alphabétisation dans l’Espagne moderne : bilan et perspectives de recherches », Bulletin Hispanique (Lisants et lecteurs en Espagne) 100, 1998, p. 231-254.
3 Id., « Niveles de alfabetización en la España del siglo xviii. Primeros resultados de una encuesta en curso », Revista de Historia Moderna 5, 1985, p. 167. Voir également en ce qui concerne l’aphabétisation en Espagne au xviiie siècle : Antonio Viñao Frago, « Alfabetización e Ilustración : Difusión y usos de la cultura escrita », Revista de Educación. Número extraordinario sobre La Educación en la Ilustración Española, 1988, p. 275-302.
4 Raphaël Carrasco, L’Espagne classique (1474-1874), Paris, Hachette, 1992, p. 178.
5 Censo español ejecutado por orden del Rey comunicado por el excelentísimo Señor Conde de Floridablanca, primer secretario de Estado y del Despacho, Madrid, Imprenta Real, 1787. [Censo de 1787 “Floridablanca”, Comunidades Autónomas del Centro Mediterráneo, Resúmenes, nomenclaturas y estudios, (vol. 6), Madrid, Instituto de Nacional de Estadística, 1991.]
6 Censo de la población de España del año de 1797 : ejecutado de orden del Rey en el de 1801, Madrid, Imprenta Real. [Madrid, Instituto Nacional de Estadística, 1992.]
7 Voir à ce sujet François Lopez, « La edición española bajo el reinado de Carlos III », in Actas del Congreso Internacional sobre « Carlos III y la Ilustración », vol. 3, Madrid, Ministerio de Cultura, 1990, p. 279-303.
8 Annexe III, Représentation annuelle des ouvrages annoncés sous le règne de Charles IV (1er janvier 1789-19 mars 1808).
9 Cf. Annexe II, Représentation annuelle et par périodique des annonces de librairie (01/01/1789- 19/03/1808).
10 « Noticia de las obras que se hallan de venta en la Imprenta Real y de sus precios a la rústica : de los que se bajará el coste de la encuadernación a quien las necesite por menor en papel. Y en beneficio de los Comerciantes, Mercaderes de Libros, y demás personas que las lleven por mayor desde diez ejemplares de cada obra sola, se bajará a razón de 5 por 100 de sus precios en papel ; y siendo colecciones de todas las que expresa esta noticia, o de las que vayan quedando en la casa, será tanto mayor la baja cuanto lo sea el número de las que se pidan », GM, n° 28 du mardi 6 avril 1790, 8 p. non numérotées.
11 « Noticia de las obras que en primero de enero de 1794 se hallan de venta en la Imprenta Real ; y en beneficio de quien las necesite por mayor, desde diez ejemplares de cada obra se bajará un cinco por ciento », Ibid., n° 1 du vendredi 3 janvier 1794, 16 p. non numérotées.
12 « Noticia de las obras que desde enero de 1796 se hallan de venta en el Despacho de la Imprenta Real ; y en beneficio de quien las necesite por mayor, desde diez ejemplares de cada obra se bajará un cinco por ciento de los precios en papel », Ibid., n° 10 du mardi 2 février 1796, 19 p. non numérotées.
13 « Noticia de las obras que en I.° de enero de 1795 se hallan de venta en la Imprenta Real ; y en beneficio de quien las necesite por mayor, desde diez ejemplares de cada obra se bajará un cinco por ciento de los precios en papel », Ibid., n° 1 du vendredi 2 janvier 1795, p. 10-12 ; « Sigue la Noticia de las obras que se hallan de venta en el Despacho de la Real Imprenta », Ibid., n° 2 du mardi 6 janvier 1795, p. 21-23 ; Ibidem., n° 3 du vendredi 9 janvier 1795, p. 33- 35 ; Ibidem., n° 4 du mardi 13 janvier 1795, p. 49-51 ; Ibidem., n° 5 du vendredi 16 janvier 1795, p. 61-63 ; Ibidem., n° 6 du mardi 20 janvier 1795, p. 80 ; Ibidem., n° 7 du vendredi 23 janvier 1795, p. 95-96 ; Ibidem., n° 8 du mardi 27 janvier 1795, p. 108-111 ; « Concluye la Noticia de las obras que se hallan de venta en el Despacho de la Real Imprenta », Ibid., n° 9 du vendredi 30 janvier 1795, p. 124-127.
14 « Noticia de las obras que se hallan de venta en el Despacho de la Imprenta Real en el año de 1797, de las que se bajará un cinco por ciento de sus precios en papel desde diez ejemplares de cada una », Ibid., n° 19 du mardi 7 mars 1797, p. 1-11.
15 « Noticia de las obras que se hallan de venta en el Despacho y Almacén de la Imprenta Real en el año de 1801, de las que se bajará un cinco por ciento de sus precios en papel, tomando diez ejemplares de cada una », Ibid., n° 19 du mardi 7 mars 1797, 6 p. non numérotées.
16 GM, n° 19 du mardi 7 mars 1797, p. 12-14 ; « Obras de varios particulares, que se venden también en el mismo Despacho y Almacén a los precios siguientes », Ibid., n° 19 du mardi 7 mars 1797, 2 p. non numérotées.
17 Voir à ce sujet Celia Chaín-Navarro, Juan José Sánchez-Baena, « La configuración del primer sistema de información cartográfico naval en España : conocimiento, representación y difusión », Tiempos Modernos. Revista electrónica de Historia Moderna 22, 2001, p. 1-22.
18 « Noticia de las obras pertenecientes a la Dirección de trabajos hidrográficos, que se venden en Madrid en la Librería de D. Rafael Aguilera, calle de Relatores, y en la Imprenta Real : en las Academias de Guardias Marinas de la isla de León, Ferrol y Cartagena : en Cádiz en la Librería de D. Victoriano Pajares : en Cartagena en la de D. Fulgencio Gallardo : en la Coruña en la de D. Manuel de Soto : en el Colegio de S. Telmo de Sevilla ; y en América en las Comandancias de Marina, Capitanías de puerto, & c. », GM, n° 34 du vendredi 29 avril 1803, 5 p. non numérotées.
19 Ibidem., n° 49 du mardi 19 juin 1804, 6 p. non numérotées.
20 AL, n° I, 1804, p. 43.
21 Ibid., p. 94.
22 AL, n° I, 1804, p. 99.
23 DM, n° 67 du mercredi 7 mars 1804, p. 266.
24 GM, n° 11 du mardi 7 février 1804, p. 124.
25 AL, n° I, 1804, p. 30 ; EIE, n° 6 du vendredi 6 janvier 1804, p. 22-24 ; Cahier 38 n° 2 du tome 10, Ibid., n° 265 du jeudi 20 septembre 1804, p. 1089 ; Cahier 39 n° 3 du tome 10, Ibidem ; Cahier 33 n° 1 du tome 9, GM, n° 8 du vendredi 27 janvier 1804, p. 88 ; Cahier 34 n° 2 du tome 9, Ibid., n° 19 du mardi 6 mars 1804, p. 212 ; Cahier 35 n° 3 du tome 9, Ibid., n° 32 du vendredi 20 avril 1804, p. 358 ; Cahier 36 n° 4 du tome 9, Ibid., n° 44 du vendredi 1 juin 1804, p. 490 ; Cahier 37 n° 1 du tome 10, Ibid., n° 54 du vendredi 6 juillet 1804, p. 602 ; Cahier 39 n° 3 du tome 10, Ibid., n° 74 du vendredi 14 septembre 1804, p. 833-834 ; Cahier 40 et dernier du tome 10, Ibid., n° 85 du mardi 23 octobre 1804, p. 941 ; Cahier 41 n° 1 du tome 11, Ibid., n° 101 du mardi 18 décembre 1804, p. 1131 ; t. 7, ML, n° 44 du 5 janvier 1804, p. 262-270.
26 Paul-Jacques Guinard, La Presse espagnole de 1737 à 1791, op. cit., p. 54.
27 Nigel Glendinning, Historia de la literatura española. El siglo xviii, t. IV, Apéndice D, op. cit., p. 202.
28 François Lopez, « La edición española bajo el reinado de Carlos III », in Actas del Congreso Internacional sobre « Carlos III y la Ilustración », art. cit., p. 296.
29 Ibid., p. 296-297 : « para el reinado de Carlos III me pareció más conducente basar mi análisis estadístico por materias, no ya en la Gaceta de Madrid […], sino en una obra periódica que constituyó en España el primer intento de bibliografía nacional, publicándose de 1785 a 1791 : la Biblioteca periódica anual para utilidad de los libreros y literatos. »
30 Ibid., p. 296.
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