Le réel et l’imaginaire dans la Navigation de Saint Brandan
p. 169-182
Texte intégral
1La Navigation de saint Brandan offre une riche moisson à qui s’intéresse à la mentalité médiévale. Au Moyen Age, où les frontières entre le visible et l’invisible sont incertaines, où d’obscures menaces rendent l’existence précaire, la plupart des auteurs, pour plaire au public, dans les chansons de geste comme dans les romans, privilégient l’imaginaire. En outre, certains peuples, tels les Celtes, ont la réputation d’être, plus que d’autres, portés au rêve1. Les Irlandais voyagent, dit-on, volontiers en songe et ne parcourent l’océan que lorsqu’ils se sentent contraints2 de le faire, si bien qu’ils ont tantôt raconté des visions fantastiques, tantôt rapporté de leurs expéditions des souvenirs extraordinaires, sources de leurs "Imrama"3. Ces faits expliquent peut-être l’impression que donne la Navigation de saint Brandan.
2Elle relate le voyage au Paradis Terrestre de l’abbé de Clonfert. Parce que Barint, abbé de Drumcullen, lui a décrit le séjour qu’il vient d’y faire sous la conduite de Mernoc, son filleul, Brandan décide de tenter lui aussi l’aventure. Père d’une congrégation de trois mille membres, il quitte son pays et ses fils avec dix-sept moines. Quatorze seulement devaient l’accompagner. Il en a accepté trois de plus, qui menaçaient de se laisser mourir d’inanition s’il ne voulait pas les prendre à son bord. Au cours de son pèlerinage, la petite troupe découvre d’étonnantes merveilles, affronte des dangers fabuleux et entrevoit même l’Enfer avant de parvenir à la Terre promise aux Saints qu’elle quittera au bout de quarante jours pour retourner en Irlande. La part du réel se limiterait alors aux notations techniques, relatives d’une part aux préparatifs et aux incidents du septuple périple, d’autre part aux pratiques religieuses. Mais le public médiéval ne voyait sans doute pas les choses comme nous. Aussi, après avoir distingué ce qui, à nos yeux, appartient au réel et à l’imaginaire, tenterai-je d’envisager quelles pouvaient être ses impressions en écoutant la Navigation de saint Brandan.
3Faute de disposer de l’adaptation anglo-normande de Benedeit, je me suis servi : de la rédaction latine publiée par Cari Selmer4, de la version en ancien français, ms. B. N. 1553 publiée par Carl Wahlund5, et de la version italienne du XIIIe siècle du ms. 1008 de la Bibliothèque municipale de Tours, publiée par Jacqueline Galy6.
A- Le réel. Il apparaît dans trois domaines principaux :
1/la religion :
4les moines sont consacres à Dieu ; les exercices religieux rythment leurs journées ; il est normal que le récit en fasse très souvent mention, d’autant plus que les pèlerins rencontrent d’autres communautés. Les moines de saint Ernan7 (Mernoc) et de saint Ailbe8 ont chacun leur cellule, mais, bien que les ermitages soient dispersés, le repas et les prières du jour réunissent les frères. Le chant des psaumes aux heures canoniales, le jeûne fréquent de deux ou trois jours, parfois de quarante9, même quand ce n’est pas celui du Carême, la célébration des grandes fêtes, Noël, Pâques, la Pentecôte, l’Epiphanie, des vigiles et des octaves10 constituent les obligations majeures. Une religion austère, parfois d’une grande rigueur : la communauté de Mernoc se nourrit de fruits, de racines et d’herbes11, celle d’Ailbe respecte un silence absolu12. Au cours du récit sont notés certains rites : la communion sous les deux espèces13, la messe chantée, la bénédiction, le baiser de paix, l’encensement, la sonnerie de la cloche, le lavement des pieds et des mains14, l’agenouillement. De ce point de vue, la Navigation est un document.
2/le voyage par mer :
5le chroniqueur décrit la construction de la la grande barque, un "curragh"15,à la charpente en lattes recouverte, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, de peaux cousues dont les coutures sont enduites de graisse de bœuf ; il mentionne le mât, la voile, les ustensiles divers, le matériel et les réserves de vivres nécessaires à un long voyage ; il dit la navigation, tantôt à la voile, tantôt à la rame, les tempêtes et les périodes de calme plat16, la recherche d’un mouillage17 chaque fois que l’on approche d’une île inconnue, le campement18, les incidents et les événements de la traversée : découverte de sources chaudes19, de moutons20, d’oiseaux ou de poissons géants21, de fruits énormes22, rencontre d’un iceberg23 et de volcans24 ; mais aussi ce qui se produit quand rien ne paraît à l’horizon, que les jours passent et que les vivres s’épuisent, la soif et la faim25.
3/les sentiments :
6rien de surprenant à ce que les compagnons du saint homme passent de la peur à l’espérance et à l’étonnement, de la joie à l’angoisse, selon les circonstances. Ils n’ont ni la force d’âme ni la persévérance de leur Père. Saint Brandan n’a pas ces humaines faiblesses ; tel Joad, il craint Dieu et n’a pas d’autre crainte, sa confiance dans la Providence est inébranlable26. Il donne l’exemple, il rassure ceux qui tremblent, il prêche, il exhorte à résister aux tentations diaboliques, mais il est sensible ce pendant : quand il rencontre le prieur d’Ailbe, ce sont des effusions pleines d’allégresse. Devant l’ascétisme de saint Paul, il se sent confus de ne pouvoir se priver de vêtements et de nourriture27. Pourtant, il bénéficie de grâces étonnantes : les démons ne l’épouvantent pas28, bien mieux, il leur donne des ordres29. En outre, chaque fois qu’un danger menace, que se produit quelque chose d’inquiétant ou d’insolite, la voix du saint s’élève pour en tirer la leçon : autant de brèves homélies à l’adresse des moines et des auditeurs. Les laïcs d’Irlande devaient entendre des mises en garde ou des blâmes du même ordre, si l’on en juge par la rigueur des pénitentiels.
B- L’imaginaire
7Ouverte sur une évocation du Paradis, la navigation s’achève sur le séjour de l’homme de Dieu et de ses compagnons à la terre promise aux Saints. Dans l’intervalle, des prodiges jalonnent la route des voyageurs :
8êtres ou choses fabuleux : moutons plus grands que des bœufs30, arbres peuplés d’oiseaux si nombreux que leurs branches ne se voient plus31, table mise et pain fourni régulièrement par un inconnu32, eau qui fait dormir33, montagnes de cristal, îles couvertes de flammes et de fumée34, pays toujours verdoyant35,…
9phénomènes merveilleux : moines qui se passent aisément de boire, de manger et de dormir pendant des semaines36, source qui suffit à entretenir la vie37, lampes allumées magiquement par une torche venue on ne sait d’où et qui brûlent sans consommer d’huile38, barque magique39, démons qui protestent de voir Judas rester sur l’écueil au-delà du terme habituel40.griffon41, baleine qui supporte plusieurs hommes sur son dos sans remuer et ne commence à s’agiter que lorsque le feu allumé par les moines va faire bouillir l’eau d’une marmite42, diable qui sort en hurlant du sein du frère voleur43, oiseau qui parle et prophétise44, jeunes hommes qui surgissent à point nommé et connaissent l’avenir45, apparition de saint Patrick à saint Paul46,…
10miracles : saint Brandan et le prieur d’Ailbe ont tous deux un don de divination et de prophétie47 ; un oiseau apporte la réponse de Dieu48 ; saint Paul, nourri pendant trente ans par une loutre, vit depuis soixante ans sans nourriture et cependant sans maladie49 ; Judas, par un effet immédiat de la miséricorde divine, peut passer les dimanches et les grandes fêtes sur un écueil battu des flots50 ; les moines, lors de la dernière étape vers le Paradis, se contentent d’eau pendant quarante jours51.
11Remarquons que l’imaginaire est sélectif : aucune présence féminine ne vient tenter les voyageurs, aucune image de caractère sexuel, sinon peut-être l’enfant éthiopien vu en rêve par Brandan qui détermine le saint à passer la nuit en prières et se révèle être un démon52 ; d’ailleurs les moines ne souffrent pas de leur vœu de chasteté. Si l’air est tantôt clair, tantôt opaque de brouillard, le ciel ne se voit guère ; la nuit, le soleil, la lune ne sont pas cités, sauf au Paradis où nous apprenons que la lumière perpétuelle est Dieu53.
12Evêques et moines ont christianisé les sanctuaires et les mythes de l’Irlande paîenne54 ; de même, l’auteur de la Navigation (s’est-il inspiré de l’Imram Maelduin55 ?) a christianisé les vieilles légendes celtiques sur l’Elysée d’Outre-mer, les îles enchantées, moins qu’il ne se soit souvenu des récits concernant les Iles Fortunées56 parfois confondues avec le Paradis Terrestre. Les savants ne sont pas toujours d’accord sur l’origine des épisodes. La baleine Jasconius descend-elle de celle de Jonas ? A son sujet, on a cité le Zend-Avesta, les littératures arabe, grecque et romaine, le Talmud, la littérature celtique ; on a même parlé d’île flottante. L’auteur emprunte beaucoup aussi à l’Ancien Testament. Mais les sources, ici, comptent moins que l’usage qui en est fait, que l’impression suscitée par les différentes scènes. Une question finit par se poser : faut-il considérer l’imaginaire comme tel ?
C- Le réel fondamental
13Pour les auditeurs du Moyen Age, les prodiges que raconte la Navigation devaient paraître seulement étranges ou extraordinaires ; des milliers de pèlerins se rendaient chaque année au lac Rouge, pour y voir, non sans frémir, la caverne de saint Patrick, l’entrée du Purgatoire57 ; personne ne mettait en doute la possibilité pour des religieux d’avoir la vision de l’Enfer ; bien des gens avaient vu le Diable que sorciers et sorcières étaient capables d’évoquer. Tellement de faits échappaient à la raison humaine que le miracle, dont la Bible confirmait l’existence, surprenait à peine. Quant aux clercs, on ne saurait leur prêter notre notion de l’imaginaire. Depuis Origène et saint Augustin, ils savaient qu’il faut chercher la vérité au-delà des apparences. Le caractère religieux de l’œuvre les invitait à lui appliquer la méthode exégétique pour découvrir, à défaut des quatre sens58 ; qu’offraient habituellement l’Ecriture, au moins le tropologicus sensus. Janet Hillier Caulkins, qui étudie la version anglo-normande, très libre à l’égard des rédactions du Xe siècle,59 pense que Benedeit "appuie sur le côté symbolique" du voyage de Brandan et qu’il a modifié le récit latin dans cette intention. Ainsi le "groupe des quatorze moines jamais lassés de leurs efforts" représente "la voie que doit suivre le chrétien exemplaire". Les périodes de quarante jours qui reviennent fréquemment correspondent à un temps de purification, une préparation aux épreuves ; les sept ans du voyage désignent l’achèvement d’un cycle ainsi que l’ordre parfait qui en résulte, sept représentant le triomphe de l’esprit sur la matière. "Ce n’est qu’en passant par les diverses saisons de l’année liturgique que l’on peut espérer comprendre en partie le mystère de Dieu", d’où la nécessiter de "répéter l’itinéraire". Si les précisions numériques ne sont jamais gratuites, les remarques météorologiques doivent aussi s’interpréter symboliquement. Signe de l’approbation de Dieu, récompense ou encouragement, le départ par vent favorable ; signes de souffrance dans le domaine du corps ou de l’esprit, les tempêtes. Plus important que leur sens géographique, le sens symbolique des quatre points cardinaux ; Benedeit supprime en effet toutes les indications concernant "le nord qui.est doute", ou le sud, "qui implique orgueil". Pendant près de sept ans, Brandan et ses moines se dirigent vers l’ouest, "qui veut dire lutte" ; au départ et lors du retour en Iralande, ils font route vers l’est qui "implique illumination et inspiration divine".
14Le premier état du texte suggère déjà, me semble-t-il, plusieurs lectures. On y a vu une allégorie de la vie monastique. Selon moi, la Navigation de saint Brandan recouvre un sens spirituel : elle est l’image de la traversée de la vie et enseigne avant tout les voies du salut. Les moines, en dépit de leur élection par saint Brandan, sont des hommes ordinaires ; les escales, les incidents de la traversée correspondent à des tentations, à des épreuves, parfois à une initiation ; le récit de saint Barint présente le but désirable et de ses moines, le but atteint.
15Un sens allégorique existe dans la mesure où les choses montrées servent "à signifier ce qu’il faut croire dans la nouvelle Loi60" Il y a un Paradis, un Enfer, et, sans doute, un Purgatoire. Dans ces conditions, le Purgatoire serait de façon implicite mentionné dès le dixième siècle ; en effet, le frère voleur se repent ; il reçoit la communion et son âme est emportée par les anges, certainement pas en Enfer, et sans doute pas au Ciel après une faute aussi grave que la sienne61 Dieu, par sa Providence, intervient pour sauver les chrétiens en danger-il faut peut-être dire les élus- ; il est pitoyable et permet que le châtiment de Judas soit adouci le dimanche, il inspire certains hommes : les saints et les prophètes ; la prière, qui met la créature en communication avec son Créateur, a une valeur éminente ; la vie monastique rend heureux.
16Un sens tropologique se dégage fans peine : le chrétien doit avoir une confiance totale en Dieu et se soumettre à sa volonté ; il doit prier pour son prochain62, obéir à ceux qui sont visiblement des représentants de Dieu, observer le jeûne, qui n’offre aucun danger, les plus grands ascètes ignorant la maladie63.Il ne doit pas relâcher ses efforts, trais persévérer. Au cours de leur voyage en spirale de sept ans, les pèlerins ont eu beau revenir sur leurs pas, retrouver régulièrement l’île du Procurateur, Jasconius, le Paradis des Oiseaux et l’île d’Ailbe, ils progressent ; ils ne revoient plus l’île des Rochers(ou du Château), ni celle des Moutons, ni celle des Arbres, ni celle des Anachorètes, ni l’îlot de Judas, ni l’île de Cristal, ni celle du Peu, ni celle de Paul. Ils ont eu raison de ne pas renoncer, bien qu’ils aient pu, longtemps, avoir l’impression de ne pas avancer. Vertu de la patience. Certes, messagers divins et prophètes les encourageaient en leur faisant connaître la durée de leur navigation64 ; mais combien d’âmes faibles abandonnent en dépit des conseils de leurs pasteurs !
17Un sens anagogique n’est sans doute pas absent du récit. Le départ d’Irlande serait le commencement de l’aventure mystique. Et le patient pèlerinage, coupé d’épreuves qui font douter de Dieu aux simples moines, où macérations, prières et рsaumes se succèdent, serait l’image de la quête de Dieu, quête longue et laborieuse, où les mois semblent ne rien apporter, où celui qui va toucher au but risque de s’en croire plus éloigné que jamais : signification possible du mur de brouillard qui entoure le Paradis65. Des prophéties, des visions soutiennent l’âme dans son effort, comme certaines escales pendant la traversée réconfortent Brandan et ses compagnons. A l’île d’Ailbe, les lampes de l’église brûlent d’une lumière toute spirituelle, image de la vie unitive.
18Voilà pour la signification d’ensemble. Mais chaque épisode de la Navigation contient des indications dont beaucoup, sans doute chargées de sens, restent parfois obscures. Pourquoi saint Brandan s’entoure-t-il de quatorze moines ? Est-ce parce qu’il n’a pas voulu en prendre douze, nombre qui fait nécessairement penser aux Apôtres, ce oui eût paru une marque d’orgueil ? Pourquoi trois moines obtiennent-ils d’être embarqués en supplément ? souvenir de l’Imram Maelduin, si ce dernier est antérieur à la Navigation ? ou image de la diverse destinée des hommes ? L’un, voleur repentant, devra probablement expier sa faute au Purgatoire, le second, élu, partagera la vie des anachorètes, le troisième, damné de toute éternité, ira en Enfer. En les acceptant, saint Brandan ne leur cache pas ce qu’il adviendra de chacun d’eux : au second, "nostres sires…a apparillie boin liu" ; aux autres, "cruel iugement"66. Quelles qu’aient été les intentions des moines, s’affirme ici la croyance à la prédestination. Seul un savant exégète serait capable d’élucider chaque détail.
19Au lecteur hâtif, la Navigation de saint Brandan laisse l’impression d’un récit où beaucoup de fantaisie s’ajoute à une expérience de la vie maritime. Une étude sommaire du texte suffit pour faire changer d’opinion. Là où nous voyions l’imaginaire médiéval se découvre un contenu doublement réel : ce qui, aux yeux des modernes, paraît imagination appartenait à la réalité pour l’homme du Moyen Age et en même temps révélait au clerc qui savait regarder et ne s’en tenait pas au sens littéral des vérités parmi les plus importantes. Car la traduction en ancien français du ms.1553 et la version italienne du ms. de Tours suivent fidèlement, à quelques contresens près, la rédaction du Xe siècle. Toutes les trois relèvent de l’âge symbolique et doivent s’interpréter en tenant compte de ses habitudes mentales.
20Œuvre hagiographique, la Vita sancti Brendani ou, si l’on préfère, de saint Brandainne le moine, me paraît une sorte de doctrinal sous l’aspect d’une relation de voyage. Elle rappelait, en effet, aux auditeurs :
21ce qu’il faut croire ; sur la toute-puissance de Dieu, sa bonté, sa juste sévérité, sur la foi, sur la grâce, sur la vertu et le péché, sur le Paradis, l’Enfer et, peut-être, le Purgatoire ;
22ce qu’il faut faire : se conformer à la morale chrétienne, dont la règle principale serait de se fier entièrement à la Providence ; pour cela des modèles sont proposés : un saint homme, Brandan ; une communauté exemplaire, celle de l’île d’Ailbe ;
23ce qu’on peut espérer : après le Jugement dernier, la vision de Dieu et les félicités du Paradis.
DISCUSSION
24Monsieur TAVERA : Les "merveilles" de la Navigatio que vous nous avez racontées plongent souvent dans la perplexité quant à ce qu’avait pu lire ou entendre l’auteur, et ici encore l’ancienneté du texte accentue l’intérêt qu’on peut prendre à ce problème. Il y a ce château vide où l’on trouve table mise, "merveille" répandue dans tant de littératures ! la baleine-île-flottante, qu’on doit trouver ailleurs je crois, peut-être dans l’Histoire véridique de Lucien ? Qu’en penser ?
25Monsieur LARMAT : L’auteur puise certainement dans un fonds hétéroclite (folklore, mythologies gréco-romaine, irlandaise, etc.). Les deux sources principales semblent être la Bible et les légendes celtiques.
Notes de bas de page
1 E. Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, Saint Renan.
2 J. Cl. Petiet, "Le-Voyage dans les chants folkloriques d’Irlande", de Le Voyage dans la littérature anglo-saxonne, Paris, Didier, 1972, p. 257.
3 F. Bar, Les Routes de l’autre Monde. Paris. P.U.F. ; 1946.p. 78-101.
4 Navigatio Sancti Brendani Abbatis, from Early Latin Manuscripts, ed.C.Selmer, Notre-Dame, 1959.
5 Die altfranzösische Prosaübersetzung von Brendans Meerfahrt nach der Pariser Hds-chr.Nat.Bibl.fr. 1553, ed. C. Wahlund. Upsala, 1900.
6 Navigatio Sancti Brendani, éd.crit.de la version italienne du ms.1008 de la Bibl. Municipale de Tours, par J. Galy, Nice, 1973.
7 Mernoc est un diminutif d’Ernan (Mo+Er+nan+oc), v.Selmer, p. 101.
8 Ch.1 et 12.
9 Ch.3.
10 Passim, en partie, ch.11et 12.
11 Ch. 1.
12 Ch. 12.
13 Ch.7 : "Hume corpus et sanguinem Domini nostri", "prent le cors et le sanc nostre Signour".
14 Ch.12.
15 Ch.4.
16 Ch.6.
17 Ch.6, 11, 12.
18 Ch.4, 16, 18 et passim.
19 Ch.12.
20 Ch.9.
21 Ch.10.
22 Ch.17.
23 Ch.22.
24 Ch.23 et 24.
25 Ch.6 et 13.
26 Ch. 10, 19, 23.
27 Ch.26.
28 Ch. 7 et 24.
29 Ch.25.
30 Ch.9.
31 Ch.11.
32 Ch.12.
33 Ch.13 et 11.
34 Ch.22.
35 Ch.1.
36 Ch.1.
37 ibid.
38 Ch.12.
39 Ch.26.
40 Ch.25.
41 Ch.19.
42 Ch.10.
43 Ch. 7.
44 Ch.11.
45 Ch. 1 et 28.
46 Ch.26.
47 passim.
48 Ch.11.
49 Ch.26.
50 Ch.25.
51 Ch.28.
52 Ch. 6 et 7.
53 Ch. 1 et 28.
54 R. Fréchet, Histoire de l’Irlande, Paris, P. U.P. , 1970, p. l5-16.
55 Sur les dates respectives de l’Imram Maelduin et de la Navigatio sancti Brendani, v.E.G.R.Watters, The Anglo-Norman Voyage of St Brendan, Oxford, 1928 et W. Stokes, "The Voyage of Mael Duin", Revue Celtique, IX, p. 450, cité Dar G.Boas, Essays on primitivism and related Ideas in the Middle Ages, Baltimore, 1948, p. 158, n.11.
56 Voir J. Hillier Caulkins, Le Récit du voyage sur terre et sur mer dans la littérature française des XIIe et XIIIe siècles, Caen, 1968, p. 21.
57 F. Bar, Les routes de l’Autre Monde, o. c., p. 94.
58 Voir H.de Lubac, Exégèse médiévale, Les quatre sens de l’Ecriture, Paris, 4 vol., t. I, 1959, qui cite Augustin de Dacie, p. 23i "Litera gesta docet, quid credas allegoria, Moralis quid agas, quo tendas anagogia".
59 Voir J.H. Caulkins, o. c., p. 19-86.
60 Voir Nicolas de Lyre, Prologue à la glose ordinaire, P. L., t. CXIII, 28, cité par H.de Lubac, o.c., p. 24.
61 Ch. 7.
62 ibid.
63 Ch.26.
64 Ch. 11, 15, 26.
65 Ch.28.
66 De saint Brendainne le moine, éd. Wahlund, ch.5. Navigato sancti Brendani, éd. Sel-mer, ch. 5.
N.B. Sauf indication différente, les références renvoient à l’édition C. Sel-mer.
Auteur
Université de Nice
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