Fonctionnement de la licence Sciences et Humanités

Éric Audureau, Mathieu Brunet et Olivier Morizot

p. 17-23


Texte intégral

Élaboration des programmes

1L’équipe pédagogique de la licence Sciences et Humanités (S & H) a travaillé sans discontinuer durant deux ans, à partir de l’automne 2009, à l’élaboration de ses programmes avant de demander et d’obtenir l’agrément du ministère pour ouvrir en 2012. On trouvera la liste des programmes de chaque UE, semestre par semestre ci-après. Quelques indications rapides permettront de comprendre dans quel esprit ceux-ci ont été conçus.

2Après de très brèves hésitations, la décision a été prise de ne tenir aucun compte des divisions disciplinaires pour élaborer les contenus des programmes. Ceux-ci ont, d’abord, été très souvent déterminés à partir de questions jugées importantes pour comprendre la culture contemporaine. Qu’est-ce qu’une couleur ? Qu’est-ce que le langage ? Qu’est-ce qu’une démonstration mathématique ? Qu’est-ce que le pouvoir ? Qu’est-ce que la cosmologie ? sont des exemples de ces questions. Ensuite, ces sujets sont généralement enseignés avec l’intention sous-jacente d’ébranler les idées reçues des étudiants. On insiste, par exemple, sur les rapports des arts mimétiques et de la science en signalant que ces disciplines, à certaines époques, étaient considérées comme des savoirs positifs appartenant à un même plan. Ce sont ces orientations générales qui induisent de façon naturelle la transdisciplinarité des enseignements de la licence S&H. Pour n’évoquer qu’un cas, la question de la nature de la couleur mobilise des connaissances de chimie, de physique, de physiologie, de théorie de la perception et d’histoire de l’art, voire d’histoire tout court, et cette liste n’est pas complète.

3L’extrême diversité des matières enseignées exige des enseignants une attention très soutenue à leur cohérence. On pourrait dire que l’idéal pédagogique de la formation est de ne délivrer qu’un seul cours, le rôle des enseignants étant un peu analogue à celui d’un ensemble de musiciens exécutant une même partition. Bien entendu, un tel objectif est inaccessible mais il définit un horizon vers lequel l’équipe pédagogique essaye de tendre au mieux de ses forces. À cette fin, d’abord, les intervenants au sein d’une même UE se réunissent fréquemment et régulièrement pour veiller à la cohésion des programmes et à leur amélioration constante, ceci en tenant le plus grand compte des réactions des étudiants (voir plus bas la section Rapports des enseignants et des étudiants). Ensuite, pour tenter d’accorder au mieux les enseignements professés dans les différentes UE, la totalité de l’équipe pédagogique se réunit chaque année durant pratiquement une semaine, hors de l’université. Ces réunions donnent l’occasion aux enseignants de prendre connaissance des cours dispensés dans les UE où ils n’interviennent pas. Elles leur permettent également de découvrir et de discuter des procédés pédagogiques adoptés dans les différents cours.

4Le lecteur se formera une idée plus précise de la teneur de l’ensemble de ces discussions en prenant connaissance de leurs résultats, c’est-à-dire des contenus des cours décrits dans la troisième partie de cette présentation ainsi que, bien évidemment, des articles proposés dans le présent recueil.

Recrutement des étudiants

5La licence S & H est ouverte à tous les bacheliers. L’admission y est subordonnée à un entretien préalable et obligatoire avec deux enseignants provenant l’un des sciences, l’autre des lettres et sciences humaines. Cet entretien n’est pas destiné à sélectionner les futurs étudiants mais, d’une part, à les aider à comprendre si la licence répond bien à leurs aspirations et, d’autre part, à leur faire prendre la mesure de la charge de travail qui les attend. Insistons sur le fait que les étudiants ne doivent pas présenter de dossier de candidature. Le Ministère de l’Education ayant accordé un statut expérimental à la licence, légalement nous ne pouvons pas accueillir plus de soixante étudiants par promotion. En raison de l’attrait exercé par notre formation (au moins 150 demandes d’entretien par promotion depuis 2014) nous devons « sélectionner » les étudiants à notre corps défendant. Le critère de sélection retenu est d’accorder prioritairement l’inscription aux premiers demandeurs d’entretien. Ce critère est, de l’avis général, un peu absurde et comprend, comme tout autre, une part d’arbitraire mais, malheureusement, nous n’avons pu en trouver de moins mauvais. Notons que, au terme de l’entretien, l’étudiant reste libre de s’inscrire dans la licence S & H même lorsque les enseignants le lui déconseillent.

Conditions matérielles du fonctionnement de la licence

6Lors de sa mise en place, en juillet 2012, notre formation a été incitée à poser sa candidature à l’académie d’excellence naissante d’Aix-Marseille Université : A*MIdex. Cette proposition a provoqué de sérieuses divergences au sein de l’équipe pédagogique qui se trouva alors divisée entre deux positions. La première défendait l’attachement à certains des principes qui s’étaient imposés lors des manifestations contre la LRU et qui avaient donné naissance à la licence1. La seconde, pragmatique, voulait que l’on saisisse l’opportunité d’un financement qui nous aurait permis de développer notre projet expérimental dans tout ses aspects.

7C’était au nom de certains principes de base sur la mission de l’université que notre projet avait été créé et nous avions la claire conscience que ces principes allaient à contre-courant des orientations générales de l’Université française. En particulier, chacun était convaincu, d’abord, que la distinction entre formations « d’excellence » et formations normales préfigurait la création d’une université à deux vitesses dont nous ne voulions pas (et ne voulons toujours pas) et qui se dessine de plus en plus clairement à l’heure où nous écrivons. Ensuite, que l’excellence ne se décrète pas mais se construit à l’aide d’un travail, dont nous voulions, à notre petite échelle, donner l’exemple. C’est pourquoi les plus fermes défenseurs des principes étaient hostiles à la demande de labélisation d’excellence. Les plus pragmatiques, en dehors de ce qui les distingue – « mieux vaut que ce soit nous qui en profitions, plutôt que d’autres » – avaient principalement deux objections à cette position. 1) L’UFR Sciences avait soutenu matériellement le projet en finançant la première réunion de l’équipe pédagogique en séminaire (voir ci-dessus) et, surtout, la totalité des heures complémentaires des enseignants-chercheurs, qui ne pouvaient pas abandonner du jour au lendemain leurs enseignements dans leur département d’origine, et des vacations. Il était clair qu’un tel effort financier pourrait difficilement être renouvelé systématiquement. 2) Les programmes d’enseignement que nous avions conçus incluaient, pour nos étudiants, de nombreuses sorties sur le terrain (visites de la Station de Primatologie à Rousset-sur-Arc, du Jardin Conservatoire des Plantes Tinctoriales de Lauris, du Musée du Petit Palais en Avignon, de l’Observatoire de Nice, etc.) ainsi qu’un programme de conférences avec des invités prestigieux. L’obtention de fonds exceptionnels pouvait nous permettre non seulement de conduire ce programme à bien mais d’être encore plus ambitieux. En somme, puisque nous nous livrions à une expérience, autant s’assurer qu’elle puisse être réalisée dans les meilleures conditions possibles.

8Après de longs mois de débats, la question a finalement été tranchée par un vote fin 2012, où la position pragmatique l’a emporté sur le fil. De sorte qu’après un an de fonctionnement avec des moyens budgétaires classiques, un projet a été déposé à la fondation A*MIdex, et l’enveloppe demandée (200 000 € par an) nous a été accordée. À ce sujet, on ne peut résister à la tentation de citer l’intégralité d’un des rapports d’expertise de notre projet :

Main strengths of the project: The diploma is a bet on the intelligence and the empowerment of the scientists, the institutions and the society.
Main weaknesses of the project: The diploma is a bet on the intelligence and the empowerment of the scientists, the institutions and the society.

9Nous avons donc bénéficié de cette dotation exceptionnelle dès la seconde année de fonctionnement de la licence. L’importance de ce budget, comparé à ceux des formations en place, pourrait laisser croire que la licence S & H vit dans un luxe ostentatoire. En vérité, ces fonds servent principalement à rémunérer une gestionnaire administrative (car la licence n’étant pas adossée à un département, elle ne disposait pas de personnel administratif), ainsi que l’ensemble de nos vacataires. Ils ont également permis d’acquérir du matériel pour les travaux pratiques et de financer la mise aux normes de trois salles de cours et l’achat de mobilier pour les équiper. Les fonds ont également permis d’attribuer des bourses à certains étudiants pour faciliter leur mobilité entrante (lorsqu’ils viennent de l’étranger ou d’académies autres que celles d’Aix-Marseille) et sortante. Les seuls « luxes » dont a bénéficié notre formation ont été de pouvoir envoyer nos étudiants une semaine à Florence (au lieu d’une demi-journée en Avignon) pour connaître in vivo l’art du Quattrocento ; de proposer un programme de conférences plus soutenu que celui que nous avions envisagé ; et, enfin, de pouvoir financer en fin d’année universitaire le séminaire d’une semaine où les enseignants font collectivement le point sur la formation, notamment en présentant leurs nouveaux cours, et en étoffant ces réunions par l’invitation de collègues extérieurs au projet pour mieux le faire connaître.

10Ceci explique que lorsque notre premier contrat est venu à terme, en juin 2016, l’équipe pédagogique a unanimement opté pour le dépôt d’un nouveau projet à la fondation A*MIdex. Celui-ci a été accepté, et un prolongement de la labélisation a été accordé sur la même base de 200.000 € par an jusqu’à juin 2018, date au-delà de laquelle le financement ne pourra être maintenu. Le train de vie de la licence S & H sera alors le même que la plupart des formations. Ses nouvelles promotions d’étudiants se contenteront d’une sortie en Avignon au lieu du voyage à Florence et les membres de l’équipe pédagogique qui étaient opposés au financement A*MIdex pourront mettre leurs principes à l’épreuve.

Rénovation des pratiques universitaires

11Dans le sillage de l’originalité, incontestable, des programmes d’enseignement de la licence S & H, se sont dessinées des pratiques inhabituelles dans l’université française, ceci aussi bien chez les enseignants que dans leurs rapports avec les étudiants.

Pour les enseignants

12Au cours de l’élaboration des programmes, de nombreux enseignants, pour ne pas dire tous, ont dû céder du terrain sur leurs propositions de cours. Tantôt ils durent en modifier le contenu, tantôt la forme, tantôt en réduire le volume horaire. Ces modifications étant toujours soumises à une délibération collective guidée principalement par trois critères : ne pas multiplier à l’envi les thèmes des cours ; ne pas perdre de vue les objectifs finaux de chaque UE, à savoir qu’en fin d’études les étudiants doivent maîtriser certaines connaissances fondamentales ; veiller scrupuleusement à l’ajustement des cours les uns avec les autres.

13Une telle façon de procéder ne peut avoir lieu qu’au sein d’une équipe pédagogique très soudée. L’estime réciproque joue un rôle essentiel dans cette entreprise. Il serait hasardeux de dire qu’il y a là une situation exceptionnelle, mais le fait est que les participants au projet n’ont jamais rencontré une telle situation dans leurs départements d’origine.

14Les programmes d’enseignement ont d’abord été conçus idéalement. Ils contenaient de nombreuses cases vides au sens où personne dans le collectif d’enseignants n’était à même d’assurer le cours correspondant à l’intitulé affiché. Plusieurs de ces lacunes ont été comblées en sollicitant des collègues qui n’avaient pas participé à la construction des programmes. Nous savions, en effet, que, dans une grande université telle qu’AMU, le vivier d’enseignants-chercheurs est extrêmement large et que nous trouverions sans mal des spécialistes de n’importe quel sujet. Mais, dans de nombreux cas, les concepteurs du projet se sont risqués à délivrer des cours sur des thèmes complètement étrangers à leurs domaines de recherches pour remplir ces cases vides2. Dans un nombre significatif de cas, l’enseignement de ces nouvelles matières a ouvert pour ces intervenants de nouvelles perspectives de recherche qu’ils n’avaient jamais envisagées auparavant. En somme, en brisant la spécialisation dans l’enseignement, ce sont leurs propres spécialités que les enseignants-chercheurs ont alors ébranlées.

Les rapports enseignants-étudiants

15On sait qu’au cours de ces dernières années l’Université est devenue de plus en plus souvent le dernier choix des lycéens. L’un des objectifs de l’équipe pédagogique est d’y faire revenir les lycéens. Dans cette perspective, un soin particulier est accordé à l’accueil et au suivi des étudiants.

16On l’a déjà dit, les programmes d’enseignement sont repensés et améliorés de façon continue par l’équipe pédagogique. Dans cette remise constante sur le métier, les étudiants ont leur part. Ils ont l’occasion de s’exprimer régulièrement sur la forme et le contenu des cours lors d’assemblées générales organisées chaque fin de semestre. Le suivi très personnalisé, notamment avec le contrôle continu intégral et les entretiens individuels d’orientation, leur donnent suffisamment confiance pour qu’ils puissent s’exprimer librement lors de ces assemblées. Le corps enseignant tient compte de certaines de leurs remarques, lesquelles conduisent régulièrement soit à des réaménagements logistiques, soit au remaniement de certains cours. Cette critique des étudiants pourrait être rapprochée d’une pratique courante aux États-Unis où les professeurs sont jugés par les étudiants, mais ici elle est sollicitée et reçue dans un tout autre esprit : il ne s’agit que de construire une formation dont les contenus soient réellement assimilables par les étudiants.

17Un des maux reconnus de l’Université est l’isolement des étudiants. L’attention prêtée par les enseignants de la licence S & H aux étudiants est un premier remède contre ce mal. Ce n’est pas le seul. Dans cette licence, tous les étudiants suivent les mêmes cours, sur les mêmes cinq thématiques transverses, jusqu’à la fin de la deuxième année. Ceux qui choisissent le parcours « transdisciplinaire » font de même en troisième année. Ceux qui choisissent de se spécialiser en vue d’une poursuite d’études en master disciplinaire choisissent chaque semestre de troisième année deux UE de la licence S & H et complètent leur formation en suivant des cours dans les filières traditionnelles. De sorte qu’il n’y a pas, pour eux, de rupture brutale entre le lycée et l’université. Cette formule de la « promotion », très proche des classes préparatoires, est également un excellent remède contre l’isolement. Le choix de confier de petits travaux de recherche à des groupes de trois à quatre étudiants évalués par les enseignants d’une même UE, constitués en jury, conforte le rapprochement entre étudiants et entre ceux-ci et leurs enseignants.

18Ces choix produisent une forme de familiarité entre enseignants et étudiants totalement absente dans les départements d’origine des enseignants. Le ton de ce climat détendu est d’ailleurs délibérément donné dès l’accueil de chaque nouvelle promotion. Le premier contact des nouvelles recrues avec la licence consiste à visiter une exposition, généralement d’arts plastiques, lorsque Marseille en propose, visite qui se conclut par un pique-nique à la fortune du pot où ils font connaissance avec leurs camarades plus anciens et avec certains de leurs futurs professeurs.

Statistiques sur le suivi et la poursuite des études

19Depuis l’ouverture de la formation en 2012, les étudiants désireux de s’inscrire en licence S & H sont chaque année de plus en plus nombreux. Il s’agit donc d’un succès dont nous sommes chaque année encore étonnés. Reste à savoir si le pari de former un nouveau type de spécialistes disciplinaires au moyen de la transdisciplinarité a réellement porté ses fruits. La question est d’autant plus pressante que cette licence, co-portée par la faculté de Sciences et celle de Lettres, a l’ambition de préparer ses étudiants à rejoindre des masters de ces deux facultés. Après seulement cinq années3 d’existence les statistiques sur la poursuite en master sont inévitablement un peu maigres puisqu’elles ne portent que sur deux promotions sortantes. Elles font cependant apparaître certaines tendances.

20Le choix d’un début de spécialisation en troisième année permet aux étudiants de s’orienter progressivement vers la filière qu’ils souhaitent intégrer en master et c’est l’option choisie par une majorité d’entre eux. Cette tendance peut s’expliquer par une connaissance - et une reconnaissance - accrue de notre formation dans le paysage universitaire, qui a permis d’élargir chaque année le nombre des filières avec lesquelles la licence S & H a engagé des partenariats. Ces partenariats consistent, entre autres, à définir avec les filières disciplinaires concernées les UE que les étudiants provenant de la licence doivent obligatoirement suivre.

2170 % des étudiants de la première promotion et 50 % des étudiants de la seconde se sont inscrits en Master 1 dès leur sortie de licence4. Les domaines disciplinaires mentionnés dans les graphiques ci-dessous dépendent évidemment des spécialisations proposées en L3, mais pas uniquement. Ils expriment également les orientations des étudiants inscrits en filière généraliste qui, eux, ne sont pas astreints à suivre des UE dans les filières disciplinaires.

22On notera également que le passage de la filière de spécialisation en L3 à l’inscription en Master de la même discipline n’est pas automatique. Les étudiants optent parfois pour des réorientations de dernière minute, lorsqu’il existe des passerelles entre disciplines proches (Sociologie/Anthropologie). Par ailleurs, certains étudiants choisissent de poursuivre leurs études dans une voie très éloignée (Banque/ Finance, École d’ingénieur) de celles pour lesquelles ils ont été préparés. Dans ce cas, ils choisissent généralement de faire une seconde L3 après l’obtention de la licence S & H pour aborder le master dans les meilleures conditions possibles.

1 - Provenance des étudiants (Baccalauréat)

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Filières d’origine des étudiants. Les étudiants sont majoritairement issus de filières scientifiques de
l’enseignement secondaire. Ils représentaient 51 % des effectifs à l’ouverture de la formation. Ils sont
aujourd’hui 73 %. Arrivent en seconde et troisième position, les étudiants issus de filières économiques et
sociales et de lettres.

2- Nombre total d’étudiants

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Nombre d’étudiants inscrits dans chaque année de la licence depuis son ouverture.

3 - Choix de spécialisation en L3

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Répartition des étudiants de troisième année dans les parcours de spécialisation proposés.

4 - Choix disciplinaire des étudiants N+1

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Choix d’orientation des étudiants sortant juste de la licence.

Notes de bas de page

1 Voir l’article de Gaëtan Hagel, Genèse de la licence Sciences et Humanités.

2 Comme l’attestent les articles de Florence Boulc’h, Gaëtan Hagel, Gabriel Nève et Olivier Morizot.

3 En vérité six années si on tient compte du délai écoulé entre la rédaction de ces pages et la fabrication du présent ouvrage.

4 Ces nombres sont à pondérer par le fait que bon nombre d’étudiants profitent de l’année suivant l’obtention de leur diplôme pour « faire autre chose » : voyager, s’inscrire en service civique... Mais, que pour la plupart d’entre eux l’objectif est bien de prendre du recul par rapport à leur condition d’étudiant afin de revenir plus mûrs et motivés à l’Université dès l’année suivante.


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