La chevelure au Moyen Age : marque du même, marque de l’autre
p. 385-391
Texte intégral
1Deux remarques préliminaires. D’abord, par « Moyen Age », j’entends un Moyen Age long, qui s’étend jusqu’au milieu du xvie siècle, et même au-delà. Ensuite, je prends le mot « chevelure » dans un sens large également : s’il indique, la plupart du temps, 1’« ensemble des cheveux » de quelqu’un, d’un homme ou d’une femme, il réfère parfois aussi, par extension, au système pileux, à la pilosité du corps, d’un corps.
2La chevelure est foncièrement ambivalente au Moyen Age : elle est positivement et négativement valorisée. Elle signifie, par exemple, la pureté de l’enfant, mais aussi la dépravation des mœurs d’un tel ou, surtout, d’une telle ; la chasteté de la vierge (qu’elle s’appelle Marie ou non), mais aussi la lasciveté de la pute (antipode de Marie l’Immaculée : Marie-couche-toi-là), bref la vertu mais aussi le vice. Or c’est de ce dernier sens, du sens négatif, qu’il s’agira ici.
3Je pars donc de la constatation que la chevelure est suspecte : qu’elle s’associe très souvent, dans l’art et dans la littérature, à ce qu’on a appelé la « dégradation de la nature humaine », c’est-à-dire à la sauvagerie, à l’animalité, à l’instinct, à la passion brutale, à la sexualité, à la luxure – à ce qui est contraire, selon l’idéologie de l’Eglise, à l’état de perfection de l’homme, créé, dit-on, à l’image de Dieu, et dont l’ultime mission serait, dès lors, de lutter contre ses pulsions, qui le relient à la terre, mais qui, cependant, malheureusement, constituent une part intégrante de sa personne. Je rappelle à témoin, pour commencer, le cas de la prostituée, femme adonnée par profession au péché, capital s’il en est, de la chair, qui, dans l’iconographie, a fréquemment les cheveux longs, dénoués et ondulants – comme Marie-Madeleine et Marie l’Egyptienne. Je rappelle, ensuite, le cas de la sirène, symbole, on l’a dit et redit, d’une sexualité forte et primitive, représentée, la plupart du temps, en train de peigner sa longue chevelure – pour séduire l’homme, le mâle, pour mener celui-ci à la perdition éternelle. Je rappelle, troisièmement, le cas célèbre du vilain, gardien des taureaux, dans l’Yvain de Chrétien de Troyes, qui a chevox mechiez [...], oroilles mossues [...], barbe rosse, grenons tortiz – ce qui fait qu’il se trouve être associé spontanément à une bête (Mot ne dist / Ne plus c’une beste feïst), et que le protagoniste lui demande : Va, car me di /Se tu es boene chose ou non1. Je rappelle, enfin, le cas, inverse, des ton-suré(e)s, c’est-à-dire de ceux et de celles qui ont promis de se livrer, une fois pour toutes, en principe, corps et âme, au culte de Dieu : la coupe de leurs cheveux symbolise le renoncement aux choses de la terre, aux amours sensuelles, l’abandon des désirs et des biens temporels.
4Il n’est, dès lors, point étonnant de voir que la chevelure, au Moyen Age, est sujette à toutes sortes de règles, destinées à la discipliner, auxquelles se conforment la plupart des hommes et des femmes qui appartiennent à un même groupe social, voire, au-delà, à une même société – en sorte qu’elle est, dirais-je, à considérer comme une marque du Même. Or les règles en question, bien évidemment, varient, comme de nos jours, d’un temps à l’autre : elles font, et défont des modes – des modes tellement ponctuelles qu’elles constituent même un des moyens permettant de dater une image. Par exemple, au début du xve siècle, il devient de mode, pour les hommes, de porter les cheveux courts et taillés en calotte parfaitement circulaire, alors que, quelques décennies plus tard, la mode revient aux cheveux longs, etc.2 Pour les femmes aussi, les modes se succèdent, dans un rythme plus haletant encore, et elles sont d’autant plus strictes que la chevelure féminine est généralement liée à la notion de provocation sensuelle. L’important, la règle des règles génératrice d’une mode ou d’une autre, est donc que la femme dissimule, autant que possible, ses cheveux. Pour illustrer cela, je réfère, d’abord, au Livre du chevalier de la Tour Landry pour l’enseignement de ses filles (qui date des années soixante-dix du xive siècle) : Si se doit toute femme cachier et celeement soy pignier et s’atourner, ne ne se doit pas orgueillir, ne monstrer pour plaire au monde son bel chief3. Je réfère, ensuite, au Mesnagier de Paris, qui, à la fin du même siècle, avertit sa jeune femme des femmes ivrognes, folles ou ignorantes qui ne font pas attention à leur honneur [...] ; elles marchent les yeux ouverts, la tête effroyablement haute à la manière du lion, leurs cheveux sortant de dessous leur coiffe [...]. Veillez donc, belle amie, à ce que vos cheveux, votre coiffe, votre bonnet [...] soient bien arrangés et ordonnés nettement4.
5Mais, comme on le pense bien, il y a, au Moyen Age, comme en tout temps, des êtres qui, pour une raison ou pour une autre, ne se plient pas aux règles de l’ordre établi, ordre capillaire en l’occurrence, c’est-à-dire dont la chevelure échappe à toute préoccupation de discipline, d’arrangement selon la mode, telle mode – et constitue, dès lors, une marque de leur alté-rité. La plupart du temps, d’ailleurs, soit dit par parenthèse, elle n’en est qu’une des marques : normalement, en effet, elle s’associe à d’autres traits d’a-normalité. Or, ceci dit, il convient maintenant de dresser un inventaire, non exhaustif, s’entend, de différents types d’êtres qui relèvent, entre autres, de par leur chevelure, de la figure de l’Autre, à l’époque – types qui, je m’en rends compte, sont parfois difficiles à distinguer. Pêle-mêle :
- les fous, authentiques ou d’occasion, si je peux dire, qui peuplent massivement la littérature et l’art du Moyen Age finissant, et qu’on nous représente, en règle générale, comme des abrutis en maillons, une massue ou un fromage à la main, et les cheveux ébouriffés, défaits ou en brosse, à l’air punk ;
- les hommes sauvages, hommes des forêts, toujours velus, toujours hirsutes, comme l’ont dit, par exemple, les auteurs du Malleus maleficarum5, symboles de la part bestiale de Yhomo sapiens, c’est-à-dire d’une sexualité sans frein, sans mesure ;
- les loups-garous, hommes dont le devenir-animal s’effectue soit par onction du diable, soit par hypertrichose. Quoi qu’il en soit, les poils leur pendent (selon tel compte-rendu de l’époque) jusque sur les espaules, voire jusques aux talons6 ;
- les monstres, qu’on décèle partout, notamment à la fin du Moyen Age, en-deçà et au-delà de l’horizon, et qui nous renvoient, comme on l’a dit, aux angoisses, bien réelles, inséparables de notre condition d’êtres vivants : qui, ainsi, figurent bien souvent comme des icônes de la sexualité, de la part instinctive, animale, de l’homme, et qui, en tant que telles, on s’y attend, sont éminemment hirsutes, comme cette vierge velue comme un ours, cité par Boaistuau7, ou cette femme barbue décrite par le Clerc d’Enghien8, ou encore ces cynocéphales, qui ont une crinière comme les chevaux9 ;
- Satan et ses suppôts, pour terminer ce rapide survol, diables ou démons, caractérisés, entre autres, par une tête hérissée de cheveux noirs ou, pire encore, rouges, ainsi que par des membres abondamment poilus – caractérisation tellement répandue que les diables, dans plus d’un mystère, portaient des vêtements imitant le pelage animal10.
6Je reprends et je constate, pour entamer la dernière partie de mon discours, que l’Autre, quel qu’il soit, à quelque type qu’il appartienne, a toujours suscité (et suscite toujours, d’ailleurs) des sentiments ambivalents chez celui ou celle qui vit, ou croit vivre en-deçà de la Norme, c’est-à-dire qui, comme nous, si j’ose dire, se compte être un représentant ou une représentante du Même. D’une part, en effet, l’Autre, la blessure de la Norme, fixe notre attention curieuse, il nous fascine, nous séduit – telle est la leçon de Georges Bataille : nous sommes toujours en quête de ce qui fait rupture à la Norme. Mais, d’autre part, et en même temps, l’Autre fait peur, et, en tant que tel, il est finalement insupportable : il faut qu’il soit ramené au Même, ou, si cela se révèle être impossible, qu’il soit éliminé – et ce, pour que nous puissions reprendre confiance en cette Norme, qui régit notre monde, un monde en bon ordre, un monde clair, catégorique, raisonnable, bref, juste. Or, en fait, là où il s’agit des chevelu(e)s au Moyen Age, il y a différentes pratiques à distinguer pour les ramener à l’ordre, à la Norme, au Même.
7Je suis l’ordre de mon inventaire de tout à l’heure : je commence, donc, par les fous. Or l’effort de conjurer leur altérité coïncide, en fait, avec celui de les guérir. Parmi les très multiples recettes pour ce faire, j’en retiens une, qui m’intéresse particulièrement : c’est la pratique, très généralement appliquée, de leur raser le crâne. L’avantage en est double : on débarrasse le fou de sa chevelure indisciplinée, donc inquiétante, et on peut ainsi, par la suite, enduire sa tête de toutes sortes d’onguents médicinaux, à base d’herbes, la plupart du temps, dont on pense qu’ils puissent s’infiltrer par la calotte du crâne, et pénétrer ainsi jusqu’au cerveau malade, pour y exercer leur action réputée salutaire11.
8Ensuite, pour ce qui est des hommes sauvages : par un paradoxe qui n’est qu’apparent, ils font l’objet, à en juger d’après la littérature et l’art du Moyen Age finissant en particulier, de l’attention des gens de la cour, j’entends des nobles – qui, soit par goût du jeu (goût très réel dans les milieux courtois, comme on sait), soit par frustration sexuelle (car les règles du jeu amoureux y sont toujours très strictes), aiment se déguiser parfois en hommes sauvages, s’affublant alors de peaux d’animaux, de fourrures, de pelisses. Je donne l’exemple du très fameux Bal des Ardents, organisé en 1393 dans l’hôtel Saint-Pol à l’occasion du mariage d’une dame d’honneur de la reine Isabeau de Bavière, auquel participa le roi Charles VI, et qui doit sa célébrité au fait qu’il finit en tragédie : plusieurs nobles hommes, mommifiés en velus, y périrent par le feu. A retenir : le Même, en l’occurrence le noble, joue à l’Autre, à l’homme sauvage – qui représente, comme j’ai dit, la part bestiale de l’homme, donc l’envers du code courtois, toujours à la mode. Ainsi, les extrêmes, le Même et l’Autre, se touchent, voire s’identifient, c’est le cas de le dire – même si c’est par jeu. Ajoutons, pour mémoire, que l’homme sauvage, tout comme le fou d’ailleurs, a été récupéré finalement par les moralistes. Témoin, par exemple, la Klag der Wilden Holzleut über die Ungetrewe Welt de Hans Sachs (1494-1576) – pendant de la Nef des Fous de Sébastien Brant.
9Je passe à mon troisième type d’hommes velus, celui des loups-garous. Or, eux, on les poursuit, on les traque – et ce, non seulement parce qu’ils constituent, de par leur manière d’agir présumée, une menace pour l’ordre établi, l’ordre du Même, mais parce qu’ils se situent, de par leur manière d’être, j’entends de par leur hybridité, au-delà de toute catégorie du Sens : du Sens aune-standard de cet ordre. Si donc un tel être fantastique, au sens spécifiquement littéraire et iconographique du terme12, est capturé, on a soin de le dés-animaliser, c’est-à-dire, et c’est significatif dans la perspective qui est la mienne, qu’on lui coupe les cheveux, ou, plutôt, qu’on lui rase les poils – pour qu’il puisse réintégrer dans la société du Même, du Sens (la littérature n’est point avare d’exemples à ce sujet). Il convient de faire remarquer, malheureusement, qu’à partir de la fin du Moyen Age, l’homme-loup appartient aux juges et, pire encore, aux démonologues – qui ont condamné au cachot, voire au feu, pas mal d’hommes, et même des femmes, accusé(e) s ou qui s’accusaient eux-mêmes (elles-mêmes) de lycanthropie – qu’on confond de plus en plus avec les sorciers et les sorcières.
10Quant aux monstres, maintenant. Leur a-normalité déroutante a nourri la réflexion d’une foule d’auteurs, au travers du Moyen Age, de saint Augustin à Ambroise Paré et à Pierre Boaistuau – qui, invariablement, cherchent à com-prendre (au sens fort) l’altérité de ces êtres inquiétants, autrement dit à faire rentrer ceux-ci dans l’ordre du Même. Par exemple, on fait tout pour les connaître : on s’interroge sur leur origine, sur les causes susceptibles d’expliquer leur existence ; on les décrit, on les dénomme ; en même temps, on les classifie, de plus en plus minutieusement ; mais aussi, et c’est cela qui importe ici, on les assimile -comme les fous et les hommes sauvages, on les associe au monde, rassurant, du connu, moyennant moralisation : on leur applique une signification morale, suivant un catalogue de métaphores tirées, notamment, de la Bible. J’aimerais illustrer cela par deux citations, prises dans le Violier des histoires romaines (traduction française du xive siècle des Gesta Romanorum), qui ont rapport au système pileux de deux types de monstres. D’abord : Autres sont qui ont six mains, nudz et veluz, demourans aux fleuves, qui designent les studieux qui labourent pour obtenir l’éternelle vie13. Ensuite : Femmes sont aussi qui ont la barbe jusques sur la poictrine, mais leur teste si est plaine ; signifient les justes observans la plaine voie des commandemens de l’Eglise14.
11Enfin, Satan, le diable, le démon. Or, il est tellement présent dans l’imagination collective, en particulier à la fin du Moyen Age, que, paradoxalement, il finit par devenir un personnage presque familier : par perdre, en un sens, son odeur de soufre infernal, donc une part de son altérité angoissante. Je pense, par exemple, à tous ces diables qui se produisent sur scène dans les grands mystères de la première moitié du xvie siècle : non seulement, ce ne sont pas de vrais diables, mais des citadins déguisés, mais, bien souvent, ils ont, comme on sait, une allure de bouffon – par leurs actions clownesques, par leur langage, et, par là, ils suscitent le rire des spectateurs – rire libérateur, qui est une voie, en effet, de conjurer la peur que ceux-là inspirent, c’est-à-dire de rapprocher cet Autre collectif, ce personnel de l’enfer, du Même. Mais ce n’est pas seulement dans les mystères que l’Autre infernal prête à rire : en réalité, les textes pullulent où le diable, ou un diable, un démon, se trouve être tant soit peu ridiculisé. Parmi cette multitude de textes, j’en ai choisi un que je trouve très frappant, ayant rapport à l’hirsutisme du personnage : je cite un fragment pris dans l’Excursion aux îles Lipari d’Antoine de la Sale (1440), où l’auteur s’amuse à jouer sur les mots pellu [poilu] et pellé [usé], qui s’appliquent, respectivement, à la peau d’un homme-diable, favorisé d’un très riche système pileux, et à son outfit, dont ce n’est pas, à vrai dire, la plus grande qualité : Son chief estoit moult plain de gros et noirs cheveulx merlez de blancs, recoquillez jusques aux espaulles, qui vrayement n’estoient pas trop pingniez, couvers d’une vielle barrette d’un viel drap de laynne bleu obscur, moult pellé [...] ; les sourcilz gros et pellus, merlez de aucuns poilz blans entre deux [...] ; ler oreilles grandes, pellues [...] ; la barbe noire, aucuns poilz blans parmy, courte, large et moult pellue [...] ; les jointtes des dois moult pellues [...] ; le corps, comme dit est, tresgrant, vestu d’une jacquette a quatre pointes, d’un vieil gros gris moult pellé ; les jambes chaussiés d’uns gros hou-seaulx de cuir fauve moult pellés15.
12Pour conclure, j’aimerais me reporter aux temps modernes, au temps d’aujourd’hui. Aujourd’hui, l’Autre, id est le chevelu, ne se rencontre plus guère (mis à part une minorité d’adolescents se révoltant en vain contre l’ordre établi, celui du Même, ainsi que quelques excentriques qui se retrouvent jusque dans les milieux universitaires). Il a disparu, soit parce qu’il est enfermé (et je réfère ici au « grand enfermement » de l’Autre, selon Michel Foucault), soit qu’il se trouve être démythifié, déclaré inexistant, par la science moderne. Ce qui n’empêche, cependant, qu’il ré-apparaît, massivement, dans la littérature et dans l’art, notamment dans celui du cinéma : il existe des centaines de films où tel anthropoïde velu, tel gorille géant, comme King-Kong, ou tel orang-outan, doué d’une force musculaire extraordinaire, comme celui du Double assassinat dans la rue Morgue, joue un rôle de premier plan16. Or, là, il se révèle que rien n’a changé au cours des siècles : l’Autre, le monstre hirsute, est toujours inadmissible : car, ou bien, il finit par s’effacer, par s’estomper, par se métamorphoser en un personnage qui relève de l’ordre du Même (la Bête est un prince « charmé », enfermé sous une enveloppe de poils, de dents et de griffes) ; ou bien, il se trouve être éliminé, mis à mort, comme King-Kong et ses semblables.
Notes de bas de page
1 Le Chevalier au lion [Yvain], publié par Mario Roques, Champion, Paris, Classiques Français du Moyen Age, 1982, v. 295, 297, 303 ; v. 321-2 ; v. 27-7.
2 Camille Enlart, Manuel d’archéologie française, vol. III : Le costume, Auguste Picard, Paris, 1916, p. 134-5.
3 An Edition of Le Livre du Chevalier de la Tour Landry pour l’enseignement de ses filles, éd. Helen Eckrich, thèse PH.D. de l’Université de Fordham, Ann Arbor, 1970, p. 121.
4 Le Mesnagier de Paris, texte édité par Georgina E. Brereton et Janet M. Ferrier, trad, et notes par Karin Ueltschi, Livre de Poche, Coll. « Lettres Gothiques », Paris, Librairie Générale Française, 1994, p. 43.
5 Le Marteau des Sorcières, Henry Institoris & Jacques Sprenger, présentation et traduction par Armand Danet, Plon, Paris, 1973, p. 167.
6 Gaël Milin, Les chiens de Dieu. La représentation du loup-garou en Occident (xie-xxe siècles), Centre de Recherche Bretonne et Celtique, Université de Bretagne Occidentale, Brest, 1993, p. 136.
7 Pierre Boaistuau, Histoires prodigieuses, Editions Slatkine, Paris-Genève, 1996, p. 68.
8 John Block Friedman, The Monstrous Races in Medieval Art and Thought, Harvard University Press, Cambridge, 1981, p. 129.
9 Ibid., p. 146.
10 Arnoul Gréban, Le Mystère de la Passion, trad. et prés. de Micheline de Combarieu du Grès et Jean Subrenat, Gallimard, Paris, 1987, p. 504.
11 Henri Hubert Beek, Waanzin in de Middeleeuwen. Beeld van de gestoorde en bemoeienis met de zieke, Uitgeverij Septuaginta, Hoofddorp, 1974, p. 87.
12 Martijn Rus, « Un récit fantastique de la fin du Moyen Age. L’Excursion aux îles Lipari d’Antoine de la Sale », in Poétique, 118, 1999, p. 157-167.
13 Le Violier des histoires romaines, éd. G. Brunet, Jannet, Paris, 1858, p. 413.
14 Ibid.
15 Antoine de la Sale, Œuvres complètes, vol. i : La Salade, éd. Fernand Desonay, Les Belles Lettres, Paris, 1935, p. 149-150.
16 Jean Boullet, La Belle et la Bête, Le Terrain Vague, Paris, 1958.
Auteur
Université d’Utrecht, Pays-Bas
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