Le Chevalier au Lion : Un jeu de cache-cache ?
p. 23-32
Texte intégral
1Surprendre un récit, voir sans être vu, agir incognito, être à la fois dedans et dehors, bref ce que nous appellerons un jeu de cache-cache semble constituer un motif récurrent dans Yvain. Il s'exprime à travers une image qu'en dépit de ses diverses variantes nous baptiserons "la percée".
2Le motif apparaît dès l'ouverture arthurienne du roman : le roi, contrairement à son habitude, se retire dans sa chambre avec la reine ; tout près de la porte Gauvain, Yvain, Dodinel, Sagremor et le sénéchal Keu écoutent le récit merveilleux que leur fait Calogrenant d'une mésaventure. Ce récit, la reine l'entend de son lit et, fort discrètement, se glisse parmi eux ; si discrètement que nul ne l'aperçoit hormis le conteur qui aussitôt se lève. Ce qui provoquera les hargneuses remarques du sénéchal. C'est à travers la porte que Guenièvre a entendu le récit, et c'est à l'insu du groupe qu'elle vient l'écouter :
Que que il son conte contoit
et la reïne l'escoutoit,
si s'est delez le roi levee
et vient sor ax tot a celee,
qu'ainz que nus la poïst veoir,
se fu lessiee entr'ax cheoir,
fors que Calogrenanz sanz plus
sailli an piez contre li sus. (vv. 61-68)1
3L'image dominante de la séquence est celle de l'uis de la chanbre (v. 53) qui, bien que fermé, permet à la reine de participer à ce qui se passe au dehors :
A l'uis de la chanbre defors
fu Didonez et Sagremors
et Kex... (vv. 53-55)
4Le détail peut paraître d'autant plus négligeable qu'il se situe dans une amplification narrative en apparence arbitraire. Mais le motif, en fait, sous diverses formes, va se répéter ailleurs ; il prélude ici, modestement, à d'autres épisodes où il se développera pour remplir une fonction essentielle.
5Et d'abord dans l'important épisode des funérailles d'Esclados le Roux. Poursuivant le défenseur de la fontaine blessé à mort jusque dans son château, Yvain, pris entre deux portes coulissantes se trouve enfermé dans une salle dont la seule issue est une étroite porte. C'est par là que viendra le secours en la personne de Lunete. Par reconnaissance pour une ancienne attention, elle s'offre à sauver le captif qu'elle a reconnu en lui donnant un anneau d'invisibilité. Ainsi Yvain, invisible, assistera-t-il aux funérailles de sa victime et à sa propre poursuite :
Lors li a l'anelet livré,
si li dist qu'il avoit tel force
com a, desus le fust, l'escorce
qu'el le cuevre qu'an n'en voit point ;
mes il covient que l'en l'anpoint
si qu'el poing soit la pierre anclose ;
puis n'a garde de nule chose
cil qui l'anel an son doi a,
que ja veoir ne le porra
nus hom, tant ait les ialz overz,
ne que le fust qui est coverz
de l'escorce, qu'an n'en voit point.
(vv. 1026-37)
6Voilà donc Yvain caché comme l'aubier sous l'écorce, comme la pierre de l'anneau retourné dans sa main. Invisible et présent, dans une situation onirique, du lit où il est étendu il assiste à la recherche du meurtrier. La malicieuse Lunete lui a même promis beaucoup de plaisir devant l'étonnement et la déconfiture des chercheurs "aveuglés" :
Si seroit solaz et deliz
A home qui peor n'avroit,
quant gent si avuglez verroit :
qu'il seront tuit si avuglé,
si desconfit, si desjuglé,
que il anrageront tuit d'ire... (vv. 1074-79)
7Yvain voit la consternation générale devant cette énigme de la chambre close : on trouve les deux moitiés du cheval tranché par les "portes", mais du chevalier point de trace, qui les entend anragier et forssener et correcier (1109-10) et écoute leurs questions :
... "Ce que puet estre ?
que ceanz n'a huis ne fenestre
par ou riens nule s'an alast
se ce n'ert oisiax qui volast,
ou escuriax, ou cisemus,
ou beste ausi petite ou plus,
que les fenestres sont ferrees,
et les portes furent fermees
lors que mes sire en issi fors ;
morz ou vis est ceanz li cors,
que defors ne remest il mie ..." (vv. 1111-21)
8Apparaît la jeune veuve, derrière la bière ; et Yvain voit défiler la procession mortuaire, quand le coup de théâtre de la cruentation relance la fouille et, apportant la preuve de sa présence, redouble la tension et l'angoisse. Yvain invisible est cependant dévoilé ; il voit ce qu'il ne devrait pas voir, spectateur d'un drame dont il est le protagoniste. Le cortège funèbre sort et Lunete invite son protégé à le suivre des yeux par une fenestre petite (1283) :
"... Ci poez ester et seoir,
et anz et fors les gens veoir
qui passeront par mi la voie,
ne ja n'iert nus hom qui vos voie,
si avroiz molt grant aventage ..." (vv. 1317-21)
9C'est par cette fenêtre d'où, toujours invisible, il peut à loisir observer le deuil de Laudine qu'Yvain contemple sa beauté et s'en éprend :
Et mes sire Yvains est ancor
a la fenestre ou il l'esgarde ;
et quand il plus s'an done garde,
plus l'ainme, et plus li abelist.
Ce qu'ele plore et qu'ele list
volsist qu'ele lessié eüst
et qu'a lui parler li pleüst.
An ce voloir l'a Amors mis
qui a la fenestre l'a pris ... (vv. 1420-28)
10La dame revient, et il se tient toujours à la petite fenêtre. On referme les portes coulissantes, que lui importe ? Le voilà prisonnier volontaire dedanz la petite chanbrete (1585), à l'insu de l'aimée.
11Et le jeu continu, mené par Lunete de main de maître : Yvain est là, Yvain n'est pas là. Pour sa dame qui le réclame, elle feint de le rappeler de sa terre où il se serait retiré et, en fait, elle le prépare pour le présenter à son avantage. Le héros va entrer dans une nouvelle prison, la courtoise prison amoureuse où seront retenus et sa personne et son cœur ; la claustration est cette fois absolue. L'image de la prison domine le discours de Lunete au moment où elle vient prendre Yvain pour le conduire à Laudine :
"... avoir vos vialt en sa prison,
et si i vialt avoir le cors
que nes li cuers n'an soit defors.
- Certes, fet il, ce voel je bien,
que ce ne me grevera rien,
qu'an sa prison voel je molt estre.
- Si seroiz vos, par la main destre
don je vos teing ! Or en venez,
mes a mon los vos contenez
si sinplement devant sa face
que male prison ne vos face.
Ne por ce ne vos esmaiez :
ne cuit mie que vos aiez
prison qui trop vos soit grevainne".
(vv. 1924-37)
12Et le poète de commenter sur sa lancée :
que sanz prison n'est nus amis,
…
que sanz prison n'est nus qui ainme.
(vv. 1942-44)
13Le drame d'Yvain sera, comme on sait, de sortir de la prison d'amour.
14Le motif de l'enamourement par la fenêtre n'offre rien de traditionnel, il convient d'en souligner l'invention et l'originalité. Il y a dans l'Yvain un certain goût de voyeurisme. Peut-être y aurait-il même bien davantage à dire sur le trouble plaisir que prend le héros aux larmes qu'il fait couler, contemplées à l'insu de la belle éplorée. Racine, dans Britannicus, placera son jeune Néron dans la même situation devant la malheureuse Junie.
15Le motif de la fenêtre va se répéter plus loin. D'abord dans l'épisode de la folie d'Yvain. A force d'errer dans les bois, il parvient à un ermitage, maison molt basse et molt petite (2832). L'ermite est en train d'essarter ; à la vue de ce sauvage nu, il se feri an sa meisonete (2839). La crainte cependant ne paralyse pas la charité, qui s'exercera par l'étroite fenêtre :
... de son pain et de sa porrete
par charité prist li boens hom,
si li mist fors de sa meison
desor une fenestre estroite... (vv. 2840-43)
16C'est par là que va s'établir la communication entre les deux hommes ; l'ermite demeurant protégé du fou à l'intérieur de la maisonnette et surveillant par cette ouverture ses allées et venues :
... et li boens hom desoz son toit
prie Deu, quant aler l'en voit,
qu'il le desfande et qu'il le gart
que mes ne vaingne cele part. (vv. 2857-60)
17Yvain, remarquons-le, ne pénètre jamais dans l'ermitage : le gibier chassé en est déposé à l'huis (2867). L'ermite le lui prépare, mais continue à lui présenter son repas par la fenêtre :
... et li peins, et l'eve en la buire
estoit toz jorz a la fenestre ... (vv. 2872-74)
18Une situation analogue se reproduit plus loin, dans l'épisode du supplice de Lunete, dans la mesure où le héros sera vu et entendu d'un lieu clos. Yvain remis de sa folie, retrouve par hasard la fontaine, il revoit et le perron, et la chapele (3489) et donne libre cours à sa douleur. Or dans la chapelle est enfermée Lunete. Cette fois, il n'y a même plus d'étroite fenêtre, c'est par une crevasse du mur que la prisonnière entend la plainte et entrevoit le malheureux :
Que que cil ensi se demante,
une cheitive, une dolante,
estoit en la chapele anclose,
qui vit et oï ceste chose
par le mur qui estoit crevez ... (vv. 3557-61)
19Yvain s'entend alors raconter sa propre aventure et se reconnaît comme la cause du drame. Il sera le champion de Lunete. On connaît la suite.
20Comme dans l'épisode de l'ermitage, la communication s'établit par une percée ; l'ouverture étant de plus en plus étroite au fur et à mesure que le motif se reproduit. La reine, sans être vue entend à travers la porte le récit de Calogrenant ; c'est par une étroite fenêtre qu'Yvain contemple Laudine et reçoit le vivre de l'ermite ; Lunete par la crevasse d'un mur entend la plainte d'Yvain et lui fait le récit de son histoire. Enfin, si invisible, dans l'épisode de la fontaine, il voit sans être vu, c'est lui qui plus tard est vu sans voir qui le voit ou qui à son insu le voit et l'entend. Le motif se diversifie, s'inverse, chatoie, tout en restant parfaitement reconnaissable. Remarquons enfin que si l'invisibilité d'Yvain constitue, comme la maisonnette de l'ermite, une protection contre le dehors, la chapelle représente au contraire pour Lunete une prison.
21Et il en sera de même pour le préau du château de Pesme Aventure. Yvain n'a pas besoin d'y pénétrer pour voir les tisseuses, qu'il aperçoit à travers les pieux qui l'entourent :
...s'avoit devant un prael clos
de pex aguz reonz et gros ;
et par entre les pex leanz
vit puceles jusqu'à trois cenz
qui diverses œvres feisoient... (vv. 5185-89)
22Mais, contrairement aux cas précédents, l'ouverture permet ici une communication dans les deux sens : Yvain voit et il est vu :
Il les voit, et eles le voient... (v. 5200)
23Le voici cependant lui aussi prisonnier, pris au piège de l'hospitalité forcée. Il se heurte au portier :
... "Ne vos vaut
que vos n'en iroiz or, biax mestre ;
vos voldriez or la fors estre,
mes, par mon chief, ne vos i monte,
einz avroiz eu tant de honte
que plus n'en porrïez avoir ;
si n'avez mie fet savoir
quant vos estes venuz ceanz
que del rissir est il neanz. (vv. 5210-18)
24Mais il finit par trouver l'huis del prael (5234), à pénétrer auprès des jeunes ouvrières qui désespéraient d'en sortir un jour. Son sort est lié désormais à celui des captives, sa victoire sur les deux netuns opérera une double délivrance, préfigurée par l'échange des regards.
25Le château de Pesme Aventure est le dernier épisode où apparaisse le motif de la percée. Ici on se connaît, on se voit, on s'entend en pleine lumière ; Yvain pénètre dans le lieu clos et en fait sortir les captives. Le motif a atteint son plein développement. Le héros caché, invisible, traqué de l'épisode de la fontaine a retourné définitivement la situation. Il est celui qui voit et que l'on voit, qui délivre de l'emprisonnement en s'en délivrant lui-même, vivante figure de sauveur, et peut-être du Sauveur2.
26A l'intérieur de l'épisode, notons-le, le motif apparaît comme mis en abîme : c'est le lion, cette fois, qui à la demande des netuns est anclos (5571) dans une chanbrete (5560). Mais tandis que le combat fait rage, le noble animal ne songe qu'à secourir son maître. Il se libère lui-même en arrachant le bas pourrissant de la porte :
Tant vet cerchant que il asene
au suil, qui porrisoit pres terre,
et tant qu'il l'arache et s'i serre
et fiche jusque près des rains. (vv. 5604-07)
27Nouvelle variante du motif, l'ouverture est ici pratiquée pour sortir du lieu clos. Comme dans le combat judiciaire en faveur de Lunete, l'action du lion est décisive. Le passage par l'étroit espace de la plinthe arrachée précipite la victoire.
28Un autre motif se présente dans le roman comme le corollaire du précédent : celui de l'incognito, qui apparaît aussi comme récurrent. Motif tout aussi original ici et qui, contrairement au premier, connaîtra une remarquable fortune3 : Yvain se plaît à agir sans qu'on le sache ou qu'on le reconnaisse.
29D'abord, sans qu'on le sache. C'est bien ainsi qu'en grand secret il quitte la cour pour venger son cousin Calogrenant. Seul son écuyer est averti de l'escapade : "garde bien, lui dit-il, s'est nus qui de moi te demant, / que ja noveles li an dïes" (739-41). Yvain court l'aventure de la fontaine seul et à l'insu de la cour arthurienne.
30Plus tard, il exigera de Lunete le silence sur l'identité de son champion :
"... Mes de conter ne de retreire
as genz qui je sui ne vos chaille !
Que qu'aveigne de la bataille
gardez que l'en ne m'i conoisse" (vv. 3722-25)
31Le surnom de Chevalier au lion servira, en fait, à maintenir l'anonymat. Mais contrairement à Lancelot qui se voit désigner de l'extérieur par la périphrase de "Chevalier de la Charrette", Yvain s'impose lui-même son pseudonyme. Il le livrera pour la première fois à la famille de Gauvain, après sa victoire sur le géant Harpin, quand ils lui demandent son nom pour le rapporter à leur illustre parent :
Et il respont : "Tant li porroiz
dire, quant devant lui vanroiz,
que li Chevaliers au lÿon
vos dis que je avoie non ;
et avoec ce prier vos doi
que vos li dites de par moi
qu'il me conuist bien et je lui ;
et si ne set qui je me sui ..." (vv. 4283-90)
32Le pseudonyme, on le voit, fait partie du jeu de cache-cache où se complaît Yvain, du clair-obscur qu'il aime entretenir autour de lui. Mais s'il cache son identité, il révèle symboliquement sa personnalité profonde, et J. Frappier a montré comment "l'adoption de ce senhal ... sans doute propice aux rebondissements de l'intrigue, répondait à une conquête intérieure"4.
33La conclusion de l'épisode de Harpin prépare celui des héritières de la Noire Epine où Gauvain et Yvain, l'un champion de l'aînée, l'autre de la cadette, luttent incognito. Ce qui nous vaudra, au dénouement, la belle scène de leur mutuelle reconnaissance.Si, en effet, l'aînée sait, tout en en gardant le secret, que son champion est Gauvain, la cadette ignore l'identité du sien :
"... si ne set il qui ge me sui,
n'il ne me conoist, ne ge lui !" (vv. 5983-84)
34Quant aux deux champions, ils ignorent tout de leur véritable personnalité, les deux amis, dans ce nouveau jeu d'ombre et de lumière, deviennent dans la fièvre du combat des adversaires haineux, car ne s'antreconurent mie / cil qui conbatre se voloient / qui molt entr'amer se soloient (5992-94).
35A la tombée du soir, au moment de cesser le combat, Yvain prend la parole ; Gauvain va-t-il reconnaître la voix familière ? La voix d'Yvain, altérée par la lassitude est devenue méconnaissable :
Mes au parler nel reconu
ses boens amis, et ce li nut
qu'il avoit la parole basse
et la voiz roe, et foible, et quasse,
que toz li sans li fu meüz
des cos qu'il avoit receüz. (vv. 6223-28)
36Gauvain se nomme enfin le premier, Yvain reconnaît alors que cette bataille a été livrée par trop leide mesconoissance (6270) avant de déclarer "je sui Yvains" (6278).
37Une fois guéri de ses plaies, c'est de nouveau en secret qu'Yvain quitte la cour pour revenir à la fontaine, si s'an parti, que nus nel sot (6519).
38Et le jeu continue de plus belle. Devant le tumulte de la fontaine suscité par Yvain, Lunete propose d'aller demander secours au fameux chevalier au lion. Il acceptera, affirme-t-elle, à condition que Laudine le réconcilie avec sa dame. Laudine promet, jurant sur les saintes reliques que lui présente l'avisée demoiselle. Celle-ci se met en quête d'Yvain, le ramène et dévoile la vérité :
"... dame, pardonez li vostre ire,
que il n'a dame autre que vos :
c'est mes sire Yvains, vostre espos". (vv. 6746-48)
39Le roman s'achève sur la réconciliation du couple.
40C'est dans ce final que le jeu entre l'inconnu et le connu, l'ombre et la lumière, prend sa plus grande ampleur et atteint son plus haut degré pour amener l'heureux dénouement que la reconnaissance d'Yvain et de Gauvain dans l'épisode de la Noire Epine ne faisait que préfigurer ; de même que l'incognito réclamé par Yvain lors du combat contre le sénéchal permet le subterfuge de Lunete qui détermine la conclusion. Le pseudonyme qui facilitait l'incognito a permis la réunion d'Yvain et de Laudine.
41La tension entre le clos et l'ouvert, le dedans et le dehors, le secret et la vision, le connu et l'inconnu, apparaît à différents niveaux dans la structure du roman5. Yvain, jeu de cache-cache ?6
Notes de bas de page
1 Le Chevalier au lion (Yvain) p.p. Mario Roques, Paris, Champion (C.F.M.A., 89).
2 Voir Ph. Walter, "Moires et Mémoires du Réel chez Chrétien de Troyes. La complainte des tisseuses dans Yvain", Littérature, 59, octobre 1985, 71-84.
3 Nous pensons en particulier au roman de Perlesvaus, dont il constituera un motif fondamental, lié à celui de la quête, ou encore à l'Agravain où il deviendra un procédé systématique.
4 Etude sur Yvain ou le Chevalier au Lion de Chrétien de Troyes, Paris, SEDES, 1969, 213.
5 Dans les citations, les mots-clés sont en italiques. Outre les oppositions significatives : voir/ne pas voir, connaître/ne pas connaître ; anz, ceanz/forz ; defors, nous relèverons notamment les images suivantes : chambre, chambrette, petite chambrette ; fenestre, fenestre petite, fenestre s ferrées, fenestre estroite ; huis, portes fermées ; maison molt basse et molt petite, maisonnette, toit, mur crevassé, préau clos de pieux, prison, seuil pourrissant.
6 PRIS-MA III, 2, 1987, pp. 159-166.
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