Traits assurés par la rime ou par la mesure : l’exemple de Guiot, copiste de Chrétien
p. 717-727
Texte intégral
1"Traits assurés par la rime ou par la mesure. " Tous les médiévistes connaissent la formule et la méthode qu'elle résume. La méthode a fait ses preuves ; elle a permis de démêler bien des faits de l'histoire littéraire, de proposer pour bien des ouvrages une date et une patrie. Mais on connaît aussi les imperfections de cette méthode, on sait avec combien de précaution il faut s'en servir et la dose de scepticisme qu'il faut apporter à son maniement. En effet, l'établissement d'une liste de traits linguistiques "garantis" par la versification ne nous livre pas automatiquement des renseignements précis et sûrs sur la langue d'un auteur ; ce qu'il nous donne ce sont des indications souvent compliquées, parfois contradictoires, indications précieuses, certes, mais qu'il faut méditer avec tout notre sens critique. Pour exploiter avec profit la célèbre méthode, il faut se rappeler notamment les points suivants :
- les copistes ne respectent pas toujours les rimes de leur modèle ;
- à l'intérieur des vers, les copistes changent parfois la morphologie ou la syntaxe et modifient ainsi le nombre de syllabes dans tel ou tel mot ; leur action peut passer inaperçue s'ils rétablissent le compte des syllabes par un autre changement, ajoutant ou supprimant par exemple un ou un je ;
- la langue d'un auteur médiéval n'est pas uniforme ; ne pas s'étonner de voir à la rime tantôt telle forme, tantôt telle autre ; en même temps noter la différence entre un trait constant et un exemple exceptionnel ;
- chaque copiste a sa personnalité propre, avec ses habitudes, ses préférences, ses préjugés, qu'il faut essayer de déchiffrer, en confrontant son travail avec celui des autres copistes qui ont transcrit le même ouvrage.
2Une étude que j'ai faite sur la syntaxe de Chrétien de Troyes1 m'a amené à réfléchir sur le témoignage des manuscrits qui nous ont transmis ses rouans, en particulier sur le plus célèbre d'entre eux, le n° 794 du fonds français de la Bibliothèque nationale, copié par un certain Guiot. On est généralement d'accord sur l'importance de ce manuscrit, qui nous a livré les cinq romans en un champenois proche de la langue du poète, mais on a parfois trouvé que Guiot s'arrogeait trop souvent le droit de modifier son modèle. J'offre à Pierre Jonin, mon ancien compagnon des tournois arthuriens, quelques exemples des faits que j'ai cru pouvoir distinguer en étudiant les rimes et la versification de ce copiste célèbre.
3Nous savons déjà l'essentiel sur la langue de Chrétien, et cela précisément grâce à l'analyse des rimes et du compte des syllabes. C'est Wendelin Foerster qui a fait cette analyse et qui le premier a montré le caractère champenois de la langue de Chrétien et signalé son exceptionnel attachement au système bicasuel2. On n'a jamais mis en doute ces conclusions de Foerster. Pourtant tout n'est pas dit sur la langue de Chrétien ; bien des détails restent à préciser et c'est peut-être en scrutant le comportement de Guiot et des autres copistes que nous arriverons à faire ce travail.
4En copiant les romans de Chrétien, Guiot n'a pas eu à surmonter la difficulté qu'il rencontrait quand il copiait le Brut de Wace. J'ai parlé ailleurs du problème que ce texte normand posait au copiste champenois et de la façon dont Guiot s'est acquitté de sa tâche en champagnisant par endroits le poème de Wace3. Mais faire une copie des romans de Chrétien n'impliquait pas un changement de dialecte. Il est vrai que le dialecte champenois n'était pas homogène et qu'il a pu exister des différences régionales entre la langue de Chrétien et celle de Guiot ; mais ces différences, si elles existaient, ne devaient choquer ni le copiste ni la clientèle pour laquelle il travaillait4. Il devait exister aussi des différences dues à l'évolution de la langue entre l'époque du poète et celle du scribe. Nous ignorons la date exacte de BN 794, mais il est certainement postérieur à 1213, et il faut peut-être descendre jusqu'au milieu du 13e siècle. Cela nous donne un écart minimum d'environ 25 ans (de la rédaction du Perceval jusqu'en 1214) et un écart maximum d'environ 80 ans (d'Erec au milieu du 13e siècle) ; ce laps de temps a dû suffire pour que certains traits de la langue du poète aient été archaïques aux yeux de son copiste et qu'il ait pu ressentir la tentation de les moderniser.
5Non que la réaction de Guiot devant le texte de Chrétien ait été tout simplement une affaire de date et de lieu. Il pouvait désapprouver son modèle - et partant le modifier - pour toutes sortes de raisons : il pouvait trouver le récit trop long, ou au contraire trop sommaire, il pouvait être dérouté par tel ou tel détail. Tout cela a pu entraîner des changements et avoir un effet sur la rime ou la mesure.
6Voyons maintenant quelques exemples de rimes que nous trouvons dans la copie de Guiot.
7Foerster a fait remarquer que chez Chrétien le représentant de DEUM rime avec les mots provenant de l'a tonique libre :
Si les comande toz a Dé et il i ront lui comandé.
Erec 4277-85
8Il y a neuf exemples en tout ; le mot Dé rime avec :
comandé (Erec 4277-8, 5817-8, Charrete 701-2)
regardé (Yvain 4395-6, Graal 7755-6)
doné (Erec 1629-30)
gardé (Yvain 1911-12)
amandé (Charrete 4343-44)
gué (Graal 4017-8)
9L'accord presque complet des manuscrits dans tous ces passages, l'existence de neuf exemples et l'absence d'exemples contraires, tout nous fait croire que ces rimes remontent à Chrétien lui-même et représentent sa propre prononciation. Guiot respecte ces rimes et, nous venons de le voir, il emploie pour ces vers la graphie Dé ; cependant, quand la rime n'est pas en jeu, DEUM est pour lui Deu. Il connaît donc deux formes dont l'une (Deu) lui est habituelle et l'autre (Dé) est réservée pour la rime. Il y a un décalage entre sa langue et celle du poète ; pourtant il trouve le moyen d'être fidèle à la fois à son propre dialecte et à Chrétien.
10Même situation avec deux autres mots ayant le même phonétisme, GRAECUM et CAIUM. Guiot écrit à la rime li Gré (Cligès 299), mais à l'intérieur du vers il ne connaît que Greu. Le nom du sénéchal d'Arthur est toujours Kés ou Qués à la rime, toujours Kex, Quex, Keu à l'intérieur du vers.
11Il est difficile de dire si Dé, Gré et Kés sont chez Chrétien des formes savantes, des archaïsmes, ou des régionalismes. Ce qui est certain, c'est que ces formes appartiennent en propre au poète et que le copiste les a gardées, bien qu'elles paraissent être étrangères à son propre parler.
12On sait depuis longtemps que Chrétien employait avec une grande régularité la déclinaison à deux cas. Le fait est attesté des centaines de fois par des rimes se trouvant dans tous les manuscrits. Naturellement, ces rimes se lisent dans la copie de Guiot ; on a en effet l'impression que pour lui, comme pour Chrétien, le système bicasuel est une partie intégrante de la langue, car même à l'intérieur du vers il est bien rare qu'il l'abandonne. Cependant, à y regarder de près, on perçoit quelques différences entre la déclinaison chez le poète et la déclinaison chez son copiste. Je citerai quelques exemples.
13En copiant les cinq romans de Chrétien, Guiot a écrit environ 25 fois le cas régime là où on s'attendrait à un cas sujet :
le graal, qui aloit devant, de fin or esmeré estoit.
Graal 3220-21
14Guiot s'est même permis, cinq fois, un cas régime pour cas sujet à la rime, de sorte que, si nous ne possédions que son seul témoignage, nous nous croirions autorisés à attribuer au poète lui-même cinq exemples d'éclipsé du cas sujet. Cependant, dans tous ces passages la comparaison des manuscrits fait que nous écartons cette conclusion. Soit l'exemple suivant :
"Jel te dirai, fet il, mout tost.
Li rois Artus et tote s'ost
s'est au roi Ryon conbatuz. "
Graal 847-9
15Est-ce à dire que Chrétien emploie à la rime le cas régime ost pour le cas sujet oz ? Non ! Dans la plupart des manuscrits nous lisons o tote s'ost et non pas et tote s'ost et, vu la grande importance de la déclinaison chez Chrétien, il me semble que c'est là la bonne leçon. Il se peut que Guiot ait modernisé ici et que o tote ait été pour lui un archaïsme.
16La situation est la même dans les quatre autres passages où Guiot emploie à la rime un sujet ou un attribut non fléchi : la forme du cas régime se lit soit seulement chez Guiot soit dans une minorité des manuscrits et chaque fois d'autres copistes offrent une leçon satisfaisante avec le cas sujet. Donc des cas régime garantis par la rime s'opposent à des cas sujet également garantis par la rime. Je suppose qu'il faut attribuer au poète les cas sujet ; Guiot aura ici abandonné la déclinaison et sauvegardé sa rime en modifiant un autre mot ou d'autres mots (changeant par exemple o tote en et tote).
17Mais ce serait une grossière erreur de croire que Guiot ait été insensible à la valeur de la flexion nominale. Les passages que je viens de citer ne doivent pas nous faire perdre de vue le fait que la vaste majorité des noms et des adjectifs se décline régulièrement dans BN 794. Il y a plus :
18Guiot est, davantage que Chrétien, partisan de l's nominatif pour les noms masculins qui se terminent en e [a]. Voici quelques détails sur les cas sujet peres, sires et Alixandres.
19Foerster a montré que Chrétien connaît les deux cas sujet pere et peres, et que chez lui la forme sans s est plus fréquente que l'autre. Chez Guiot, au contraire, c'est la forme en s qui domine : il écrit la plupart du temps peres pour le cas sujet, sauf si la rime ou le compte des syllabes s'y oppose. De même, Chrétien connaît les deux cas sujet sire et sires, et chez lui la forme en -s est plus rare que l'autre ; Guiot au contraire écrit toujours sires, sauf si la rime ou la mesure s'y oppose, si le mot est vocatif, ou s'il s'agit d'un titre comme mes sire Gauvains. Nous assistons donc, dans la première moitié du 13e siècle, au progrès analogue de l's nominatif.
20La situation du nom Alixandre(s) est un peu différente. Les exemples de la forme en s sont nombreux dans Cligés copié par Guiot ; ce sont tous des sujets ou des attributs. Pour ce mot, il n'y a pas de rime probante, mais à l'intérieur du vers nous trouvons deux fois un sujet sans -s :
mes Alixandre en ot le pris. Cligés 1331
corne celui qu'Alixandre ot6.Cligés 1173
21Donc, pour Guiot, le cas sujet est généralement Alixandres, la forme Alixandre étant un cas sujet exceptionnel qui peut s'employer pour les besoins de la mesure. Ftait-ce aussi le point de vue de Chrétien ? Nous ne pouvons pas en être sûrs, et ce substantif illustre bien les difficultés auxquelles on se heurte quand on veut retrouver la langue d'un poète à travers sa versification. En effet, les deux vers que j'ai cités d'après Guiot, avec leur cas sujet Alixandre "garanti par le compte des syllabes", se lisent dans d'autres manuscrits avec le cas sujet Alixandres, également "garanti par le compte des syllabes" :
Guiot
mes Alixandre en ot le pris,
corne celui qu'Alixandre ot.
autre mss.7
meis Alixandres ot le pris,
con celui qu'Alixandres ot.
22Ainsi il suffit de supprimer en ou de changer come en con pour avoir le cas sujet Alixandres. Comment retrouver l'usage du poète ?
23Je citerai maintenant un passage du roman du Graal qui illustre encore une fois la difficulté qu'on a à interpréter le compte des syllabes ; il s'agit ici de suer remplaçant seror en fonction de régime. La phrase que je vais citer est prononcée par la Pucelle aux Petites Manches (on se rappelle que Gauvain a promis de jouter pour elle contre Méliant de Liz dont la valeur a été vantée par sa sœur aînée) :
"Les treces jusqu'au haterel
andeus tranchier me lesseroie,
don mout anpiriee seroie,
par covant que demain au jor
cil chevaliers en mi l'estor
abatist Melianz des Liz,
et lors seroit cheuz ses criz
que ma dame de suer an fet. "
Graal 5348-55
24Telle est la leçon non seulement de Guiot, mais aussi de BL ; toutes les autres copies font disparaître cette anomalie de la déclinaison en donnant ma dame ma suer. Comment choisir entre les deux versions ? Je suis enclin à préférer la version de Guiot et de BL, qui me paraît mieux traduire le ton sarcastique des paroles de la Pucelle ; Chrétien nous donne peut-être ici un reflet de la langue que parlaient les jeunes gens vers 1190. Mais on ne peut pas en être sûr ; la leçon de suer pourrait être un rajeunissement de l'original.
25En principe, le compte des syllabes devrait nous renseigner sur bien des points dans la langue des auteurs médiévaux. Dans la pratique (nous l'avons vu avec Alixandre et avec ma dame de suer), les résultats sont parfois décevants. Mais il ne faut pas abandonner ce genre de recherches, même si les données qu'il nous fournit sont compliquées. Voyons l'exemple des féminins analogiques tele et que le qui déjà au 12e siècle remplaçaient des formes plus anciennes. Voici ce que nous lisons dans la copie de Guiot :
mes ne sevent ou il le truissent,
ne quele e part querre le puissent
Charrete 5093-4
Mes sire Gauvains au retor
ot de chevaliers tele rote
que plainne an fu la rue tote.
Graal 5534-6
26J'ai relevé dans BN 794 au moins une dizaine de passages semblables. Si nous n'avions que ce seul manuscrit, nous serions tentés de dire que Chrétien employait tele et quele ; mais la comparaison des manuscrits impose une toute autre conclusion, car pour tous ces vers la majorité a une leçon plus archaïque, leçon satisfaisante et qui fait disparaître les formes analogiques. Il est trop probable que tele et quele sont un rajeunissement de l'original.
27Avec tele et quele on comprend sans trop de peine ce qui s'est passé dans la tradition manuscrite. Mais le compte des syllabes pose quelquefois des problèmes plus difficiles.
28Soit le passage suivant, où Guiot écrit un surprenant tropëiax là où d'autres manuscrits ont la forme normale tropiax :
Guiot
et les genz, qui sont amassees
par la rue a granz tropëiax,
voient Erec…
Erec 5448-50
autre mss.
les janz qui furent amassees
parmi les rues a tropiaus,
voient Erec…
éd. Foerster, 1890, 5496-8
29Au premier abord, on est tenté de voir en troëeiax une fantaisie individuelle de Guiot qui, pour se tirer d'un mauvais pas, aurait ajouté un [a] à tropiax pour avoir huit syllabes dans un vers qui risquait de n'en avoir que sept. Mais la découverte du manuscrit d'Annonay, copié lui aussi par un Champenois, a apporté un nouveau témoignage :
par les rues a tropëiax.8
30La forme tropëiax a donc l'air de remonter à l'ancêtre commun de Guiot et d'Annonay ; il remonte peut-être plus haut : nous tenons là peut-être un régionalisme de la langue de Chrétien que la plupart des copistes ont éliminé.
31Cette interprétation des faits est rendue plus probable par un passage du Conte du Graal :
Chevalier quatre, cinc et sis
vindrent leanz et si se sistrent
par tropeax et mot ne distrent.
Guiot, vv. 1850-52
32Les éditeurs ont trouvé le dernier vers trop court d'une syllabe et ils ont ajouté tot au début du vers :
tot par tropeax et mot ne distrent.
33Mais quand on sait que trois autres manuscrits ont la même leçon que Guiot9, on se demande si la graphie tropeax ne cache pas une forme trissyllabe qui remonte au poète10. Il est remarquable aussi que nous retrouvons une forme trissyllabe dans un autre texte qui semble avoir des rapports avec la Champagne ; il s'agit de tropeel dans le Lancelot en prose11. Ne nous hâtons donc pas de condamner Guiot pour son tropëiax : il a peut-être conservé là un détail authentique de la langue de Chrétien.
34Ces exemples auront suffi, j'espère, pour rappeler le genre de problèmes que nous rencontrons quand nous essayons de retrouver la langue d'un auteur médiéval en disséquant la versification des copies conservées. Le cas de Chrétien et de son copiste Guiot n'est pas isolé, bien au contraire ; mais je crois que ce cas mérite une attention spéciale, d'abord parce que les romans de Chrétien sont des chefs-d’œuvre que nous aimerions posséder sous une forme aussi authentique que possible, ensuite parce que Guiot nous a donné sur ces romans un témoignage particulièrement significatif.
35En effet, BN 794 est, de tous les manuscrits de Chrétien qui nous restent, celui qui a attiré sur lui le plus d'attention de la part des érudits12. Les uns ont insisté sur ses qualités, les autres sur ses défauts ; on a trouvé que cette copie est la meilleure que nous ayons, digne manuscrit de base pour les éditions, mais on a aussi souligné l'esprit indépendant de Guiot, trop enclin à modifier les textes qu'il copiait. Il n'est pas facile de faire un bilan, car il faudrait pour cela prendre en considération des centaines, des milliers de données. Tout ce que j'ai voulu faire ici c'est examiner quelques exemples de la façon dont Guiot traitait les rimes et la versification de Chrétien. Nous avons vu qu'il ne faut pas se fier aveuglément au texte offert par Guiot, car il innove, même là où la rime ou le compte des syllabes est en jeu. Cependans il a conservé bien des traits qui remontent au poète ; son témoignage est extrêmement précieux, mais il faut l'examiner à la loupe, en tenant compte de tous les facteurs pertinents.
Notes de bas de page
1 Cette étude sera publiée dans les Publications romanes et françaises sous le titre La syntaxe des substantifs chez Chrétien de Troyes.
2 Voir surtout les éditions procurées par W.Foerster ; Cligés, 1884, pp. LIII-LXXV ; ce tableau a été modifié plus tard dans Cligés 1910, Erec, 1909 et Yvain 1912. Voir aussi V. Foerster, Kristian von Troyes, Worterbuch zu seinen samtlichen Werken, 1914, pp. 210*-223*.
3 ‘Un scribe champenois devant un texte normand. Guiot copiste de Wace, ' (Mélanges offerts à J.Frappier, Genève, 1970, Publications romanes et françaises, CXII, pp. 1139-1154).
4 Selon Foerster, Chrétien employait le dialecte de la Champagne occidentale, la langue d'Erec étant moins francienne, plus orientale que celle des autres romans (Kristian von Troyes, Wörterbuch zu seinen samtlichen Werken, 1914, pp. 210*, 217*). Selon Miss Pope, Chrétien appartenait par sa langue à la Champagne du sud. (From Latin to Modem Fench, Manchester, 1952, 1324).
5 Sauf avis contraire, je cite les éditions des CFMA, qui reproduisent le texte de Guiot.
6 Alixandre est écrit en abrégé dans le ms.
7 Je cite l'édition de Foerster, 1884, vv.1343 et 1181.
8 Ce vers a été publié par A. Pauphilet, Romania, 63 (1937), p.314, v.5497.
9 Les variantes sont citées dans l'édition de A.Hilka, Halle, 1932, v.1854 ; voir sa note, p.660.
10 On s'attend chez Guiot à tropiax plutôt que tropeax pour une forme dissyllabe.
11 BN fr.768, f° 64 d. Ce ms., choisi par miss Elspeth Kennedy comme ms. de base pour l'édition qu'elle prépare actuellement, paraît provenir de l'est ou du sud-est de la Champagne. Je remercie Miss Kennedy des renseignements qu'elle m'a fournis sur ce point.
Sur les rapports possibles du Lancelot en prose avec la Champagne, voir ma Bibliographie des romans en prose (Publications romanes et françaises, XLII, 1954), p.79.
12 Je renvoie pour le détail à l'Avant-propos de mon livre La syntaxe des substantifs chez Chrétien de Troyes, qui paraîtra dans les Publications romanes et françaises.
Auteur
Université de Londres
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