Genre, engagement religieux et féminismes dans les Amériques
p. 5-11
Texte intégral
1Si l’on a souvent commenté les affinités entre femmes et religion ou encore la féminisation du christianisme des xixe et xxe siècles, les études en sciences sociales des religions ont encore beaucoup à découvrir sur l’engagement concret des femmes dans les sphères religieuses et plus encore sur les divers féminismes religieux. Il a fallu l’impulsion des mouvements des femmes des années 1970 puis le développement des études sur les femmes et le genre pour que l’on s’empare de ces sujets d’une façon plus analytique. Il ne s’agit plus d’occulter leur présence, ni d’expliquer leur place ou leur rôle par leur « nature » mais par des rapports sociaux passés et présents. Quelques-unes des figures pionnières de la recherche féministe dans le domaine religieux, comme Micheline Dumont au Québec notamment, sont évoquées ici (Snyder, Laperle). L’urgence du questionnement sur les religions, depuis les années 1990 et plus encore au début du xxie siècle, avec la focalisation sur le genre des groupes fondamentalistes et néo conservateurs ont donné un nouvel écho à ces recherches. Le rôle actif des femmes au sein des religions a été étudié et notamment celui des congrégations féminines, et les féminismes religieux et plus récemment des mouvements inclusifs LGBTQI ont été mis au jour1. C’est donc au cœur d’un vaste chantier où beaucoup reste à découvrir que se situe ce recueil.
2 La problématique de genre se focalise sur le processus de différenciation et de hiérarchisation des sexes et de définition du masculin et du féminin. Elle permet d’analyser la construction des normes et leur mise en œuvre, mais aussi leur contestation et leur transgression ou encore leur mutation et leur recomposition2. Les chapitres réunis ici ne s’attaquent pas directement à l’interrogation théorique sur faire et « défaire le genre3 », mais tous pourront contribuer par les études de cas à nourrir l’analyse de ces processus. Issu d’un atelier sur « femmes, féminismes et engagements religieux » au sein du colloque sur Femmes dans les Amériques4, les textes rassemblés ici ne visent nullement à l’exhaustivité. Ils révèlent néanmoins l’importance actuelle des questionnements sur le genre, les femmes et les féminismes dans le champ religieux, dans plusieurs disciplines et à propos de confessions diverses – même si prédominent fortement les religions majoritaires chrétiennes et que l’on regrette l’absence du judaïsme.
3Un premier volet de questionnements porte sur l’action des femmes dans le champ religieux et le second concerne plus spécifiquement les engagements féministes.
L’action des femmes dans le champ religieux
4Parmi les actrices du religieux qui ont souvent été négligées, on trouve tout d’abord les religieuses. L’historiographie tend désormais à revaloriser leur rôle social dans le domaine de l’éducation, du soin (au sens du « care ») et de l’aide aux plus démuni-e-s à l’époque moderne et contemporaine. Camille Foulard étudie ainsi les Filles de la Charité au Mexique à partir de la refondation de la Compagnie en 1946 jusqu’aux années 1970. Leur action auprès des femmes pauvres atteintes de maladies incurables et auprès de femmes stigmatisées comme filles mères, s’inscrit dans un contexte politique laïque dans lequel s’insère une stratégie vaticane de « reconquête ». Elle a longtemps été perçue à travers le volet normatif, régulateur et prosélyte, déjà dénoncé par les contemporains. L’importance sociale de ces refuges n’en est pas moins patente même si elle ne trouve plus, dans les années 1970, les soutiens financiers pour survivre et ne s’adapte plus à son public visé, moins passif et moins réceptif au christianisme.
5Si ce nouveau regard sur le rôle des religieuses donne lieu à plusieurs travaux, d’autres types d’engagements féminins sont mis ici aussi en exergue : dans des courants théologiques et les études religieuses (Patrick Snyder) ou encore dans la constitution de réseaux protestants et bouddhistes féminins en Amérique du Nord et du Sud (Molly Chatalic). Le plus souvent ces réseaux féminins contemporains, perméables au féminisme de leur époque, provoquent, sans que cela ait été un but en soi, certaines formes de rupture avec les identités traditionnelles de sexe et avec la répartition de leurs rôles.
6Dans le cadre des Amériques, la question du genre est étroitement liée à celle de la racialisation et du racisme, terreau de mobilisation au sein duquel a émergé le féminisme au xixe siècle. En Amérique du Nord, Anne Stéfani montre la mobilisation méconnue contre la ségrégation raciale de femmes blanches protestantes du Sud au sein de l’YWCA (Young Women’s Christian Association) dans les années 1950 et 1960, en opposition avec leur propre communauté et l’idéologie religieuse qui, alors, justifiait et entretenait le racisme. Cécile Coquet Mokoko rappelle la prégnance de ce contexte de discriminations et de préjugés raciaux dans les années 2000 à travers une enquête qui met en lumière les difficultés souvent indépassables des couples mixtes noirs-blancs en Alabama aujourd’hui. Le poids des interdits se fait sentir en particulier sur les femmes comme le montre son étude de petites paroisses noires très attachées à la solidarité communautaire.
7En Amérique du Sud, la thématique femmes, genre et religions est également indissociable de celle de la colonialité. Ainsi Lidia Donat montre les ambivalences à l’égard des femmes de la Teologica India, ou théologie indigène, au Mexique qui entend réhabiliter les Indiens, la civilisation et la religion précolombiennes. La revalorisation culturaliste du rôle des femmes les confinent dans les paradoxes d’un éco-féminisme différentialiste et d’une stricte complémentarité des rôles, mais elle leur donne néanmoins des possibilités d’agir dont elles s’emparent.
8L’intérêt pour les études de genre a impulsé ainsi une revalorisation de l’engagement religieux dans le parcours des femmes en tant qu’investissement dans l’espace public qui s’inscrit donc en faux contre la représentation d’un confinement dans la sphère privée – même si le discours sur le nécessaire partage des sphères publiques et privées forge la pensée politique moderne. Les femmes encouragées à agir transgressent, même de façon marginale, les discours sur leur passivité ou leur incapacité et développent une compétence dans leur domaine d’action auprès d’un public féminin longtemps délaissé par d’autres acteurs sociaux. Au plan individuel, ces engagements peuvent permettre un parcours d’autonomie et de relative individuation pour celles qui souhaitaient échapper au mariage et à la maternité ou, dans un contexte plus contemporain où les normes séculières l’emportent, à celles qui cherchent une singularité dans la sphère religieuse. L’historien du catholicisme, Claude Langlois parlait, dans son ouvrage majeur sur les congrégations religieuses féminines du xixe siècle, d’une forme d’émancipation5. Le terme est sans doute à relativiser selon l’échelle d’autonomie et de prise de conscience que l’on peut prendre en considération pour étayer le concept d’émancipation, car il suppose dans ce cas bien des soumissions à un ordre de genre également contraignant, mais il a eu le mérite de renverser une perspective et de s’intéresser aux religieuses elles-mêmes et à leurs motivations, non pas en tant que femmes passives et « aveuglées » par la foi et mais en tant que femmes faisant preuve d’agentivité (agency), c’est-à-dire de capacité d’agir. Si l’on doit distinguer agentivité et émancipation, on doit également ne pas confondre les transgressions individuelles ou collectives d’un ordre de genre dont peuvent faire preuve par exemple les femmes des ligues catholiques au début du xxe siècle6 avec un engagement féministe. Le féminisme suppose un engagement pour l’égalité des sexes et les droits des femmes et pas seulement pour sa propre sphère d’autonomie.
Engagements féministes et religions
9Le terme « féministe » n’apparaît qu’en 1872 en France, il est souvent utilisé rétroactivement pour désigner des combats contre l’inégalité et l’injustice dont sont victimes les femmes, comme l’illustre ici l’exemple de la Mexicaine Sœur Inès de la Cruz qui en 1700 plaide au nom de sa croyance pour l’accès des femmes à lecture de la Bible et à une éducation supérieure enseignée par des femmes professeurs (Marie-Cécile Bénassy).
10À partir de la Révolution française, les revendications d’égalité des sexes concernent toujours l’éducation mais aussi les domaines plus étendus des droits civils et politiques et du droit au travail. Ces mobilisations contribuent à poser les femmes comme une catégorie sociale en opposition à l’idée de « La » Femme, représentation mythifiée ou honnie dont le destin était supposé lié à la nature ou à une loi divine. Ces démarches sont imbriquées avec d’autres revendications égalitaires, de « race » et de classe notamment (en particulier de dénonciation de l’esclavage), et puisent à diverses sources d’inspiration libérales et socialistes, mais aussi religieuses. Ces sources religieuses, longtemps quelque peu négligées au sein de l’histoire des féminismes, sont désormais l’objet d’attention. Ces féminismes s’inscrivent dans les innombrables interactions entre religion, politique et sociétés forgées par les rapports sociaux et notamment par les rapports de genre. Ils ne sont pas toujours politiquement progressistes comme le montrait déjà le cas du féminisme catholique de Marie Maugeret à la Belle Époque7.
11Chaque contexte se distingue par un certain type de régime de genre qu’on peut définir comme la façon dont les sociétés pensent et organisent les relations entre femmes et hommes, ainsi que les normes du féminin et du masculin et des sexualités. Toute contestation de ces régimes de genre ne se définit pas forcément comme féministe ; l’usage du terme doit être toujours remis dans son cadre cognitif, intellectuel et politique. Par ailleurs, des femmes engagées qui adoptent des positionnements critiques dans le domaine de la religion et que l’on peut qualifier de féministes, évitent le terme pour ne pas effrayer leur entourage ou par crainte d’être assimilées à un occidentalisme suspect, c’est ce que souligne Karima Djennane à propos de certaines activistes musulmanes aux États-Unis.
12Les féminismes religieux se contentent parfois de vouloir changer, au nom de l’égalité des sexes, l’organisation du champ religieux en interne ; leur objectif peut aussi englober plus généralement l’ensemble de la société par un engagement pour les droits des femmes et plus récemment pour l’égalité des sexualités. Les chapitres rassemblés ici abordent ces deux aspects de l’engagement féministe.
13Les transformations internes visent à répondre aux inégalités entre les sexes, aux discours misogynes et à l’androcentrisme des savoirs et s’appuient sur l’idée d’une égalité originelle devant Dieu. Plusieurs dénominations protestantes et le judaïsme libéral ont amorcé leur adaptation à des normes plus égalitaires dès le xixe siècle grâce à la pression féministe. Ces révoltes internes au monde religieux ont longtemps été minoritaires et souvent marginalisées jusqu’à la « révolution » des années 1960 dans la lignée de Vatican II et des mouvements féministes séculiers qui ont permis à ces contestations juives et chrétiennes de changer d’échelle et de développer un travail théologique d’une nouvelle ampleur (facilité par l’accès plus massif des femmes à l’éducation supérieure). Un travail de redéfinition du féminin et des rapports de genre a été entrepris à travers une nouvelle exégèse des textes canoniques. Les propositions égalitaires ont été adaptées au sein des univers de sens religieux, concernant autant les savoirs, les rituels que les relations de pouvoir dans l’organisation confessionnelle interne. Tout en affirmant l’égalité, ces féminismes religieux dans les années 1970 se sont souvent focalisés sur un certain différentialisme « décolonisé » du pouvoir masculin. À partir de l’expérience religieuse des femmes s’est construite une « autre parole » (nom d’un groupe féministe chrétien pionnier au Québec). Au nom d’une conception du monde, de l’espace et du temps enracinée dans un ordre genré patriarcal, les mondes religieux ont globalement résisté aux évolutions sociales égalitaires, mais avec plus ou moins de succès selon les confessions ou les courants.
14L’accès des femmes au sacerdoce est devenu une revendication phare et un marqueur d’une modernité ou au contraire d’une résistance des religions à l’égalité. Les religieuses catholiques étatsuniennes étudiées par Marie Gayte, ont manifesté dès les années 1970 pour l’égalité des sexes dans l’Église, comme la National Coalition of American Nuns qui rédige en 1972 une « Declaration of Independance for Women ». La contestation touche désormais également d’autres confessions, comme l’illustrent ici les exemples de l’islam et du bouddhisme dans les Amériques. Ces expériences féministes restent encore fragiles et sont particulièrement dénigrées par les autorités religieuses des pays où ces religions sont majoritaires, mais leurs innovations servent de références au sein d’une dynamique transnationale et de réseaux, utiles à tous celles et ceux qui cherchent à fonder des théologies féministes ou inclusives (concernant les LGBTQI8) (Karima Djennane)9.
15Dans le domaine de l’interreligieux, les féministes croyantes affirment également leur foi ou leur spiritualité à travers leur contestation de l’ordre de genre. L’expérience décrite par Denise Couture au Québec montre une attention particulière à la parole des femmes et au partage de leurs expériences pour se libérer des hiérarchies patriarcales et nourrir la critique interne des religions. Cette démarche, spirituelle féministe plus que religieuse au sens strict, affirme également une dimension politique, intersectionnelle, post coloniale, inclusive (à l’égard des lesbiennes), anti raciste et écologique.
16À la critique interne vient s’adjoindre ainsi parfois un positionnement social et politique clair en faveur des droits des femmes et de l’égalité des sexes et des sexualités ou encore en faveur des études de genre. Ce passage ne va pas de soi car il suppose d’accéder au registre du politique, il est donc loin d’être systématique. Mais rappelons-nous que nombre de femmes engagées religieusement se sont investies en Amérique du Nord dans la lutte anti esclavagiste et suffragiste au xixe siècle et que le féminisme étatsunien des années 1960 est nourri par les protestantes engagées dans la lutte pour l’égalité raciale. Les féminismes religieux sont désormais encore plus étroitement liés à la lutte séculière pour l’égalité des sexes, non sans s’attirer la critique de leur hiérarchie. Les religieuses féministes de la Leadership Conference of Women Religious (LCWR) ne se contentent pas de vouloir réformer l’Église catholique, elles appuient fermement l’Obamacare, la réforme de l’assurance sociale, refusant de condamner comme l’ont fait les évêques américains le droit à l’avortement et le droit au mariage de même sexe. Cela leur a valu une condamnation et une mise sous tutelle par la Congrégation de la doctrine de la foi à Rome en 2012, prolongé par le nouveau pape François l’année suivante (Marie Gayte). En France, le groupe catholique Femmes et Hommes en Église, qui milite depuis les années 1970 pour l’accès des femmes au sacerdoce et un catholicisme rénové par le féminisme, s’est rebaptisé Femmes et Hommes, Égalité, Droits et Libertés dans les Églises et la Société (FHEDLES) pour marquer sa volonté d’élargir son champ d’action. Dans la polémique autour du mariage de même sexe et de la supposée Théorie du genre, il a pris des positions égalitaires avancées aux côtés du mouvement homosexuel chrétien David et Jonathan10.
17Comment surmonter les blocages contre l’égalité dans les mondes religieux que les mouvements identitaires ne font que renforcer ? Denise Couture critique la conception acceptée par le sens commun dans les pays occidentaux d’un caractère d’exception dont bénéficient les organismes religieux qui seraient les seuls à ne pas devoir appliquer les chartes des droits à l’intérieur de leur organisation en ce qui concerne les femmes et les personnes homosexuelles. Elle en appelle à la pression sociale pour contraindre les Églises comme cela a été le cas pour le racisme. Des féministes catholiques en France, comme Anne Soupa co-fondatrice du Comité de la jupe, plaident également pour une stratégie de recours au droit civil pour faire respecter l’égalité des sexes au sein de l’Église catholique. C’est aussi la stratégie que certaines femmes juives ont emprunté pour obtenir le geth pour pouvoir divorcer quand le tribunal religieux le leur refusait. Il n’est pas sûr que ces propositions soient compatibles avec les conceptions d’une laïcité libérale plus ouverte au respect des différences religieuses, mais elle a le mérite de poser la question du statut spécifique des religions en ce qui concerne leur organisation interne – un débat qui en effet s’étend également à la question des tribunaux religieux, notamment islamiques comme en Grande Bretagne ou en Ontario par exemple.
18Malgré une forte montée des néo-conservatismes religieux dont nombre de femmes sont parties prenantes, des féministes (femmes et hommes) et des mobilisations inclusives (de lesbiennes et de gays) ne relâchent pas leurs efforts pour faire changer de l’intérieur l’héritage patriarcal ou l’idéologie néo-patriarcale. Face à une demande de magistère moral sur les questions de genre (l’homosexualité, la PMA, la contraception et l’avortement, l’éducation sexuelle à l’école…) qui devrait s’imposer à l’ensemble des sociétés, ces engagement religieux féministes et inclusifs non seulement offrent d’autres alternatives, mais prouvent par leur existence même et leur production théologique que la vision négative de la liberté de genre n’incarne pas une vérité religieuse en soi.
Notes de bas de page
1 Voir notamment : Clio Histoire, Femmes et Sociétés, « Femmes et religions », Agnès Fine et Claudine Leduc, dir. (1995/2) ; « Chrétiennes », Mathilde Dubesset et Geneviève Dermenjian, dir. (2002/15) ; « Judaïsme(s) : genre et religion », Leora Auslander et Sylvie Steinberg, dir. (2016/44) ; la revue Religion and Gender https://www.religionandgender.org ; Anne Cova et Bruno Dumons, dir., Femmes, Genre et Catholicisme, Lyon, Chrétiens et Sociétés, (2012) ; Brejon de Lavergnée et Magali Della Sudda, dir., Genre et Christianisme, Paris, Beauchesnes, (2014) ; Sonia Sarah Lipsyc, dir., Femmes et Judaïsme aujourd’hui, Paris, éditions In Press, (2008) ; Lisa Antebi-Yemini, dir., Juives et musulmanes : genre et religion en négociation, Paris, Karthala-Éditions de la MMSH, (2014) ; Anthony Favier, « Les catholiques et le genre Approches historique », La vie des idées, 25 mars 2014, http://www.laviedesidees.fr/Les-catholiques-et-le-genre.html et son blog « Penser le genre catholique », http://penser-le-genre-catholique.over-blog.com ; Gwendoline Malogne-Fer et Yannick Fer, dir., Femmes et pentecôtismes Enjeux d’autorité et rapports de genre, Genève, Labor et Fides, (2015). Rémy Bethmont et Martine Gros, dir., Homosexualité et traditions monothéistes, Genève, Labor & Fides, (2017) ; Romain Carnac, Diletta Guidi, Guillaume Roucoux, dir., Les autorités religieuses face aux questions de genre, à paraître 2018.
2 Florence Rochefort et Maria Eleonora Sanna, dir., Normes religieuses et genre Mutations, résistances et reconfiguration xixe-xxe siècle, Paris, Armand Colin, 2013 ; Gasquet Béatrice de, « Genre », in R. Azria et D. Hervieu-Léger, dir., Dictionnaire du fait religieux, Paris, PUF, 2010, p. 431-439.
3 Judith Butler, Trouble dans le genre : Pour un féminisme de la subversion, Paris, La Découverte, 2005 [1990], Défaire le genre, Paris, Éditions Amsterdam, 2006.
4 XIe Congrès annuel du GIS Institut des Amériques (IDA), tenu à l’université d’Aix-Marseille, du 4 au 6 décembre 2013, en partenariat avec Aix-Marseille Université et ses centres de recherches : Le Centre Aixois d’Études Romanes (CAER), le Laboratoire d’Études et de Recherche sur le Monde Anglophone (LERMA), le Laboratoire Interdisciplinaire de droit des médias et des mutations sociales (LID2MS), avec le soutien de l’Institut des Études Politiques (IEP) d’Aix-en-Provence, du Centre d’Études mexicaines et centraméricaines (CEMCA), de l’Institut du Genre, du Conseil général des Bouches du Rhône, de la Communauté du Pays d’Aix et du Ministère des Droits des Femmes. Pour le programme complet, voir https://allsh.univ-amu.fr/sites/allsh.univ-amu.fr/files/axes_ida_2.pdf. L’axe Femmes et Religions était organisé par Blandine Chelini-Pont, Université d’Aix-Marseille, Pierre Langeron, IEP d’Aix-en-Provence et Florence Rochefort, GSRL-EPHE
5 Claude Langlois, Le catholicisme au féminin. Les congrégations françaises à supérieure générale au xixe siècle, Paris, Éd. du Cerf, 1984.
6 Bruno Dumons, Les Dames de la Ligue des femmes françaises 1901-1914, Paris, Cerf, 2006 ; Magali Della Sudda, « Une activité politique féminine conservatrice avant le droit de suffrage en France et en Italie. Sociohistoire de la politisation des femmes catholiques au sein de la Ligue patriotique des Françaises (1902-1933) et de l’Unione fra le donne cattoliche d’Italia (1909-1919) », Thèse de doctorat soutenue en 2007, sous la direction de Laura Lee Downs (EHESS) et Lucetta Scaraffia, Rome, Université La Sapienza.
7 Florence Rochefort, « Contrecarrer ou interroger les religions », in E. Gubin et al., Le siècle des féminismes, Paris, L’Atelier, 2004, p. 347-363.
8 LGBTQI : Lesbiennes, Gays, Bisexuel-le-s, Transsexuel-le-s, Quers et Intersexes.
9 Martine Gros et Rémy Bethmont, op. cit. ; Zahed Ludovic-Mohamed, LGBT musulman-nes : Du placard aux Lumières Face aux obscurantismes et aux homonationalismes, Marseille, Éd Calem, 2017.
10 « Le genre dans tous ses états Des chrétiennes et chrétiens s’interrogent », Les réseaux des Parvis hors série no 29 mai 2013.
Auteur
Groupe Sociétés, Religions, Laïcité, (EPHE-CNRS)
Chargée de recherches CNRS Groupe Sociétés, Religions, Laïcité, (EPHE-CNRS).
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