La Bastille du Midi ou le palais des papes d’Avignon en Révolution
p. 105-111
Texte intégral
Citoyens, cette bastille du Midi que nous avons encore dans nos murs devrait, depuis longtemps, avoir subi le sort de celle de Paris
Délibération du Conseil d’Avignon, 1er octobre 1792.
1La cité qui a rejeté la domination pontificale et fait proclamer par l’Assemblée nationale constituante le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, le 14 septembre 1791, a manifesté aussi contre les symboles politiques de l’Ancien Régime. Parmi eux, le palais des papes conjuguait tous les signes de la puissance féodale, cléricale et despotique que la France en révolution voulait abattre. Ce « colosse formidable et redoutable de la tyrannie », dont parlait le patriote Palloy à propos de la Bastille1, ne pouvait pas échapper à la vindicte populaire.
2Pourtant, ce n’est pas le premier symbole de l’oppression papale que les révolutionnaires avignonnais ont voulu voir disparaître. C’est par une journée révolutionnaire, celle du 12 juin 1790, que les Avignonnais, convoqués dans les urnes, ont revendiqué leur indépendance et leur identité française2. Mais la lutte contre les symboles du pouvoir pontifical a commencé plus tôt. Dès la révolution municipale du mois de mars 1790, l’ordre du jour concerne l’abolition du système répressif de l’Église catholique et romaine. Le premier symbole de l’oppression était, pour les Avignonnais, l’instrument de torture du représentant du pape, à savoir le supplice de l’estrapade qui consistait à hisser le condamné au sommet d’une potence et à le laisser retomber brutalement. Dès le 27 avril 1790, la potence en fer était démolie à la demande des autorités révolutionnaires, portée par l’assemblée des corporations. À l’horreur de cette violence physique, condamnée dans un siècle de Lumières, s’ajoutaient les critiques contre l’organisation judiciaire d’une religion d’État, c’est-à-dire le tribunal inquisitorial qui siégeait dans le fort. Comme celle-ci avait ses partisans dans la ville, soutenus par le refus du Saint-Office de reconnaître la nouvelle autorité municipale et par l’envoi d’un chargé de mission du pape Pie VI, porteur d’un bref pontifical du 21 avril, déclarant nuls et non avenus tous les changements révolutionnaires, la suppression du tribunal de la Rota n’intervint qu’avec le renvoi manu militari du vice-légat par les forces révolutionnaires, le 12 juin. Ainsi, le peuple souverain décida, au nom de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen d’août 1789, déclarée « impie » par le pape, d’affranchir les juifs d’Avignon du port infamant du chapeau jaune et de supprimer les portiers qui les enfermaient le soir dans la carrière. Quant au palais, vidé de ses occupants, aussi bien la légation pontificale et son administration que les gardes suisses, sommés de quitter la garnison le 8 juillet, il devenait une forteresse incongrue dans le paysage urbain.
3C’est progressivement que le ci-devant palais des papes devint la Bastille du Midi, au fur et à mesure que s’amplifiait l’histoire de la Bastille et de sa démolition et que, surtout, les contre-révolutionnaires attisaient la guerre civile pour combattre le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Non seulement « le fort » avait été le siège du pouvoir de l’Ancien Régime détesté par les Avignonnais ainsi que de résidence des « Italiens » et de leurs vassaux, mais encore il servait de prison comme son homologue parisien. Et comme l’Assemblée nationale tergiversait à reconnaître ce nouveau droit, pour ne le proclamer qu’à la veille de sa séparation, la fonction de maison d’arrêt a été maintenue, sauf que les prisonniers d’hier avaient été élargis et remplacés. Dans les circonstances politiques où s’expriment, à la fois, la reconnaissance nationale du combat politique des Avignonnais et la violence collective, de l’assassinat du patriote Lescuyer aux massacres de la Glacière en octobre 17913, se pose la question de l’utilité du fort. À quoi peut servir ce monument gothique dans une ville régénérée et débarrassée de ses imposteurs ?
4Or, d’emblée, la question locale est une question nationale. Car non seulement les députés des Avignonnais auprès de la Constituante ont participé à la fête de la Fédération, le 14 juillet 1790 à Paris, premier anniversaire de la prise de la Bastille, mais encore la mise à la disposition de la Nation des biens du clergé a généré une réflexion politique sur le patrimoine de la France nouvelle. La chute de la monarchie ravive la dialectique entre la destruction des restes de l’Ancien Régime et la sauvegarde des arts4. Dans une situation insurrectionnelle, « le vœu unanime de la nation est qu’il n’existe plus aucun monument public qui rappelle le règne du despotisme » décrète, le 11 août 1792, l’Assemblée législative qui ajoute, toutefois, la nécessité de sauver l’œuvre d’art. La construction de la notion du patrimoine national par les révolutionnaires s’opère dans les circonstances où la patrie en danger doit faire face au manifeste de Brunswick et au franchissement de la frontière du nord par les Autrichiens et les Prussiens. Les derniers débats de la Législative conduisent à faire du Louvre le principal musée national, à confier au ministre de l’Intérieur la surveillance des monuments et à charger la Commission des monuments d’un inventaire national. Malgré la dynamique de redressement avec la victoire de Valmy et l’installation de la Convention, le débat entre l’anéantissement des monuments élevés par l’orgueil et le despotisme et la conservation des chefs-d’œuvre artistiques se poursuit dans la conscience républicaine. La guerre de la jeune République française contre les monarchies européennes, et l’effort de guerre, n’expliquent pas toutes les préventions contre le fort ci-devant papal.
5La délibération du Conseil général de la commune d’Avignon du 1er octobre de l’an 1er de la République offre plusieurs arguments, présentés par le président :
Citoyens, cette Bastille du Midi que nous avons encore dans nos murs, devrait, depuis longtemps, avoir subi le sort de celle de Paris. Sans être d’aucun avantage pour la cité, elle a été la terreur des patriotes, elle leur a servi de tombeau dans le temps que les ennemis de la liberté triomphaient insolemment dans la commune. Ses ruines peuvent lui être encore d’une grande utilité. Là, les ouvriers dépourvus de fortune pourront trouver un chantier où ils gagneraient de quoi se défendre contre la misère.
6Faisant référence à la loi « qui prescrit la démolition de tous les châteaux dont la démolition ne serait pas spécifiée par le Corps législatif », le Conseil arrête « qu’il sera demandé à l’administration du district de faire tous ses efforts auprès du Département pour obtenir de lui, et accélérer, la démolition du château ci-devant connu sous la dénomination de Palais papal ».
7Outre le modèle de la capitale qui fait référence, les édiles mettent en évidence le stigmate de la prison mortifère et la possibilité d’emplois pour les prolétaires de la ville. Malgré la lettre de Roland, ministre de l’Intérieur, du 24 octobre 1792, rappelant aux administrateurs départementaux la nécessité de conservation de tous les objets et de tout édifice devenu national, la dialectique entre l’ancien et le nouveau se poursuit localement.
8En effet, concourt à ce projet de démolition un regard autant esthétique que technique, à travers le témoignage de l’architecte et ingénieur en chef avignonnais. Suite à l’arrêté du 2 frimaire, pris par les Représentants du peuple Rovère et Poultier « pour faire démolir les fortifications d’Avignon » adopté par la Convention, s’expriment des « idées pour employer les matériaux de démolition du palais et des murs d’Avignon et divers projets pour l’embellissement de la ville, le 25 pluviôse an II » (15 décembre 1793). Cet arrêté est salué par l’auteur comme une promesse que « cette cité sera à l’avenir plus belle que jamais, puisqu’on peut tirer le plus grand avantage de la destruction de cet énorme amas de ruine qu’offre le palais, orgueilleusement élevé dans un temps de barbarie par les tyrans qui la gouvernaient jadis ». La dissertation d’une dizaine de pages manuscrites a sans doute été prononcée par Ange-Alexandre Bondon lors d’une séance de la société populaire d’Avignon. L’enthousiasme révolutionnaire se mêle aux réflexions techniques et au projet architectural :
Avant cependant de détruire ces vastes édifices, il est essentiel de préparer soit une place, soit des projets d’édification pour recevoir et employer les matériaux qui les forment, au fur et à mesure qu’on les démolira […]. Le principal (moyen) et celui qui fournirait le plus d’avantages est, sans contredit, la construction d’un pont sur le Rhône : la position avantageuse d’Avignon, formant comme un centre où tendent des communications importantes et nécessaires à la République entière, (comme) l’utilité incalculable, depuis longtemps reconnue, qu’on retirerait de l’établissement d’un pont […] sur le fleuve qui mouille ses murs, commandent impérieusement qu’on s’occupe enfin sérieusement d’en construire un en pierre puisque non seulement les Avignonnais et les Vauclusiens y sont intéressés, mais avec eux tout le peuple français, et qu’on trouverait dans la démolition du palais gothique et de murs de parade autant ridicule qu’inutile des matériaux qui, quoiqu’ils n’offrent pas des blocs de pierre d’un cube suffisant pour l’exécution d’un pont de l’importance de celui dont il s’agit, en procureraient néanmoins d’une nature dont l’usage n’est point rejeté.
9Aux préoccupations sociales des édiles avignonnais de fournir du travail à ceux qui n’en ont pas se joignent des projets économiques de désenclavement du territoire par la construction d’un nouveau pont. Il est vrai aussi que les ponts figurent en première place des ouvrages d’art des ingénieurs de l’époque, « car la technique de la construction en maçonnerie évolue de façon remarquable et donne naissance à une architecture nouvelle5 ».
10Ainsi, au-delà du décri commun de l’art gothique au xviiie siècle, ce sont les qualités plastiques de l’ouvrage à construire et le souci du paysage urbain qui sont mis en avant par l’architecte :
Ce plan adopté, il se présente un autre moyen pour employer promptement les matériaux des démolitions. Les inégalités qui sont sur la plateforme de la partie du rocher de cette ville présentent de grandes cavités qu’on pourrait combler avec les décombres et les moindres pierres ; il en serait de même de celles qu’il y a actuellement dans l’enceinte du Palais, de celle de l’ancienne église et du ci-devant chapitre de Notre Dame qu’on démolira aussi, sans doute, pour ne former avec le rocher qu’une superbe esplanade dominant la ville et dont le point de vue serait d’autant plus intéressant qu’il ne serait borné d’aucune part. L’art ensuite embellirait ce qu’offre la nature en cet endroit, la nécessité obligerait de former des pentes douces pour arriver sans peine de toutes parts sur la cime de ce rocher, qui offre du côté du Rhône, l’aspect d’un promontoire dont l’abord est impraticable, mais l’intelligence de l’artiste ferait monter […] les murs de soutènement pour former des chemins en zig zag et les terrassements qu’il faudra faire emploieraient encore beaucoup de pierres et de décombres ; il faudrait, enfin, que s’élevât au dessus des ruines du Palais, de ces demi-dieux terrassés, du fanatisme et de la superstition, un monument qui éternisa la mémoire de leur défaite, les progrès de l’esprit humain et de la raison, et le règne des lois fondé sur l’égalité et la liberté.
11Nous mesurons bien, en ces débuts de la déchristianisation de la France républicaine, combien l’Église romaine est assimilée en Avignon au « fanatisme » et à « la superstition » et combien, aussi, s’impose une transformation du territoire. C’est, désormais, à partir d’un territoire laïcisé qu’une ville nouvelle peut se décrire et être représentée par un architecte de la liberté. La maîtrise de l’ouvrage s’appuie sur une solide connaissance de terrain et son insertion dans le paysage pour mettre en valeur les possibilités d’aménagements à grande échelle et promouvoir le rocher avignonnais comme lieu de promenade et de détente civique. Le projet de monument commémoratif a été également dessiné quelques années plus tôt pour célébrer le rattachement d’Avignon à la France6. Ainsi, pour un technicien des Lumières qui a partagé les idées de sa génération et les « projets d’utilité et d’embellissement de la ville » comme De Wailly en expose pour Paris au Salon de 17897, les années révolutionnaires offrent la possibilité de supprimer les fortifications qui enserrent les villes, de créer des promenades et des places de vaste envergure comme de valoriser un territoire urbain.
12La double formation de l’ingénieur et architecte est à l’œuvre dans ce grand projet urbanistique :
Il y a encore aux moyens présentés, ceux du terrassement qu’on pourrait faire intérieurement des murs de la ville, lors de leur démolition. La nécessité de se garantir des eaux lors des inondations du Rhône est reconnue ; il conviendrait donc de conserver une partie des remparts en les abattant, d’une certaine élévation pour remplir cet objet ; ainsi, un terrassement formerait un boulevard d’une hauteur à peu près égale à la portion des murs qu’on conserverait et d’une largeur assez suffisante pour y former une allée complantée d’arbres. Ce moyen facile dans l’exécution procurerait une beauté de plus à la ville d’Avignon, en lui donnant des promenades supérieures qui offriraient, comme jadis la fameuse Babylone, des jardins suspendus dans les airs.
Enfin, pour ajouter à ces beautés, il reste à faire connaître tout l’avantage qu’on pourrait tirer des eaux de la Sorgue de Vaucluse qui traverse la ville. Jusqu’à ce jour, on n’a fait usage de ces superbes eaux que pour le commerce, présentement que tout est possible, il faut qu’elles servent à l’embellissement des principales places de la cité, et à la boisson de ses habitants. Établir un réservoir ou château sur la tour par où entre la Sorgue de Vaucluse dans la ville (qu’on élèverait à une hauteur plus considérable) dans laquelle serait faite une machine hydraulique pour porter les eaux dans le réservoir, et que celles-ci feraient mouvoir, serait le moyen simple de se procurer de l’eau limpide dans tous les quartiers de la ville, par des conduites souterraines qui la porteraient et la distribueraient où l’on voudrait. Qu’on se figure présentement la beauté et le bon effet que ces différents projets procureraient dans son exécution. Combien l’aspect d’Avignon serait superbe par les nouvelles promenades qu’il y aurait, formant une enceinte d’un nouveau genre, autant utile qu’agréable, au-dedans comme au dehors. Qu’on imagine ces montées, spacieuses et commodes, par leur douceur, complantées d’arbres, partant des rives du Rhône, se continuant sur différents plans jusqu’au sommet de ce Rocher orgueilleux ! Que l’œil se repose un moment sur le monument perçant les airs que la munificence d’un Peuple libre aurait élevé à la postérité ! Alors, on pourra se dire que toutes les beautés réunies à Avignon sont peu communes. Qu’on s’arrête actuellement sur l’objet qui doit le plus intéresser cette ville, sur ce pont enfin à construire sur le plus grand fleuve de la République, c’est là où doivent tendre tous les vœux pour faire consacrer par le Sénat français l’urgence de l’exécution du plus grand et du plus utile édifice national que ce soit et qui doive s’élever dans la République.
Qu’on s’imagine, enfin, l’utilité qu’on retirera des fontaines dans chaque place de la ville, qu’on voie l’édifice de la maison commune fini, la forme de la place, qui est au devant, déterminée, et le monument élevé par le peuple au milieu de cette enceinte pour perpétuer à jamais la révolution qui vient de s’opérer en cette ville. Qu’on se présente, enfin, ces nouvelles rues percées et pratiquées dans ces corps jusqu’à aujourd’hui inanimés, qui vont se faire successivement lors de leur vente. C’est alors qu’on pourra dire qu’Avignon est une des plus belles villes de la République.
La simplicité qui règne dans les différentes idées succinctement exposées dans ce mémoire les fera sans doute adopter avec empressement. Puissent ces projets être mis en exécution aussitôt qu’ils seront présentés, et prouver à nos concitoyens combien nous désirons pouvoir consacrer nos faibles talents à l’embellissement de la cité qui nous a vu naître8.
13Au-delà des ruines du palais qui inspirent déjà une génération romantique, dont les dessins figurent dans les réserves d’un Musée du Vieil Avignon qui n’existe plus et dont il serait grand temps que les édiles municipaux s’occupent, un contrepoint est proposé par la toile d’un artiste local, Pierre Raspay. Dans cette Vue de la façade principale du palais des papes sous le Directoire, conservée au Musée Calvet9, la façade occidentale nous paraît très ostentatoire avec ce parement contre la muraille doté d’un crénelage et d’une porte flamande, devant la guérite du factionnaire et sa pièce de canon, sans oublier évidemment au premier plan la représentation de hussards et d’un officier ressemblant au vainqueur de l’Italie qui jouit alors d’une réputation formidable chez les républicains français. Autre temps ou autre conception de l’espace ?
14Toujours est-il que le fort ne sera pas démoli, que ses fonctions de caserne et de prison perdureront et que le projet de monument commémoratif attendra un siècle, celui du Centenaire de la Révolution française, pour être réalisé. Restent surtout, avec le projet d’une cité nouvelle, son nouveau pont sur le Rhône, ses promenades et ses jardins, l’idéal révolutionnaire d’un Avignonnais, amoureux de sa ville et de la Révolution. Au-delà de sa promotion comme architecte et ingénieur en chef du département du Vaucluse, le 8 août 1793, il convient de saluer un parcours professionnel : celui d’un citoyen avignonnais, riche tant de son expérience professionnelle au service, d’abord, des Italiens à Avignon, à la suite de son père, de sa pratique par un séjour à Paris et un grand tour en Italie, que de sa volonté, ensuite, de servir la France révolutionnaire. Sa conscience de vivre un temps historique en 1793, quand il rédige ce texte qui est inédit dans les annales de la Révolution, celui où présentement tout est possible, démontre de façon remarquable combien les années révolutionnaires ont été, non seulement une formidable période de création et d’intense production intellectuelle, artistique et urbanistique, mais encore de promotion du vivre ensemble ou de bonheur commun dans la cité.
Notes de bas de page
1 Hans-Jürgen Lüsebrink et Rolf Reichardt, « La prise de la Bastille comme événement total », L’événement, Aix-en-Provence, PUP, 1986, p. 78.
2 Christine Peyrard, « Avignon ou le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », Peuples en Révolution. D’aujourd’hui à 1789, Cyril Belmonte et Christine Peyrard, dir., Aix-en-Provence, PUP, 2014, p. 179-191.
3 Martine Lapied, « Réflexion sur les massacres de la Glacière à Avignon », L’événement, Aix-en-Provence, 1986, p. 123-134.
4 Édouard Pommier, L’art de la liberté. Doctrines et débats de la Révolution française, Paris, Gallimard, 1991 et Dominique Poulot, Musée, nation, patrimoine, 1789-1815, Paris, Gallimard, 1997.
5 Antoine Picon, Michel Yvon, L’ingénieur artiste, Dessins anciens de l’École des Ponts et Chaussées, Paris, École des Ponts et Chaussées, 1989, p. 84.
6 Chr. Peyrard, Projet de pyramide commémorative dans « Postface », Peuples en Révolution, op. cit., p. 222-229.
7 Cité par Annie Jacques et Jean-Pierre Mouilleseaux, Les architectes de la liberté, Paris, Gallimard, 1988, p. 22.
8 A.D. Vaucluse, 1 L 439.
9 Nous remercions le conservateur du Musée Calvet d’Avignon pour l’autorisation de publication de cette œuvre.
Auteur
Aix Marseille Université, CNRS, UMR 7303 Telemme
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