Pour l’aménagement d’espaces sans brouillard électromagnétique
p. 143-150
Texte intégral
1Depuis les années 1970, une branche de la géographie s’est distinguée, centrée sur les réseaux de télécommunications et les TIC. Un groupe d’étude (1984-1988) et des commissions (1988-2016) ont été créés successivement au sein de l’Union Géographique Internationale pour explorer ce champ nouveau de la recherche, dont l’importance s’est affirmée. Aujourd’hui, les collectivités territoriales et les organisations sont directement impliquées par l’équipement et le développement numérique. Nombreuses et diverses sont les incidences des technologies de l’information et de la communication (TIC) sur la vie sociale et l’organisation économique et spatiale à l’ère de la téléinformatique et de l’Internet. L’espace géographique est directement impacté par suite des nouvelles relations qu’il est possible de tisser (fréquence, volume d’informations transmises, accessibilité). Par ailleurs, le développement des TIC n’est pas neutre sur la consommation électrique. Les équipements et sites de TIC, par exemple les data-centres, sont devenus stratégiques pour les entreprises et la consommation électrique liée à leur croissance augmente de quelque 10 % par an. Réduire l’impact de la technologie sur l’environnement est donc nécessaire de ce point de vue.
2Un tout autre aspect des relations entre environnement et TIC sera exploré dans le chapitre : la pollution électromagnétique et ses conséquences sur la santé et la vie quotidienne des personnes électro-sensibles. Les incidences des TIC sur la vie économique, culturelle et sociale conduisent à la diffusion des infrastructures, terminaux et services. Le pilotage des chaînes logistiques fonctionnant en flux tendus n’échappe d’ailleurs pas à une telle évolution qui réclame toujours plus d’informations échangées. Cette diffusion, la plus complète possible, est souhaitée par la plupart des usagers et mise en œuvre par les opérateurs de réseaux. Cependant, un problème de santé spécifique semble s’affirmer avec l’intensification des usages et de l’élargissement des espaces équipés en réseaux (Wi-Fi1, Bluetooth2, Wimax3, lignes électriques), en produits (téléphones cellulaires, tablettes du type iPad, ordinateurs portables connectés, objets communicants) et en services de TIC (applications domotiques, capteurs variés, télé-relevés de compteurs).
3L’envahissement de l’espace par les champs électromagnétiques et radiofréquences gagne chaque jour du terrain. Même des domiciles non connectés à l’Internet ou aux services vidéo sont arrosés par les multiples réseaux des voisins du quartier ou d’opérateurs via des antennes-relais placées à proximité. De plus, tous les usagers du réseau électrique français seront bientôt équipés de nouveaux compteurs électriques numériques permettant à ErDF de relever les indices de consommation en temps réel et de communiquer les données à ses services à distance (site Internet [C]). Une dramatique question de santé publique pour les citadins, à laquelle n’est jamais resté indifférent le professeur Daniel L’Huillier, notamment dans ses fonctions de président d’un comité d’intérêts de quartier (CIQ) à Aix-en-Provence pendant de nombreuses années.
Une pathologie rare et invalidante
4Certaines personnes exposées aux champs électromagnétiques artificiels – presque omniprésents de nos jours – sont affectées de divers symptômes qui révèlent leur vive intolérance à ces champs. Parmi les symptômes les plus généralement décrits, on cite : migraine, vomissements, troubles de l’humeur. Le système de défense immunitaire est également affecté. Les personnes électro-sensibles (dites « EHS ») sont affectés d’électro-sensibilité (ES), d’électro-hypersensibilité (EHS), d’enviro-sensibilité électromagnétique (EE), de syndrome d’électro-hypersensibilité (SEH), ou de syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques (SICEM). Si cette réalité est reconnue, la relation de cause à effet s’avère souvent contestée : nombre d’études concluent à l’impossibilité d’établir une liaison avec la cause dénoncée par les malades4. La réalité de leur souffrance et la présomption de pertinence des causes qu’ils désignent font cependant que leurs affections commencent à recevoir une certaine reconnaissance (aide financière accordée au printemps 2014 à un homme électro-sensible).
5Selon certaines études indépendantes des opérateurs de communication sans fil, le potentiel cancérogène et électro-sensibilisant des micro-ondes serait établi (Organisation Mondiale de la Sante, 2011 ; BioInitiative Report, 2012 ; Sünder, 2012). Les effets biologiquement nocifs du Wi-Fi sur des cellules vivantes ont été validés dans une expérience sur des graines de cresson mises à germer dans des chambres différentes, les unes exposées aux ondes d’un routeur de la norme IEEE 802.11g, les autres non. Bien entendu, les conditions d’éclairage et d’arrosage étaient identiques pour les deux groupes de graines, la variable testée étant la présence des ondes Wi-Fi à proximité. Le résultat fut éloquent et reproduit dans d’autres laboratoires : alors que les graines exposées n’ont pas ou peu germé, quelques-unes ayant même muté, les autres se sont développées sans problème. L’idée de cette expérience est venue des difficultés rencontrées par des étudiantes norvégiennes pour se concentrer pendant les cours (Ait-Kaci-Ali, 2013). Comme le note Doutreligne (2013) :
Nous pensions que les problèmes de concentration à l’école et parfois d’insomnie venaient du fait que nous dormions avec nos téléphones portables à côté de notre tête… C’est vraiment effrayant d’observer un effet aussi flagrant et nous avons été vraiment frappées par de tels résultats.
Un électro-smog envahissant que certains cherchent à limiter
6La multiplication des matériels donnant accès à un réseau sans fil Wi-Fi (on parle de borne ou point Wi-Fi, ou de hot spot) accompagne la rapide diffusion des applications de TIC mobiles et l’adoption parallèle d’usages des TIC en situation de mobilité. Depuis août 1993, où fut présenté le premier accès public sans fil à des LANs (réseaux locaux) à San Francisco, la diffusion a été aussi rapide que considérable en quantité. Aujourd’hui, on compte des millions de points d’accès sans fils publics (350 % d’augmentation entre 2011 et 2015, selon une étude de Wireless Broadband Alliance), cela sans prendre en compte les hot spots des particuliers. Une application est conçue pour localiser des lieux bien équipés en hot spots des réseaux 2G, 3G et 4G (voir les Figures 1 et 2). Ces espaces équipés d’antennes relais pour réseaux de téléphonie mobile ne sont qu’une fraction des espaces où s’étend l’électro-smog.
Pour l’aménagement de zones blanches sans électro-smog
7Ce chapitre entend attirer l’attention sur une géographie « en négatif » des TIC pour suivre ces préoccupations nouvelles et préparer localement d’éventuelles décisions politiques. Les électro-sensibles étant relativement peu nombreux, leurs besoins peuvent sembler de faible consistance pour les décideurs (élus territoriaux, aménageurs, opérateurs). Leur souffrance est si handicapante qu’elle peut conduire les intéressés à devoir renoncer à leur emploi et à leur logement. Cette modification radicale du mode de vie va jusqu’à la difficile recherche de « zones blanches », c’est-à-dire encore dépourvues de pollution électromagnétique ou ne subissant que de faibles niveaux de cette pollution. Mais ni la prévention ni la prise en charge adaptée de cette souffrance n’est systématique. Pis encore, la reconnaissance officielle n’est pas évidente. Les symptômes causés et/ou aggravés par des champs électromagnétiques de radiofréquences, tels ceux émis par les appareils de communication sans fil, pourraient concerner de 1,5 % à 2 % de la population française (Le Figaro, 17 avril 2014) ; 3 à 5 % de la population canadienne serait électro-sensible à divers degrés.
8En attendant qu’une réponse formelle soit apportée par la recherche, les responsables de l’État et ceux des collectivités territoriales pourraient sans tarder prendre des dispositions. Les États et toutes les autorités œuvrant en matière d’aménagement devraient planifier des zones sans ondes dans une problématique comparable à celle ayant présidé à la définition des réserves et parcs naturels5. Il s’agirait d’imposer une contrainte supplémentaire aux opérateurs de TIC planifiant et développant leurs réseaux, le but étant la préservation de zones d’où seraient bannis téléphones portables, systèmes de communication sans fil (antennes relais, Gsm, Wi-Fi, baby phone, caméra connectée, etc.), télé-relevé des compteurs numériques « Linky » des réseaux d’eau, d’électricité, de gaz, etc. Dans ce contexte, la mise en place de « zones blanches » préservées de ce que l’on appelle parfois l’électro-smog serait une priorité, au moins en accompagnement et soutien d’initiatives nées d’acteurs locaux, sans oublier d’autres solutions telles que la recherche d’éléments de protection (site Internet [A]). Dans ces zones, les signaux pourraient être transmis non par des radiofréquences mais par voie filaire (câble, téléphone fixe, blindage électromagnétique ou blindage électrique). D’ailleurs, certaines entreprises proposent d’ores et déjà des équipements limitant la propagation du brouillard électromagnétique, notamment dans les domiciles. Les tenants de la réalité de cette maladie affirment que les voix discordantes ne sont pas écoutées, que les propositions de communications scientifiques dans les colloques spécialisés sont ignorées, et que des études dont les résultats prouvent le contraire ont été soustraites du débat. C’est clairement ce que montre Marc Khanne dans son film Cherche zone blanche désespérément (2014), réalisé avec le soutien du Conseil général de l’Ardèche et du CNC.
Rayés de la carte
9Il ne nous appartient pas d’apprécier les arguments des uns et des autres. Qu’il nous suffise de considérer la réalité de craintes de la part de certaines populations, et de présenter les conséquences spatiales de telles craintes. De plus en plus de personnes affectées par ces pathologies rares, mais invalidantes, cherchent des « zones blanches », c’est-à-dire des zones non polluées par le brouillard électromagnétique. Elles espèrent pouvoir résider et vivre dans ces espaces. Parmi les solutions pour lutter contre les effets indésirables, voici les recommandations qui leur sont faites : implanter l’immeuble loin des champs magnétiques élevés ; déterminer s’il y a des lignes à haute tension, des postes électriques ou des antennes relais, des tours hertziennes. Alors que la plupart des sources peuvent être identifiées par l’observation, des instruments seront nécessaires pour mesurer l’amplitude des champs magnétiques.
10En attendant la prise en compte hypothétique de la réalité de leurs souffrances, des électro-sensibles français s’organisent pour trouver une solution à leur niveau personnel. Ils sont amenés à fuir les environnements à leurs yeux électromagnétiquement pollués. De ce fait, ils tentent de s’éloigner de l’environnement qui, selon eux, cause leurs pathologies. Mais cela est de plus en plus difficile car d’autres acteurs cherchent au contraire à couvrir le plus complètement possible les territoires. C’est le cas des opérateurs mais aussi des collectivités territoriales et des utilisateurs professionnels des réseaux. Aussi, les personnes électro-sensibles sont-elles réduites à chercher des hypothétiques espaces sans ondes : des zones dites « blanches » ou « grises ». Certains partent vivre dans divers espaces des camping-cars ou des masures, « à l’écart du monde civilisé ».
À la recherche de lieux de vie
11Il serait utile d’entreprendre un recensement des localisations des sites utilisés, de suivre leur évolution (en nombre, nombre d’habitants électro-sensibles) et de procéder à une enquête géographique et sociologique détaillée. Tel n’était pas l’objet de ce propos liminaire, dont l’objet est de voir l’espace et les flux sous un autre jour. Contentons-nous ci-après de mentionner quelques stratégies d’évitement identifiées à ce jour, à la fois dans l’espace rural et grâce à l’aménagement d’espaces urbains.
Espace rural
12Les sites sont généralement isolés et situés dans l’espace rural « profond ». Et que trouver de plus abrité que le fond d’une grotte, un boyau souterrain ou une combe ? Ces cas extrêmes ont été vécus. C’est le cas pour deux Niçoises qui ont dû se réfugier dans la grotte de Baumugnes, à Saint-Julien-en-Beauchêne (Hautes-Alpes), depuis août 2009 (Le Dauphiné.com, 3 décembre 2011). Après une tentative pour habiter un hameau de cinq maisons en Corrèze, choisi pour son environnement naturel, il a fallu s’en aller car deux médecins très connectés habitaient le hameau. Autre tentative : un gîte de l’ONF dans la montagne mais un champ électromagnétique nouvellement apparu détermine un retour à la grotte. « Avec la multiplication des sources, notre territoire se rétrécit », se lamentent les deux Niçoises, car même en montagne, les opérateurs de TIC cherchent à améliorer la desserte du territoire ou faire disparaître les zones blanches. Ladberg (2011) n’hésite pas à se qualifier de « fugitif dans son propre pays » : « Au fond des bois, des vallées, les îlots sans réseau mobile sont de plus en plus rares à trouver ».
13À l’écart du hameau de Souvestrière (Drôme), une combe a été choisie pour installer une caravane. Philippe Tribaudeau, président de l’association Une terre pour les EHS remarque sur les ondes de France Info le 21 janvier 2014 : « Aujourd’hui, on a recensé plus de 800 personnes qui se disent électro-sensibles. Elles n’ont nulle part où aller. Des gens sont obligés de se terrer comme des bêtes ». Parmi les hameaux ou villages relativement protégés, ont été remarqués Büech, un hameau de Saint-Julien-en-Beauchêne dans les Hautes-Alpes, Durbon, également dans les Hautes-Alpes, et Pailharès, en Ardèche. Ce dernier cas est très instructif. Des personnes électro-sensibles s’y sont réfugiées car le village ardéchois, de quelque 280 habitants, a été longtemps été considéré comme une « zone blanche », à l’écart des grands axes de communication (voir la Figure 3). Il était pratiquement exempt d’ondes électromagnétiques jusqu’à l’année 2013. Mais une antenne-relais de téléphonie mobile y a été installée alors, ce qui a soulevé l’émotion de la population qui souhaite préserver son territoire des ondes. Une partie des habitants a d’ailleurs choisi de s’installer dans ce village car ils ne supportent plus les ondes omniprésentes dans les grandes villes.
Espaces urbains aménagés
14Si l’espace rural constitue un site de repli pour de nombreuses personnes électro-sensibles, il n’exclut pas des actions en milieu urbain. Ainsi, un refuge européen destiné à héberger des personnes électro-sensibles et allergiques a été ouvert en 2014 tout près de Zurich. Les technologies utilisées ont majoré le coût total d’environ 25 % par rapport à un immeuble comparable, et la ville a fourni à la fois un terrain de 1 200 mètres carrés et une contribution financière significative. C’est le premier immeuble de ce type en Europe, qu’un article publié dans Le Monde du 8 août 2014 décrit en ces termes élogieux : « À première vue, rien ne distingue cet immeuble d’habitation de la banlieue de Zurich de ceux qui l’entourent. Situé sur les hauteurs du tranquille quartier de Leimbach, ses murs couleur sable sont entourés d’un vaste jardin aux herbes folles. Les grands arbres de la forêt d’Entlisberg, perchés sur la montagne avoisinante, étendent leur ombre rafraîchissante sur les environs. C’est en raison de ce cadre privilégié que le bâtiment, destiné à accueillir des personnes souffrant d’hypersensibilité chimique multiple et d’électro-sensibilité, a été construit là (…). Quand on pénètre à l’intérieur du bâtiment, quelques détails trahissent sa spécificité. Les murs des parties communes peints à la chaux, les plafonds en béton brut et le sol en pierre laissent une impression d’inachevé. Les matériaux naturels ont été privilégiés par les architectes, qui ont reçu l’appui d’un chimiste tout au long du chantier. “C’est le plâtre utilisé pour les murs qui nous a posé le plus de difficultés. Il a fallu réduire les additifs pour que cela soit tolérable pour les habitants”, explique l’architecte Andreas Zimmermann. Afin de les protéger des ondes électromagnétiques, des barres en fibre de verre ont été posées dès que possible à la place des armatures métalliques habituellement utilisées. À l’entrée de chaque appartement, un sas est prévu pour se débarrasser de vêtements trop odorants et chaque pièce est équipée d’un système de purification de l’air. Au sous-sol, à côté de la machine à laver commune, sont disposés les produits de lessive et d’entretien autorisés, tous estampillés “sans parfum” et “sans colorants” ».
Conclusion
15L’électro-sensibilité est, selon toute vraisemblance, l’une des maladies environnementales émergentes qui portent atteinte à la santé suite à une exposition à un environnement dégradé. Dans l’attente d’une confirmation scientifique et de réponses appropriées des instances médicales, la puissance publique pourrait mettre en application le principe de précaution. Déjà, des particuliers et associations se mobilisent en ce sens mais, même avec le soutien d’élus de collectivités territoriales, la prolongation de leurs efforts risque d’être compromise par le développement de la politique d’équipement généralisé des opérateurs sans le relais pris par des directives et incitations claires en provenance de l’État. Pourquoi ne pas ménager, à l’intérieur du maillage de plus en plus fin des réseaux et services de TIC, certes nécessaires pour gérer au mieux les flux de biens et de personnes, des espaces préservés, des zones blanches sans onde électromagnétique ? Cela procèderait d’une démarche comparable à celle des réserves naturelles qui ont pu limiter la dégradation du milieu végétal et de la biodiversité en certaines zones. En tout état de cause, la situation de handicap vécue par certains êtres humains et l’amélioration radicale de leur état qu’ils ressentent dans ces zones blanches rendent nécessaire une action déterminée.
Bibliographie
Références bibliographiques
AIT-KACI-ALI K. (2013), « Une expérience menée par des lycéennes danoises montre la nocivité des ondes Wi-Fi », CNET News, 29 mai.
BIOINITIATIVE REPORT (2012), A rationale for biologically-based exposure standards for low-intensity electromagnetic radiation, Albany (NY).
DOUTRELIGNE M. (2013), « La nocivité des ondes Wi-Fi remise en question par des étudiantes danoises », Biolaune.com, 23 mai.
LADBERG G. (2011), Les pestiférés des temps modernes, Next-Up Organisation, Crest.
ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE (2011), Communiqué de presse n° 208, Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), Lyon.
SÜNDER R. (2013), « Abeilles, moineaux, oiseaux migrateurs : détruits par le brouillard électromagnétique », Pansémiotique.com, 15 septembre.
Sitographie
[A] http://www.emf-bioshield.com/
[B] http://opensignal.com/
[C] http://www.univers-nature.com/
Notes de bas de page
1 Le Wi-Fi permet de relier par ondes radio plusieurs appareils informatiques (ordinateur, routeur, smartphone, décodeur Internet, etc.) au sein d’un réseau informatique afin de permettre la transmission de données entre eux.
2 Le standard Bluetooth permet l’échange bidirectionnel de données à très courte distance (utilisation d’ondes radio de la bande des ultra-hautes fréquences [UHF]).
3 Le standard Wimax permet la transmission de données à haut débit, par voie hertzienne.
4 Diverses études considèrent que rien ne vient confirmer l’efficacité des dispositifs anti-ondes sur la santé et concluent à l’absence de base scientifique reliant symptômes et souffrances attribués aux EHS à une exposition aux champs électromagnétiques.
5 Si cela devait s’avérer nécessaire, certaines zones pourraient relever d’une réglementation encore plus stricte en proscrivant des réseaux fixes de TIC voire le courant électrique domestique.
Auteur
Professeur de géographie à l’université Paul Valéry-Montpellier III, après avoir été chercheur au Centre national d’études des télécommunications (CNET) et directeur de recherche associé à l’université Paris IV-Sorbonne. Il a assuré les fonctions de président et de vice-président de plusieurs commissions de l’Union Géographique Internationale entre 1984 et 2016. Fondateur de la revue Networks & Communication Studies en 1987, il continue à en assurer la direction. Ses principales recherches et publications ont trait aux enjeux économiques, sociaux et politiques des technologies de l’information et de la communication (TIC) et de la mondialisation.
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