Les pratiques de logistique verte des PSL
Le cas du Maroc
p. 47-54
Texte intégral
1Sous la pression de leurs parties prenantes et de l’environnement concurrentiel, les entreprises sont appelées à intégrer les problématiques de développement durable, et particulièrement celles liées à la protection de l’environnement dans leurs activités quotidiennes. La gestion des chaînes logistiques est également concernée par ces aspects environnementaux, d’autant plus que les pressions réglementaires sociales et sociétales en la matière sont de plus en plus fortes. Pour le cas des prestataires de services logistiques (PSL) en tant qu’acteurs au sein des chaînes logistiques, les aspects liés à l’environnement et à la logistique verte sont devenus des enjeux majeurs pour ces entreprises. Malgré cet intérêt, très peu d’études empiriques ont ciblé l’application des pratiques liées à l’environnement par les PSL dans le contexte des PVD. Pour le cas du Maroc, la recherche sur une telle thématique est à notre connaissance quasi absente. Par conséquent, notre chapitre a pour objectif d’analyser si des PSL marocains ont conscience de l’importance des enjeux environnementaux et quelles sont les démarches qu’elles ont entreprises à ce niveau. À cet égard, nous adopterons une approche exploratoire en vue développer, dans des travaux ultérieurs, nos observations sur le terrain.
Les PSL et les pratiques de logistique verte : à la recherche d’un cadre théorique
2Pour des soucis de rationalisation des pratiques et dans une perspective de recentrage sur les core competences, des entreprises industrielles et commerciales tendent à externaliser leurs activités logistiques de façon croissante auprès de PSL qualifiés (Lieb et Butner, 2007). Ainsi, avec la tendance croissante à l’externalisation, ces prestataires, qui occupent désormais une place centrale dans la conduite des opérations logistiques, ont commencé à diversifier leur offre, allant de la conduite des opérations jusqu’au pilotage de la chaîne d’approvisionnement (Jharkharia et Shankar, 2005). Au niveau de la théorie, les travaux sur les PSL abondent, mais il n’y a pas de définition consensuelle des PSL (Knemeyer et Murphy, 2005). À titre d’exemple, Hertz et Alfredsson (2003) définissent le PSL comme « un prestataire extérieur qui gère, contrôle et assure des activités logistiques pour le compte d’un chargeur ».
3Pratiquement, on peut identifier trois groupes de PSL : les transporteurs dont l’activité est limitée à la traction, les third party logistics/troisième partie logistique (TPL, appelés également 3PL) et les intermédiaires (transitaires, commanditaires, groupeurs, consignataires) (Cui et Hertz, 2011). Les TPL sont des logisticiens dont le métier est centré sur des activités à forte implication opérationnelle (transport, entreposage, distribution physique, approvisionnement, étiquetage, etc.). À un autre niveau plus avancé, on peut trouver le 4PL qui est un quatrième intervenant – après l’industriel, le distributeur et le 3PL – qui prend en charge le pilotage de la chaîne logistique. Ce pilotage suppose des compétences en matière de conseil, de technologies de l’information et de conduite de processus complexes (Hertz et Alfredsson, 2003).
La chaîne logistique verte : notions et concepts théoriques
4Le terme de gestion de chaîne logistique verte (en anglais green supply chain management, ou GSCM) a été couramment utilisé dans la littérature pour désigner un ensemble d’activités menées par une organisation afin de minimiser l’impact de ses activités sur l’environnement (Sarkis et al., 2011). Cependant, jusqu’à présent il n’existe pas encore de définition universelle du terme (Vachon, 2007). Des tentatives ont été menées pour identifier un cadre clair des pratiques liées au GSCM. Toutefois, des divergences entre les auteurs existent toujours quant à la nature des démarches GSCM qui peuvent être volontairement instaurées ou imposée par l’environnement externe des entreprises (Gonzalez et al., 2008 ; Sarkis et al., 2011). Il semblerait également qu’il n’y a pas de consensus concernant la portée, les enjeux et l’orientation des pratiques GSCM. Tandis que certains auteurs prennent une vision intra-entreprise dans leur approche du GSCM, d’autres adoptent une approche inter-organisationnelle et certains auteurs combinent également entre les deux dimensions internes et externes du GSCM, dans leur conception des pratiques intra-organisationnelles et inter-organisationnelles (Zhu et al., 2008 ; Sarkis et al., 2011).
5Les contributions des chercheurs dans le domaine de GSCM peuvent être classées en fonction de leur portée. Ainsi, certains auteurs ont adopté une vision large du GSCM en analysant plusieurs aspects du management environnemental et plusieurs acteurs au sein de la chaîne logistique (Vachon, 2007 ; Zhu et al., 2007). En outre, d’autres chercheurs ont préféré se focaliser sur des aspects écologiques spécifiques de gestion de la chaîne d’approvisionnement, notamment la conception écologique, l’utilisation de stock recyclable, la planification et le contrôle pour la reproduction « remanufacturing », la fabrication verte (green manufacturing) et la récupération du produit, et l’approvisionnement écologique (achats verts).
Les pratiques de GSCM dans le domaine de la logistique
6Jusqu’à présent, peu de recherches ont spécifiquement ciblé les initiatives vertes entre 3PL (Wolf et Seuring, 2010). Toutefois, certaines contributions dans la littérature existante ont inclu les activités logistiques dans leur analyse. Par ailleurs, pour les gestionnaires de chaînes logistiques, le défi auquel ils doivent faire face consiste à atteindre un compromis entre l’optimisation/réductions des coûts et le respect des exigences environnementales (Zhu et al., 2008). À ce niveau, le GSCM apparait comme une nouvelle approche qui permet de réconcilier ces deux objectifs. En effet, les questions environnementales peuvent affecter plusieurs décisions logistiques tout au long des chaînes d’approvisionnement (Murphy et Poist, 2002). Par conséquent, le défi des gestionnaires de logistique est de comprendre comment intégrer les principes « verts » dans leur processus quotidiens, de manière à faciliter la prise de décision.
7Les travaux de Zhu et Sarkis (2004) et Zhu et al. (2008), peuvent être considérés comme un cadre de référence des pratiques du GSCM qui a été repris par plusieurs chercheurs dans le domaine. Selon ces auteurs, le GSCM est basé sur : (1) la gestion interne de l’environnement ; (2) les achats écologiques ; (3) la coopération avec les clients pour intégrer les préoccupations environnementales ; (4) la récupération de l’investissement (investment recovery) ; (5) la conception et le packaging écologique. En outre, afin de tenir compte de la spécificité du domaine logistique, nous nous sommes inspirés de la recherche de Perroti et al. (2012). Ces derniers ont établi un modèle des pratiques environnementales pour les PSL qui inclut en plus des quatre pratiques citées précédemment : (1) les activités de transport et de distribution ; (2) l’entreposage et la conception de bâtiments/installations écologiques ; (3) la logistique inverse ; (9) l’engagement et la gestion interne.
8Si tel est le cas pour les pratiques recensées par les chercheurs pour les PSL dans le contexte des pays avancés et industrialisés, qu’en est-il pour le cas des pays en voie de développement ? Généralement, très peu d’études empiriques ont ciblé l’application des pratiques liées à l’environnement par les PSL dans le contexte des pays en voie de développement et pour le cas du Maroc que nous avons pris comme champ d’application, la recherche sur une telle thématique est à notre connaissance quasi absente. Par conséquent, notre travail a pour objectif d’analyser si des PSL marocains ont conscience de l’importance des démarches environnementales et quelles sont les démarches qu’elles ont entreprises à ce niveau.
Démarche méthodologique de l’étude exploratoire
9D’après les données disponibles dans la presse spécialisée, nous pouvons constater un dynamisme remarquable sur le marché de la logistique au Maroc. Ainsi, l’offre en matière de solutions logistiques s’est diversifiée considérablement et les tarifs des prestations ont baissé (Transport News & Logistique, 2008 ; La Vie Éco, 2009). Avec le développement des magasins entrepôts et aires de dédouanement (MEAD), des grandes multinationales de transport, qui ont installé leurs filiales au Maroc, ont pu élargir leur gamme de services logistiques. En définitive, le marché de la prestation logistique au Maroc semble être dominé par les filiales de multinationales telles que Geodis, Graveleau, M & M, etc., tandis que les PSL marocains sont rares, en dehors de quelques uns issus des métiers de transporteurs et de la messagerie rapide, tels que SDTM, La Voie Express, CTM messageries, Marotrans, etc.
10La démarche adoptée est de nature qualitative étant donné son efficacité dans le cadre des recherches exploratoires (Frankel et al., 2005). Par conséquent, à l’image de recommandations de plusieurs chercheurs comme Yin (2003), la méthode de recueil des données utilisée dans notre étude est l’entretien semi-directif. Ainsi, en vue de déterminer les leviers qui poussent les PSL à intégrer les pratiques vertes dans leurs activités nous avons élaboré le guide d’entretien repris dans la Figure 1.
Figure 1 : Guide d’entretien avec les PSL marocains
Partie 1. Présentation de la personne interviewée
1. Pouvez-vous vous présenter ? Quelle est votre fonction dans l’entreprise ?
Partie 2. Pratique de logistique environnementale dans l’entreprise
1. Comment l’entreprise assure-t-elle le respect de la logistique verte ?
2. Quelles sont les difficultés et les barrières à la démarche GSCM dans votre entreprise ?
Partie 3. Exigence de la logistique verte par les clients
1. Vos clients vous imposent-ils le respect de l’environnement ? Si oui, quelles sont leurs revendications ou leurs exigences en termes de logistique verte ?
Collecte et analyse des données
11Les études de cas portent généralement sur un échantillon de taille réduite, ce qui pousse les chercheurs à effectuer la sélection des entreprises étudiées avec soin. Dans notre recherche, nous avons essayé de diversifier les types de PSL sélectionnés selon la taille, les prestations offertes et leur couverture géographique, de telle sorte que les résultats obtenus puissent être riches et pertinents. Le processus de sélection des études de cas a été organisé en deux phases : (1) le choix d’un échantillon préliminaire des entreprises ; (2) le contact de ces entreprises par téléphone pour déterminer celles prêtes à participer à l’étude. Dans la première phase, une base de données contenant des informations sur les PSL marocains a été utilisée. Cette base de données a été compilée durant la réalisation d’une recherche antérieure ciblant les pratiques RSE des PSL marocains (Elbaz et al., 2014), en utilisant des informations provenant de plusieurs sources, principalement les associations marocaines de transport et de logistique comme l’AMLOG (Association Marocaine pour la Logistique) et la FNTR (Fédération Nationale des Transporteurs Routiers). Les entretiens ont été réalisés en face à face ou par téléphone avec les cadres et les responsables de 8 PSL (voir le Tableau 1). Les entretiens ont été enregistrés et transcrits systématiquement. La méthode d’analyse de contenu a été appliquée pour traiter les discours issus des entretiens réalisés.
Tableau 1 : Liste des entreprises interviewées
Entreprise | Chiffre d’affaires | Effectif | Principale activité |
E1 | 150 000 € | 20 | Transporteur, PSL |
E2 | N.A | 280 | PSL |
E3 | 120 000 € | 15 | Transporteur |
E4 | < 80 000 € | 10 | Transporteur |
E5 | < 750 000 € | < 10 | Transporteur |
E6 | N.A | 85 | PSL |
E7 | < 1 000 000 € | 50 | PSL |
E8 | < 1 200 000 € | 15 | Transporteur |
Principaux résultats
12Toutes les entreprises interviewées ont un certain nombre d’initiatives vertes en place et assument la responsabilité de la coordination du réseau de transport et de la logistique. Trois sociétés ne fournissent que des services de transport et quatre offrent une panoplie de services allant du transport jusqu’à l’entreposage, la distribution et la traçabilité des expéditions. Selon la taille des entreprises, l’échantillon comprend une micro-entreprise (dont l’effectif est inférieur à dix salariés), six petites et moyennes entreprises (entreprises dont l’effectif des employés supérieur à 10 mais inférieur à 250), et une grande entreprise (qui emploie plus de 250 personnes) appartenant à un groupe international de logistique. Nous avons pu classer les réponses des personnes interviewées en deux principaux thèmes : les pratiques environnementales des PSL, les motivations explicatives de ces pratiques et les obstacles rencontrés.
Pratiques environnementales des PSL marocains
13Ces pratiques sont principalement caractérisées par des initiatives axées sur l’utilisation des véhicules et portant principalement sur la réduction du retour à vide et l’amélioration du chargement du véhicule. Certains interviewés ont évoqué des actions relatives au choix du mode de transport et l’inter-modalité, l’efficacité énergétique, le recyclage des matériaux, et d’emballage. D’autres initiatives menées par ces sociétés concernent la formation des employés et l’introduction de systèmes de gestion environnementale (cités par deux PSL). À cet égard, nous pouvons constater une conscience limitée des PSL envers les aspects environnementaux. Les PSL marocains adoptent une approche tactique de la durabilité environnementale qui est davantage motivée par le désir de réduire les coûts que d’améliorer la durabilité environnementale. Cela peut être expliqué par les contraintes du contexte marocain et la limite des prestations offertes par la plupart de ces entreprises.
Motivations explicatives de l’engagement environnemental des PSL marocains
14Parmi les leviers d’engagement environnemental plusieurs répondants ont indiqué que le soutien gouvernemental constituerait le catalyseur des initiatives vertes. La volonté de la direction et l’engagement du chef d’entreprise sont également considérés comme essentiels pour la mise en œuvre des initiatives vertes. Parmi les autres leviers, des responsables de PSL ont indiqué que les initiatives mises en œuvre ont été guidées par les exigences des clients. Ces entreprises ont établis des démarches environnementales en vue d’améliorer et maintenir les relations avec leurs clients et leurs parties prenantes. Cela correspondrait à une volonté de ces entreprises de se conformer aux contraintes institutionnelles de la société pour atteindre la légitimité ou la concordance entre les actions des entreprises et les valeurs de leurs parties prenantes. Finalement, pour un PSL, les actions entreprises par les concurrents sont également considérées comme une incitation supplémentaire à adopter des initiatives de développement durable plus efficaces.
Obstacles aux pratiques environnementales des PSL
15Les obstacles aux démarches environnementales déclarées par les interviewés étaient à la fois internes et externes à leurs entreprises. La majorité des entreprises ont indiqué que le niveau élevé des investissements verts et l’incertitude quant à leur rentabilité sont les principales contraintes limitant le développement de pratiques vertes. Un autre obstacle est le manque de profils adéquats des employés pour travailler sur les initiatives environnementales. L’absence de cadre réglementaire bien défini et l’absence sensibilisation à l’environnement par les clients sont les obstacles externes les plus influents qui ralentissent les initiatives vertes des PSL marocains.
Conclusion
16L’approche exploratoire de ce chapitre a eu pour objectif d’alimenter la réflexion au sujet des pratiques vertes de PSL opérant dans le secteur de la logistique au Maroc. Nous pouvons en déduire que les préoccupations environnementales sont bien présentes chez les PSL marocaines, bien que leur ampleur soit encore limitée. Sans doute faut-il voir ici le retard avec lequel l’économie de fluence, au sens de L’Huillier (1965), a émergé dans ce pays. À cet égard, plusieurs perspectives peuvent émerger de notre recherche et plusieurs questions méritent d’être poursuivies et élucidées par des recherches futures. À titre d’exemple, des travaux seront nécessaires pour déterminer comment les chargeurs et les PSL peuvent collaborer plus étroitement (dans le cadre de démarches GSCM), ce qu’ils peuvent apprendre les uns des autres, et comment ils peuvent améliorer en commun les pratiques environnementales. L’impact des initiatives écologiques des PSL sur leur performance et celle de leurs clients et partenaires doit être également analysé. Une telle recherche aiderait les PSL et leurs clients à améliorer leur prise de conscience des pratiques GSCM et de l’importance des pratiques collaboratives dans ce domaine.
Bibliographie
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Auteurs
Professeur assistant de Sciences de Gestion à l’université Ibn Zohr d’Agadir, au Maroc, et professeur visiteur dans plusieurs universités européennes. Ses recherches portent sur la logistique, la gestion des opérations et la responsabilité sociale des entreprises. Elles ont donné lieu à de très nombreux articles académiques, publiés notamment dans Journal of Business Ethics, Applied Economic Letters, Journal of Applied Business Research et Logistique & Management.
Professeur de sciences de gestion à l’université Ibn Zohr d’Agadir, au Maroc, où il occupe la fonction de doyen de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales. Il est également coordonnateur d’un Master en management stratégique et logistique et directeur du Laboratoire d’étude et de recherche appliquée à la gestion (LERAG), où il encadre les travaux de nombreux doctorants. Il est l’auteur de plusieurs articles et communications, portant notamment sur le développement durable et les transports collectifs urbains.
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