De "l'Esprit de l'Or" : langage et alchimie
p. 112-120
Texte intégral
1Les études de Berthelot, comme plus récemment celles de Thorndike, Holmyard, Jung, Crisciani, Hutin, Halleux, Gorceix et Secret, ont donné à l'alchimie une nouvelle actualité, une nouvelle modernité. Les travaux critiques contemporains, ponctuels ou exhaustifs, discutables ou pertinents, soulignent le rôle exceptionnel de la pensée alchimique dans l'histoire des sciences et rappellent l'abondante production des Adeptes du grand art.
2Au sein du corpus alchimique, de sa formation antique, puis de sa réception et transformation par l'époque médiévale, l'or occupe une place prépondérante parce qu'il est doté de pouvoirs singuliers tant dans l'ordre de la quête hermétique que dans celui du langage et de l'allégorie. Ainsi considéré, le noble métal, « le thrésor, des thrésors » selon Dame Nature1, conduit à une interrogation sur les jeux et miroirs du verbe qui sous-tendent le mystère d'opérations volontairement dissimulées au profane. « L'Esprit de l'Or » serait une expression exemplaire facilitant la compréhension du fonctionnement d'un langage scientifique et poétique indubitablement lié à une vision du monde comme à un psychisme2. Même si, comme le constatait déjà l'alchimiste arabe Geber, au viiiè siècle, « les traces de la science que donne l'intelligence de ces mots ont disparu et les initiés n'existent plus »3, il est légitime de réfléchir à la signification que « l'Esprit de l'Or » a pu revêtir au Moyen Age.
I
3Dans les manuels du haut Moyen Age consacrés à la préparation de la pierre philosophale, l'esprit est une notion de base. Zosime de Panopolis distinguait en effet les esprits qui se rapportaient à chaque métal. A la suite de ce dernier et de la Summa Perfectionis de Geber qui traitait notamment de la sublimation des esprits4, Petrus Bonus de Ferrare, Bernard Le Trévisan et Arnauld de Villanova se sont plu à détailler naissance et fonction de tout esprit, que Dom Pernéty, suivant en cela la tradition, définissait comme une « substance immatérielle, mais une substance extrêmement ténue, subtile pénétrante, répandue dans tous les mixtes, et spécifiée dans chacun d'eux suivant sa nature, ses qualités, et le règne de la Nature auquel il appartient »5.
4L'intérêt accordé à « l'Esprit de l'Or » pour reprendre le titre d'un chapitre du Traité des métaux et des minéraux, attribué à Basile Valentin6, est manifeste, d'autant que Geber fut l'un des premiers à prétendre, d'une part, que pour modifier tout corps il importait d'agir sur les esprits et, d'autre part, que « les Esprits peuvent aussi être mêlés et unis à l'Or, et il les rend fixes par un grand artifice, qui ne tombera jamais dans l'esprit d'un homme qui aura l'intelligence sûre et qui sera hébété »7. Il est intéressant de noter que « l'Esprit de l'Or » apparaît aussi sous la forme « Or en Esprit » servant à désigner dans certains cas le Mercure des Philosophes8. Au cours de « La Fontaine des Amoureux de Science », poème alchimique écrit en 1413, si l'Esprit de l'Or » n'est pas nommé, l'« Or en Esprit » est désigné par ces vers :
« Il n'y a qu'ung metal au monde,
En qui nostre Mercure abonde,
Et si en est tous sept trouué ;
Moult bien ay ceci esprouvé »9
5L'apparition de cet esprit, susceptible d'être le catalyseur indispensable à toutes les transformations, a lieu lors de la sublimation, « qui est de Dieu ung noble don »10 et a pour but, Geber et ses émules l'ont démontré, de purifier la matière par le moyen de la dissolution et de la réduction. « L'Esprit de l'Or » peut alors désigner soit un élément fondamental entrant dans la composition de l'or, soit toute propriété première et irréductible à laquelle se ramènent tous les corps. Aussi est-il nommé, dans ce dernier cas, Mercure des Philosophes, c'est-à-dire origine et père de tous les métaux comme Vincent de Beauvais l'affirmait au fil d'un dialogue de son Speculum Majus où Mercure déclare combien il est supérieur à Or et lui apprend aussi qu'il en est le fondement11.
6L'expression envisagée a donc été très tôt prise dans différents réseaux de significations alchimiques, de sorte qu'elle a recouvert des réalités variées et qu'elle même a été affectée, en retour, par des altérations sémantiques et lexicales. Cela existait déjà dans le Cratès de Geber puisque « l'Esprit de l'Or » associé à diverses recettes y était appelé par le jeu des équivalences et des analogies, fleur d'or, corail d'or (ou or de pourpre), ferment d'or... Geber comme ses successeurs a d'ailleurs insisté sur l'ambiguïté du dictionnaire alchimique, source de multiples erreurs et interprétations, mais qui reconnaissait à l'or, plus qu'à un autre métal, un domaine privilégié.
7Les écrits plus proprement littéraires ne portent pas toujours trace de cette prolifération. Qu'on se reporte, à titre d'exemple, aux « Remonstrances ou la Complainte de Nature à l'alchymiste errant » et à « La Reponse de l'alchymiste à Nature » de Jean Perreal. Les dérivés de « l'Esprit de l'Or » n'y font l'objet que de très rares mentions. Cela s'explique, car éloigné de l'analyse du Grand Œuvre établie par les Anciens, Jean Perreal influencé par Albert le Grand et Raymond Lulle, en offre une reprenant la conception des quatre éléments dont l'Esprit serait la quintessence :
« Ainsi mon vif argent je tire
Des élemens et leur martire ;
Puis son soulphre le suit de près,
Comme tout ung qui par exprès
L'eschauffe petit à petit
Doulcement à son appetit.
Lors froit se faict chault vertueux,
Et le sec, humide unctueux
Or entens par hic et par hec,
L'humide n'est point sans son sec,
Ne le sec aussi sans l'humide :
Car l'ung avec l'autre réside
Soubz une essence primitive,
Laquelle est l'élémentive ;
Et l'esprit c'est la quinte-essence
Dont nostre enfant prent sa naissance ».12
8Le refus du poète d'adopter la théorie des esprits telle qu'elle était présentée par Geber ou Villanova, impliquait la reprise d'une vision médiévale du cosmos fondée sur les schémas directeurs de la pensée antique.
9« L'Esprit de l'Or » a bien pour champ de prédilection le langage alchimique. C'est lui qui lui procure ses significations les plus précises et les plus originales, c'est lui aussi qui lui ouvre un fonctionnement poétique.
-II-
10A la suite de Michel Butor qui concluait son article « L'Alchimie et son langage » par ces lignes : « Le lecteur, qui veut comprendre l'emploi d'un seul mot dans un passage précis, ne peut y parvenir qu'en reconstituant peu à peu une architecture mentale ancienne. Il oblige ainsi au réveil des régions de conscience obscurcies »13, il est utile de réfléchir à ce que peut signifier « l'Esprit de l'Or » dans « l'architecture mentale » médiévale.
11Pour maints alchimistes la réversibilité de toute expérience, s'inscrivait de façon évidente dans la formule étudiée : « Esprit de l'Or » s'interprétait aussi comme « Or en Esprit ». Le titre célèbre du traité du xiiième siècle, écrit par un clerc et qui fut longtemps attribué à Saint Thomas d'Aquin Aurora Consurgens ou Hora Aurea comme les nombreux titres doubles faisant mention d'une « Fontaine », d'une « Clef », d'une « Rose », traduit clairement cette loi du discours alchimique qui de Zosime de Panopolis à Fulcanelli n'a cessé de justifier créations et inventions verbales. Même Jean Perreal pourtant peu réceptif aux subtiles distinctions touchant à l'or, s'est laissé entraîner à évoquer l'or vermeil :
« Et si diz que cest or vermeil
Est le vrai pere du soleil,
De la pierre et de l'elixir,
Dont tant de thresor peult issir : Car il eschauffe, incere et fixe,
Digere et taint par artifice,
Sans nulle diminution,
Ne quelconque corruption
De celuy or, qui est le père
Dont le filz grandement prospère ».14
12L'auteur de « La Fontaine des Amoureux de Science » beaucoup plus sensible lui à la systématisation du Grand Œuvre, s'est attardé à l'évocation des qualités du noble métal, par opposition à celles des autres15. Enfin, G. de Machaut dans « La Fonteinne amoureuse » a peut être rappelé par le détail du « serpent d'or »16 qui orne la fontaine, le dragon ou serpent qu'on identifiait alors au soleil, voire au Mercure des Sages, ce qui par glissements de sens désignait le Mercure des Hermétiques, « l'Esprit de l'Or » !
13Les conséquences de tels changements sémantiques, nés de la réversibilité, de l'analogie et de l'invention, mettent en valeur la qualité polysémique du langage alchimique. Par systématisation analogique et dans les limites d'une organisation du savoir dont Restoro d'Arezzo et Dante, pour ne citer qu'eux, ont rendu compte, « l'Esprit de l'Or » est esprit de compréhension étendu à toutes les activités de l'art ou de la vie. Puisque dans le macrocosme l'or est identifié au Soleil, à Phoebus, le plomb, métal le plus vil, est lui dénommé aurum leprosum. De même dans la hiérarchie médiévale repertoriant les connaissances, l'or, sommet de la gamme des métaux peut avoir invariablement comme substituts le lion, l'aigle, le roi, le levain ou le Christ.
14De telles correspondances, si fréquentes dans « l'archéologie mentale » du Moyen Age étaient aussi un moyen de jouer avec le lecteur, de le dérouter, de l'induire en erreur. Seul, l'adepte volontaire et acharné Nicolas Flamel le rappelait, parvenait à pénétrer « l'Esprit de l'Or », c'est-à-dire « l'esprit des mots » conduisant à la compréhension des fables ou allégories. C'est pour cette raison que toute entreprise de lexicologie alchimique, indispensable pour l'interprétation des textes, est compliquée par de nombreuses difficultés portant sur le mot lui-même, sa signification, son emploi.
-III-
15Les traités dont l'objet est la description des voies du Grand Oeuvre, ont donné une place de choix aux transpositions allégoriques de « l'Or en Esprit ». Pour Zosime, Villanova comme plus tard pour Fludd, Maïer et plus près de nous Fulcanelli, Canseliet, se lancer sur les chemins aboutissant à l'élaboration de la poudre de projection, clé de toute transmutation, contraint à surmonter les obstacles techniques et ceux découlant de l'expression allégorique. A la fois pour clarifier les recettes, et en même temps pour les rendre incompréhensibles au profane, « l'Esprit de l'Or » a été fréquemment intégré aux puissances d'illusion véhiculées par une écriture volontairement symbolique.
16Au Moyen Age, l'allégorie était une technique banale que tout écrivain avait la possibilité, - et parfois l'obligation -, d'employer. Il n'est donc pas étonnant qu'elle ait été si prisée des alchimistes. Dans l'Allegoria Merlini il est notamment raconté, à l'aide d'un canevas conventionnel, la purification de l'or par l'intermédiaire d'un récit pseudo historique : « Un roi s'apprête à partir en guerre. Avant de se mettre en route, il se fait apporter par un serviteur son eau de prédilection. A peine a-t-il bu que ses veines se gonflent et qu'il pâlit. Il ne peut plus enfourcher son cheval et se fait emmener par ses soldats dans une chambre claire et chaude afin d'y transpirer pendant une nuit entière l'eau qu'il a bue. Lorsque ses gens viennent le trouver, il est mort. Ses parents, accablés, font venir les meilleurs médecins d'Égypte et d'Alexandrie. Après quelques disputes de préséance, les médecins égyptiens se mettent à l'œuvre. Ils hachent le roi en petits morceaux, le mêlent à leur médecine et le ramènent dans la salle. Le roi ressuscite, on le lave et il est rénové, mais il meurt à nouveau. Bien que les médecins assurent que tout cela est nécessaire à sa résurrection, ils sont chassés et traités d'imposteurs. Les parents veulent alors enterrer leur fils, mais les médecins d'Alexandrie les retiennent et leur promettent de ranimer le roi et de le rendre plus puissant. Il est à nouveau mis en pièces, lavé et séché. La médecine avec laquelle on le traite à présent consiste en une part de sel ammoniac, deux parties de nitrum alexandrinum, des cendres et de l'huile de Un. On met le tout dans un creuset qui est contenu lui-même dans un autre creuset. Mis au feu, le roi fond et s'éveille dans le second creuset, à nouveau en vie et si puissant que tous ses ennemis se soumettent à lui de leur plein gré ».17
17R. Halleux interprétant ce texte, y décelait un procédé encore utilisé en métallurgie. Ajoutons que les deux résurrectionsdu Roi (Or) correspondent aux deux phases de la sublimation (distillation et fixation) « où il faut passer pour parvenir à la transmutation des corps ».18
18Quant au parallèle entre le levain qui fait lever la pâte et la poudre de projection, voire le grain qui transmue tout en or, déjà présent au xème siècle dans la Tabula Chemica de Mohammed-Ibn-Oumail, il engendre à la suite d'une erreur de traduction19, le développement conventionnel, mais extraordinaire, de la mer se métamorphosant en or, comme en témoigne ce passage de « La Fontaine des Amoureux de Science » :
« Car si toute la mer estoit
De métal, tel qu'on le vouldroit,
Cuyure, Argent vif, Plomb ou Estain,
Et tu en misses ung seul grain
Dessus, quand seroit eschauffée,
Il en soudroit une fumée
Qui mentoit merveilleux arroy ;
Et après se tiendroit tout coy ;
Et puis quand serait appaisée
La fumée, et tout accoisée,
La Mer trouverait plus fin or,
Que nul roy ayt en son thresor ».20
19Jung et Ganzenmüller ont montré pour le Moyen Age, François Secret pour la Renaissance, les interprétations religieuses de l'or rapporté selon le cas à Dieu le Père, au Christ, à la Vierge, au St. Esprit, aux évangélistes... Il ne s'agit pas là d'une règle générale. Jean Perreal et Nicolas Flamel se sont gardés de telles analogies. Pour eux l'or, père ou fils, corps ou âme, renvoie à une théorie du fonctionnement de la Nature qu'illustre le couple génération corruption. Ils n'annonçaient en rien la démarche suivie par Pierre Jean Fabre de Castelnaudary dans son Alchymista Christianus.
20On est en droit de se demander si « l'Esprit de l'Or », ne serait-ce qu'à titre d'hypothèse, ne correspondrait pas à une réflexion sur l'écriture ? L'or ne laisse personne neutre. Qu'il soit loué pour engendrer progrès, luxe, richesse, largesse, bonnes œuvres (- tradition qui se perpétue au xviè siècle avec l'« Hymne de l'or » de Ronsard -) ou condamné pour provoquer la naissance et le développement de cupidité, avarice, désir, ambition, guerre et folles fantaisies (- Pétrarque, Chaucer, Jean de Meung et plus tard Shakespeare dans son Timon d'Athènes l'ont souligné -), il est au cœur de toute une floraison poétique, il devient objet littéraire c'est-à-dire qu'il fonctionne comme source d'inspiration, de réflexion et de beauté. Et ce n'est pas un hasard si l'inévitable rime « Or - thrésor », ponctue régulièrement les poèmes médiévaux. Une lecture métalinguistique de « l'Esprit de l'Or » désignerait donc l'esprit créateur, tandis que « l'Or de l'Esprit » signifierait l'écriture elle-même.
21Une telle extrapolation est en partie justifiée par la comparaison couramment admise des Saintes Ecritures à l'or, à ce qu'il y a de plus précieux21. C'est elle qui peut justifier une séquence de « La Fonteinne Amoureuse » de G. de Machaut où les vers :
« Amis, je voi bien ta pensee.
L'escrit de la pomme doree
Vuez savoir. Certein t'en feray.
Or enten : je te le diray ».22
22préparent un long développement relatant le fameux jugement de Paris que tout alchimiste et poète médiéval savait déchiffrer, décoder. Elle fournit également une explication à la célèbre épître de 1518 de C. Marot, « En m'esbatant je fais rondeaulx en rithme », puisque, sans conteste, l'objet du poème, c'est bien sûr l'or désiré, par opposition à cet or du poète, l'écriture. Que le Roi se laisse fléchir et séduire par cet éblouissant essai sur le mot « Rime », digne des Grands Rhétoriqueurs, et par sa largesse transmue en or ce qui n'est que vers.
23Quel que soit le sens que l'on prête à « l'Esprit de l'Or » et à ses manifestations, il semble que dans la mentalité médiévale, il puisse désigner un processus de poétisation. L'alchimie par les seules connotations qu'elle créait, a donc favorisé à travers l'expression étudiée, une réflexion sur l'écriture. L'alchimie du verbe était vécue.
24Parvenir à mieux déceler les pouvoirs exemplaires du langage alchimique à propos d'une expression est une tâche hasardeuse. Pour l'homme d'aujourd'hui, il y faut de la modestie car il ne pénètre pas d'emblée ce que penseurs, clercs, chercheurs, artistes et érudits du Moyen Age entendaient par « Esprit de l'Or », « Or de l'Esprit ». Il est vrai que les lois de l'analogie, la foi et la science s'unissaient pour eux en une vision du monde qui bien que contraignante, accueillait innovations, contradictions et rêveries. La condamnation de l'alchimiste par Nature s'accompagnait de la reconnaissance du pouvoir de cette dernière, capable de réaliser la pierre philosophale, soucieuse aussi d'encourager l'apprenti qui désirait suivre ses conseils, ses voies et déchiffrer ses signes, sa sagesse. Mais « l'Esprit de l'Or », plus qu'aucune autre formule alchimique, fournit une preuve de la prise de conscience des conditions de l'écriture et du statut de l'écrivain. Le Dieu de la parole et des belles lettres ce n'est ni Thot, ni Hermès, ni Phoebus... c'est celui de l'or qui n'a pas de nom. A l'écrivain donc de lui en inventer un !
Notes de bas de page
1 J. Perreal : « Les Remonstrances ou la complainte de Nature à l'alchymiste errant », vers 684-685.
2 C. J. Jung : Mysterium conjunctionis, Paris, Albin Michel, 1980, pp. 222 -223.
3 M. Berthelot : La chimie au Moyen Age, Paris, Imp. Nat., 1893, p. 57.
4 Geber (=Djabir) : La Somme de la Perfection, Paris, G. Trédaniel, 1976, 2t., t. l,pp. 140- 141.
5 A. J. Dom Pernéty : Dictionnaire Mytho-Hermétique Paris, Denoël, 1972, p. 121 ; on se reportera aussi avec profit à G. Testi .Dizionario di Alchimia, Rome, 1950 et à P. Crosland : Historical Studies in the language of Chemistry, Londres, 1962.
6 B. Valentin : Traité Chymico-Philosophique des choses naturelles et surnaturelles des métaux et des minéraux, chapitre VI.
7 Geber : op. cit., p. 121 ; C. Crisciani : «The Conception of Alchemy as Expressed in the Pretiosa Margarita Novella of Petrus Bonus of Ferrara», Ambix, 1973,20, pp. 165-181.
8 A. J. Dom Pernéty : op. cit., p. 122 et p. 262
9 « La Fontaine des amoureux de science », vers 885-888.
10 « La Fontaine des amoureux de science », vers 424.
11 Vincent de Beauvais : Speculum Majus, VIII.
12 J. Perreal : op. cit., vers 345 - 360.
13 M. Butor : Répertoire, Paris, éd : de Minuit, 1960, p. 19.
14 J. Perreal : « La Reponse de l'alchymiste à Nature », vers 779 - 788.
15 « La Fontaine des amoureux de science », vers 879 - 894.
16 G. de Machaut : Oeuvres, Paris, Didot, 1908-1921, 3 t., t. 3, p. 192, vers 1392-1393.
17 R. Halleux : Les textes alchimiques, Brepols, Turnhout, 1979, pp. 118 - 119.
18 A. J. Dom Pernéty : op. cit., p. 342
19 W. Ganzenmüller : L'Alchimie au Moyen Age, Paris, Aubier, 1940, p. 156.
20 « La Fontaine des amoureux de science », vers 967-978 ; ce passage a également une inspiration biblique (I, Rois, 7, 13-51) que Gérard de Nerval, par ailleurs, exploitera aussi dans son Voyage en Orient (Les nuits du Rama-zan, III).
21 R. Maur : Opera Omnia, Patr. Lat. CXI, De Universo, XVII, cap. XII, « de auro », 475 A-Petrus Bonus de Ferrare : Pretiosa Margarita Novella, éd. préparée par C. Crisciani, Florence 1976 et M. Noizé : « Le Grand Oeuvre, liturgie de l'alchimie chrétienne », Revue d'Histoire des Religions, 1974, 186, pp. 149- 183.
22 G. de Machaut :op. cit., p. 201, vers 1629 - 1632 ; pour l'interprétation alchimique du mythe de Paris : A. J. Dom Pernéty : op. cit., p. 271 ; J. Van Lennep : Art et Alchimie. Étude de l'iconographie hermétique et de ses influences, Bruxelles, 1966.
Auteur
Université de Nice, UER des Lettres et Sciences Humaines de NICE
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