Sur un passage de la Chanson d'Esclarmonde (vs. 2648-2826)
p. 461-472
Texte intégral
1La Chanson d'Esclarmonde, première suite de Huon de Bordeaux dans le manuscrit de Turin1, use abondamment du merveilleux, et les légendes chrétiennes ou christianisées y sont largement représentées. Nous analyserons ici un bref épisode de ce genre où figurent des démons assez différents des diables traditionnels. Ces vers se situent dans la partie finale du poème : Huon et Esclarmonde ont quitté Bordeaux pour se diriger vers le royaume d'Auberon, royaume qui, selon les promesses du roi de Féerie, doit revenir à son protégé Huon. Le voyage des deux époux commence mal : dans une tempête, leur navire fait naufrage et ils sont jetés, seuls survivants, sur une côte sauvage et boisée ; leur détresse est complète. C'est alors qu'interviennent des êtres surnaturels, qui hébergent le héros et sa femme, puis les conduisent aux frontières du royaume d'Auberon.
2Les services rendus au héros sont l'effet des pouvoirs magiques de ces personnages : accueilli dans un château, largement servi à table, logé dans une chambre superbe2, Huon verra peu après ce château disparaître par enchantement, ce qui implique, évidemment, qu'il avait été édifié de la même façon :
Li tans passa, se caï l'abbeïe
Il n'i a roce n'autre castelerie
Hues se voit dalés une aubespine3
3D'ailleurs, peu après, le même être surnaturel qui a fait disparaître cette construction en fait surgir une autre par le même procédé :
I bel castel i a fait haut et bon
...
Il n'i ot gaires ne porteur ne machon
Plus tot fu fais que ne vos devison..4.
4Entre temps, les deux voyageurs ont été transportés par la voie aérienne jusqu'à leur destination :
Et cis s'esmuet qui ne s'atarja mie
Par grand fantosme a la dame encarcie
Li et Huon cui Jhesus beneīe
Si les porta desor la mer de
Grisse Iceste chose fu par grand faerie...5.
5Notons enfin que ces êtres surnaturels changent d'aspect extérieur à volonté : ils apparaissent d'abord sous l'aspect de "quantre blanc moines"6, mais le lecteur apprendra vite qu'il s'agit là d'une pure apparence, et nous lisons plus loin que l'un d'entre eux, retenu captif par Huon, "se desguize"7, c'est-à-dire, dans ce cas précis, change de forme : il s'agit donc d'esprits qui se donnent la forme corporelle qu'ils désirent.
6Cette magie, ces pouvoirs surhumains n'ont, dans leur exercice, aucun caractère maléfique : le héros est secouru et amené à destination par ce moyen, suppléant ici aux ressources matérielles qui lui font défaut. Il ne résulte d'autre part de ces actions aucun dommage spirituel pour lui : il n'a pas été induit au mal, n'a payé l'aide qui lui a été apportée d'aucune action ou pensée mauvaises, moins encore de son salut éternel, mais on ne saurait pour autant ranger ici les auxiliaires de Huon parmi ces thaumaturges des vies de saints ou des oeuvres littéraires qui agissent "de par Dieu", comme faisait Auberon dans Huon de Bordeaux8 ; ils sont explicitement situés de manière tout à fait différente dans la hiérarchie des puissances surnaturelles.
7En effet, un certain nombre de signes simples et parfaitement clairs permet très vite de les classer au nombre des êtres démoniaques : malgré leur aspect et leur comportement inversés par rapport à celui des démons, ils ne peuvent terminer les matines qu'ils ont entrepris de chanter9, car ils ne peuvent "estre as nons Jhesu nomer"10 ; ils manifestent ainsi l'horreur classique du diable pour tout ce qui rappelle Dieu, et surtout la rédemption ; par ailleurs, Huon capture l'un d'entre eux avec une étole : cet ornement sacerdotal est l'instrument de l'exorcisme11, et montrer un être surnaturel lié et réduit à obéir à un homme grâce à une étole, c'est signifier sa nature diabolique.
8Il y a là, évidemment, une contradiction majeure, et parfaitement volontaire dans le poème : comment le Malin, le Mauvais, peut-il être secourable et faire le bien ? D'autant que ces diables ne se contentent pas d'aider les humains : ils édifient magiquement des églises, s'évertuent à y prier, tentent, au moins extérieurement, de s'assimiler aux serviteurs de Dieu puisqu'ils prennent l'aspect de moines12. Leur ambivalence, qui n'a pas échappé au héros, l'amène à demander des explications que le démon, prisonnier de l'étole, ne lui refuse pas : et nous pouvons lire un récit assez peu orthodoxe et très anthropomorphique, de la faute et de la chute des anges ; le chef des rebelles est ici appelé Lussiabiaus13 ; le Paradis est représenté comme un royaume, dont le souverain, Dieu, appelé ailleurs, laisse un délégué :
Nous fumes angle sacié em paradis ;
A icel jour que Dix s'en departi,
Lussiabiax remest u lieu de lui...14.
9Celui-ci usurpe la place laissée vacante :
Dont otrīerent li grand et li petit
Que il fust Dix et qu'on en lui creīst..15
10Jusqu'ici, nous avons seulement affaire à une transposition en termes féodaux et épiques16 de la doctrine chrétienne sur l'origine des démons : en langage abstrait et théologique, l'Elucidarium, par exemple, ne dit pas autre chose17. Mais la suite du récit est beaucoup moins fidèle au dogme : au lieu des deux catégories reconnues par l'Eglise, anges rebelles et anges fidèles, le poème répartit les anges en trois groupes :
De tex i et qui se tinrent a lui (a Lussiabel)
L'autre partie se tint à Jésucrist
Le tierce part ne se sot u tenir
Ou a celui ou au vrai Jesucrist...18
11Quand la révolte de Lussiabel, connue de Dieu à son retour, devient définitive à cause de l'endurcissement du principal coupable, les cohortes de ceux qui étaient jusque là des anges vont demeurer divisées et chacun des trois groupes connaîtra un sort différent :
Et non pour quant quant Damerdix revint
Riens ne vaut faire Lussiabiax pour lui ;
Dix s'en courcha, tous nous commantissir :
Ne remest angles ne saint en paradis,
VIII jors mesimes et VII nuis a caïr.
Lusciabiax fu en infer tramis
Et trestout chil qui se tinrent a lui ;
Dix emmena avoec lui ses amis,
La tierce pars remesent esbahi :
Ce sommes nous et ensi le t'afi ;
...
Ensi serons dusc'au jour du juïs
Que Dix fera de nous tout son plaisir
...
Mais jou ne sai se nous arons merci19.
12Ces démons donc, non-infernaux, non encore jugés, hantent la surface de la terre : exclus de la vue de Dieu20, ils ne cessent pas pour autant d'aspirer à cette vision béatifique, et leur seul châtiment pour la durée du monde terrestre est la souffrance qu'ils ressentent à être privés de la contemplation de Dieu :
Tel duel avons que en somes jeté
De paradis ou ne poons entrer
Que del moustier ne poons dessevrer...
Adont s'enbronce, se commence a. plorer...21
13Ajoutons que, convaincus sans doute que ces êtres ne sont pas vraiment des damnés, Esclarmonde et Huon prieront pour eux au moment de la séparation :
Dist Esclarmonde : Dix ait pité de vous.
Dieu en sousviegne, dist Hues li frans hom...22
14Anges déchus, rejetés de la présence de Dieu, mais non-infernaux et possédant de grands pouvoirs, aspirant au bonheur paradisiaque qu'ils ont perdu et attendant le jugement dernier avec un mélange d'appréhension et d'espérance, voilà donc comment sont définis par le poème lui-même les magiciens secourables que l'auteur a placés sur la route de son héros.
ooo
15Il n'est pas question, bien entendu, de voir là autre chose qu'une fabrication littéraire : nous n'imaginons pas un instant qu'il puisse s'agir d'un développement à intention doctrinale. Toutefois la fiction elle-même nous paraît être l'écho ici de croyances ou de représentations, religieuses ou non, sur lesquelles elle constitue un précieux témoignage : et il nous a paru intéressant de pousser quelque peu la réflexion en ce sens.
16Que les démons - ou une certaine partie d'entre eux - hantent la terre, ne fût-ce que pour tenter les justes, c'est là une idée banale et familière aux chrétiens : pour beaucoup de théologiens, dont l'Elucidarium répète fidèlement la leçon, il y a des démons en enfer et d'autres dans l'"air ténébreux"23. Mais les uns et les autres sont également damnés et souffrent tous même peine, où qu'ils soient. Il est également très généralement admis que les démons ont de grands pouvoirs et une grande science, supérieurs à ceux de l'homme : prodiges et illusions diaboliques, "miracles" sataniques foisonnent dans la littérature hagiographique.
17Mais l'idée qu'il y a des démons non-encore jugés, et qui ne souffrent aucun des tourments traditionnels de l'enfer, hormis la privation de Dieu, est beaucoup plus étonnante. A propos d'un huitain de Villon, Mario Roques avait autrefois noté que Lactance mentionne des êtres qui n'appartiennent ni au ciel ni à l'enfer ; chez cet auteur, l'explication de leur localisation et de leur statut réside dans leur origine : fils d'anges et de mortelles, ils sont exclus du séjour infernal comme du paradis, n'étant ni coupables ni de nature entièrement spirituelle ; et le critique rappelait qu'on retrouve certains échos de cette doctrine chez Saint Augustin24 pour qui il y aurait deux espèces de démons, les uns mauvais, les autres bons. A vrai dire, il ne nous paraît guère probable que ces spéculations sur la Genèse et le Livre d'Enoch soient de même à la source du texte que nous étudions ici : il nous semble s'inspirer de modèles plus orthodoxes et mieux connus. La distinction introduite entre les anges coupables, en effet, n'est-elle pas tout simplement celle qui oppose péché mortel et péché véniel ? Les uns ont pris parti contre Dieu, ils ont voulu le mal ; les seconds, dans leur indécision, n'ont pas manifesté la volonté délibérée de pécher : faibles ou peureux, ils ont commis une transgression moins grave. Quant à leur situation, elle ressemble à celle des non-baptisés dans les Limbes, ou à celle des âmes du Purgatoire, expiant dans un séjour transitoire des fautes qui, pour diverses raisons, ne leur valent pas la damnation25. Comme ces humains non encore complètement purifiés, les démons mis en scène ici aiment Dieu, croient en lui, et appuient sur cette foi une espérance mêlée de crainte en ce qui concerne leur sort au jour du jugement dernier ; si étrange que cela paraisse, ils sont donc encore pénétrés des trois vertus théologales : Foi, Espérance, Charité ; ils ne sont pas vraiment rejetés par Dieu, même s'ils ne le voient pas et en souffrent. C'est d'ailleurs pourquoi on peut prier pour eux.
18On voit ainsi, curieusement, s'esquisser le thème d'un rachat, sinon de Lucifer, au moins d'une partie des anges déchus : comme une ébauche, bien limitée, du futur mythe romantique de la restauration de Satan. Mais le rapprochement, précisément, fait bien percevoir le caractère spécifique de la représentation qui nous est donnée ici : le salut des anges n'a pas pour explication l'impossibilité de mettre des limites à la bonté de Dieu, ou l'idée que le mal ne peut subsister dans un univers parfait et réconcilié ; l'espoir de rachat, d'ailleurs incertain, s'appuie sur une évaluation de la gravité de la faute, par suite d'une extrapolation qui applique aux anges la doctrine du péché telle qu'elle est développée au sujet des hommes, et qui peut apparaître, certes, comme une absurdité théologique ; ce qui fait reculer l'enfer, c'est en fait, une doctrine des oeuvres et une morale de manuel de confession, qui évalue les mérites, le degré de responsabilité, se prononce sur les actes effectivement accomplis. Cette conception, en effet, fait en définitive plus de place aux circonstances atténuantes, à la possibilité d'une expiation, et par conséquent à l'espérance de pardon26.
19Voilà donc le sens que l'on peut donner aux fantaisies doctrinales exposées dans cet épisode. Toutefois, on peut aussi se demander si le mythe théologique ne recouvre pas ici d'autres croyances, moins chrétiennes encore. Ces êtres ne peuvent se réclamer ni de Dieu ni du démon ; ils ne tirent leur pouvoir que de leur nature ; ils l'utilisent, pour l'essentiel, sans beaucoup se préoccuper d'efficience morale ; les hommes peuvent les obliger à se mettre à leur service sans aucune contrepartie, sans faire allégeance du diable. Ne peut-on estimer qu'ils exercent une sorte de magie naturelle, étrangère, pour l'essentiel, à l'univers des représentations religieuses ? Ils seraient, pour l'essentiel, à l'univers des représentations religieuses ? Ils seraient alors, sous leur travestissement chrétien, des personnifications des forces naturelles plus ou moins obscures que l'homme peut se concilier, et renverraient par là à un folklore très païen, par delà les fées et les enchanteurs de la littérature27. Le texte de la Chanson d'Esclarmonde est d'ailleurs nourri de légendes et de folklore, bien différent en cela du poème qu'il prétend continuer.
20Ce passage nous a donc entraînés bien loin du diable et de l'enfer classique, bien loin aussi des représentations littéraires les plus courantes en ce qui concerne la relation du démon à l'homme et celle du démon à Dieu : c'est pourquoi ce bref épisode nous a paru mériter quelque attention. Sans méconnaître qu'un texte littéraire est avant tout fonction de perspectives narratives, nous croyons que l'on saisit à travers la fiction, quelques traits de croyances où s'associent un christianisme miséricordieux et un paganisme qui n'ose guère dire son nom, mais qui ressurgit dans l'adaptation littéraire de notions religieuses curieusement utilisées28.
Notes de bas de page
1 Esclarmonde, éd. Schweigel (Ausgaben und Abhandlungen, 83), Marburg 1889. Ce texte est de la fin du xiiie siècle : le manuscrit de Turin porte la date de 1311.
2 Esclarmonde, éd. cit., v. 2660-73.
3 Ibid., v. 2777-80.
4 Ibid., v. 2817 et 2819-20.
5 Ibid., v. 2795-99
6 Ibid., v. 2651.
7 Ibid., v. 2776.
8 Huon de Bordeaux, éd. Ruelle, Paris-Bruxelles, 1960, v. 3606 :
C'est de par Dieu tot ço que vous verrés…
9 Esclarmonde, v. 2689-90 :
As lechons dire quant on les comencha
Cascuns des moins l'un apres l'autre en va…
10 Ibid., v. 2751. Ils s'en vont au moment du "Benedi-camus Domino"… qui précède les leçons ne pouvant prononcer une formule de louange à Dieu.
11 Catholicisme hier, aujourd'hui, demain, encyclopédie dirigée par G. Jacquemet, article Etole, tome 4, p. 600. On peut rappeler les vers du Jeu de la Feuillée :
A ! Vrais Dix, aporte une estoile
Chis a nommé deux anemis
(éd. J. Dufournet, v. 308-9)
et la note où l'éditeur a rassemblé d'autres exemples littéraires (éd. cit. p. 134).
12 Esclarmonde, éd. cit., v. 2748-50.
13 Nous n'avons pu trouver nulle part d'indication sur le nom ainsi substitué à Lucifer, habituellement employé pour désigner le premier des anges rebelles. On pourrait y voir une composition où le second élément du nom Lucifer (porteur de lumière) aurait été remplacé par l'adjectif biaus/bel, signifiant pour le lecteur et constituant une allusion à la beauté de ce premier des archanges ; il est en effet souvent dit que Lucifer était le plus beau des anges, et que son péché l'a privé de cette beauté. (Cf. Elucidarium, liv. I ; question 34 :
"sicut prius pulcherrimus, ita post factus est nigerrimus".
14 Esclarmonde, v. 2710-12.
15 Ibid., v. 2713-14.
16 Pour s'adapter à l'optique littéraire de la chanson de geste, un récit historique transpose dans le temps les données de la théologie : usurpation et refus d'obéissance du démon. L'intrigue est toute prête : c'est celle, par exemple, de la seconde partie de Huon de Bordeaux, où le frère du héros, le croyant disparu, se proclame duc à sa place. C'est aussi le schéma qu'on trouve, adapté, à la base de Gui de Bourgogne ; et on pourrait donner de nombreux autres exemples.
17 Elucidarium, éd. Y. Lefèvre, Paris, de Boccard, 1954, Liv. I, question 32 "Cum (Satan) videret se omnes angelorum ordines gloria et decore excellere, spretis omnibus, voluit Deo aequalis, immo major existere".
18 Esclarmonde, v. 2715-18.
19 Ibid., v. 2719-28, 2731-2, 2738.
20 Ibid., v. 2746-8 :
Nous faisons chou que nous volons penser
Fors que de Diu dont nous sommes iré ;
De lui veoir ne nous poons nieller.
21 Ibid., v. 2752-4 et 2756.
22 Ibid., v. 2813-4.
23 Elucidarium, éd. cit., Liv. I, question 40. Certains théologiens pensent même que les démons ne seront en enfer qu'après le Jugement Dernier : (cf. Dictionnaire de Théologie catholique, article Démon, tome IV, col. 328 sqq) ; ainsi Saint Bernard, ou Albert le Grand.
24 Mario Roques, François Villon, fils d'ange, in Etudes de Littérature française, Genève, Droz, 1949, pp. 70-71.
25 Les limbes sont le séjour des justes non-baptisés et des enfants morts sans baptême. Le Christ est censé être allé aux Limbes entre sa mort sur la croix et sa résurrection pour délivrer et introduire au Paradis les justes morts avant l'Incarnation. Quant au purgatoire, il concerne les chrétiens insuffisamment purifiés pour accéder, à leur mort, directement au Paradis. On peut toutefois observer que nos démons aériens, contrairement aux âmes du Purgatoire, ne subissent aucune peine physique (si l'on peut dire pour des âmes) ; ni feu, ni froid, ni soif ni rien de semblable.
26 Cf. sur ces aspects de la spiritualité, J. Leclercq, U. Vandenbroucke, L. Bourges, Histoire de la spiritualité chrétienne, Paris, Aubier, 1961, Tome II, La spiritualité au Moyen Age, pp. 414-38.
27 Ils seraient en ce cas, comme les fées, Merlin (auquel les apparentent leur protéisme) et bien d'autres créatures ambiguës de la littérature médiévale, des figures en relation avec des forces naturelles, mystérieuses et éventuellement bénéfiques, ne rentrant pas dans le cadre de la pensée chrétienne, et reliées plus ou moins directement au folklore et aux croyances populaires (cf. J. Le Goff, Culture ecclésiastique et culture folklorique au Moyen Age, in Pour un autre Moyen Age, Paris, Gallimard, 1977, pp. 236-279.
28 Après l'expose de M. Ducellier sur le diable à Byzance, il est impossible de ne pas être frappé des aspects communs entre ces quelques vers de la Chanson d'Esclarmonde et certaines représentations orientales. La question se pose d'ailleurs à propos de l'ensemble du poème, où on retrouve des thèmes des Mille et Une Nuits : il n'existe, à ce jour, aucune étude sur les sources et les caractères propres de ce texte.
Auteur
Université de Provence (Aix-Marseille I)
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