6. Bâle, épicentre de la reconquête de Tite-Live : à propos d’une édition de 1543
p. 47-53
Texte intégral
Tite-Live
T. Livii Patavini Latinae historiae principis Decades tres cum dimidia, longe tamen quàm nuper emaculatiores, quòd nunc demum ad vetera contulerimus exemplaria, ubi quantum sit deprehensum mendorum, facilè indicabunt doctissimae in hunc autorem Beati Rhenani & Sigismundi Gelenij adiunctae Annotationes […]
Basileae : Per Ioan. Hervagium, 1543
R16C0053
Bâle, 1531 : cinq « nouveaux » livres de Tite-Live
1La plus ancienne édition de Tite-Live conservée à la Bibliothèque Universitaire Moretus Plantin a paru à Bâle en 1543. Cette ville, qui possédait une université depuis 1460, est alors un des plus brillants foyers des études classiques. Le prince des humanistes, Desiderius Erasmus (1467-1536), s’y était rendu dès 1514 pour rencontrer l’imprimeur Johann Froben (ca 1460-1527) à qui il souhaitait confier une nouvelle édition de ses Adages – il avait pu juger sur pièces les talents de Froben, qui venait d’en publier une réimpression pirate… Par la suite, Érasme séjourna à Bâle de 1521 à 1529, puis à nouveau de 1535 jusqu’à sa mort l’année suivante. Johann Froben est l’imprimeur auquel Érasme confia le plus d’ouvrages à publier, leur relation dépassant d’ailleurs la sphère professionnelle et commerciale : l’humaniste est le parrain du fils cadet de Froben, né en fin 1514 ou en 1515 et prénommé Johannes Erasmus (mais généralement appelé Erasmius), et c’est dans la maison de l’aîné, Hieronymus, qu’il rendra son dernier soupir dans la nuit du 11 au 12 juillet 1536.
2En 1531, la maison Froben publie une édition de Tite-Live qui marque un tournant dans l’histoire de la reconquête du texte livien. Son maître d’œuvre est Simon Grynaeus (ca 1494-1541), un intellectuel partisan de la Réforme et ami de Philippe Melanchthon, qui avait été professeur de grec et de latin à l’Université de Heidelberg avant de s’installer en 1529 à Bâle, où on lui avait offert une chaire de grec. Grynaeus n’était pas seulement renommé pour son érudition, mais aussi pour ses talents de « traqueur » de manuscrits anciens. Sa découverte la plus spectaculaire concernait justement l’œuvre de Tite-Live : dans la bibliothèque du monastère de Lorsch (ville située sur l’axe reliant Darmstadt et Heidelberg), notre humaniste avait eu le bonheur d’exhumer un codex du ve siècle contenant cinq livres inconnus (XLI-XLV) de l’Ab Urbe condita. Grynaeus déchiffra et recopia le manuscrit – ce qui ne fut pas une mince affaire – et en septembre 1526, il envoya le précieux texte aux Froben, qui eurent ainsi le privilège de publier, cinq ans plus tard, un Tite-Live enrichi d’une nouvelle demi-décade – et préfacé par Érasme en personne ! Le manuscrit de Lorsch (le seul à nous avoir transmis les livres XLI-XLV) est aujourd’hui conservé à Vienne (Vindobonensis Latinus 15), mais plusieurs feuillets lus par Grynaeus ont été perdus depuis, ce qui fait de l’édition bâloise de 1531 le témoin le plus complet de cette partie de l’œuvre livienne (contenant le récit des années 178-166 av. J.-C.).
Bâle, 1535 : l’édition de référence de la période humaniste
3Le cercle humaniste bâlois ne considérait cependant pas l’édition de Grynaeus comme définitive. Dans les années qui suivirent sa parution fut mise en chantier une nouvelle édition de Tite-Live, plus ambitieuse encore dans la mesure où le texte y serait accompagné d’imposantes notes critiques, absentes de l’ouvrage précédent. Cette tâche colossale fut entreprise par un duo d’humanistes de renom : Beatus Rhenanus (1485-1547) et Sigismundus Gelenius (ca 1498-1554).

Portrait de Beatus Rhenanus issu de : Gudeman, Imagines philologorum […]. Berlin - Leipzig, 1911
4Beatus Rhenanus est le fils d’un boucher aisé de Sélestat, en Alsace, où il bénéficie d’une solide formation à l’école latine avant de partir étudier à l’Université de Paris – période au cours de laquelle il travaille aussi chez l’imprimeur Henri Ier Estienne. De retour en Alsace, il commence à se faire un nom dans le monde des Lettres. En 1511, il s’installe à Bâle, où il travaille comme éditeur chez les Froben ; il vivra même sous leur toit pendant plusieurs années. Lors du premier séjour d’Érasme dans cette ville (1514-1516), les deux humanistes se lient d’une amitié fidèle, qui se développe autour de la maison des Froben : Beatus Rhenanus est lui aussi parrain du fils cadet Erasmius (cf. supra). La connivence intellectuelle entre les deux hommes est telle qu’Érasme confie à Beatus la supervision de l’impression de ses textes en son absence. Ce dernier rendra un hommage posthume à son ami en publiant dès 1536 une Vie d’Érasme, qui sera republiée en 1540 comme préface à ses Œuvres complètes. En 1527, Beatus quitta Bâle, un départ qu’on attribua à sa volonté de ne pas être confronté aux conflits religieux qui allaient croissant dans cette ville. Il rentra à Sélestat, où il consacra les vingt dernières années de sa vie à ses études. De cette période datent ses éditions de Tacite (1533) et de Tite-Live (1533), ainsi que son histoire d’Allemagne, les Res Germanicae (1531), ouvrages tous parus chez Froben. Beatus mourut à Strasbourg le 20 juillet 1547, au retour d’un voyage de santé à Wildbad en Forêt-Noire. Selon sa volonté, il fut inhumé dans sa ville natale, à laquelle il légua les centaines de volumes (imprimés et manuscrits) de sa bibliothèque – une collection exceptionnelle conservée aujourd’hui encore à la Bibliothèque Humaniste de Sélestat.
5Quant à Sigismundus Gelenius, originaire de Prague, où il avait enseigné le grec, il s’établit à Bâle probablement en 1524 (il y fut dans un premier temps l’hôte d’Érasme). Il passa tout le reste de sa vie dans cette ville, travaillant au service des Froben comme éditeur, correcteur et traducteur du grec (en latin). Érasme tenait en haute estime cet inlassable philologue et l’associa à plusieurs de ses éditions de textes.
6L’édition réalisée par Beatus Rhenanus et Sigismundus Gelenius parut en 1535 in officina Frobeniana, « dans l’atelier des Froben ». L’établissement du texte avait bénéficié de deux manuscrits issus de la région rhénane, jusque-là inexploités : l’un de Worms contenant la première décade, l’autre de Spire conservant, malgré des lacunes, l’essentiel des livres XXVI-XL1. Pour la première fois de façon aussi détaillée, l’ouvrage allait permettre aux lecteurs de pénétrer dans les arcanes du travail ecdotique grâce à l’ajout de volumineuses annotationes dans lesquelles les deux savants commentaient les leçons données par les manuscrits, Beatus Rhenanus pour les livres I-VI et XXVI-XXX, Gelenius pour les livres VII-X et la quatrième décade – on notera que les « nouveaux » livres (XLI-XLV), connus par un seul manuscrit, n’ont logiquement pas fait l’objet de telles notes. Cette édition procura le texte de référence de l’époque humaniste, et il fallut attendre la découverte en 1615 d’un manuscrit de Bamberg pour arracher à l’oubli quelques pages liviennes de plus. Peu ou prou, le Tite-Live paru à Bâle en 1535 est encore le nôtre.
L’exemplaire de la BUMP : une réédition de 1543
7Cette publication rencontra un tel succès que les rééditions du texte et des notes par d’autres libraires-imprimeurs ne se firent pas attendre. À Bâle même, trois éditions parurent en 1539, 1543 et 1549 per Ioan (nem) Heruagium. Ce Johann Herwagen, natif de Waderdingen (dans le Hegau, au nord-ouest du lac de Constance), avait été reçu bourgeois de Strasbourg en 1522, puis de Bâle en 1528, où il exerça jusqu’à sa mort, vers 1558. À l’instar de nombreux typographes de cette époque, Herwagen développa son activité en épousant la veuve d’un maître libraire, en l’occurrence celle de Johann Froben, et en s’associant avec ses parents par alliance : ses beaux-fils Hieronymus et Erasmius Froben, dont il a été question plus haut. Mais dès 1531, il s’installa à son compte, non sans continuer à collaborer avec les Froben. Cette association ne se déroula pas sans heurts, et pas seulement d’ordre professionnel : Herwagen sera en effet accusé d’entretenir une liaison adultère avec la femme d’Erasmius, ce qui lui vaudra d’être expulsé de Bâle de 1542 à 1545 ! Herwagen était spécialisé dans la publication des auteurs classiques (grecs et latins) et patristiques, mais il édita aussi de nombreux textes de réformateurs (notamment Luther et Melanchthon). Au fil de sa carrière, il entretint une relation suivie avec de grands noms de l’humanisme, notamment Beatus Rhenanus et Érasme, dont il obtint – non sans peine, certes – la collaboration pour ses éditions de Démosthène (1532) et de Cicéron (1534).
8C’est un exemplaire de la deuxième des éditions de Tite-Live parues chez Herwagen (1543) que possède la bibliothèque Moretus Plantin. Nous y découvrons sur la page de titre la marque de cet imprimeur : une colonne à laquelle sont accrochés des guirlandes et un masque barbu, surmontée d’un torse tricéphale portant le caducée et arborant sur chacune de ses têtes un casque ailé.

9Il s’agit du Triceps Mercurius, le « Mercure à trois têtes » protecteur des carrefours (où, dans l’Antiquité, de telles bornes indiquaient les différentes routes). Plus généralement, Mercure-Hermès était le patron du commerce et de l’éloquence. Dans une lettre qu’Érasme adresse le 9 août 1531 à Herwagen à l’occasion du lancement de ses presses indépendantes (Lettres, 2518), l’humaniste lui confie un petit recueil de lettres à publier, accompagné de ce souhait en clin d’œil à la marque que l’imprimeur venait de se choisir : « Je désire en tout cas qu[e cet opuscule] soit une bonne chose pour toi ; il le sera de fait si, lors de la vente au détail, tu te rends compte que ton Hermès tricéphale t’a été propice, et je prie pour que celui-ci t’indique un raccourci vers la cité des richesses [Plutopolis] où maintenant presque tous se hâtent, mais non avec un égal succès2. » Par ailleurs, dans l’un de ses Adages (2695), Érasme rappelait que l’appellation Triceps Mercurius était appliquée in ambiguos ancipitesque aut in uehementer astutos (« à des gens incertains et équivoques, ou fortement astucieux »). Cette marque, bien dans l’esprit des allusions érudites de la Renaissance, était donc on ne peut plus appropriée pour mettre en avant le sens du commerce du nouvel imprimeur bâlois.
10Le volume in-folio publié par Herwagen, d’une élégante sobriété que rehaussent les lettrines historiées en tête des différentes sections de l’ouvrage, reprend donc l’ensemble des textes qui accompagnaient l’œuvre de Tite-Live dans l’édition de 1535. Il s’ouvre sur deux épîtres dédicatoires : la première est signée par l’un des deux maîtres d’œuvre de cette édition, Sigismundus Gelenius, qui, après un éloge appuyé de son aîné Beatus Rhenanus, souligne les progrès réalisés par rapport à leurs prédécesseurs (voir supra n. 1) ; la seconde lettre est celle d’Érasme au jeune Charles Blount, dont il sera question dans la notice suivante. Suivent, en 65 pages (numérotées) d’un texte dense, les annotationes des deux éditeurs, munies pour une bonne part de rubriques marginales qui en indiquent le contenu.
11Après ces pièces liminaires vient le texte de Tite-Live. Celui-ci est divisé en décades, et la numérotation des livres, suivant l’usage le plus répandu dans les éditions humanistes, suit cette structure (par exemple decadis primae liber primus : « le premier livre de la première décade »). Cette vision de la structure de l’œuvre livienne est si prégnante qu’elle dicte la composition matérielle du volume : chaque décade est précédée d’une page de titre (à l’exception de la première) et dotée d’une pagination propre – ce qui permettait éventuellement à l’acquéreur de relier chaque décade séparément. Quant aux cinq livres nouvellement découverts de la cinquième décade, qui faisaient tout le prix des éditions bâloises, ils sont mis en évidence par une page de titre plus élaborée, où figurent à nouveau la marque de l’imprimeur, le lieu et la date d’édition. En tête de chaque décade figurent les épitomés des livres – attribués à Lucius Florus, comme il était de coutume à l’époque. À la fin de l’édition des parties conservées de l’Ab Urbe condita est imprimé l’ensemble des épitomés des 140 livres – cette fois numérotés de façon continue, et non plus par décades.
12Après l’édition de Tite-Live proprement dite, l’ouvrage contient une autre série de pièces complémentaires destinées à faciliter la consultation de l’œuvre livienne. On y trouve un volumineux (31 pages !) index rerum et uocum insigniorum, une liste des magistrats (ainsi que des rois et grands pontifes) décade par décade, et un second index recensant les discours. Ce Concionum […] index, qui consiste en une liste de rubriques résumant les discours dans l’ordre où ils figurent dans l’œuvre, est moins élaboré que dans d’autres éditions humanistes, où les discours sont classés en fonction des catégories rhétoriques. Mais l’œuvre maîtresse placée en tête de ces appendices est la chronologie composée par Henricus Glareanus, que l’imprimeur a dûment annoncée par une page de titre : Chronologia siue temporum supputatio in omnem Romanam historiam ab Troia capta ad millesimum ducentesimum octogesimum tertium ab Urbe condita annum (« Chronologie, ou calcul du temps, relative à toute l’histoire romaine depuis la prise de Troie jusqu’à la 1283e année après la fondation de la Ville »).
Une chronologie des civilisations anciennes
13Henricus Glareanus (1488-1563), en allemand Heinrich Loriti, était originaire – comme l’indique son nom latin – du canton de Glarus, en Suisse. À l’instar des savants que nous avons évoqués plus haut, Glareanus séjourna plusieurs années à Bâle (en 1514-1517 et 1522-1529), où il fut accueilli par Érasme, qui voyait en en lui le plus important des humanistes suisses. Après cette phase de vie itinérante, il s’établit définitivement à Fribourg-en-Brisgau, où il enseigna la poésie, l’histoire et la géographie à l’université. Glareanus incarne au plus haut degré la prodigieuse diversité de l’érudition humaniste. Il fut un auteur reconnu de poésies latines, qui lui valurent d’être couronné poeta laureatus par l’empereur Maximilien Ier en 1512, et dans lesquelles il faisait notamment l’éloge de sa chère patrie, la Suisse. Il édita ou commenta aussi de nombreux auteurs classiques païens, au premier rang desquels les historiens, mais son nom est resté célèbre surtout pour ses études de géographie et de théorie musicale.
14Glareanus entreprit de composer ses tables chronologiques relatives à l’histoire romaine pour accompagner les éditions bâloises de Tite-Live (à partir de celle de 1531), ainsi que sa propre révision de la traduction latine des Antiquités romaines de Denys d’Halicarnasse (1532). En 1540, le libraire-imprimeur Michael Isengrin, également établi à Bâle, publia séparément la chronologie de Glareanus et ses Annotationes à l’œuvre livienne. L’humaniste remit pendant des années l’ouvrage sur le métier, bien qu’une seconde édition ne vît jamais le jour. Dans sa première mouture, la chronologie – dont Érasme fit l’éloge dans sa préface à l’édition de 1531 – couvrait la période allant de la fondation de Rome (située en 750 av. J.-C.) à l’époque de la mort de Tite-Live. Les deux tables imprimées dans le volume de Herwagen, parues pour la première fois dans l’édition bâloise de 1535, sont nettement plus étendues. La première va de la prise de Troie (432 ans avant la fondation de Rome) à l’année 22 apr. J.-C. ; la seconde, que Glareanus a reprise au juriste allemand Gregorius Haloander (Gregor Meltzer, 1501-1531), s’étend jusqu’au règne de Justinien (537 apr. J.-C.).

15Pour la période s’étendant de la chute de Troie à la fin de la période royale, la Chronologia met en parallèle l’histoire romaine et celle des autres grands royaumes et empires anciens : les Hébreux, les Mèdes et les Macédoniens. À partir de la période consulaire, ce parallèle est abandonné – avant tout pour des raisons de place, comme l’explique Glareanus lui-même. Ces tableaux sont en effet d’une grande complexité, notamment en raison de l’utilisation concomitante de plusieurs systèmes de datation : sans mentionner les computs liés aux autres civilisations, la chronologie juxtapose d’abord les dates depuis la prise de Troie (a Troia capta), les dates de règne des rois latins et la datation par olympiades ; ensuite, pour la période royale, les années depuis la fondation de Rome (ab Urbe condita), les olympiades et les dates de règne des rois romains – à ces ères de référence s’ajoutera bien sûr, pour l’époque impériale, celle a nato Christo. Outre ces dates et les noms des souverains puis consuls, le tableau mentionne aussi les principaux événements de l’histoire des différentes civilisations recensées.
16Le travail réalisé par Glareanus est donc colossal. Certes, il s’appuyait sur une longue tradition de chronologies universelles, au premier rang desquelles figurait celle du Père de l’Église grec Eusèbe de Césarée (ca 260-339), qui, dans sa version latine et augmentée réalisée par saint Jérôme (ca 350-420), était devenue un des livres phares de l’Occident médiéval. Mais Glareanus ne se contente pas de reprendre servilement les dates fournies par les Chronica d’Eusèbe : il les confronte systématiquement à celles données par Tite-Live et Denys d’Halicarnasse, auxquels il accorde souvent la préférence. Ironie du sort : à peine quelques années plus tard, le labeur de Glareanus serait rendu caduc par une découverte épigraphique sensationnelle…
17L’ampleur de l’étude de Glareanus – sa chronologie déborde très largement le cadre de l’œuvre livienne ! –, ainsi que la volonté de nombreux imprimeurs-libraires de reproduire ces tableaux dans leurs éditions de Tite-Live, malgré les difficultés techniques, mettent bien en lumière les ambitions de l’érudition humaniste. Celles-ci iront croissant au fil des décennies, comme le montrent les autres éditions – et même certaines traductions – du xvie siècle présentées dans l’exposition. De plus en plus, l’Ab Urbe condita fut considérée comme une porte ouverte sur l’ensemble de la civilisation romaine – y compris de l’époque impériale – et servit pour ainsi dire de prétexte au déploiement d’un savoir encyclopédique sans commune mesure avec un appareil de notes nécessaire à l’éclaircissement du texte.

Bibliographie
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Orientation bibliographique
10.3138/9781442673335 :P.G. Bietenholz, T.B. Deutscher (éds), Contemporaries of Erasmus. A Biographical Register of the Renaissance and Reformation, 3 vol., Toronto - Buffalo - Londres, 1985-1987.
10.33056/ANTIPODES.46594 :K. Crousaz, Érasme et le pouvoir de l’imprimerie, Lausanne, 2005. Voir en particulier le premier chapitre, intitulé « Contacts d’Érasme avec les imprimeurs », pp. 19-30.
A. T. Grafton, U. B Leu, Henricus Glareanus’ s (1488-1563) Chronologia of the Ancient World. A Facsimile Edition of a Heavily Annotated Copy Held in Princeton University Library, Leyde - Boston, 2014.
A. H. Mcdonald, « Livius, Titus », dans P.O. Kristeller, P.E. Cranz (éds), Catalogus translationum et commentariorum : Mediaeval and Renaissance Latin Translations and Commentaries. Annotated Lists and Guides, vol. II, Washington, 1971, pp. 331-348.
Notes de bas de page
1 Le travail de Beatus Rhenanus et Sigismundus Gelenius permit d’améliorer le texte d’une édition antérieure (déjà préfacée par Érasme), parue en 1519 à Mayence, chez J. Schoeffer, et due à Nicholas Carbach, qui avait exploité un manuscrit de Mayence contenant les livres XXXIII, 17, 6 à XL (le codex Moguntinus, aujourd’hui perdu) pour compléter le texte des livres XXXIII et XL.
2 Cité dans la traduction de B. Beaulieu, H. Vannerom, Y. Remy, La correspondance d’Érasme […]. Volume IX. 1530-1532, Bruxelles, 1980. Quelques semaines plus tard, le 21 août 1531, Herwagen évoquait, à la fin d’une lettre à Érasme (Lettres, 2524), une critique que l’humaniste avait formulée à l’encontre du choix du Mercure comme marque. On perçoit d’autant mieux l’ironie d’Érasme dans le passage cité ci-dessus.
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