Un mot pour (ne pas) finir

1Terminons par où nous aurions peut-être dû commencer, n’était la difficulté de définir, d’entrée de jeu, « cette perspective d’éducation interculturelle » dans laquelle nous suggérons d’enseigner la lecture des œuvres littéraires. Et entamons ce mot de la fin en insistant sur le premier syntagme de notre titre.

2Nous proposons d’envisager un enseignement de la lecture du littéraire… parmi d’autres possibles. Un enseignement qui, selon nous et selon ceux qui, avant nous, l’ont préconisé, contribue à donner à la jeunesse une éducation interculturelle adaptée à l’une des caractéristiques cardinales de nos sociétés occidentales et à quelques principes de nos démocraties. Ces sociétés rassemblent des individus susceptibles, pour différentes raisons, de proclamer des identités dont la diversité tient notamment à l’habitus culturel – cet ensemble de dispositions à penser et à agir aujourd’hui beaucoup plus hétérogène qu’il l’était il y a encore un demi-siècle. L’esprit de nos démocrat