À la recherche d’un monde meilleur : parcours chaotique d’un jeune coiffeur
p. 75-82
Texte intégral
![Image](/pumi/file/7923/tei/img-1.jpg/download)
Photo 4 – Un salon de coiffure à Shanghai
![Image](/pumi/file/7923/tei/img-2.jpg/download)
Carte 4 – Itinéraire de Chen Jinfa
CHEN Jinfa, 22 ans et célibataire
1981 :
– Naissance dans le Gansu
1997 :
– Diplômé du collège
– Courte formation de cuisinier dans le Shaanxi
– Part travailler à Shenyang dans la restauration et dans une usine
1997-2003 :
– Rejoint sa sœur à Shanghai et devient coiffeur
1En tenant compte de la présence importante des migrants dans le secteur de services, nous avons poursuivi nos investigations dans des salons de coiffure à Shanghai en 2003. Dans les villes chinoises d’aujourd’hui, nous sommes frappés par la présence d’un grand nombre de salons de coiffure, lesquels accueillent des employés en surnombre. En effet, la coiffure est un secteur qui a connu un plein essor à partir de la fin des années 1980. À l’ère de Deng Xiaoping, les Chinois aspirent à une nouvelle façon d’être. L’expansion des salons de coiffure répond à ces nouvelles aspirations. Le salon de coiffure n’a plus la simple fonction d’hygiène pour la coupe, mais c’est un endroit pour se détendre et se faire une beauté. De nouveaux services apparaissent : coloration, permanente, massage et soins esthétiques. Dans les années 1990, les salons de coiffure rebaptisés « salons de beauté » (meirong meifa ting : salons de soins esthétiques et de coiffure) poussent comme des champignons dans les villes chinoises. Il en existe plusieurs catégories : des salons classiques : anciens établissements d’État privatisés, des salons investis par des capitaux étrangers, puis des petits salons populaires. La grande majorité fonctionne par association de plusieurs investisseurs. À Shanghai, par exemple, des migrants ne peuvent pas ouvrir un salon de coiffure, d’une part parce que les non-résidents permanents ont peu de possibilité d’obtenir une autorisation comme propriétaire d’un salon de coiffure ; et d’autre part parce qu’ils ne disposent pas de fonds suffisants pour le faire. Ils s’associent par conséquent à des Shanghaiens. C’est le cas du salon où nous avons réalisé nos entretiens.
2Ce salon se situe dans un quartier populaire dans le nord de Shanghai. Sur le même trottoir, en moins de 100 m, nous en comptons deux autres à peu près de la même taille. Ce sont tous des petits salons populaires. Le propriétaire est un Shanghaien, qui possède plusieurs salons à Shanghai. Le gérant est un jeune migrant de 26 ans, originaire de l’Anhui. Après trois ans d’études supérieures en comptabilité, il a été affecté dans une usine. Le travail en usine ne lui plaisait guère et au bout de la première année, il a démissionné pour tenter sa chance à Shanghai. Après avoir enchaîné quelques petits boulots, il a suivi une courte formation pour entrer dans la coiffure. Quelques années plus tard, avec ses économies, il trouve un partenaire shanghaien et devient gérant de deux salons de coiffure dans cette ville.
3Aujourd’hui, le métier de coiffeur en Chine est un métier de migrants. L’enquête du ministère du Commerce montre que 60 % des coiffeurs ne possèdent pas de hukou de la ville où ils exercent le métier. L’âge moyen des coiffeurs est de 26 ans avec une forte proportion de la main-d’œuvre féminine (79 %). Un peu plus d’un tiers des coiffeurs possèdent un diplôme du collège et la moitié a un diplôme de lycée ou d’une école spécialisée (Shangye bu shangye gaige fazhansi, 2006). Le salon de coiffure que nous avons visité embauche une vingtaine de jeunes migrants âgés de 20 à 25 ans. Certains ont appris le métier sur le tas, d’autres ont suivi une formation dans leur province d’origine, ou dans un centre de formation à Shanghai, où ils doivent débourser plus de 8 000 yuans pour seulement quelques jours de formation. En fonction de leur formation et de leur expérience dans le métier, les coiffeurs sont classés en trois catégories : préparateurs (lavage des cheveux), coiffeur et coiffeur-conseiller esthétique. Ils n’ont pas de salaire fixe : leur rémunération est fonction du nombre de clients reçus. Ces coiffeurs sont en surnombre : ils reçoivent donc des clients à tour de rôle, par un système de pointage. En général, un coiffeur peut toucher 1 100 yuans de rémunération par mois1.
4Lors des entretiens avec quelques coiffeurs, l’histoire d’un jeune garçon de 22 ans nous a marquées. Ce jeune aux cheveux longs et colorés donne une apparence physique atypique d’un migrant paysan. Originaire de la province du Gansu, une des provinces les plus reculées de Chine, il est le plus jeune de sa famille dans une fratrie de trois enfants. Comme beaucoup de jeunes à la campagne, à l’âge de 16 ans, après les études au collège, il a décidé de partir. Son projet de migration n’était pas une stratégie familiale, car les deux aînés sont déjà partis, l’un dans l’armée et l’autre à Shanghai. Les parents auraient souhaité garder le cadet à leurs côtés. Pourtant, le jeune choisit d’aller voir le monde d’ailleurs. Pendant ses premières années de migration, il a parcouru différentes provinces lointaines : six mois dans l’ouest de la Chine, six mois au Nord-Est et enfin à Shanghai depuis cinq ans. Pendant ces quelques années d’expériences migratoires, il a découvert un monde impitoyable et a subi la discrimination voire même l’exploitation.
Partir de la maison
Mon histoire, je la raconte rarement aux gens. C’est trop dur, parce que j’ai vécu beaucoup de choses. Tous les gens qui quittent leur famille ont tous connu des échecs, forcément. Je viens de la banlieue, la zone rurale de Lanzhou dans la province du Gansu. Dans notre région, on vit du verger, des raisins. Je n’aimais pas les études, ni le travail aux champs. J’étais très turbulent à l’école. J’ai arrêté les études après le collège. Je suis parti, parce que ma famille était pauvre. Les taxes agricoles étaient très élevées. Nous avons connu à l’époque la sécheresse. Il n’y avait rien à faire à la campagne.
Je suis parti dans le Shaanxi pour apprendre la cuisine dans un centre de formation pendant six mois. J’ai été nourri et logé à l’école. À la fin de la formation, l’école m’a envoyé à Shenyang dans le Nord-Est. Nous étions trois à être envoyés là-bas. Nous travaillions pour un patron du matin au soir. Nous faisions tout, le travail au restaurant et aussi tous les travaux ménagers chez lui. Puis, sa maison devait être démolie. Il fallait transporter des poutres sur les épaules. Le soir, après une journée de travail, nous mangions beaucoup, beaucoup. C’était vraiment épuisant. Nous avons travaillé très dur pour lui. J’avais seize ans à l’époque. Les deux autres copains avaient 21 et 23 ans. Le soir, on dormait sur les bancs dans le restaurant, il faisait très froid. J’en ai vraiment beaucoup bavé. Je raconte rarement mon histoire aux gens.
Découvrir un monde impitoyable
Après le premier mois, le patron voulait licencier deux personnes. Au début, il voulait me garder, parce que j’étais le plus jeune des trois, mais je n’ai pas voulu rester. Du coup, le patron a trouvé du travail pour ce copain de 23 ans et moi-même dans un grand restaurant. J’y ai fait seulement quelques jours, parce qu’il y a eu un meurtre. À Shenyang, ce n’était pas très sécurisant. J’ai eu très peur et je suis parti sans être payé. Je suis retourné voir l’ancien patron pour lui demander de me trouver un autre boulot. À ce moment-là, je voulais simplement gagner quelques dizaines de yuans pour rentrer chez moi. Il m’a fait entrer dans une usine de transformation de boissons. C’est une usine au noir, c’est-à-dire, on y entre et on ne peut plus ressortir. Il y avait un gardien à l’entrée, qui nous surveillait et nous interdisait de sortir. Le travail était dur. On y transforme des boissons et on prépare des emballages en gros volumes. Franchement, quand j’étais chez le premier patron, il me traitait quand même bien, il souhaitait me garder, mais c’est moi qui voulais partir.
Dans cette usine, je transportais chaque jour des tonneaux de boissons, très lourds. Il fallait monter par une petite échelle pour les vider dans une espèce de tonneau. C’était un escalier très étroit. Si on se cognait, le contremaître nous frappait. À la chaîne, les conditions étaient aussi très dures : si on ne travaillait pas assez vite, le contremaître nous frappait. Dans cette usine, on travaillait 24 heures sur 24, sans arrêt, sauf une heure de pause pour le déjeuner et une heure pour le dîner. On ne pouvait même pas dormir. Il m’arrivait souvent de dormir debout. Il y avait, dans l’usine, pas mal de jeunes filles. Elles m’aidaient souvent, parce qu’elles devaient penser que j’étais trop jeune pour ce travail. Cela a provoqué de la jalousie chez d’autres garçons. Un jour, je travaillais dans la chambre froide, ils m’ont enfermé dedans pendant plusieurs heures. J’avais les lèvres toute violettes à la sortie. Quelquefois, j’ai essayé de changer de poste : laver des fruits, c’était moins fatigant. Mais le contremaître arrivait tout de suite pour m’insulter et me demander de faire du travail très dur. Un jour, on m’a demandé d’aller vider un tonneau de boisson périmée à l’extérieur de l’usine. Alors, j’ai saisi cette occasion pour prendre la fuite.
Du Nord-Est à Shanghai
Je suis parti avec mon copain originaire du Shaanxi. Je n’avais pas de sous, je ne connaissais pas les lieux. Je ne savais pas où aller. Mon copain avait un peu d’argent sur lui. Nous sommes arrivés devant un arrêt de bus. Nous devions prendre un bus, puis un autre pour aller à la gare. Mais à l’arrêt du bus, ce copain m’a dit : « Attends-moi ici, je vais acheter un truc. » Je l’ai vu partir en courant et là, j’ai compris qu’il ne reviendrait jamais. Il m’a laissé tomber. Lui, il avait de l’argent et moi je n’avais que quelques yuans sur moi. Franchement, beaucoup d’amis m’ont déçu. J’étais seul et je n’avais que 16 ans ! Maintenant, je n’ai plus confiance en personne, je ne crois qu’en moi-même. Je suis monté dans le bus et je suis arrivé à la gare. Avec les 20 yuans qui me restaient, j’ai téléphoné à ma sœur qui se trouvait à Shanghai. Elle m’a dit : « Trouve un boulot dans un restaurant. Ne fais confiance à personne. Quand tu auras assez de sous, achète un billet de train pour rentrer à la maison ».
Je suis donc allé manger dans un petit restaurant. Le patron a bien vu que j’étais un pauvre. Il m’a demandé si j’avais de quoi payer. Quand j’ai vu que le menu coûtait 20 yuans, je lui ai demandé d’enlever la cuisse de poulet du menu. Comme ça, je n’avais que 10 yuans à payer. Après le repas, j’ai demandé au patron s’il voulait m’embaucher. Il était d’accord. J’ai commencé à travailler chez lui. Mais le soir, je devais dormir à la gare, car le restaurant ne fournissait pas de place pour dormir. Je laissais donc toutes mes affaires au restaurant le soir et je revenais travailler le matin. Un matin, un employé du restaurant m’a dit que mes affaires avaient été volées. Je pense que c’étaient eux qui les avaient volées, parce que dans la nuit, le restaurant était fermé. Personne de l’extérieur ne pouvait entrer. Je n’avais donc plus rien sur moi. Je suis parti sans être payé. J’ai appelé ma sœur. Elle a un ami, dont la famille est à Fushun, dans la même province. Il est venu me chercher rapidement à la gare de Shenyang pour m’emmener chez lui. Sa mère est une personne très gentille. Elle m’a trouvé un travail dans un restaurant. Après avoir passé un certain temps chez elle, j’ai pu gagner un peu d’argent et j’ai finalement choisi de venir à Shanghai en 1997 pour rejoindre ma sœur.
La famille donne la force
Ma sœur m’a beaucoup aidé. Je lui suis très reconnaissant. Nous sommes trois enfants dans la famille et nous sommes très unis. C’est elle qui m’a fait entrer dans la coiffure. Quand je suis arrivé ici, je ne m’habituais pas tellement à la vie du Sud. Je suis du Nord. J’avais envie de rentrer dans le Gansu. Ma famille me manquait beaucoup. Je n’avais jamais quitté mes parents avant. Pendant toute cette période dans le Shenyang, pendant six mois, je n’ai pas donné signe de vie à mes parents. Quand j’étais dans le Nord-Est, mon père a appelé ma sœur pour savoir où j’étais. À l’époque, on utilisait encore beaucoup le bipper (bibiji : appareil qui émet du son2). Il paraît que sa voix tremblait au téléphone et que ma mère s’évanouissait plusieurs fois dans les champs, parce qu’ils n’avaient pas de nouvelles de moi.
Quand je suis rentré chez moi à la campagne pour la première fois après deux ans d’absence, j’ai été très ému. En entendant le dialecte en descendant du train, j’avais les larmes aux yeux.
Quand je suis arrivé chez moi, j’avais vraiment envie de pleurer. Je faisais des tours et des tours dans la cour avant d’entrer dans la maison. J’ai essayé de me retenir. Ma mère était très contente de me voir et elle m’a dit : « Tu as grandi, tu as mué. Tu es un homme maintenant. » Quand je suis allé rendre visite à mes oncles et tantes, les cousins me demandaient ce que j’avais fait pendant ces temps-là. Mes tantes et oncles leur ont demandé de se taire, car ils savaient que j’avais vécu des choses très dures. Quand j’ai décidé de repartir, mes parents n’étaient pas d’accord, je suis le plus jeune de la famille et ils me trouvaient encore trop jeune pour vivre seul. Mes parents ont tous deux plus de 60 ans. Ils veulent me garder auprès d’eux. Les Chinois n’aiment pas exprimer leurs sentiments ouvertement. Je me souviens quand je suis reparti, mon père me tapait doucement sur l’épaule en me disant : « Prends soin de toi. »
Construire un projet d’avenir
Avec ma sœur et mon frère, nous voudrions aussi ouvrir un salon. Ma sœur travaille dans l’esthétique. Mon grand frère est maintenant rentré au village après avoir fait l’armée. Je lui ai demandé de venir à Shanghai, parce que dans le Gansu, il n’y a rien à faire. Quand les parents ont besoin de bras, nous rentrons pour les aider. Mon frère est aussi dans la coiffure au village. Nous voudrions ouvrir un salon de coiffure à Shanghai si possible, sinon peut-être dans notre région. Il y a trop de concurrence à Shanghai, et de plus, tout est trop cher.
À Shanghai, il existe des formations dans des écoles de coiffure, mais on n’apprend pas grand chose. J’ai appris la coiffure avec un maître shanghaien dans un salon. Ma sœur le connaît depuis très longtemps. J’ai commencé par le lavage des cheveux et petit à petit j’ai appris à couper les cheveux. Ce maître voulait ouvrir un grand salon entre 800 et 1 000 m2. Ma sœur lui a prêté de l’argent. En contrepartie il m’a pris dans son salon. J’ai travaillé pendant trois ans pour le maître. Les affaires ont bien marché. Il a ouvert un deuxième salon de 1 000 m2. Il a gagné 100 000 yuans. Avec cet argent, il a acheté une belle voiture.
Nous voulions aussi qu’il nous aide à ouvrir notre propre salon de coiffure. Il a promis de nous aider à obtenir un permis, puisqu’il est Shanghaien. Il faut compter entre 40 000 et 50 000 yuans pour ouvrir un salon de coiffure à Shanghai. En fait, ce n’est pas tellement une question d’argent ; le plus important est d’obtenir une autorisation. Et les migrants ne sont pas autorisés à le faire : il faut des relations (guanxi). Nous avons beaucoup compté sur ce maître. Mais en début d’année, il a complètement changé d’attitude à notre égard. Il nous a laissés tomber. Nous sommes très en colère. Une fois, son fils a giflé ma sœur, et j’ai fait venir des copains pour le tabasser. Depuis, ce maître ne veut plus nous aider. J’ai donc quitté le salon et je suis arrivé ici en juillet.
J’ai beaucoup appris entre 16 ans et 17 ans. Je n’ai plus confiance en personne maintenant, je n’ai confiance qu’en moi-même. Je suis très déçu de ce monde. Avant de quitter mes parents, je n’avais pas imaginé un monde si cruel. J’ai vécu beaucoup de choses terribles. Souvent des clients me donnent quelques années de plus que mon âge. Ils disent que j’ai l’air très mûr. Je leur dis que j’ai vécu plus de choses qu’eux. Cela m’a fait mûrir. Maintenant, notre projet, avec mon frère et ma sœur, est de gagner de l’argent, construire une maison chez nous, et ouvrir un salon de coiffure dans notre région.
5La réalité de la vie n’a donné à ce jeune migrant que des contre-exemples de son monde rêvé. Son parcours personnel et professionnel nous renseigne sur l’importance des réseaux individuels dans l’accès à l’emploi pour des migrants peu qualifiés. Ces réseaux de connaissances proposent des « petits boulots » et constituent souvent le premier recours des migrants à leur arrivée dans une ville inconnue. Malgré toutes les difficultés et souffrances, ce jeune coiffeur choisit pour l’instant de rester à Shanghai, car dans sa province reculée, les opportunités de travail sont encore denrées rares. Avec son frère et sa sœur, ils imaginent un projet pour ouvrir un salon de coiffure à Shanghai si possible, ou à défaut dans sa province d’origine dans l’avenir. Enfin, pour atteindre cet objectif, le passage en ville reste indispensable pour acquérir un capital économique et des compétences professionnelles.
Notes de bas de page
1 Le salaire moyen indiqué dans l’enquête sur les salons de beauté en Chine (Shangye bu shangye gaige fazhansi, 2006).
2 Ce moyen de communication apparaît en Chine dans les années 1980. L’appareil affiche seulement le numéro de l’appelant. Il faut trouver un publiphone pour passer un appel.
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Les voix de migrants
Ce livre est cité par
- Husson, Laurence. (2020) At a Moment’s Notice. Indonesian maids write on their lives abroad, collected and translated by Jafar Suryomenggolo. Copenhague: NIAS Press, 2019, 219 p. (Nordic Institute of Asian Studies, Voices of Asia series, n° 1). ISBN: 978-87-7694-271. Archipel. DOI: 10.4000/archipel.1789
- Desplain, Aurélia. (2019) Le capitaliste philanthrope et l’entrepreneur socialement responsable : les nouveaux « héros socialistes » de la Chine contemporaine. The Tocqueville Review, 40. DOI: 10.3138/ttr.40.2.295
Les voix de migrants
Ce livre est diffusé en accès ouvert freemium. L’accès à la lecture en ligne est disponible. L’accès aux versions PDF et ePub est réservé aux bibliothèques l’ayant acquis. Vous pouvez vous connecter à votre bibliothèque à l’adresse suivante : https://0-freemium-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/oebooks
Si vous avez des questions, vous pouvez nous écrire à access[at]openedition.org
Référence numérique du chapitre
Format
Référence numérique du livre
Format
1 / 3