Les inventeurs et l’activité inventive dans les archives de Soho
p. 203-210
Texte intégral
1Cette communication aborde un fonds d’archives sans égal – les Archives de Soho – afin que les spécialistes en histoire des sciences et des techniques puissent en prendre une meilleure connaissance.
2Sans doute certains connaissent-ils déjà cet ensemble de documents actuellement conservés au Central Library de Birmingham (bibliothèque municipale)1, mais il convient d’insister sur son étendue et sa portée. Les possibilités des Archives de Soho sont immenses : elles peuvent apporter beaucoup aux spécialistes des sciences et des techniques et aux historiens qui s’intéressent à la vie des entreprises, aux circuits de financement, aux mouvements des idées et à la culture matérielle à la fin du XVIIIe siècle.
Description du fonds
3On appelle Archives de Soho un ensemble de papiers provenant de trois producteurs : l’industriel Matthew Boulton (1728-1809), fondateur entre 1762 et 1765 de la manufacture de Soho, à cinq kilomètres de Birmingham en Angleterre, l’ingénieur écossais James Watt (1736-18 19), inventeur de la machine à vapeur améliorée, son associé, et leur entreprise, Boulton & Watt, qui fabriquait diverses équipements lourds, y compris des machines à vapeur2.
4Pris ensemble, ces papiers constituent un fonds d’archives colossal, sur le plan quantitatif et qualitatif. Comme on sait, la survie des archives d’entreprises n’est pas assurée. Elle est plutôt rare, surtout pour l’époque moderne. On pourrait avancer par conséquent que les Archives de Soho sont sans pareil. J’émettrai l’hypothèse que de 1774, date de création de l’entreprise Boulton & Watt, jusqu’aux années 1820, la quasi-totalité des papiers de Boulton, de Watt et de leurs entreprises ont été conservés3. C’est une période clef pour l’épanouissement des techniques liées à la vapeur. Les Archives de Soho constituent ainsi une source fondamentale pour tous ceux qui étudient la Révolution industrielle.
5Cette source est tellement volumineuse qu’il faudrait la plus grande partie d’une vie professionnelle pour tout lire. Il s’agit, par exemple, d’environ 250000 lettres, y compris des copy-letters ou lettres envoyées, dont 70000 antérieures à 1820 ; environ 50000 feuilles volantes (minutes de lettres, mémoires, devis, calculs, pièces imprimées, etc.) ; à peu près 600 volumes brochés (livres de comptes, livres de commandes, livres de caisse, livres de chantier, carnets de voyage, etc.) ; 1500 cartons de dessins de machines à vapeur, la plupart dans un remarquable état de conservation…
6On pourrait supposer qu’un fonds d’archives d’une telle envergure aurait été intégralement dépouillé, mais tel n’est pas le cas. Il semble exister une loi d’archives selon laquelle plus les fonds sont volumineux, moins ils sont exploités d’une manière systématique. C’est un paradoxe que l’on pourrait expliquer en partie par l’inaccessibilité relative de ces matériaux. En réalité, les Archives de Soho sont constituées de quatre grands ensembles. Ces collections sont entrées dans la bibliothèque municipale de Birmingham où elles se trouvent actuellement à des époques différentes et sous des régimes divers.
7Le fonds appelé les Matthew Boulton Papers (MBP) provient de la famille Boulton qui en a fait don au Birmingham Assay Office (Bureau des essais) en 1926, le transfert de cet organisme vers la bibliothèque municipale ayant eu lieu en 1973.
8Le fonds dénommé Boulton and Watt Collection (B & W), c’est-à-dire la documentation de l’entreprise qui fabriquait la machine à vapeur améliorée, y compris – précision importante – celle de toutes les autres firmes associant les noms de Boulton et Watt jusqu’en 1894 ce qui représente une masse documentaire énorme, a été déposé à la bibliothèque en 1915.
9Le fonds James Watt, par contre, a été démembré au milieu du XIXe siècle, au moment du décès du fils aîné de Watt (également prénommé James). Une partie – environ la moitié – de ces papiers de famille est entrée à la bibliothèque à peu près à cette époque, sous l’appellation les Muirhead Papers (MP). L’autre partie, connue sous le nom de James Watt Papers (JWP), n’est devenue propriété publique que par suite d’une souscription financée par les élus de la ville en 1994. En fait, il a fallu acheter ce qui restait des descendants de la famille Watt au prix d’environ 1000000 livres sterling.
10Cette histoire un peu compliquée explique en grande partie les problèmes d’accès que rencontrent les chercheurs lorsqu’ils se présentent à la bibliothèque municipale de Birmingham. Pour des raisons faciles à comprendre, les Archives de Soho n’ont jamais bénéficié d’un traitement systématique. Jusqu’à présent, il n’a jamais existé de répertoire unique et complet. Le pire dans l’état actuel est que les inventaires dont on est obligé de se servir ne respectent pas les règles les plus élémentaires de la science archivistique. Par exemple, on n’adhère pas toujours au principe du « respect absolu du fonds » qu’on appelle en anglais original order. Pour ne citer qu’une des difficultés rencontrées en ce moment, la correspondance reçue par Matthew Boulton était, à l’origine, classée en liasses chronologiques par année ; mais les archivistes du début du XXe siècle ont décidé qu’il serait plus « rationnel » de dépecer les liasses afin d’en créer une série alphabétique de correspondants.
11Il n’est donc guère étonnant si, au lieu de se précipiter dans l’inconnu, les chercheurs ont pris le parti de creuser autour des thèmes bien balisés : le développement de la machine à vapeur par exemple. Les chercheurs étrangers, en particulier, ont été très éprouvés à cet égard. N’ayant pas les moyens de rester très longtemps sur place, il arrive qu’ils rentrent chez eux les mains vides !
12Mais, depuis le début 2004, bien des changements ont été réalisés. Depuis cinq ans, un grand effort archivistique a été déployé et les quatre grands fonds qui composent les Archives de Soho seront bientôt accessibles. Le reclassement proprement dit a été achevé au mois de mars 2003, occasionnant certains dérangements car il fallut changer manuellement toutes les cotes et réintégrer les cartons.
13Une fois les documents en place, on peut prévoir une nette amélioration des conditions de travail. Des instruments de recherche informatisés ont été conçus pour faciliter le travail des chercheurs : un Guide des personnes et entreprises et un Guide des itinéraires quotidiens pour Matthew Boulton, James Watt et leurs fils4. Avec des outils de ce genre, il semble qu’il sera enfin possible d’effectuer une recherche sur un thème précis. Quant aux inventaires, il est prévu de les informatiser et de les mettre en ligne dès que possible. Pour toute information concernant les Archives de Soho (adresses, sites internet, etc.), je vous renvoie au site internet conçu à cet effet (www.revolutionaryplayers.org.uk).
Quelques pistes de recherche
14Ce grand travail de reclassement a suscité de nouvelles pistes de recherche et je profite donc de ce colloque pour en dresser un état. Qui dit « Boulton et Watt » dit machine à vapeur, et il n’entre pas dans mon propos de minimiser l’importance de l’aspect technologique. On pourrait dire que le cœur des Archives de Soho s’est constitué à partir des papiers de l’entreprise Boulton & Watt5. Si l’idée de prendre James Watt pour associé n’était jamais venue à Matthew Boulton, il est à peu près certain qu’on n’aurait jamais eu les « Archives de Soho ». La renommée de Soho est fondée sur la machine à vapeur donc, et non sur la fabrication de petits objets en acier et en laiton.
15Mais, même sur le plan de l’industrie lourde, il reste des choses à découvrir, que les passionnés de la machine à vapeur ont laissées de côté. Il suffit d’ouvrir les cartons de dessins pour trouver des dessins de pompes à vapeur dans tous leurs états, et des dessins destinés à des machines usuelles au XVIIIe siècle qui n’ont rien à voir avec la vapeur : moulins à vent, moulins à eau, béliers hydrauliques, treuils à chevaux, etc.
16Il ne faut pas négliger les petits objets en métal pour autant. Pendant de longues années de recherche-développement sur la machine à vapeur, la fortune de Matthew Boulton a complètement dépendu de la fabrication et de la vente de la quincaillerie fine – ce qu’on appelait à l’époque les toys de Birmingham, c’est-à-dire des boutons en métal, des boucles, des chaînes de montre, des tabatières, des tire-bouchons, des pinces à épiler, des cure-dents, etc. Lors d’une visite guidée de Soho en 1777, le parlementaire renommé Edmund Burke avait qualifié la ville de Birmingham de plus grand magasin de toys d’Europe6. Matthew Boulton fut sans conteste le plus grand producteur de toys de la ville. A voir son réseau de correspondants, il exportait ses marchandises vers tous les pays de l’Europe, des Amériques et des Antilles.
17Tout comme son homologue Josiah Wedgwood, il fabriquait aussi des produits de luxe : vases et horloges en or moulu, objets en métal argenté, médailles et lampes à pétrole en association avec l’inventeur suisse Ami Argand. Mais le luxe ne rapportait pas. Il fallut attendre la machine à vapeur dans les années 1780 pour réaliser les plus gros bénéfices et, à partir de 1800, la vente de becs de gaz et de gazomètres dont on commençait à se servir pour éclairer les usines de filature du nord de l’Angleterre.
18De toutes ces activités, on retrouve l’histoire dans les Archives de Soho et d’autres encore : l’industrialisation de la monnaie, c’est-à-dire le procédé de la frappe mécanique et, à partir des années 1810, la mise au point de la technique du bateau à aubes. La première traversée de la mer du Nord en bateau à vapeur fut réalisée, en 1817, par la Calédonie, construite par James Watt fils.
19Aux côtés de la technologie industrielle, ce gisement documentaire contient des informations concernant les brevets, les moyens de propagande et de pression employés par Boulton auprès des hommes en place, le capital accumulé, concernant les arts graphiques et décoratifs, la consommation, l’enseignement professionnel, l’aménagement paysager, l’agriculture et les circuits de sociabilité scientifique.
20Ce dernier thème m’intéresse plus particulièrement. À la suite de travaux récents7, j’ai conçu l’idée de reconstituer le réseau de Boulton et Watt. Le but, un peu simpliste sans doute, est de révéler les circuits d’échange et de mieux comprendre le développement – très inégal – de la culture scientifique dans l’Europe de la fin du XVIIIe siècle.
21Le désordre qui a été introduit dans les cartons de la correspondance Boulton a eu pour conséquence que celle-ci n’a jamais bénéficié d’un traitement systématique, à l’exception de quelques personnalités connues (la correspondance entre James Watt et son patron Joseph Black, par exemple). Pourtant, ces cartons sont riches comme l’atteste la liste que j’ai dressée d’environ trois cent cinquante correspondants étrangers.
22Il est encore trop tôt pour tirer des conclusions. Cette enquête n’a démarré vraiment qu’en 2003 et nécessitera le concours d’autres chercheurs, notamment des spécialistes en histoire des sciences et en linguistique. Mais déjà je hasarderai quelques observations.
23La correspondance Boulton et Watt n’est pas spécialisée. On y trouve un extraordinaire mélange : dernières nouvelles scientifiques, comptes rendus d’expériences effectuées à Paris, Stockholm ou Freiberg en Saxe et réflexions sur des applications industrielles. Pour les gens comme Boulton, Watt et Joseph Priestley, la formule « commerce des Lumières » a un sens littéral par contraste avec l’utilisation qu’en font les littéraires travaillant sur le siècle des Lumières8. Pour donner un exemple, Claude-Louis Berthollet écrit de Paris en 1787 : il annonce ses dernières expériences sur les propriétés du chlore ; James Watt, à Birmingham, le remercie, puis, après en avoir sollicité l’autorisation, écrit à son beau-père, James Mac Gregor, teinturier à Glasgow.
24Le modèle ou paradigme du gentlemanly circle (cercle restreint aux hommes de condition), cher aux historiens du XVIIe siècle, ne semble pas valable dans ce cas. Les savants du XVIIIe siècle voyagent beaucoup et circulent facilement dans toutes les classes de la société, s’exprimant sans entraves. Déjà lieu de marché, la République des lettres est en passe de devenir aussi un lieu de sociabilité quasi-démocratique. L’astronome français Joseph-Jérôme Lalande, voyageant à Londres en 1763 en quête du secret des longitudes de Harrison, se munit par précaution d’une quarantaine de lettres de recommandation. Ce n’est guère utile. Les artisans qualifiés de la capitale anglaise (horlogers, bijoutiers, constructeurs d’instruments scientifiques, etc.) sont reçus par les savants sans complexe, ce dont Lalande s’émerveille.
25Faudrait-il conclure, à la suite des sociologues, que les « cercles » et les « réseaux » fonctionnent différemment ? Les cercles scientifiques ont souvent des liens très étroits ; ils ont tendance par conséquent à retenir les informations. En revanche, les réseaux facilitent la diffusion des renseignements car ils ont des liens relativement lâches.
26À Birmingham où l’épanouissement des sciences n’avait pas de caractère officiel, les liens étaient décidément lâches, plus lâches même qu’à Londres9. Ce fait a frappé les centaines de visiteurs français, allemands, italiens, polonais et russes qui se sont présentés pour visiter la manufacture de Soho. Lors de leur tournée de 1785, les frères François et Alexandre de La Rochefoucauld sont allés présenter leurs respects à Joseph Priestley. Ils furent bouleversés d’apprendre que les lettres d’introduction n’étaient pas nécessaires pour rencontrer les personnalités de la ville.
27L’espionnage industriel faisait partie intégrale du « commerce des Lumières », y compris la « séduction » ou plutôt le débauchage des ouvriers qualifiés. Mais ce n’est pas la peine d’insister sur ce point : je renvoie au livre fondamental à ce sujet de mon regretté collègue John R. Harris10. Cependant, Matthew Boulton, si l’on en croit ses échanges épistolaires, affichait une attitude assez ambiguë, voire de laissez-faire à l’égard de l’espionnage industriel.
28Le code d’honneur de la République des lettres d’avant 1789 semble être ancré dans la « civilité ». Ceci pose problème lorsque des cas d’espionnage industriel sont mis en évidence, parce qu’il s’avère difficile de reconnaître un commerce « illicite » des Lumières. Prenons le cas célèbre du baron von Stein, émissaire et espion pour le compte du roi de Prusse. Ses missions clandestines sont devenues notoires parmi les industriels des Midlands anglais dans les années 1780. Mais on remarque que Boulton ressent une gêne presque insurmontable : il se refuse à censurer un condisciple de la République des lettres et un personnage d’un rang social bien supérieur au sien. Dans une lettre au Freiherr Heinrich Friedrich Karl vom Stein, de 1787, il s’en justifie ainsi : « If I can promote your views as a Natural Philosopher, as a Mineralogist or as a Gentleman, I shall be happy. But as a Mechanik and as an Engineer you must pardon me if I throw obstructions in your way »11.
29Pour conclure, je rapporterai une anecdote tirée du journal de Matthew Boulton rédigé lors d’un voyage à Paris, avec son associé James Watt, en 1786, anecdote qui éclaire un aspect de la culture scientifique.
30Sollicités à maintes reprises de faire ce voyage, ils partent finalement de Birmingham au mois de novembre. En leur qualité d’ingénieurs bien connus, le gouvernement français sollicite leurs conseils pour la réparation de la machine de Marly et le Contrôleur général des finances Charles-Alexandre de Calonne recherche leur concours pour remettre en état le centre de quincaillerie anglaise de La Charité-sur-Loire (Nièvre). Quant à Matthew Boulton et James Watt, ils sont en quête d’un privilège exclusif pour la fabrication de la machine à vapeur améliorée en France. Boulton, plus particulièrement, tient à visiter l’hôtel de la Monnaie de Paris ; il vient juste d’inventer une machine pour la frappe mécanique de la monnaie et veut affiner sa technique.
31Son carnet de voyage nous fournit un récit fidèle et détaillé d’une rencontre scientifique à la fin de l’Ancien Régime. Pendant deux mois, ils se déplacent constamment, dans Paris même et aux alentours de la capitale. Ils visitent Marly à plusieurs reprises, Chaillot où se trouvent les machines à vapeur que les frères Périer ont fait venir de Soho, les stations de pompage du Pont Neuf et de la Samaritaine, l’Arsenal et l’hôtel de la Monnaie bien sûr. Ils trouvent même le temps de faire un détour en Bourgogne avec l’abbé de Calonne, frère du ministre.
32Dans les milieux intellectuels de la capitale, ils sont reçus comme des célébrités. Boulton note dans son journal tous les noms des académiciens et autres savants dont ils font la connaissance : Berthollet (« d’après ce qu’on dit le meilleur chimiste de France, âgé d’environ 30 ans, figure honnête, les cheveux non frisés, physicien de profession»12), Monge (« rencontré à l’Académie [des sciences] où nous avons pris du thé […] il parle vite et d’une manière vive»13), Lavoisier, Vandermonde, Sage, Broussonet, Darcet, Lenoir, Dupont, Réveillon, etc.
33Ailleurs dans son journal, Boulton rend compte de toutes les écoles et institutions d’enseignement professionnel qui se trouvent à Paris. Il se laisse facilement impressionné par les conférences scientifiques gratuites : il y en a au moins dix par jour selon lui. Puis, en épilogue, il fait le bilan de ses expériences. Les dernières pages de son journal sont divisées en deux colonnes qui portent comme rubriques France : Worse than England14 et France : Better than England15. Comme on pouvait s’y attendre, les auberges françaises sont vivement critiquées, les chambres sans tapis, les lits trop hauts et trop étroits, la literie, la vaisselle, l’absence de thé, les carrosses publics aussi (« chaises de poste exécrables y compris les chevaux »), et les trottoirs qui semblent manquer cruellement à Paris. Comme on pouvait s’y attendre également, Boulton trouve que les objets d’art de la capitale française sont au-dessus de tout éloge : les horloges, les meubles en or moulu, la soierie, les tissus en velours, le vin rouge de Bordeaux, le vin mousseux, etc.
34Il s’agit de listes assez banales en somme. Tout visiteur anglais aurait pu dresser les mêmes. Ce sont plutôt les remarques lancées négligemment qui attirent l’attention de l’historien : tous les petits objets utiles en fer (serrures, loquets, gonds, ferronnerie de cheminée, etc.) sont mal conçus et mal faits en France selon Boulton. Quant aux « sciences », elles sont « too much cultivated & the practice too little»16.
Notes de bas de page
1 Central Library, Chamberlain Square, Birmingham, B3 3HQ, Royaume Uni, Tél : 0121 3034217, Email : archives@birmingham.gov.uk
2 Muirhead J. P., The Life of James Watt with selections from his correspondence, New York, D.Appleton and Co., 1859 ; Dickinson, H. W., James Watt : craftsman & engineer, Cambridge, Cambridge University Press, 1935 ; id., Matthew Boulton, Cambridge, Cambridge University Press, 1936.
3 A titre d’exemple, voir Tann J. éd., The selected papers of Boulton & Watt, tome 1 : the engine partnership, 1775-1825, Diploma, London et Cambridge MA, 1981.
4 Pour l’instant il s’agit de guides dactylographiés qui se trouvent au Central Library de Birmingham (City Archives) rangés parmi les usuels.
5 Le chercheur qui s’intéresse à l’histoire de la firme Boulton & Watt est renvoyé à la monographie de Roll E., An early experiment in industrial organization : being a history of the firm Boulton & Watt, 1776-1805, Londres, Longman, 1930.
6 « I look upon Birmingham to be the great toyshop of Europe », dans Elofson W.M. et Woods J.A., The writings and speeches of Edmund Burke, Oxford, Oxford University Press, 1996, t. III, p. 288.
7 Voir, par exemple, l’étude de Lawrence Brockliss sur le réseau épistolaire d’Esprit-Claude-François Calvet, érudit d’Avignon : Brockliss L. W. B., Calvet’s web : Enlightenment and the republic of letters in eighteenth-century France, Oxford, Clarendon Press, 2002.
8 Schofield R. E., A scientific biography of Joseph Priestley, 1733-1804, Cambridge (MA), MIT Press, 1966.
9 A ce propos, voir Schofield R. E. The Lunar Society of Birmingham : a social history of provincial science and industry in the eighteenth century, Oxford, Oxford University Press, 1963.
10 Harris J. R., Industrial espionage and technology transfer : Britain and France in the eighteenth century, Aldershot, Ashgate, 1998.
11 « Je serais très heureux de contribuer à la diffusion de vos idées de philosophe, de minéralogiste et de gentilhomme, mais vous me pardonnerez si je m’oppose à vos activités en tant qu’artiste et ingénieur », dans Tann J. éd., The selected papers of Boulton & Watt, 1981, t. I, p. 163.
12 « Said to be ye best chymist in France, seems to be abt 30 years of age, hath an honest countenance, his hair not curled & is a physician », Birmingham Central Library, Archives of Soho, Matthew Boulton carnet n° 49.
13 « Saw at ye academy & drank tea wth him […] he talks quick and violent », ibid.
14 « France : pire qu’en Angleterre », ibid.
15 « France : mieux qu’en Angleterre », ibid.
16 En français « [les sciences sont] cultivées à l’excès et trop peu pratiquées ».
Auteur
Université de Birmingham.
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