Familles disloquées, familles recomposées. Le rôle du sang et de l’alliance dans les représentations identitaires des forestiers migrants
p. 621-630
Texte intégral
1Durant toute l’époque moderne, la production de combustibles destinés à l’approvisionnement des grandes forges fut assurée par des ouvriers spécialisés que l’on pourrait répartir en quatre catégories. En amont, se trouvait le bûcheron ou bûcheur. C’est lui qui abattait l’arbre et débitait en rondins la charbonnette avec laquelle était montée la meule. Cette dernière tâche était dévolue quant à elle au dresseur de fourneau qui travaillait lui-même sous les ordres du charbonnier lequel choisissait l’emplacement de la meule et en surveillait la cuisson. Au bout de plusieurs jours et nuits de vigilance, le charbonnier éventrait la meule, ramassait le charbon de bois et le laissait refroidir avant de le confier au voiturier de charbon. Le voiturier - parfois nommé saquetier - remplissait ses sacs du charbon et l’acheminait à dos de mulet jusqu’à la forge où, associé au minerai et à la castine, il allait servir à produire la fonte1.
2Ce sont ces ouvriers, auxquels nous avons ajouté les fendeurs ou mérandiers qui fabriquaient du bois d’ouvrage sur les mêmes coupes, qu’Emmanuel Dion et moi-même avons identifié, répertorié et suivi sur un large quart Nord-Ouest de la France, entre Normandie et Limousin. L’enquête, entamée il y a cinq ans, s’est appuyée essentiellement sur le dépouillement de plusieurs centaines de registres paroissiaux, les forestiers n’ayant laissé que peu de traces dans les autres catégories de sources2.
3Au terme de notre étude, il est possible de dégager quelques grandes caractéristiques de cette population, plus ou moins attendues.
4Il apparaît d’abord clairement qu’elle constitue une sorte de micro-société au sein même du terroir qui l’accueille. Les travailleurs des bois vivent à l’écart du finage, dans la forêt ou en lisière, dans des baraques que l’on appelle “loges“. L’observation des mariages et des parentés spirituelles dénote la rareté des liens avec les gens du finage.
5Cela s’explique essentiellement par leur présence provisoire dans une communauté villageoise. Les forestiers sont des itinérants. Ils vont et viennent entre des chantiers de coupe au sein d’un même bassin métallurgique, voire d’un bassin à un autre, au gré des besoins des sites industriels. Les flux majeurs s’orientent de manière méridienne entre les plus vieilles régions sidérurgiques comme le Perche et le Maine, et les plus récentes comme le Poitou où la forge éclôt vers la fin du règne de Louis XIV. Le déplacement s’effectue toujours en famille, avec femmes et enfants. Il ne s’agit donc pas d’une migration saisonnière mais d’un véritable nomadisme. Ainsi, ces gens n’ont pas d’autres biens que leurs outils et quasiment nulle autre attache que dans le sein des équipes de travail et de la cellule conjugale.
6A cause et en dépit de cette vie itinérante, la rupture est partie intégrante de leur quotidien. Une rupture liée à la logique des chantiers : les équipes se dissolvent et se recomposent d’une étape à une autre, les fratries éclatent pour les mêmes raisons. Mais également une rupture liée à une démographie particulière : la mortalité étant beaucoup plus forte que dans la population stable, les couples se brisent très fréquemment et il n’est pas rare de voir une personne se marier trois, quatre voire cinq fois durant son existence. De plus, l’exiguïté de l’habitat oblige les gens des bois à se séparer très tôt des enfants : les filles, spécialement, se marient jeunes, avant 20 ans, et suivent leurs conjoints dans d’autres directions qui ne recoupent souvent jamais celles de leurs parents.
7D’où le paradoxe de cette intervention dans le cadre d’un colloque sur le “pouvoir de la famille“. Quel peut-être le rôle de la famille, entendue ici dans un sens large, dans le parcours d’individus détachés de tout repérage généalogique, loin des tombes ancestrales, sans bien patrimonial, soumis à la précarité de la présence affective, à l’émiettement périodique du lien ? Le paradoxe, toutefois, n’est qu’apparent. Car, malgré une présence plutôt discontinue, la famille intervient bien dans les stratégies et les références identitaires du peuple des forêts. Ce rôle est, en premier lieu, perceptible dans l’affinité, la parenté par alliance.
8Nous l’avons observé à deux moments clés du cycle de vie individuel : l’héritage du statut professionnel et la recherche du conjoint.
9Commençons par la reproduction des statuts. Les forestiers itinérants ne disposent que d’un capital technique, leur savoir-faire. Quant à leur faisceau de relations, il est réduit à l’espace de la forêt, sans ouverture sur le monde extérieur à l’exception peut-être des sphères tout aussi étanches du travail du fer. La reproduction des statuts y est donc très forte et l’immobilité sociale joue en contrepoint de la mobilité géographique, les pères assurant la formation professionnelle de leurs fils. En outre, on l’a vu à l’instant, la rupture des couples est fréquente du fait d’une espérance de vie plus courte. Les hommes, soumis à l’absence de confort et d’hygiène ainsi qu’aux accidents du travail, meurent jeunes. Il en est de même pour les femmes et ce pour des raisons de vulnérabilité sanitaire identiques, particulièrement au moment des couches. Les veufs et veuves abondent dès lors, souvent chargés d’enfants, et l’absence d’encadrement familial ou communautaire stable n’autorise pas le célibat durable. D’où des remariages nombreux et rapides sans égards pour les délais coutumiers ou de décence... La conséquence, c’est qu’un enfant se trouve dès lors souvent éduqué par un parâtre. Lequel exerce parfois un métier différent de celui du père, bien que toujours lié à l’ouvrage forestier (c’est un monde clos, rappelons-le) et pouvant être d’un niveau de qualification ou de prestige plus élevé (car dans ces limites, le choix est restreint et la nécessité pressante). C’est ainsi que l’on voit des fils de dresseur ou de charbonnier se former au roulage, grâce à la mort précoce de leur père et au remariage de leur mère avec un voiturier qui les a pris en charge3.
10Certaines fois, en raison d’une succession de deux remariages, le jeune homme est littéralement “adopté“par des personnes avec lesquelles il ne partage plus aucune goutte de sang. C’est, par exemple le cas de Mathurin Allet (tableau 1). Né en 1699 et fils d’un bûcheron, sa mère décède en 1701. Veuf, son père se remarie en 1704 avec Catherine Beluchet et trépasse à son tour. La belle-mère convole alors avec un voiturier, Jean Blanchet. Ainsi Mathurin Allet, à partir de l’âge de 10 ans, est élevé par sa marâtre et le deuxième mari de celle-ci qui lui apprendra son métier.
11Pour cet exemple-là comme pour d’autres, et contrairement à ce qui se passe souvent dans la société d’Ancien Régime, le décès trop jeune d’un père n’entrave pas l’établissement avantageux de l’enfant. La mort, du fait des remariages faciles, prompts et systématiques, est assez fréquemment une rupture bénéfique dans la mesure où elle favorise la mobilité ascendante.
12La formation des couples est un autre moment privilégié pour apprécier le rôle de la parenté par alliance. Comme dans les milieux stables, celle-ci circonscrit, en effet, un espace privilégié dans la recherche du conjoint4. On y observe des mécanismes de renchaînement qui fonctionnent lorsqu’il s’agit de trouver un parti rapidement, surtout en cas de veuvage. Voyons l’exemple du voiturier de charbon Thomas Launay. Il est né à Château-la-Vallière, en Gâtine tourangelle et c’est en Berry, probablement dans la forêt de Châteauroux, qu’il épouse sur le tard Marie Le Tellier. Cette dernière est veuve de Pierre Tiercerye, un charbonnier qu’elle avait pris pour conjoint en 1663 à Senonches, dans la forêt du Perche, puis suivi dans ses pérégrinations. Malgré ces itinéraires dissemblables, le second mariage de Marie Le Tellier avec Thomas Launay est un renchaînement du fait que le beau-frère de l’épouse, nommé Mathurin Tiercerye, s’était marié quelques années plus tôt avec une sœur aînée de Thomas, Michelle Launay (tableau 2). C’est cet antécédent qui a évidemment déterminé l’alliance en dépit de l’absence du couple “catalyseur“, à l’époque toujours domicilié en Touraine. Veuf et sans enfants de Marie Le Tellier, Thomas Launay s’est remarié en 1705. Il s’agit là encore d’un renchaînement, toujours opéré dans la parenté affine. Cette fois-ci, sa conjointe, Marie Petit est une cousine de son beau-frère Sylvain Petit (tableau 2).
13Ces comportements ne sont pas systématiques dans la mesure où un parent, même lointain, ne se trouve pas forcément disponible au mariage à un moment et à un endroit donnés de la migration du forestier. Mais chaque fois que cette disponibilité existe, elle aura toujours la priorité sur d’autres possibilités. Preuve que dans son isolement familial, le forestier recherche pour renforcer son univers affectif et pérenniser des relations fugaces, la surdétermination des liens. Ainsi, l’entre-soi professionnel n’exclut pas la quête, autant que faire se peut, d’un entre-soi généalogique5.
14Prenons un ultime exemple, encore plus emmêlé, du poids des parentés lointaines et communes dans l’association de deux familles forestières. Le mariage en 1721 sur le chantier d’Abzac, en Confolentais, de Sylvain Guinot et de Françoise Tavenne part encore de Thomas Launay. Entre 1700 et 1717, celui-ci travaille à Mailhac-sur-Benaize, en Basse-Marche, pour la forge de Mondon. Il est très lié avec ses neveux Pierre et Jean Dufour comme le prouvent les échanges de parrainages. En 1719, Launay quitte Mailhac pour Abzac, laissant sur place les Dufour. Mais dans son voyage, il est accompagné des frères de sa nièce Françoise Guinot, mariée à Pierre Dufour, Jacques et Sylvain Guinot. Sylvain à 31 ans est toujours célibataire et sur le chantier d’Abzac, le stock matrimonial est étroit. Or, en 1721 arrive sur les coupes Jeanne Petit, sœur de la deuxième épouse de Thomas Launay. Elles ne s’étaient pas revues depuis le mariage en 1699 de Jeanne avec Pierre Tavenne. Ce couple dispose d’une fille aînée nubile, d’environ seize ou dix-sept ans qui est promptement offerte à Sylvain Guinot. Il apparaît ainsi que Thomas Launay et sa femme ont clairement servi d’intermédiaire et de caution morale dans la conclusion du mariage en rapprochant deux ramifications éloignées de leur parentèle. Dans un monde volatile où les réputations sont incertaines, la parenté commune se fait gage de respectabilité. Mais ces unions sont aussi le signe d’une volonté permanente de resserrer des liens sans cesse distendus par les départs et les séparations, tout en multipliant les antennes familiales, sources d’informations sur le marché de l’emploi.
15Ces réseaux de relations forgés dans les nébuleuses de l’affinité constituent donc une aire pratiquée de la parenté qui n’est pourtant, semble-t-il, jamais désignée comme telle par les individus, restant, en quelque sorte, exclue du champ lexical de la famille. Il nous a paru intéressant dès lors d’examiner les individus qualifiés de “cousins“ou de “parents“par les forestiers et ce toujours à partir de rares mentions collectées dans les registres paroissiaux. Il s’agissait d’abord d’évaluer jusqu’où s’étendait pour eux l’aire de reconnaissance familiale et de vérifier par la même occasion dans quelle proportion le déracinement et la nomadisme altéraient la mémoire des liens et des aïeux.
16Trois types de cousins sont à distinguer. Commençons par les consanguins véritables. Il s’agit la plupart du temps de cousins germains. Mais, dans certains cas, le rapport est plus lointain. Ainsi en 1771, lorsque Françoise Mombruneau, fille d’un charbonnier, se marie, est-elle assistée de Mathurin Ravizé, son “parent au quatrième degré“. Nous avons reconstitué la généalogie. S’il y a bien quatre générations entre Françoise Mombruneau et Paul Ravizé, à partir de l’ancêtre commun, on ne trouve en revanche que deux degrés entre Mathurin Ravizé et ce même Paul Ravizé (tableau 3). Le cousin de Françoise Mombruneau qui est plus jeune que le père de celle-ci est cependant, d’un point de vue généalogique, de la même génération que son grand-père. C’est là encore une conséquence des remariages : Mathurin Ravizé est issu d’un deuxième lit et cela a décalé dans le temps les générations les unes par rapport aux autres, prolongeant ainsi nécessairement par le témoignage vivant de descendants proches la mémoire d’ancêtres pourtant morts depuis longtemps. Tel est le cas de Paul Ravizé décédé vers 1685 en Poitou, premier migrant berrichon vers cette province dont le souvenir survit encore, près d’un siècle plus tard, dans les lignées Ravizé et Mombruneau ; du moins si l’on en croit le prénom de Paul qui fut donné à un frère de Françoise Mombruneau...
17Nous avons repéré, d’autre part, ce qu’on pourrait appeler des “cousins géographiques“. Examinons, en effet, le mariage contracté à Verrières en 1684 entre le voiturier Honoré Tireau et Gillette Sécheret, elle-même veuve de voiturier. Le témoin de l’époux, Léonard Moreau, est qualifié de “cousin paternel“tandis que celui de l’épouse, Marc Gentilhomme, apparaît comme “cousin maternel“. Tous deux sont charbonniers. Nous avons donc cherché à savoir où se situait cette parenté affichée, sans la trouver. Sauf que le père du marié et celui de son témoin comme la mère de la mariée et celle de son témoin ont effectivement un point commun : ils viennent de la même zone géographique. Les confins creusois du Bas-Berry pour les uns, le Haut-Berry pour les autres. Il n’y a pas de parenté clairement établie mais il y a en revanche un berceau commun : le terroir originel, les racines paysannes de ces ouvriers nomades. Le vocabulaire de la parenté s’étendrait donc ici à la communauté géographique et s’ancrerait sur la réalité des flux qui, tout en rassemblant dans l’ailleurs des coutumes et des langages issus d’espaces variés, pouvaient aussi rapprocher les individus qui partageaient les souvenirs du temps et des lieux de la sédentarité.
18Il existe enfin une “parenté imaginaire“. La famille Allet, notamment, en use constamment. Aux mariages des membres de cette lignée de forestiers originaire des confins de l’Anjou et de la Touraine, assistent de soi-disant cousins germains, berrichons ou poitevins de souche, qui ne peuvent partager avec eux la moindre goutte de sang. Le plus curieux est qu’ils figurent sous des noms déformés ou affublés de surnoms. Est-ce le signe de la négligence du rédacteur ou d’une volonté délibérée de brouillage de l’identité de la part des intéressés ? Cette dernière hypothèse a sa logique : en déformant ou en transformant son nom, le nomade, d’une certaine manière, se prémunissait des accusations de “faux témoignage“et d’usurpation du lien familial.
19Reste à comprendre la raison incitant des personnes qui ne sont que collègues à se déclarer parentes. Nous pensons que la réponse à cette question tient au fait que la famille est la grande absente dans le quotidien des forestiers itinérants. Cette absence est souvent compensée par l’amitié professionnelle que l’on voit affleurer aux contrats de mariage avec ces “bons amis“qui assistent les conjoints en tant que témoins6. Dans une sociabilité mouvante, la frontière n’est sans doute pas si nette entre le lien de parenté et la confraternité : ce n’est qu’une question de mots après tout invérifiable pour le prêtre qui enregistre. Et l’on ne peut s’empêcher de penser qu’une telle confusion lexicale sera de mise dans certaines sociétés secrètes et particulièrement dans la charbonnerie7, née en Franche-Comté au début du XIXe siècle, mais manifestement habillée des atours d’un compagnonnage forestier très ancien. La grande fraternité des bois serait ainsi un vivier à la fois de références plus ou moins fantasmées à l’origine et de parentés réalisées dans le mariage. Au final, loin d’illustrer une forme d’exception au pouvoir de la famille dans les sociétés traditionnelles, les comportements et les représentations des forestiers déracinés révèlent la pesanteur encore forte de cette instance dans leur univers mental. Comme si, pour pallier la souffrance de la rupture sans cesse recommencée, il leur fallait reconnaître le parent loin dans l’antériorité commune et même au-delà : faire en quelque sorte “feu de tout bois“.

Tableau 1 : mobilité sociale et remariages. L’exemple de Mathurin Allet.

Tableau 2 : remariages et renchaînements d’alliance. Le cas de Thomas Launay.

Tableau 3 : le rôle du couple Launay-Petit dans la conclusion du mariage Guinot-Tavenne.

Tableau 4 : la parenté de Françoise Mombruneau et de Mathurin Ravizé.
Notes de bas de page
1 On trouvera le détail des tâches de chaque ouvrier dans Pigenet (M.), "Ouvriers, paysans, nous sommes...", Les bûcherons du Centre de la France au tournant du siècle, Paris, 1993, p. 31-42.
2 Les paroisses forestières ont été dépouillées dans les départements de la Charente (partie nord), du Cher, de l’Indre, de l’Indre-et-Loire, de la Loire-Atlantique, du Maine-et-Loire, de la Mayenne, de l’Orne, de la Sarthe, des Deux-Sèvres, de la Vienne et de la Haute-Vienne (partie nord). Quelques registres paroissiaux de l’Allier, de la Charente-Maritime, de la Creuse, de l’Eure, de l’Eure-et-Loir, de l’Ille-et-Vilaine, du Loir-et-Cher, du Morbihan et de la Vendée ont également été consultés. Depuis cette communication, notre recherche a fait l’objet d’un livre : Jahan (S.) avec Dion (E.), Le peuple de la Forêt. Nomadisme ouvrier et identités dans la France du Centre-Ouest aux Temps modernes, Rennes, PUR, 2003.
3 Le voiturier était en général plus riche (il possédait des mulets ou des chevaux) et mieux considéré que les autres forestiers.
4 Sur ces renchaînements en milieu rural, on peut consulter Segalen (M.), Quinze générations de Bas-Bretons. Parenté et société dans le pays bigouden sud 1720-1980, Paris, 1985, p. 156. Des comportements de ce type ont également été observés dans la bourgeoisie urbaine (Jahan (S.), Profession, parenté, identité sociale. Les notaires de Poitiers aux temps modernes, Toulouse, 1999, p. 163-168).
5 Contrairement à ce qui est apparu à Minot (Jolas (T.) et Zonabend (F.), “Gens du finage, gens du bois“dans Une campagne voisine. Minot, un village bourguignon, Paris, 1990, p. 55), l’instabilité n’exclut donc pas les alliances remarquables (mariages doubles, renchaînements). Observé à l’échelle de son espace de mobilité, le milieu forestier semble tout aussi délimité et imperméable qu’une communauté villageoise : déplacements parallèles et retrouvailles peuvent permettre du coup le maintien, au sein d’une aire matrimoniale éclatée, d’un tissu généalogique relativement serré.
6 C’est particulièrement le cas dans les contrats de mariage de forestiers passés par-devant maître Rouet, notaire à Ardentes, entre 1668 et 1692 (Arch. dép. Indre, 2E 3252 à 2E 3270).
7 Rappelons que les carbonari se faisaient appeler “bons cousins charbonniers“.
Auteurs
Maître de conférences à l’Université de Poitiers.
Professeur de classes préparatoires à Strasbourg.
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Mine claire
Des paysages, des techniques et des hommes. Les techniques de préparations des minerais de fer en Franche-Comté, 1500-1850
Hélène Morin-Hamon
2013
Études sur la sociabilité à Toulouse et dans le Midi toulousain de l’Ancien Régime à la Révolution
Michel Taillefer
2014
« Rapprocher l’école et la vie » ?
Une histoire des réformes de l’enseignement en Russie soviétique (1918-1964)
Laurent Coumel
2014
Les imprimeurs-libraires toulousains et leur production au XVIIIe siècle (1739-1788)
Claudine Adam
2015
Sedes Sapientiae
Vierges noires, culte marial et pèlerinages en France méridionale
Sophie Brouquet (dir.)
2016
Dissidences en Occident des débuts du christianisme au XXe siècle
Le religieux et le politique
Jean-Pierre Albert, Anne Brenon et Pilar Jiménez (dir.)
2015
Huit ans de République en Espagne
Entre réforme, guerre et révolution (1931-1939)
Jean-Pierre Almaric, Geneviève Dreyfus-Armand et Bruno Vargas (dir.)
2017