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La biologie moderne et la querelle autour des « raisons séminales » de saint Augustin : le cas des Desengaños filosóficos (1737) de Juan de Nájera

p. 311-328


Extrait

Il est bien difficile au philosophe de s’exercer à la philosophie biologique sans risquer de compromettre les biologistes qu’il utilise ou qu’il cite. Une biologie utilisée par un philosophe n’est-ce pas déjà une biologie philosophique donc fantaisiste ? Mais serait-il possible, sans la rendre suspecte, de demander à la biologie l’occasion, sinon la permission, de repenser ou de rectifier des concepts philosophiques fondamentaux, tels que celui de vie ?1

1Aussi Georges Canguilhem juge-t-il bon et juste de « comprendre » conjointement la matière dans la vie et la science de la matière dans l’activité du vivant.

2L’embryogenèse, à la faveur de laquelle la matière nue devient vivante, est un sujet d’étude d’une rare complexité parce qu’elle envisage en soi le monde des causes et des fins de la vie. Dans l’Europe médiévale et classique, l’explication de la procréation est ainsi à la croisée de plusieurs discours concurrents, d’ordre non pas seulement physiologique mais aussi philosop

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