Les sources et ressources de lʼhistoire militaire du département du Lot
p. 217-228
Texte intégral
1La source principale de lʼhistoire militaire du département du Lot est constituée par les archives militaires de la période de 1790 à 1940. Ces archives sont conservées dans la série R « Affaires militaires » des services départementaux dʼarchives1, et représentent pour le département du Lot environ 90 mètres linéaires, dont le classement, encore en cours, mʼa été confié en mars 2007. Je vais tenter de décrire les grandes lignes des archives quʼelle renferme et surtout lʼintérêt quʼelles peuvent représenter pour le chercheur.
2Les archives militaires sont un terme générique regroupant de multiples thématiques relatives au monde militaire ; ainsi sont représentées les archives de la préparation et du recrutement militaire, le ravitaillement militaire et civil, les secours aux anciens combattants et victimes civiles, la garde nationale, les sapeurs pompiers, la gendarmerie nationale, les organismes de temps de guerre de la Première Guerre mondiale. Sous ces thématiques se dissimulent plusieurs producteurs dʼarchives et ainsi plusieurs fonds dʼarchives. Naturellement le fonds de la préfecture du Lot est le plus volumineux. Il est complété par le fonds du service de recrutement, le fonds de lʼoffice départemental des anciens combattants et des victimes civiles, les fonds des sapeurs pompiers et de la gendarmerie nationale dépendant du ministère de la Défense.
3Outre lʼintérêt militaire, les archives conservées dans la série R offrent de nombreux intérêts tant pour lʼhistoire économique que pour lʼhistoire sociale. Je vais évoquer aujourdʼhui quelques uns de ces aspects :
- le recensement militaire,
- les mouvements de population : migration, émigration et immigration.
Le recensement militaire
4Le fonds du service du recrutement est constitué essentiellement des fiches signalétiques des états de services militaires contenues dans les registres matricules. Ce fonds nʼest pas clos. Il sʼaccroît chaque année de versements effectués par le bureau central des archives administratives militaires de Pau, dépendant du service historique de lʼarmée et du ministère de la Défense. Ainsi nous avons reçu, au mois dʼavril 2009, les tables alphabétiques et les registres matricules correspondant aux classes de 1937 et 1938.
5Les services dʼarchives départementales sont compétents pour recevoir les registres correspondants du lieu de recrutement (principe de territorialité). Les Archives départementales du Lot conservent les recensements militaires des classes de 1867 à 1938, soit les hommes nés entre 1847 et 1918, ce qui représente un peu plus de 300 registres.
6Sont recensées trois catégories de personnes : les hommes nés dans le département du Lot, les hommes résidant dans le département du Lot au moment du recensement militaire, et les hommes nés à lʼétranger de parents résidant ou originaires du département du Lot avant leur émigration. Certaines catégories ne sont pas forcément recensées : les engagés volontaires qui ont devancé lʼappel au service militaire, les hommes appartenant à des corps militaires particuliers, tels la marine, la gendarmerie nationale, la légion étrangère2. Il est bien évident que les femmes ne sont pas recensées.
Comment faire une recherche ?3
7Le chercheur, qui se lance dans une recherche dans les registres matricules, doit connaître un minimum dʼinformations : les nom et prénom, la date et lieu de naissance de la personne sur laquelle se porte la recherche. À lʼannée de naissance, il ajoute 20 ans pour obtenir la classe de mobilisation. Si la classe est antérieure à celle de 1938, la recherche se fait aux Archives départementales du lieu de naissance. Dans le cas où la classe est postérieure à 1938, le chercheur devra sʼadresser au Bureau central des archives administratives militaires4.
8Les registres matricules sont organisés de la manière suivante : un ou plusieurs registres par classe de mobilisation et par bureau de recrutement, et une ou plusieurs tables alphabétiques par classe de mobilisation. Le mode de classement du registre matricule est numérique.
9La classe de mobilisation obtenue – par le calcul année de naissance plus 20 ans –, le chercheur se reportera à la table alphabétique5 de la classe de mobilisation correspondante. Dans celle-ci, il cherchera les nom et prénom de la personne objet de sa recherche. Il obtiendra ainsi le numéro matricule de recrutement. Muni de ce numéro, il se reportera au registre matricule de la classe de mobilisation correspondante.
De un à trois bureaux de recrutement
10Le département du Lot est compris dans la 17e région militaire dont Cahors est une subdivision. Selon les classes, il y a eu un ou plusieurs bureaux de recrutement. Ce bureau de recrutement est localisé au chef-lieu de département ; cependant sa compétence géographique ne correspond pas automatiquement à la circonscription administrative du département. Ainsi selon les classes de recrutement, trois périodes sont à distinguer :
- de 1867 à 1901, le département du Lot nʼa quʼune seule subdivision et un bureau de recrutement, celui de Cahors. Néanmoins, certains cantons sont recensés sur les subdivisions dʼAgen et de Montauban. Les cantons de Puy-lʼEvêque et de Luzech pour les classes de 1872 à 1900 font partie de la subdivision dʼAgen et du bureau de recrutement dʼAgen. Il faut consulter les Archives départementales de Lot-et-Garonne pour avoir communication des registres matricules correspondant à ces cantons. Les cantons de Castelnau-Montratier, Lalbenque, Limogne, Montcuq relèvent de la subdivision de Montauban et du bureau de recrutement de même nom pour les classes de 1879 à 1927. Il faut alors consulter les Archives départementales de Tarn-et-Garonne pour avoir communication des registres matricules5
- à partir de 1902 et jusquʼen 1929, trois bureaux co-existent : celui de Cahors, et ceux dʼAgen et de Montauban. Ces changements se traduisent par un registre matricule supplémentaire commun pour les deux bureaux dʼAgen et de Montauban et une table alphabétique de ces bureaux séparée de la table alphabétique du bureau de Cahors. Les hommes recensés par les bureaux dʼAgen et de Montauban sont ceux dont le canton de naissance est à proximité des départements du Lot-et-Garonne et du Tarn-et-Garonne (soit respectivement les cantons de Luzech, de Puy-LʼÉvêque, et de Lalbenque, Limogne, Vaylats, Montcuq) ;
- enfin de 1930 à 1940 de nouveau, un seul bureau de recrutement, celui de Cahors.
Le fichier des morts pour la France
11Une aide dans la recherche est possible concernant exclusivement les hommes ayant combattu lors de la Première Guerre mondiale et décédés, soit lors du conflit, soit des suites de blessures contractées au champ dʼhonneur. Ces militaires ont obtenu la mention de « Mort pour la France »6. Le ministère de la Défense a numérisé le fichier de lʼadministration des anciens combattants, qui fait lʼobjet dʼune base interrogeable en ligne intitulée « Mémoire des hommes »7. Elle recense plus dʼun million de personnes et permet une recherche multicritères par nom, prénom, date de naissance et département de naissance. Elle indique la classe et le numéro matricule au recrutement, le bureau de recrutement, le numéro matricule du corps, la date et le lieu de décès, parfois les circonstances du décès, la date et le lieu du jugement du décès.
Que trouve-t-on sur les registres matricules ?
12Les fiches signalétiques du registre matricule informent sur une grande partie de la vie militaire et civile de la personne entre lʼâge de 20 à 40 ans. Ainsi le chercheur trouvera sur ces fiches signalétiques les informations suivantes :
- lʼétat civil de la personne : nom et prénoms, surnom, date et lieu de naissance, résidence, profession, filiation, résidence des parents, pour certains indication des noms et prénoms de lʼépouse ;
- son signalement : couleur des cheveux, des yeux, caractéristique du nez, du front, de la bouche, du menton et du visage, la taille, la taille rectifiée, les marques particulières (cicatrices, tatouages) ;
- son degré dʼinstruction. Il est indiqué par une valeur numérique allant de 0 à 5. Ces valeurs numériques signifient : 0 ne sait ni lire ni écrire, 1 sait lire, 2 sait lire et écrire, 3 instruction primaire, 4 brevet dʼinstruction primaire, 5 bachelier et licencié ;
- la décision du conseil de révision ;
- le détail des services et mutations diverses : arrivé au corps, numéro matricule au corps ;
- les unités dʼaffectation ;
- les changements de domicile et de résidence : avec une indication des dates approximatives de changement ;
- les dates successives des différentes périodes militaires ;
- les blessures : date et lieu de la blessure, parfois les circonstances ;
- les décorations : type de décoration (médaille militaire, croix de guerre…), date dʼacquisition, parfois texte règlementaire de référence.
La communicabilité
13Le régime de communication de ces archives a été profondément modifié par la loi du 15 juillet 20088. Désormais, le principe est lʼapplication dʼun délai de 50 ans à compter du dernier document inséré dans le dossier. Toutefois, si des informations relèvent du secret médical, le délai passe à 25 à compter de la date de décès de lʼintéressé9, ou lorsquʼelle nʼest pas connue, le délai est de 120 ans à compter de la date de naissance.
Les mouvements de population
14Le second fait marquant, contenu dans les archives militaires, concerne la société civile. Les migrations économiques ayant des répercussions pour le service militaire, sont encadrées et surveillées. La guerre a également des répercussions sur lʼaccroissement de la population du département du Lot ; les migrations civiles liées à la guerre sont nombreuses.
Migration économique ou fuite du service militaire
15Le premier type de migration est une migration économique. Des Lotois quittent le département afin dʼessayer de trouver ailleurs des moyens de subsistance. Les principaux pays de destination sont les États-Unis, lʼArgentine, le Pérou, le Brésil, la Turquie, le Royaume du Siam. Les archives militaires nʼexpliquent pas les raisons du départ, elles recensent seulement les destinations et les professions.
16Une des principales raisons est le désastre économique dû au phylloxera, maladie qui toucha le vignoble du département du Lot, et se développe les années suivantes10. À cela sʼajoutent les répercussions des lois interdisant les congrégations religieuses. Les migrations vers le ou les nouveaux mondes se situent entre les années 1880 et 1920.
17Le recrutement militaire recensait :
- tous les hommes nés dans le département qui y résident au moment du recensement, ou qui y ont résidé mais nʼy résident plus.
Ainsi les jumeaux Glénadel, Alphonse et Emile, nés le 31 mars 1884 à Dégagnac, résident au moment du recensement militaire à Mendes, dans lʼétat de Rio de Janeiro au Brésil, où ils sont instituteurs congrégationnistes. Ils sont néanmoins inscrits sur les tableaux de recensement de la classe 1904. - et les hommes nés à lʼétranger dont le dernier domicile des parents se trouve dans le département.
Figure 1 – Avis dʼinscription du 27 décembre 1904
(Arch. dép. du Lot : 1 R 1110 cotation provisoire)
Figure 2 – Extrait de lʼétat nominatif des Français qui, nés ou établis au Pérou, sont appelés à formation de la classe 1904 du 31 octobre 1904
(Arch. dép. du Lot : 1 R 1110 cotation provisoire)
18Cʼest le cas dʼHenri Olivier Ségala. Il naît le 28 octobre 1884 à Lima au Pérou dʼHenri et Marie Fillol, dont le dernier domicile en France est situé à Orniac, département du Lot. Même si une lettre du maire dʼOrniac, datée de novembre 1904, indique que cette naissance a été transcrite en duplicata sur les registres de lʼétat civil de la commune, on nʼen trouve pas trace.
19Certains bénéficient dʼexemptions. Lʼarticle 50 de la loi du 15 juillet 1889 exempte du service militaire les hommes qui sont partis sʼinstaller à lʼétranger avant leurs 19 ans révolus.
20Tandis que dʼautres souhaitent faire leur service militaire sous le drapeau français.
Figure 3 – Extrait de lʼétat nominatif des Français qui, nés ou établis dans la République argentine, sont appelés à formation de la classe 1904 du 1er novembre 1904
(Arch. dép. du Lot : 1 R 1110 cotation provisoire)
21Aubin Antoine Tarral, natif de Peyrilles (le 3 juin 1884) et demeurant à Los Corralitos dans la province de Mendoza en Argentine, souhaite effectuer son service militaire, en précisant son choix pour le corps de la cavalerie.
22Sur les seize dossiers correspondant à la classe de 1904, six sont des instituteurs ou des religieux enseignant dans des écoles privées. Une personne est née à lʼétranger, et une seule manifeste son désir de servir dans lʼarmée, en précisant même son souhait de servir dans la cavalerie.
Migration liée à la guerre
23Le déclenchement de la Première Guerre mondiale est suivi dʼune rapide offensive allemande en août 1914 en Belgique et dans le Nord-Est de la France. Lʼinvasion, et surtout les exactions de lʼarmée allemande en Belgique sur les civils (massacre de civils à Dinant, le 23 août 1914, puis à Ardenne, Tamines et Louvain) précipitent une multitude de réfugiés sur les routes de lʼexode. Les réfugiés belges sont rapidement rejoints par ceux des départements du nord de la France (Nord, Somme, Aisne, Ardennes, Marne, Meuse, Meurthe-et-Moselle, Moselle). Le département du Lot accueille essentiellement des réfugiés originaires de Belgique, des départements du Pas-de-Calais, de lʼOise, de la Somme et de lʼAlsace-Lorraine. Sʼil est difficile de procéder à un recensement précis de lʼensemble des réfugiés, des chiffres peuvent être néanmoins avancés.
24Dans sa lettre au ministre de lʼIntérieur du 28 août 1918 concernant les activités de la Croix-Rouge américaine, le préfet fait état de lʼarrivée dans le département du Lot de quatre convois de rapatriés et de trois convois dʼévacués, soit 5446 réfugiés. Il ne précise pas la distinction quʼil opère entre rapatriés et évacués.
25Une seconde source dont nous disposons est un recensement des réfugiés de guerre, établi sur la base de statistiques mensuelles concernant la fin de la guerre, plus précisément entre janvier 1918 et décembre 1921. Je pense que les mêmes documents ont dû être établis pour le début de la guerre, cependant aucune trace ne nous est parvenue. Ces statistiques mensuelles font état de deux pics dans lʼafflux des réfugiés dans le département du Lot. Le premier pic date de juillet 1918 avec un total de 6511 réfugiés11. Il est suivi en octobre dʼune diminution puis dʼun second pic comptant 5615 réfugiés12. Enfin en avril 1921, le service des réfugiés de la préfecture procède à un nouveau recensement des réfugiés. 121 chefs de famille répondent à une fiche de renseignement par famille, ce qui représente environ 300 personnes au total13.
Figure 4 – Lettre au ministre de lʼIntérieur du 28 août 1918
(Arch. dép. du Lot : 10 R 98 cotation provisoire)
Les autres sources
Aux Archives départementales du Lot
26Les fonds des tribunaux dʼinstance concernant lʼadoption par la Nation des pupilles et les déclarations de jugements de disparition.
27Les fonds de la préfecture sur la population (série M) concernant les réfugiés espagnols et allemands fuyant la montée des fascismes.
Au niveau national
28Les fonds du bureau des archives des victimes des conflits contemporains à Caen dépendant du Service historique de la Défense.
29Les archives militaires, grâce au recensement militaire, offrent un extraordinaire panorama des hommes du département pour une période relativement assez longue. Elles fournissent des renseignements morphologiques sur lʼévolution des caractères physiques, des renseignements sur lʼinstruction à travers les différentes périodes et sur lʼévolution démographique du département. Elles permettent également de suivre les mouvements de populations, émigration et immigration.
Notes de bas de page
1 Juste pour mémoire : les archives militaires dʼAncien Régime sont conservées dans la série C ; celles relatives à la période révolutionnaire, cʼest-à-dire entre 1789 et 1790, sont dans la série L.
2 Se renseigner respectivement pour ces corps spéciaux auprès : du Département de la Marine, Château de Vincennes, pavillon de la Reine, BP 2, 94300 Vincennes ; du Département de la Gendarmerie nationale du Service historique de la Défense, Fort de Charenton, 94706 Maisons-Alfort Cedex ; du Commandement de la Légion étrangère, bureau des anciens, BP 38, 13998 Marseille Armées.
3 La recherche sʼeffectue en premier lieu dans le département de naissance. Les recherches sur les hommes nés hors métropole doivent être menées : concernant les hommes nés en Algérie avant 1908 et ceux nés dans les colonies françaises dʼAfrique noire, auprès des Archives nationales dʼOutre-Mer (ANOM) à Aix-en-Provence ; concernant les hommes nés en Tunisie et au Maroc, auprès des Archives diplomatiques à Nantes, concernant les hommes nés en Tunisie après 1909, auprès des Archives départementales de Paris.
4 La recherche est à adresser par courrier au Bureau central des archives administratives militaires, Caserne Bernadotte, 64023 Pau Cedex.
5 Les tables alphabétiques des registres matricules ont fait lʼobjet dʼune numérisation dans le cadre dʼune convention passée avec un prestataire externe. Elles sont consultables en salle de lecture aux Archives départementales du Lot. Lʼaccès aux images se fait à lʼaide dʼune application développée en interne par le service. Lʼapplication permet dʼeffectuer une recherche par bureau de recrutement militaire, puis par classe.
6 Cette mention relève de lʼétat civil et fait lʼobjet des articles L 488 à 492 bis du code des pensions militaires dʼinvalidité et des victimes de guerre.
7 Consultation à lʼadresse suivante : www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr
8 La loi a été publiée au Journal officiel de la République française le 16 juillet 2009.
9 Il appartient au demandeur dʼapporter la preuve du décès par la production dʼun acte de décès.
10 Concernant le développement du phylloxera dans le département du Lot, voir Mary Hermet, Le phylloxéra et ses conséquences sur le vignoble de la Vallée du Lot, mémoire de maîtrise dʼhistoire sous la direction de Rémy Pech, 1999-2000, Université de Toulouse Le Mirail.
11 Ce pic pourrait correspondre aux offensives allemandes sur le Matz (juin 1918) et en Champagne (juillet 1918).
12 Arch. dép. Lot : 10 R 94 cotation provisoire.
13 Arch. dép. Lot : 10 R 16 cotation provisoire.
Auteur
Assistante qualifiée du patrimoine aux Archives départementales du Lot.
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