Ennemis fraternels (1914-1915)
Hans Rodewald, Antoine Bieisse, Fernand Tailhades. Carnets de guerre et de captivité
Chacun sait à quel point les témoignages de soldats constituent une mine de renseignements pour l'histoire de la Grande Guerre. Les trois carnets reproduits ici présentent l'originalité d'émaner de combattants des deux camps. Hans Rodewald était allemand, Antoine Bieisse et Fernand Tailhades étaient français.
Emportés par l'enthousiasme d'août 1914, les trois fantassins doivent rapidement faire face au concret qui produit un mélange d'excitation, d'angoisse et de compassion. Gravement blessé...
Note de l’éditeur
Publié avec la collaboration de “La Mémoire de 14-18 en Languedoc”, Les Audois, BP 24,11020 Carcassonne.
Éditeur : Presses universitaires du Midi
Lieu d’édition : Toulouse
Publication sur OpenEdition Books : 27 février 2020
ISBN numérique : 978-2-8107-0889-5
DOI : 10.4000/books.pumi.19326
Collection : Tempus
Année d’édition : 2002
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-85816-616-9
Nombre de pages : 190[8]
Rémy Cazals
PréfaceEckart Birnstiel
Un soldat allemand : Hans RodewaldHans Rodewald
Eckart Birnstiel (trad.)
Souvenirs de la guerre et de ma captivité en France (1914-1915)Eckart Birnstiel
PostfaceChacun sait à quel point les témoignages de soldats constituent une mine de renseignements pour l'histoire de la Grande Guerre. Les trois carnets reproduits ici présentent l'originalité d'émaner de combattants des deux camps. Hans Rodewald était allemand, Antoine Bieisse et Fernand Tailhades étaient français.
Emportés par l'enthousiasme d'août 1914, les trois fantassins doivent rapidement faire face au concret qui produit un mélange d'excitation, d'angoisse et de compassion. Gravement blessés, tombés au pouvoir de l'adversaire, ils craignent pour leur vie mais sont soignés par des mains qui se révèlent fraternelles. Les trois hommes font l'expérience de l'humanité de ceux qu'ils désignaient jusque là par le terme convenu d'ennemi.
Ce livre révèle la complexité et l'ambivalence de la pensée des combattants. Il apporte un nouveau démenti à la thèse simpliste qui veut que la haine de l'ennemi aurait éclipsé tout autre sentiment. Il montre que, sous un vernis de “culture de guerre”, existait aussi, plus profonde, une véritable “culture de paix”.
Rémy Cazals a publié notamment Les carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier (La Découverte, 1997).
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