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Remerciements

p. 5-9


Texte intégral

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Vel Saties prenant les augures.
(Fresque de la tombe François à Vulci). Cliché : Éditions Quasar, Turin.

1L’année qui commence est la trentième d’une amitié complice, jamais démentie et pour moi très féconde : celle qui m’attache à Monique et à Pierre Lévêque, sans qui ces pages n’auraient jamais été écrites ; sans qui, plus simplement encore, je n’aurais jamais su à quel point les références à l’Histoire ancienne d’Athènes et de Rome pouvaient tenir de place dans la culture occidentale, et combien une recherche en ce domaine pouvait être à la fois actuelle et passionnante. Dès 1970, Monique et Pierre Lévêque m’ont offert l’accès au Centre de recherche qui venait d’être fondé à Besançon, et m’ont associée au Groupe international de recherche sur l’esclavage antique. Ils m’ont ouvert les pages des Dialogues d’Histoire ancienne – chance inestimable pour le jeune chercheur que j’étais devenue. J’éprouve un grand plaisir à rappeler tout cela.

2Je veux dire aussi ma dette à l’égard de Robert Étienne, dont la bienveillance et les encouragements ne m’ont jamais fait défaut. Son Culte impérial dans la Péninsule ibérique a été, bien sûr à l’origine de mes premières investigations en Gaule narbonnaise – à l’origine aussi de ma peur d’échouer à suivre son exemple, et de ne faire que recopier ce que d’autres avaient dit quatre-vingts ans plus tôt... C’est, à vrai dire, une recherche que je n’ai jamais abandonnée ; et demain peut-être, arrivée presque au terme de ma carrière, parviendrai-je à en livrer les résultats – dans la continuité de ce que je propose aujourd’hui.

3Cependant, la documentation de la Gaule narbonnaise m’avait très tôt conduite à m’aventurer dans l’histoire des siècles archaïques de Rome. À cet égard, le colloque international sur l’esclavage qui se réunit à Besançon en 1974 fut à l’origine de rencontres qui allaient être déterminantes. Tout particulièrement, la communication de Mario Torelli me fit alors découvrir une méthode d’analyse pour moi très nouvelle : celle qui alliait, avec un très grand bonheur dans ce cas précis, le savoir de l’archéologue à la connaissance la plus exacte des textes. Quelques années plus tard, en 1981, une série de conférences prononcées par Filippo Coarelli allait achever de me convaincre. J’en étais alors à tenter de retrouver, dans le culte impérial à ses débuts, en Narbonnaise, les significations que pouvaient avoir les références au roi Servius Tullius et à son œuvre ; l’avancée spectaculaire des connaissances archéologiques, complétant ou confortant les connaissances que livrait pour cette haute époque la documentation littéraire, m’encourageait à poursuivre en ce sens.

4Par la suite, j’allais trouver en Filippo Coarelli un lecteur des plus attentifs, des plus patients, des plus ouverts aux hypothèses même les plus inhabituelles – et des plus exigeants. Ses objections, ses suggestions, pour tout dire son aide, m’ont été et me sont toujours singulièrement précieuses.

5Un mot encore pour Claire Feuvrier Prévotat, à qui me lient trente ans d’études complices, et pour Jean Andreau – pour de mémorables réunions de travail et de discussion...

6Toujours pour la méthode, il me faut aussi dire ma dette à l’égard de Blanche Magdelain ; dire comment, parfois dans des séances de travail mais aussi et plus souvent dans des conversations tout amicales, elle a su m’informer, m’avertir des exigences de la recherche en Histoire du droit. Je lui suis profondément reconnaissante de sa générosité et de son attention. J’espère qu’elle me pardonnera – et m’avertira – si je me révèle une élève par trop insuffisante.

7J’ai encore beaucoup d’autres dettes d’amitié – à Paris, à Toulouse – je ne puis toutes les énumérer. À Tours, j’évoquerai ceux avec qui je travaille depuis tant d’années – historiens d’Histoire ancienne et singulièrement Georges Miroux, mais aussi ceux d’Histoire médiévale, moderne ou contemporaine ; Madeleine Sauzet, responsable de la bibliothèque de recherche ; Dominique Dubois, bibliothécaire de notre département ; j’évoquerai enfin les secrétaires du secrétariat d’Histoire et leur inaltérable urbanité – Brigitte Raimbault d’abord, la presque « fondatrice », si active et attentive, singulièrement précieuse dans les moments de presse, et maintenant Martine Robin et Marie-Claire Lejeau : j’aimerais que toutes et tous sachent combien ils ont compté pour moi.

8Je remercie de tout coeur Benoît Falaize, ancien étudiant tourangeau, devenu un collègue et un ami, qui a relu ces pages avec une vigilance rare et une infinie patience.

9Il me reste à dire le grand plaisir et la fierté que j’éprouve à voir ce livre figurer dans la collection Tempus.

10Que ma sœur Josette Riandière La Roche, qui m’est si proche, que mon beau-frère Bernard soient ici remerciés pour leur participation, toujours offerte, jamais démentie, et toujours efficace.

11Je dédie enfin ces pages aux miens – trois générations : à Denis, à Marie-Christine et à Serge, à Guillaume et à Pierre.

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