1 Sur cet épisode, C. Laliena, « Larga stipendia et optima praedia : les nobles francos en Aragon au service d’Alphonse le Batailleur », Annales du Midi, no°230/112 (2000), p. 149-169 et p. 164 ; P. Tucoo-Chala, Quand l’Islam était aux portes des Pyrénées. De Gaston IV le Croisé à la croisade des Albigeois ( xie-xiiie siècles), J. & D. Éditions, Biarritz, 1994, p. 137.
2 Sur son auteur, voir Ordéric Vital, Orderici Vitalis Historia Aecclesiastica, éd. M. Chibnall, The Ecclesiastical history of Orderic Vitalis, Clarendon Press, Oxford, 1969.
3 Ce passage est extrait de : Ordéric Vital, The ecclesiastical History of Ordericus Vitalis, éd. et trad. ang. M. Chibnall, 6 vols, Clarendon Press, Oxford, 1969-1980, vol. VI, Livre 13, p. 414.
4 Sur l’invasion des musulmans dans la péninsule Ibérique, voir P. Chalmeta, Invasión e islamización : la sumisión de Hispania y la formación de al-Andalus, Universidad de Jaén, Jaén, 2003 ; R. Collins, The Arab Conquest of Spain : 710-797, B. Blackwell, Oxford, 1989 ; L. A. García Moreno, España 702-719 : la conquista musulmana, Universidad de Sevilla, Séville, 2013 ; A. García Sanjuán, La conquista islámica de la Península Ibérica y la tergiversación del pasado : del catastrofismo al negacionismo, M. Pons Historia, Madrid, 2013 ; F. Maíllo Salgado, Acerca de la conquista árabe de Hispania : imprecisiones, equívocos y patrañas, Trea, Gijón, 2011 et E. Manzano, Conquistadores, emires y califas : los Omeyas y la formación de al-Andalus, Crítica, Barcelone, 2006.
5 Pour un aperçu général sur le royaume de León, voir C. Estepa Díez et J. Valdeón Baruque (dir.), Historia de Castilla y León, vol. III, El nacimiento de León y Castilla (siglos viii - x ), Ámbito, Valladolid, 1985.
6 Sur le royaume de Pampelune, J. M. Lacarra, Historia política del reino de Navarra : desde sus origines hasta su incorporación a Castilla, 3 vols, Aranzadi, Pampelune, 1972-1973 ; Idem, Historia del reino de Navarra en la edad media, Caja de ahorros de Navarra, Pampelune, 2000 et J.-J. Larrea, La Navarre du ive au xiie siècle. Peuplement et Société, De Boeck Université, Paris, 1998.
7 Le royaume d’Aragon est l’objet de divers travaux dont voici les principaux : C. Laliena, La formación del estado feudal : Aragón y Navarra en la época de Pedro I, Instituto de estudios altoaragoneses, Huesca, 1996 ; Ph. Sénac, La Frontière et les hommes ( viiie-xiie siècle). Le peuplement musulman au nord de l’Èbre et les débuts de la reconquête aragonaise, Maisonneuve et Larose, Paris, 2000 et A. Ubieto Arteta, Historia de Aragón : La formación territorial, Anúbar Ediciones, Saragosse, 1981.
8 Pour des informations de portée générale sur les comtés catalans, lire P. Bonnassie, La Catalogne du milieu du xe à la fin du xie siècle. Croissance et mutations d’une société, 2 vols, Association des Publications de l’Université de Toulouse-II-Le Mirail, Toulouse, 1975-1976 ; Ph. Wolf et J. Nadal Fabreras (dir.), Historia de Cataluña, Oikos-tau, Barcelone, 1992 et M. Zimmermann, Histoire de la Catalogne, Presses universitaires de France, Paris, 1997.
9 Sur l’histoire médiévale de la péninsule Ibérique, se rapporter à B. Bennassar, Histoire des Espagnols, Armand Colin, Paris, 1985 ; M.-CL. Gerbet, L’Espagne au Moyen Âge ( viiie-xve siècle), Armand Colin, Paris, 1992 ; P. Iradiel, S. Moreta et E. Sarasa Sánchez, Historia medieval de la España cristiana, Cátedra, Madrid, 1989 ; C. Laliena Et Ph. Sénac, Musulmans et Chrétiens dans le haut Moyen Âge, Minerve, Paris, 1991 ; J.-L. Martín, La península en la Edad Media, Editorial Teide, Barcelone, 1993 ; A. Mckay, La España de la Edad Media : desde la frontera hasta el imperio (1000-1500), Cátedra, Madrid, 1981 ; D. Menjot, Les Espagnes médiévales (409-1474), Hachette, Paris, 2001 ; J. Pérez, Histoire de l’Espagne, Fayard, Paris, 1996 et B. F. Reilly, The medieval Spains, Cambridge University press, Cambridge, 1993.
10 Les taïfas se caractérisaient par une grande diversité. Sur cette période : P. Guichard, Les royaumes de Taifas : apogée culturel et déclin politique des émirats andalous du xie siècle, Geuthner, Paris, 2007 ; M. J. Viguera, Los Reinos de taifas y las invasiones magrebies : al-Andalus del xi al xiii, Mapfre, Madrid, 1992 et D.-J. Wasserstein, The Rise and fall of the party-Kings : politics and society in Islamic Spain 1002-1086, Princeton university press, Princeton, 1985.
11 Ph. Sénac, « Quelques remarques sur l’historiographie récente de la frontière dans l’Espagne médiévale (viie-xiiie siècle) », dans R. Abdellatif, Y. Benhima, E. Ruchaud et D. König (dir.), Construire la Méditerranée, penser les transferts culturels. Approches historiographiques et perspectives de recherche, Oldenbourg Verlag Munich, 2012, p. 104-119.
12 Nous ne citerons ici que les travaux les plus récents. L. Carroué, Limites et discontinuités en géographie, Éditions Sedes, Paris, 2002 ; P. Picouet et J.-P. Renard, Les frontières mondiales. Origines et dynamiques, Éditions du Temps, Nantes, 2007 et J.-P. Renard (dir.), Le géographe et les frontières, L’Harmattan, Paris, 1997.
13 Sur la Reconquista, voici quelques ouvrages généraux : A. Barbero et M. Vigil, Sobre los orígenes sociales de la Reconquista, Ariel, Barcelone, 1988 ; J. A. Cebrián, La cruzada del sur : la Reconquista, de Covadonga a la toma de Granada, La Esfera de los Libros, Madrid, 2003 ; Ph. Conrad, Histoire de la Reconquista, Presses universitaires de France, Paris, 1999 ; D. W. Lomax, The Reconquest of Spain, Longman, New York, 1978 et J. Mestre i Campi et F. Sabaté i Curull, Atlas de la Reconquista : la frontera peninsular entre los siglos viii y xv , Ediciones Península, Barcelone, 1988.
14 Sur la question de l’utilisation du terme de Reconquista, voir l’article de J. Torró i Abad, « Pour en finir avec la Reconquête. L’occupation chrétienne d’al-Andalus, la soumission et la disparition des populations musulmanes », Cahiers d’Histoire, t. 78 (2000), p. 79-97.
15 L’ouvrage de J. O. Callaghan, Reconquest and crusade in medieval Spain, University of Pennsylvania Press, Philadelphie, 2003, présente un questionnement extrêmement daté sans trouver une véritable réponse sur ce thème.
16 Sur le Cid, D. Catalán Menéndez-pidal, El Cid en la historia y sus inventores, Fundación Ramón Menéndez Pidal, Madrid, 2002 ; R. Martínez Fernández, El Cid : el personaje y la leyenda en la historia hispánica, Ediciones la Vasija, Mexico, 2006 et J. F. Peña Pérez, El surgimiento de una nación : Castilla en su historia y en sus mitos, Crítica, Barcelone, 2005.
17 De nombreuses recherches se sont intéressées à la question des voies de communication transpyrénéennes. On peut citer les travaux d’E. Lambert, « Les routes des Pyrénées », Bulletin Hispanique, no°35 (1935), Paris, p. 417-436 ; Idem, « Les relations entre la France et l’Espagne par les routes des Pyrénées occidentales au Moyen Âge », dans France méridionale et pays ibériques : Mélanges géographiques offerts à Daniel Faucher, Éditions Toulousaines de l’Ingénieur, Toulouse, 1948, vol. 1, p. 319-328 ; M. A. Magallón Botaya, La red viara romana de Aragón, Diputación General de Aragón, Saragosse, 1987 ; C. Sánchez Albornoz, La vía romana de Zaragoza al Bearne, Junta Superior de Excavaciones y Antigüedades, Madrid, 1920 et J. F. Utrilla Utrilla, « Los itinerarios medievales y la identidad hispánica : relaciones transpirenaícas y estructuración del poblamiento », dans Itinerarios medievales e identidad hispánica. XXVIIa Semana de Estudios Medievales de Estella (17-21 de Julio de 2000), Gobierno de Navarra, Pampelune, 2001, p. 357-391.
18 Sur Roncevaux, se rapporter aux ouvrages de J. M. Lacarra, La expedición de Carlomagno a Zaragoza y su derrota en Roncesvalles, Saragosse, 1981 ; La Bataille de Roncevaux : actes du Colloque de Saint-Jean-Pied-de-Port, 12 août 1978, Société des sciences, lettres et arts de Bayonne, Bayonne, 1979 et R. Mussot-Goulard, Roncevaux : samedi 15 août 778, Perrin, Paris, 2006.
19 Sur les relations entre les Carolingiens et les musulmans, lire les travaux d’H. Pirenne, Mahomet et Charlemagne, Presses universitaires de France, Paris, 1992 ; Ph. Sénac, Les Carolingiens et al-Andalus : viiie-ixe siècles, Maisonneuve et Larose, Paris, 2002 et Idem, Le monde carolingien et l’Islam : contribution à l’étude des relations diplomatiques pendant le haut Moyen Âge, viiie-xe siècles, L’Harmattan, Paris, 2006.
20 Sur le royaume de Pampelune au ixe siècle, voir les recherches de C. Sánchez Albornoz, Orígenes del reino de Pamplona : su vinculación con el Valle del Ebro, Instituto Príncipe de Viana, Pampelune, 1981 et Ph. Sénac, La Frontière et les hommes (VIIIe-XIIe siècles)…
21 Sur la Marca Hispanica, voici quelques travaux en catalan R. D’Abadal i de Vinyals, Catalunya Carolíngia, Volum I, El domini carolingi a Catalunya, Institut d’Estudis Catalans, Barcelone, 1986 et J. P. Salrach, Procés de formació nacional de Catalunya, vol. I, El Domini carolingi (segles VIII-IX), Edicions 62, Barcelone, 1978.
22 Pour avoir des informations sur le comte de Barcelone, Raymond Bérenger IV, et son fils, le roi Alphonse Ier, se rapporter aux ouvrages de L. González Antón, La corona de Aragón, vol. IV, La consolidación de la corona de Aragón desde Alfonso II hasta la muerte de Jaime I, Aragó, Barcelone, 1988 et A. Ubieto Arteta, Historia de Aragón : Creación y desarrollo de la Corona de Aragón, Anúbar Ediciones, Saragosse, 1987.
23 Quelques pistes bibliographiques sur la Couronne d’Aragon avec C. E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghreb au xiiie et au xive siècles. De la bataille de Las Navas de Tolosa (1212) à l’avènement du sultan mérinide Aboul-Hanam (1331), Presses universitaires de France, Paris, 1966 ; J. Lalinde Abadía, La corona de Aragón en el Mediterraneo medieval (1229-1479), Institución Fernando el Católico, Saragosse, 1979 ; E. Sarasa Sánchez, La Corona de Aragón en la Edad Media, Caja de Ahorros de la Inmaculada, Saragosse, 2001 et A. Ubieto Arteta, Historia de Aragón : Creación…
24 Sur Alphonse Ier, J. A. Lema Pueyo, Alfonso I el Batallador, rey de Aragón y Pamplona (1104-1134), Ediciones Trea, Gijón, 2008.
25 On peut recenser des chevaliers du nord des Pyrénées lors de la bataille de Las Navas de Tolosa en 1212 qui oppose chrétiens contre musulmans. Pour une étude précise de cette bataille, voir les recherches de M. Alvira Cabrer, Las Navas de Tolosa, 1212 : idea, liturgia y memoria de la batalla, Sílex, Madrid, 2012.
26 M. Défourneaux est le premier à s’interroger sur ce point de vocabulaire dans M. Défourneaux, Les Français en Espagne aux xie et xiie siècles, Presses universitaires de France, Paris, 1949, p. 127 : « Enfin le nom même de Français prête à équivoque ; s’il peut sans conteste être appliqué aux Bourguignons, aux Normands, aux Poitevins, il n’en est pas de même pour les populations qui habitent le versant nord des Pyrénées, populations que leur langue, leurs mœurs, leurs intérêts même apparentent alors plus étroitement à l’Espagne qu’à la France, quand bien même leurs seigneurs sont théoriquement vassaux du souverain capétien ».
27 Sur la Réforme grégorienne, on peut consulter quelques travaux : T. Deswarte, Une Chrétienté romaine sans pape : l’Espagne et Rome (586-1085), Éditions Classique Garnier, Paris, 2010 ; S. Gouguenheim, La réforme grégorienne : de la lutte pour le sacré à la sécularisation du monde, Temps présent, Paris, 2010 et J. M. Magaz Fernández et N. áLvarez de las Asturias, La reforma gregoriana en España : Actas del Seminario de historia de la Iglesia, Publicaciones San Dámaso, Madrid, 2011.
28 La bibliographie sur les ordres militaires en Espagne pendant le Moyen Âge étant très fournie, nous nous contentons ici de citer quelques références : C. de Ayala Martínez, Las órdenes militares hispánicas en la Edad media : siglos xii - xv , Arganda del Rey, Madrid, 2007 ; Ph. Josserand, Église et pouvoir dans la péninsule Ibérique : les ordres militaires dans le royaume de Castille (1252-1369), Casa de Velázquez, Madrid, 2004 et E. Rodríguez Picavea, Los monjes guerreros en los reinos hispánicos : las órdenes militares en la Península Ibérica durante la Edad Media, La esfera de los libros, Madrid, 2008.
29 S. Carocci (dir.), La mobilità sociale nel medioevo, École française de Rome, Rome, 2010.
30 D. Schnapper, Qu’est-ce que l’intégration ?, Gallimard, Paris, 2007, p. 130.
31 Les fueros correspondaient à des statuts juridiques comme les coutumes d’une localité, les privilèges octroyés par les rois et l’ensemble des dispositions qui protégeaient la noblesse, le clergé ou la vassalité d’une zone. Le fuero le plus célèbre concernant les francos est celui de Jaca accordé par le roi Sanche Ramire vers 1076.
32 Il est difficile de savoir comment ces réseaux de solidarités permettaient à de nouveaux arrivants de s’intégrer dans une ville, dans un quartier ou dans une rue. Ils devaient également être capables de les accueillir, de les guider et de les orienter. Par ailleurs, les migrants qui intégraient ce réseau s’inséraient dans le tissu de la ville.
33 Sur le concept de la frontière dans la vallée de l’Èbre au Moyen Âge, lire les travaux de P. Buresi, La frontière entre Chrétienté et Islam dans la péninsule Ibérique : du Tage à la Sierra Morena, fin XIe-milieu xiiie siècle, Publibook, Paris, 2004 ; Ph. Sénac (dir.), Frontières et espaces pyrénéens au Moyen Âge, CREPF, Perpignan, 1992 et Idem, La Frontière et les hommes ( viiie-xiie siècle)…
34 Sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, la bibliographie est d’une grande exhaustivité avec les ouvrages de F. Novoa Portela et P. Ramos Vicent, Los caminos de la mar a Santiago de Compostela, Lunwerg, Barcelone, 2011 ; J. Passini, Villes médiévales du Chemin de Saint-Jacques de Compostelle (de Pampelune à Burgos). Villes de fondation et villes d’origine romaine, ERC, Paris, 1984 ; J. I. Ruiz de la Peña Solar (dir.), Las peregrinaciones a Santiago de Compostela y San Salvador de Oviedo en la Edad Media, Actas del Congreso Internacional celebrado en Oviedo del 3 a 7 de diciembre de 1990, Principado de Asturias Servicio publicaciones, Oviedo, 1993 et L. Vázquez de Parga, J. M. Lacarra et J. Uría Ríu, Las peregrinaciones a Santiago de Compostela, 3 vols, Gobierno de Navarra, Pampelune, 1992.
35 Sur le monde des villes en Espagne, voici quelques pistes historiographiques : B. Arizaga Bolumburu et J. A. Solórzano Telechea (dir.), La ciudad medieval y su influencia territorial, Instituto de Estudios Riojanos, Logroño, 2007 ; R. Betrán Abadía, La forma de la ciudad : las ciudades de Aragón en la Edad Media, Delegación en Zaragoza del Colegio Oficial de Arquitectos de Aragón, Saragosse, 1992 ; Las sociedades urbanas en la España medieval, Actas de la XXIXa Semana de Estudios Medievales, Estella, 15 a 19 de julio de 2002, Gobierno de Navarra, Estella, 2003 et F. Sabaté i Curull et C. Guilleré (dir.), Morphologie et identité sociale. Dans la ville médiévale hispanique, Université de Savoie, Chambéry, 2012.
36 Sur la littérature épique, on se contente de citer les ouvrages de D. Catalán Menéndez-pidal, La épica española : nueva documentación y nueva evaluación, Fundación Ramón Menéndez Pidal, Madrid, 2001 ; C. Cazanave, L’épique médiéval et le mélange des genres : colloque organisé par l’UFR Sciences du Langage, de l’Homme et de la Société de l’Université de Franche-Comté, du 3 au 5 octobre 2002 à Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, Besançon, 2005 et T. Montgomery, Medieval Spanish epic : mythic roots and ritual language, Pennsylvania University State Press, University Park, 1998.
37 P. Boissonnade, Du nouveau sur la Chanson de Roland, H. Champion, Paris, 1923 ; Idem, « Cluny, la papauté et la première grande croisade internationale contre les Sarrasins d’Espagne : Barbastro (1064-1065) », Revue des questions historiques, no°117 (1932), p. 257-301 ; Id., « Les premières croisades françaises en Espagne », Bulletin Hispanique, t. 36 (1934), p. 1-28 ; et Id., « Les relations des ducs d’Aquitaine, comtes de Poitiers, avec les États chrétiens d’Aragon et de Navarre (1014-1137) », Bulletin de la Société des Antiquaires de l’Ouest, 3e série, t. X (1934), p. 264-316.
38 M. Défourneaux, Les Français en Espagne…
39 P. Boissonnade, « Cluny, la papauté et la première grande croisade internationale… », p. 251-301 ; Idem, « Les premières croisades françaises… », p. 1-28 ; et ID., « Les relations des ducs d’Aquitaine, comtes de Poitiers, avec les États chrétiens d’Aragon… », p. 264-316.
40 Les travaux les plus récents sur le médiévisme espagnol sont ceux de : J. Aurell, « Le médiévisme espagnol au xxe siècle : de l’isolationnisme à la modernisation », Cahiers de Civilisation Médiévale : xe-xiie siècles, t. 48 (2005), p. 201-218 ; M. A. Ladero, « Aproximación al medievalismo español (1939-1984) », dans V. Vasquez de Prada, I. Olabarri et A. Floristan (dir.), La historiografia en Occidente desde 1945 : actitudes, tendencias y problemas metodológicos, Université de Navarre, Pampelune, 1985, p. 69-86 ; La historia medieval en España : un balance historiográfico (1968-1998), Gobierno de Navarra, Pampelune, 1999 ; C. Segura Graiño, Presente y futuro de la historia medieval en España, Universidad complutense de Madrid, Madrid, 1990 et J. Valdeón, « La historia en España : Historia Medieval », Revista de Historia Jerónimo Zurita, t. 71 (1995), p. 19-30.
41 Sur ce sujet, voir l’ouvrage de G. Pasamar, Historiografía e ideología en la postguerra española : la ruptura de la tradición liberal, Universidad de Zaragoza, Saragosse, 1991.
42 Parmi ces historiens minimisant l’impact des chevaliers francos sur la Reconquista, R. Menéndez Pidal, La España del Cid, Editorial Plutarco, Madrid, 1929.
43 Sur ce point, voir l’article de J. Valdeón, « Glosa de un balance sobre la historiografía medieval española de los últimos treinta años (II) », dans La historia medieval en España : un balance historiográfico (1968-1998), Gobierno de Navarra, Pampelune, 1999, p. 829-830.
44 J. M. Lacarra, « Los Franceses en la Reconquista y Repoblación del valle del Ebro en tiempos de Alfonso el Batallador », Cuadernos de Historia de España, vol. 47-48 (1968), p. 65-80 et P. Tucoo-Chala, Quand l’Islam était aux portes…
45 L. H. Nelson, « Rotrou de Perche and the Aragonese reconquest », Traditio, t. 26 (1970), p. 113-133 et J. M. Lacarra, « Gastón de Béarn y Zaragoza », dans Estudios dedicados a Aragón, Saragosse, 1987, p. 135-242.
46 Parmi ceux-ci, on trouve J. M. Lacarra, « Los Franceses en la Reconquista… », p. 65-80 et P. Tucoo-Chala, Quand l’Islam était aux portes…
47 M. Bull, Knightly Piety and Lay Response to the First Crusade. The Limousin and Gascony, c. 970-c. 1130, Clarendon Press, Oxford, 1993 ; J. Flori, « Guerre sainte et rétributions spirituelles dans la seconde moitié du xie siècle : lutte contre l’Islam ou pour la papauté ? », Revue d’Histoire Ecclésiastique, t. 85 (1990), p. 617-649 ; Id., « Réforme-Reconquista-croisade. L’idée de reconquête dans la correspondance pontificale d’Alexandre II à Urbain II », Cahiers de Civilisation Médiévale, t. 40 (1997), p. 317-335 ; Id., La première croisade : l’Occident chrétien contre l’Islam, Paris, 1997 ; Id., La guerre sainte. La formation de l’idée de croisade dans l’Occident chrétien, Aubier, Paris, 2001 ; Id., Guerre sainte, jihad, croisade. Violence et religion dans le christianisme et l’islam, Éditions du
48 G. Duby a réalisé de nombreux travaux sur ce sujet : G. Duby, Guerriers et paysans : viie-xiie siècles : premier essor de l’économie européenne, Gallimard, Paris, 1986 et IDEM, La Société chevaleresque, Flammarion, Paris, 1988. Ph. Sénac, « Un château en Espagne : note sur la prise de Barbastro (1064) », dans D. Barthélémy et J.-M. Martin (dir.), Liber largitorius, Études d’histoire médiévale offertes à Pierre Toubert par ses élèves, Droz, Genève, 2003, p. 545-562, s’est également intéressé à cet aspect dans ces recherches sur la participation militaire des francos lors du siège de Barbastro (1064-1065).
49 Sur la remise en question de l’influence de Cluny sur les expéditions d’outre-Pyrénées, voir J. Flori, La guerre sainte. La formation de l’idée de croisade dans l’Occident chrétien, Aubier, Paris, 2001 et surtout P. Henriet, « Un bouleversement culturel. Rôle et sens de la présence cléricale française dans la péninsule Ibérique (xie-xiiie siècles) », Revue d’Histoire de l’Église de France, no°224 (2004), p. 65-80.
50 C. Laliena, « Larga stipendia et optima praedia… », p. 149-169.
51 P. Martínez Sopena, « Les francos dans les villes du chemin de Saint-Jacques au Moyen Âge », dans D. Menjot et J.-L. Pinol (dir.), Les immigrants et la ville. Insertion, intégration, discrimination ( xiie- xxe siècles), Éditions L’Harmattan, Paris, 1996, p. 9-25.
52 M. Bourin et P. Martínez Sopena, Anthroponymie et migrations dans la Chrétienté médiévale, Casa de Velázquez, Madrid, 2010 et P. Martínez Sopena, Antroponimia y sociedad : sistemas de identificación hispano-cristianos en los siglos ix a xiii , Universidad de Valladolid, Valladolid, 1995.
53 Quelques ouvrages généraux sur ce sujet : M. Durliat, La sculpture romane de la route de Saint-Jacques : de Conques à Compostelle, Comité d’études sur l’histoire et l’art de la Gascogne, Mont-de-Marsan, 1990 ; L. Fernández Ladreda Aguad, J. Martínez de Aguirre et C. J. Martínez Alava, El arte románico en Navarra, Institución Príncipe de Viana, Pampelune, 2004 ; J. L. García Lloret et A. García Omedes (dir.), La escultura románica en Aragón. Representaciones de santos, artistas y mecenas, Editorial Milenio, Leida, 2008 et J. Lacoste, Les maîtres de la sculpture romane dans l’Espagne du pèlerinage à Compostelle, Éd. Sud Ouest, Bordeaux, 2006. Seuil, Paris, 2002 ; et J. S. C. Riley-smith, The first crusade and the idea of crusading, University of Pennsylvania Press, Philadelphie, 1986.
54 J. Escalona Monge et H. Sirantoine (dir.), Les chartes et les cartulaires comme instruments de pouvoir : Espagne et Occident chrétien ( viiie-xiie siècles), Université de Toulouse II, Toulouse, 2013 ; V. Lamazou-Duplan et E. Ramírez Vaquero (dir.), Les cartulaires médiévaux : écrire et conserver la mémoire du pouvoir, le pouvoir de la mémoire, Presses de l’Université de Pau et des pays de l’Adour, Pau, 2013 ; E. E. Rodríguez Díaz et A. C. García Martínez (dir.), La escritura de la memoria : los cartularios. VII Jornadas de la Sociedad Española de Ciencias y Técnicas Historiográficas, Huelva, 18 y 19 de junio de 2009, Universidad de Huelva, Huelva, 2011
55 AHN, Clero, Huesca, Santa Cristina de Somport, carpeta 800-801 ; AHN, Clero, Navarra, Santa Eulalia de Pamplona, carpeta 1425 et AHN, Clero, Zaragoza, Nuestra Señora de Piedra de Nuévalos, carpeta 3663.
56 AHPZ (Archivo Histórico Provincial de Zaragoza), Pergaminos et AHPZ, Documentos sueltos, no°1.
57 Les actes des archives ecclésiastiques de Tudèle ont été classés par F. Fuentes, Catálogo de los archivos eclesiásticos de Tudela, Imprenta Oroz y Martínez, Tudèle, 1944, no°1-54.
58 AMZ (Archivo Municipal de Zaragoza), Pergaminos.
59 AMJ (Archivo Municipal de Jaca), Libro de la Cadena.
60 On peut consulter ce tableau dans les annexes situées sur le CD-Rom.
61 Sur ce point, se rapporter à Bernard D’Agen, Liber de Miraculis sancte Fidis, éd. A. Bouillet, A. Picard et fils, Paris, 1897, livre IV.
62 Sur les chansons de geste, voir l’ouvrage de D. Boutet, La Chanson de geste, Presses universitaires de France, Paris, 1993.
63 J. Bloch Vilá, « Al-Bakri : Dos fragmentos sobre Barbastro », Estudios de edad media de la Corona de Aragón, vol. III (1947/48), p. 242-261.