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La CNT pendant la Guerre civile : pouvoir et révolution

Traduit par Jean-Pierre Amalric et Bruno Vargas (trad.)

p. 247-259


Extrait

1Militant cénétiste et secrétaire de Germinal Esgleas pendant la période de l’exil, Sans Sicart déclarait, lors d’une conférence dans la localité française de Béziers, ce qui suit :

Sans pouvoir nous n’aurions pu rien faire à Barcelone et en Espagne, face au contre-pouvoir qui se souleva contre la République. Sans pouvoir nous n’aurions pas pu organiser l’industrie [...], sans pouvoir nous n’aurions pas pu avoir les milices qui firent front au fascisme [...]. Et sans principes, nous ne pouvions pas faire une révolution de base, de transformation sociale, canaliser l’économie aux mains des travailleurs […]. À chacun la place qu’il mérite ou qui lui correspond1.

2Cependant, il faudrait se poser la question si en réalité, pendant la Guerre civile, les deux concepts de pouvoir et de principes restèrent « chacun à sa place », comme le disait Sans Sicart. Ou si, au contraire, ils entrèrent en collision et, par conséquent, s’il y eut des vainqueurs et des vaincus. Ou bien encore, si l’u

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