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Mémoires d’octobre

Traduit par David Kahn (trad.)

p. 137-150


Extrait

1Survenus du 5 au 19 octobre 1934, les événements des Asturies ont tenu aussitôt une place prépondérante dans la construction des récits au sein d’une Espagne fragmentée et de plus en plus polarisée sur le plan politique. À cause de leur retentissement et de l’émoi suscité, il n’a pu en être autrement. L’insurrection ouvrière se produit dans le contexte général de la montée des fascismes, à l’intérieur d’un pays où les conflits sociaux se sont intensifiés, où le projet réformateur à l’origine de la République a échoué, avant même la défaite électorale de 1933. En éclatant, la révolution met à l’épreuve les appareils de propagande et entraîne une production foisonnante. Pour des raisons évidentes, les prémisses de ce processus sont marquées par l’inégalité des situations : tandis que la propagande contre-révolutionnaire bat son plein, les vaincus pâtissent de l’interdiction de la presse ouvrière ainsi que d’une censure inflexible des informations évoquant les journées révolution

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