VII - Ateliers d’écriture en cours d’occitan
p. 377-388
Texte intégral
1Il y a plus de trente ans que l’occitan est enseigné à Lodève. Au lycée Joseph Vallot tout d’abord par divers intervenants dont Roland Pécout, au début des années 1970, puis par Maryse Boisgontier que beaucoup de Lodévois connaissent. Maryse Boisgontier, professeure de lettres et occitaniste non seulement distinguée mais très estimée, a donc connu, comme bien d’autres « professeurs militants », les temps heureux de la vague « régionaliste » et les temps moins heureux du reflux, dans les années 1990.
2Maryse Boisgontier terminait sa carrière quand une nouvelle chance s’est présentée pour l’enseignement des langues régionales en France : la création de concours de recrutement spécifiques et notamment, en 1992, de Capes (certificat d’aptitude à l’enseignement en second degré), puis, en 2001 et, quelques dix ans plus tard, la promulgation de dispositions administratives en 20011 assurant à cet enseignement une place plus équitable dans l’Education Nationale.
3C’est ainsi que de jeunes professeurs ont pu être affectés pour assurer la relève de la génération précédente. Marianne Bouyer s’était lancée dans l’aventure, étudiante à l’université Paul Valéry puis, titulaire du Capes en 2002 et affectée à Clermont-l’Hérault et Lodève, puis à Lodève seulement. Les efforts pour remonter l’enseignement ont d’abord porté sur le collège, avec l’aide de chefs d’établissement favorables soucieux de créer une filière cohérente en assurant le suivi de l’initiation à la langue dispensée dans les écoles du secteur.
4Marianne Bouyer dit volontiers qu’elle a connu alors les premières joies du métier, avec des élèves venant de Lodève et des villages environnants (Poujols, Pégairolles-de-l’Escalette, Fozières, Soubès, St-Étienne-de-Gourgas, St-Pierre-de-la-Fage, Le Caylar, Ceilhes-et-Rocazels, Sallèles, Loiras, St-Jean-de-la-Blaquière, etc.) à qui la langue était si peu inconnue qu’ils y entraient rapidement et avec une sorte de grâce. À présent, la professeure d’occitan a fait sa place dans les deux établissements de Lodève et la filière d’enseignement existe bien jusqu’en terminale.
5Le 7 mars 2007, à l’occasion du séminaire académique organisé par le Recteur Christian Nique sur le thème « L’occitan et le catalan dans le cadre européen », Marianne Bouyer a présenté une communication sur le thème « L’atelier d’écriture en cours de langue ». Nous lui laissons la parole2 :
« Dans les établissements où j’enseigne depuis 2003, j’ai mis en place une dizaine d’ateliers d’écriture dans tous les genres : poésie, théâtre, nouvelle. Les productions ont été soit collectives, soit individuelles. Les élèves concernés proviennent du collège et du lycée, de la sixième à la terminale. La plupart de ces ateliers ont été mis en place pour permettre aux élèves de participer à un concours, organisé le plus souvent dans le cadre du projet académique occitan, avec un thème nouveau chaque année.
Pourquoi un atelier d’écriture ? Parce que les travaux effectués dans ces ateliers correspondent en tous points aux principaux éléments qui nous guident dans notre pratique pédagogique de professeurs d’occitan, et que je vais rappeler pour bien situer ma démarche :
1 - Une langue s’apprend lorsqu’elle s’utilise véritablement, et ceci concerne tout particulièrement l’occitan car cette langue s’apprend dans son propre pays et est donc naturellement et légitimement langue d’enseignement et langue de communication.
2 - Pour utiliser la langue véritablement, c’est à dire à des fins de communication réelle, en interaction, il est indispensable que les élèves aient tout à la fois3 :
- des choses à dire
- une motivation pour les dire
- les moyens linguistiques de les dire
3 - Notre enseignement doit mettre les élèves dans des conditions d’appropriation active des connaissances : créer, produire, communiquer, créer pour communiquer.
Donc l’atelier d’écriture est une « tâche », fixée dans la dynamique d’un projet, conformément au Cadre Européen Commun de Référence pour les langues, et plus particulièrement au programme pour le collège4.
Pourquoi un concours ? Parce que cela fournit une motivation certes. Mais la motivation principale des élèves n’apparaît pas liée à un quelconque esprit de compétition mais plutôt à l’idée d’établir un contact, de participer à une action commune et fédératrice d’assez grande envergure : selon les occurrences, les textes proviennent soit de toute l’Occitanie, soit des cinq départements occitans et catalan que compte l’académie. Les élèves savent que ces textes seront lus par un grand nombre de personnes, les membres du jury, les autres participants ainsi que leur famille, ils savent que certains textes seront publiés. D’autres, illustrés par leurs soins, seront exposés et/ou lus à l’intérieur et en dehors du collège ou du lycée. Je pense ici plus particulièrement aux deux derniers ateliers d’écriture organisés au collège et au lycée de Lodève car ils concernent l’ensemble des élèves du collège (74) et une grande partie de ceux du lycée (23)5. Ces deux derniers ateliers nous ont permis de participer aux concours de poésie proposés par l’académie, dont les thèmes “Païsatges” et “Bestiari” permettaient à chacun une incursion dans son univers poétique personnel. »
6Faire écrire dans le cadre d’un atelier d’écriture, qu’il se tienne à l’école ou au-dehors, c’est, dit-elle : « parler, faire parler. Cela passe par l’oral, par des échanges, par une préparation, une mise en condition qui exclut le spontanéisme et l’improvisation. »
7On pense à François Bon qui, pendant deux ans, a animé à Lodève un atelier d’écriture dont il fait le thème de son beau livre « C’était toute une vie6 ». Donner la parole, précise-t-il, ce n’est pas dire « parlez ! », c’est permettre à cette parole de s’exprimer, être là, établir le contact, parler de quelque chose et trouver ce qui touche, ce qui accroche. Et a priori ce n’était pas Lodève : « On a voulu passer quelques séances à écrire de la ville. Elles disaient : « Il n’y a rien à Lodève. C’est muré Lodève. » C’est en prenant d’autres chemins qu’on en vient à parler de la ville : « On a parlé de la variation de la lumière dans les saisons, et de la variation des lieux selon les heures, si, là on ne fait que passer, on reste toute une journée et qu’on veille. » Et puis « Le jeudi suivant (les vendanges finies et les feuilles virant au rouge orangé dans les montagnes) on a parlé de l’harmonie et de la correspondance des corps et des lieux, et comment regarder un visage ou une courbure d’épaule suffisait à déterminer tout un monde en arrière. »
8Dans la relation scolaire, l’exercice est un peu différent, à la fois plus facile et plus périlleux. Il est facile d’être directif, périlleux de trop l’être. Il faut savoir donner des cadres formels et des consignes strictes et dans le même temps éveiller l’intérêt pour le thème imposé. Marianne Bouyer consacre plusieurs séances à cette préparation qui est une invitation à l’écriture.
9Elle ne manque pas de rappeler la situation de communication réelle : le concours de poésie. Chaque poème aura son lecteur. Il doit sortir du lot, éviter les généralités d’une écriture scolaire et machinale. Recenser les lieux communs sur un thème donné est d’ailleurs un excellent exercice linguistique et culturel et la condition d’une expression plus consciente sinon nécessairement personnelle. La démarche est en tout cas moins inhibante, à ce stade du projet, que l’exploration de modèles littéraires, laquelle viendra plus tard.
10En situation d’apprentissage de la langue, il faut encore prendre du temps et faire des détours pour mettre à disposition et en circulation le vocabulaire et les structures langagières adaptées au thème. Les élèves entreprennent de parler de leur animal, de leur paysage, de leur sentiment du conte. Ils passent de la recherche commune de thèmes et de mots à des essais individuels d’écriture et de ceux-ci à la compréhension et à la production d’oral. La lecture par chacun du poème qu’il a ébauché et l’écoute de celui des autres est un moment intense d’émulation et d’inspiration. Le temps et les détours favorisent non seulement l’appropriation linguistique mais aussi, à proprement parler, la fonction poétique. Les mots nouveaux introduits dans ce contexte prennent du relief et de la chaleur. Ils éclairent vivement ce qu’ils nomment : le pays, les pierres, les lacs et les montagnes, le monde animal familier ou imaginaire, l’univers des contes et des croyances.
11Enfin, Marianne Bouyer a su, en particulier dans le concours sur le paysage, éclairer les noms de lieux de leur charge poétique intrinsèque, non seulement, comme disent les troubadours, par « le son et le sens » dont ils sont porteurs en occitan mais par ce que leur mention révèle de vérité nue. Vérité triple du paysage, de la langue et du sujet. Les meilleurs poèmes procèdent de cette nomination intime et forte : la forêt de Parlatge près de Saint-Pierre-de-la-Fage, Soubès, la montagne de Labelh sous la neige, le cirque de Gourgas, le village du Puech, Saint-Michel-d’Alajou, le lac du Salagou qui recèle des monstres ou la route des Condamines où se tient la Dame blanche.
12En dehors de tout contexte de « distribution des prix », voici une petite anthologie de poèmes écrits par les élèves d’occitan dans les conditions que nous avons décrites, entre 2006 et 2008. Qu’ils soient remerciés ainsi que leur professeur pour avoir su trouver dans les mots les plus anciens de Lodève une parole pour se dire et dire leur monde, ici et maintenant.
Poèmes écrits par les élèves d’occitan du collège et du lycée de Lodève (Cf. CD no 11)
Parlatge
Dedins lo barratge
pròche de Parlatge
ennaut del vilatge
l’aiga salvatja
es linda e freja.
Mon amic i daissèt anar
sos bèls peisses en libertat.
Aquò èra un jorn d’estiu
devèrs miègjorn, dins lo riu
del barratge de Parlatge.
13Mickaël Pintel, 2006, collège Joseph Vallot, Lodève, 4e
Païsatge de caça
Mon paire e ieu
a la caça
dins la montanha de Labelh.
L’ivèrn fresc e gelat
luènh de la vila.
Un pichòt vilatge
lo rajal de la font
jos la tafa de la nèu.
14Christopher Krol, 2006, collège Joseph Vallot, Lodève, 5e
La ribièra
L’aiga que raja.
S’ausís sonque l’aiga.
Cap d’autre bruch.
L’aiga es rabenta, linda e quand passa
per la raspa
una goteta
tomba sus l’èrba
mentre que totas
las autras
contunhan son camin
cap a la mar nòstra.
15Celena Fabre, 2006, collège Joseph Vallot, Lodève, 6e
Lo lac
Ieu e una sèrp
verda e jauna
que me mossega.
Vòl manjar lo tregan
qu’ai remontat.
Miègjorn.
Fa solelh.
Al lac del Salagon
pesqui amb mon fraire.
L’aiga
escura e freja.
Lo cèl
tot blau.
Las montanhas
rojas e nusas.
Lo vent a calat.
16Thibaut De Falco, 2006, collège Joseph Vallot, Lodève, 6e
Caça d’ivèrn
Me lèvi d’ora per partir.
A nevat.
Sortissi per darrièr,
camini pels camps.
Mas piadas dins la nèu
del costat de La Belanon.
Aquí mon pòste de caça
pròche Sant-Pèire de la Faja.
Ne dirai pas mai
Degun o sap.
Degun o coneis pas
Las montanhas
Las combas
Las pèiras
Las bèstias
Soi a l’espèra
Ne dirai pas mai.
17Nicolau Baldare, 2006, collège Joseph Vallot, Lodève, 5e
Lo molin de Sant-Pèire de la Faja
Al solelh lo molin escandilha,
a la serena sembla d’aur.
Quand lo solelh se lèva,
lo molin esclaira lo vilatge.
Quand bufa l’òrre tarral,
vira sas alas coma un capbord.
L’estiu la calor l’ ensuca,
mas l’ivèrn, se pèla.
Lo molin es darrièr lo virador
per anar al circ de Gorgàs.
Lo molin es fòrça polit
amb son teulat de fust.
Los toristas lo venon veire
quand molina de blat.
18Ludovic Baldare, 2006, collège Joseph Vallot, Lodève, 6e.
Bestiòta
Es una nuèch d’estiu o de prima
me soveni pas tròp ont se passa
sul camin vièlh del Salagon…
Cossí es ? Coma un parpalhon !
Un ventolet bufa doçamaneta…
Lo pichòt calelh de la bestiòta
lugreja dins lo negre…
La pichòta bèstia mormoleja
de paur de destorbar la natura.
19Annaëlle Soler, 2007, collège Joseph Vallot, Lodève, 6e.
Lo mostre
La primièra nuèch de l’auton
un mostre rodeja.
Es lo jorn d’Halloween.
Lo mostre es un taur
que demòra sus Mars.
Sa cabeladura es
un nis de sèrps verinoses.
A de dents crudèlas
e d’onglas longas,
une ventresca gròssa
e la corniòla ben larga
per o tot engolir,
subretot la carn de pòrc.
Cambacort, desguindat,
a las nasicas e lo cais pallinèls,
lo còs verd, blau e roge
e tot gibós.
20Florian Paremarti, 2007, Collège Joseph Vallot, Lodève, 4e
Lo bechet
Lo bechet viu dins lo lac del Salagon.
La bèstia es verda amb de dents grandas
a una nafradura sus l’esquina
d’ escaumas
lusentas
coma de metal.
Coma totes los peisses
l’aiga es son Paradís
mas fòra l’aiga pudís
fora l’aiga morís.
Manja de peisses
per viure
viure.
21Ludovic Baldare, 2007, Collège Joseph Vallot, Lodève, 5e
Lo lusèrp
Lo lusèrp que vesi
per la fenèstra
de la sala de classa
al collègi
Lo lusèrp verd e blau
s’ amusa
en libertat
sus son teulat
tot ensolelhat.
Me pòrta la vida
e tanben la jòia
res qu’amb l’idèa
d’èsser liure totara
de me poder
passejar
entre
bestiòtas,
aucèls, bartasses,
pèiras e ermasses,
coma lo lusèrp
luminós
verd e blau
22Olivier Ley, 2007, collège Joseph Vallot, Lodève, 4e.
Lo lop dintrava
Ma maire me contava
lo «Pichòt porquet»,
pro sovent, lo ser.
Lo lop èra fòrça gròs
amb de dents longas
lo pel gris e lis…
E mentre que dormissiái,
lo lop dintrava
dins ma cambra
per me manjar…
23Nicolas Cartayrade, 6ème, collègi de Lodèva.
La sopa de lop
Me rampèli dels contes
de la mameta
e del mèstre d’escòla.
Me soveni del lop
e de la cabras del sénher Seguin
e dels tres porquetons.
Lo vèspre dins mon lièch
los contes me fan somiar.
Los contes d’orror,
los maleficis,
lo Babau,
las trèvas,
me fan una paur!
Fau de cachavièlhas.
Mas cada còp
que ma maire me conta
«Los tres porquetons»,
sosqui que mai tard
farai de sopa de lop!
24Anaëlle Martin, 2008, collège Joseph Vallot, Lodève, 6e
La Faramauca
A l’escòla me contavan
«los Leberons»
e «la pocion magica de Jòrdi Bolhon».
Lo ser dins mon lièch
quand escoti de contes
amb de mostres fòrça marrits,
bolegui pas jos ma flaçada.
La Faramauca
vièlha e laida,
que sentís a cèba
e pòrta la patufa,
la Faramauca arriba!
25Philippe Barrau, 2008, collège Joseph Vallot, Lodève, 6e
La Fachilièra
La nuèch dins mon lièch
pensi a la Fachilièra…
Capèl negre,
granolha sus l’espatla,
escupinha verda,
verrugas sus l’esquina
sentís a mosit.
26Victoire Arnaud, 2008, collège Joseph Vallot, Lodève, 6e
A l’escòla tanben
Me contavan fòrça contes
Ma maire, mon paire,
Lo mèstre, a l’escòla
De Sant-Esteve de Gorgàs.
De contes amb de magia,
Amb de camions endemoniats!
De contes de fachilièras,
De leberons, de pataraunhas!
De contes de sorcelum,
De contes de fadas...
Lo ser dins ma cambra
Me fasián saunejar
A l’escòla tanben...
27Florentin Durand, 2008, collège Joseph Vallot, Lodève, 6e
La Dòna Blanca de las Condaminas
Es la Dòna Blanca
que viu sus la rota.
A mièjanuèch pareis,
mas la pòdes tanben sonar
en dire sèt còps «Dòna Blanca!»
davant ton miralh.
Esbleugís las gents
E fa d’accidents.
Pòrta de gants blancs,
signe de maridatge
o de gants negres,
signe de dòl…
La Dòna Blanca
per èsser bèla,
de mai e mai polida,
li cal prene l’arma
de totes los òmes
que son malonèstes.
Tu que te’n vas
a las Condaminas
se siás pas onèste,
se ditz la fada blanca
que ton arma li farà
una rauba novèla.
28Marlène Roustan, 2008, Lycée Joseph Vallot, Lodève, 2nd.
Notes de bas de page
1 Circulaire 2001-166 du 5 septembre 2001 « Développement de l’enseignement des langues régionales à l’école, au collège et au lycée » BOEN no 33 du 13 septembre 2001.
2 Cette intervention est publiée dans Lenga e País d’òc no 47, Mariana Frey-Bouyer, « L’atelier d’écriture en cours de langue », p. 52-59. Actes du séminaire académique du 7 mars 2007, CRDP Montpellier.
3 Nous nous inspirons sur ces points essentiels de l’article d’Alain Jambin, IA-IPR d’anglais « Réflexions sur la didactique des langues », Lenga e País d’òc no 37, CRDP Montpellier, 1999.
4 BOEN 10 du 4 octobre 2007. Programme des collèges, palier 1, préambule commun : « Une approche actionnelle ».
5 Ce sont les chiffres de 2007. Actuellement, en 2011, ils sont respectivement de 57 et 37 (option 1 ou 2 h en collège, option ou langue 3 au lycée).
6 François Bon, C’était toute une vie, Verdier, 1995. [Voir les réflexions de Maryse Boisgontier à propos de ce livre].
Auteur
Université Paul-Valéry, Montpellier 3 - LLACS - EA 3020
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