Septembre
p. 267-273
Texte intégral
11er septembre. Il n’y a pas de grandes nouveautés : en Égypte, les anglais se replient vers la mer, opposant un minimum de résistance. Mussolini croit qu’ils veulent résister sur la côte où ils peuvent bénéficier de l’appui des forces navales.
2Jacomoni fait un rapport assez tranquillisant sur la situation albanaise. Il suffit d’assurer un minimum d’alimentation pour maintenir le calme dans le pays, malgré le fait que la propagande ennemie ait maintenant une grande activité en Albanie, qui représente l’unique oasis de paix dans les Balkans. D’après des documents en possession de la Lieutenance générale, il semble que les anglais visent à créer des soulèvements et des troubles dans le but de pouvoir, au moment de la paix, incriminer ceux qui ont fait union avec l’Italie et couper toute base juridique aux rapports entre les albanais et nous.
32 septembre. Rommel est arrêté en Égypte par manque de carburant. Trois de nos pétroliers ont été coulés en deux jours1. Cavallero soutient que ceci ne modifiera pas le cours des opérations et que d’autres moyens seront trouvés pour envoyer du carburant : à la place des pétroliers, trop facilement identifiables, des cargos normaux et des navires-hôpitaux (vieux système qui réussit tant qu’il réussit). Aussi Cavallero répète-t-il que l’offensive de Rommel est destinée, cette fois-ci, à rejoindre le canal.
43 septembre. L’arrêt de Rommel se poursuit et, ce qui est plus grave, les destructions de nos cargos continuent : deux encore cette nuit2. Cavallero répète ses affirmations optimistes et dit que d’ici une semaine, la marche en avant reprendra. Rintelen – revenu aujourd’hui de Libye – est moins explicite : tout manque, et pas seulement le carburant. Aussi, cette fois-ci, l’action est, selon lui, une aventure qui peut tourner bien ou mal. Mussolini est d’humeur sombre. Il ne se prononce pas. Au contraire, depuis trois jours, il se tait au sujet de l’Égypte. Il souffre à nouveau de brûlures d’estomac. Hier, il s’est fait examiner par un radiologue : rien de grave, c’est une gastrite. Mais elle est douloureuse et l’affaiblit. Aujourd’hui, alors qu’il discutait avec Jacomoni et moi sur la situation albanaise, il ne parvenait pas à cacher sa douleur.
5Hier, le Duce a envoyé un télégramme aux travailleurs de l’industrie. Il leur adressait des éloges et menaçait violemment d’autres catégories cupides, intéressées et égoïstes. Tout le monde a pensé qu’il désignait l’habituelle bourgeoisie. Il en avait, au contraire, contre les agriculteurs, lesquels « après vingt années pendant lesquelles le Régime a fait une politique en leur faveur, cachent tout et sont avides d’argent au point de mériter la pire des sanctions : l’inflation dont seul l’État serait le bénéficiaire. Quoi qu’il en soit, cet hiver, personne ne mourra de faim, même si de nombreux Italiens devront maigrir, ce qui sera un bien pour eux ».
64 septembre. Ce qui se passe en Libye n’est pas clair. Rommel se replie sur son aile droite, sous les coups de l’aviation anglaise, tandis que les chars ennemis ne sont pas engagés3. Cette nuit, deux autres cargos ont été coulés. Le ravitaillement est difficile. Rintelen estime que l’offensive devra être renvoyée sine die. Casero est du même avis4.
7Crise de gouvernement en Espagne. Elle était désormais inévitable. Je m’en suis convaincu à Livourne quand j’ai entendu comment Serrano parlait de Franco : le langage que l’on peut tenir à propos d’un domestique crétin. Et sans le minimum de prudence, devant tout le monde. Il est trop tôt pour dire les conséquences que pourra avoir l’événement. L’unique signe indicateur pourra être le choix de Jordana, ce qui ne serait pas favorable. Jordana a toujours été un homme réservé à propos de l’axe et sympathisant de la France et de l’Angleterre. D’autre part, ces derniers temps, de nombreux événements tendent à prouver que la péninsule Ibérique commence à douter du lendemain et veut être bien avec tous. Peut-être Serrano sera-t-il envoyé à Rome. Je ne suis pas enthousiasmé par cette idée car Serrano est un intrigant, un bavard et qu’il peut nous créer de gros embarras. Il faudra être très prudent avec lui5.
85-7 septembre. Trois jours de grippe.
98 septembre. Bigliardi me communique les raisons qui ont convaincu Rommel de renoncer à l’offensive : grande augmentation, en quantité et en qualité, des moyens anglo-américains avec une supériorité de l’aviation alliée, une insuffisance du ravitaillement en général et du carburant en particulier.
10Voici le premier signe de l’orientation de la politique de Jordana en Espagne : le sous-marin Giuliani, réparé à Saint-Sébastien avec de nombreux morts et blessés à bord, a été pratiquement bloqué. Quand des cas analogues arrivaient sous la gestion de Serrano Súñer, nos sous-marins pouvaient entrer et sortir des ports espagnols comme s’ils étaient dans un jardin public.
119 septembre. J’attire l’attention de Mussolini sur la situation albanaise : plus que l’inévitable mécontentement rampant, je suis préoccupé par la modicité de nos forces. Quatre divisions officiellement, en fait 11 000 hommes. Dans l’état de la situation, une surprise quelconque est possible. Cavallero, à qui j’ai sonné le signal d’alarme, n’a pas su faire autre chose que de me donner 50 autos blindées : c’est peu. Le Duce donne libre cours à une de ses attaques récurrentes contre l’armée où tout va mal et rien ne s’améliore. Il parle également des opérations en Libye : désormais, l’idée d’une offensive a été abandonnée, au moins pour un certain temps. Espérons que les autres ne sachent pas trop en profiter. Puis, le Duce s’est indigné contre Rommel qui a télégraphié en accusant – sur la base de témoignages anglais – quelques-uns de nos officiers d’avoir révélé son plan à l’ennemi. Comme toujours, la victoire trouve cent pères et personne ne veut reconnaître l’insuccès. Maintenant, on se dispute en Libye et Kesselring a couru à Berlin pour accuser Rommel. On parle également de son possible rappel.
12Gambara est sorti intact de l’enquête montée contre lui. Il aura à nouveau un commandement6. J’en suis content car c’est un Italien et un soldat, raison pour laquelle on a tenté de le poignarder dans le dos.
13Churchill a parlé après un long silence : c’est un discours serein et fondamentalement optimiste.
1410 septembre. J’accompagne le secrétaire du PNF albanais chez le Duce.
15Casero fait le point de notre production aéronautique, de celle de l’Allemagne et des alliés : les chiffres varient chaque jour en notre défaveur et dans de grandes proportions7.
1611 septembre. Je pars pour Livourne où je reste jusqu’au 23 septembre.
17[Ciano ne tient pas son Journal du 12 au 21 septembre.]
1822 septembre. Durant mon séjour à Livourne, Fougier fait un point, assez noir, au sujet de la production aéronautique. Entre nous et l’Allemagne, nous ne parvenons à produire que le cinquième ou le sixième de la production des alliés. Même le recrutement des pilotes est maigre et insuffisant. À partir de l’été 1943, la domination du ciel sera nettement en faveur des alliés.
19D’Ajeta rapporte un entretien très confidentiel qu’il a eu avec Bismarck, lequel est désormais sûr que l’Allemagne sera défaite mais qu’elle ira jusqu’au « bitter end8 ». L’Italie trouvera une issue de sortie : ma politique mesurée envers l’Angleterre et l’Amérique pourra beaucoup y contribuer. C’est en vertu de cette politique que Ribbentrop en particulier, et les allemands en général, me haïssent. S’ils « gagnaient la guerre, la première tête qu’ils demanderaient serait la mienne ». Il y a également beaucoup d’Italiens qui vont à l’ambassade pour me dénoncer comme anglophile. Mackensen rapporte tout mais commente toujours de manière amicale ce qui me concerne.
20Bottai s’est entretenu avec moi pendant deux jours. Lui aussi voit l’avenir en noir. Selon sa nature, il se perd en chicanes absolument inutiles. Il dit que la guerre est illégale car le Grand Conseil n’a pas été consulté9. Il est toujours buté envers Mussolini qu’il qualifie d’« autodidacte qui a eu un mauvais maître et un élève encore plus mauvais ».
2123 septembre. Je ne trouve rien de nouveau à Rome. En cette première journée, je n’ai pas d’entretiens importants. Avec Mackensen, nous parlons à peine pour organiser quelques cérémonies commémoratives du Pacte tripartite. Ribbentrop ne laisse pas passer une occasion pour exalter sa création bienaimée.
22Guariglia ne dit rien de nouveau sur le voyage de Myron Taylor10 : du reste, il est clair que le Vatican ne nous fait savoir que ce qu’il veut que nous sachions. L’unique chose intéressante est que les allemands ont demandé au Pape son intervention pour que cessent les bombardements des villes ouvertes allemandes. Et pourtant, le verbe « coventryser11 » a été conçu en Allemagne.
2324 septembre. Les arrêts sur les deux fronts ont indubitablement pesé sur le moral de l’opinion publique12. Pour la première fois, les gens se posent des questions, non plus sur la durée de la guerre, mais sur l’évolution de celle-ci. C’est en ce sens que s’expriment ceux avec qui j’ai l’occasion de parler.
24Bref entretien avec Arpinati pour me recommander un employé du ministère des Corporations13. Il fait peu d’allusions intéressantes sur la situation générale. Les rares fois où j’ai eu l’occasion de parler avec lui ont eu pour résultat de me faire une piètre opinion de son intelligence. On dit que c’est un honnête homme. C’est vrai mais c’est tout.
25Albini est sceptique sur la situation napolitaine : beaucoup de misère, de faim et de préoccupations à propos de nouveaux bombardements plus importants.
26Ricci voudrait que je m’occupe plus de la situation intérieure, qui est mauvaise selon lui. et pourquoi devrais-je m’en occuper ? à quel titre ?
2725 septembre. Encore quelques entretiens au cours desquels tous les interlocuteurs sont plutôt dépriméessifs. Morgagni a parlé plus clairement que les autres. Il ne fait pas partie de mes amis – au contraire ! – et ses paroles ont été explicites : les choses ne vont pas bien au front et vont mal à l’intérieur. Que sera donc l’avenir ? Je me suis limité à répondre que, pour ma part – toujours très prudent aux temps des optimistes –, je suis calme et serein, alors qu’il est maintenant facile de se voiler la face. Je ne sais, ni ne veux dire comment les choses vont aller, mais il est certain que pour nous les choses ne peuvent pas aller totalement mal. Même Bastianini voit les choses en noir. Mais ceci est habituel chez lui et je ne me rappelle pas d’un entretien, y compris aux temps heureux, où il n’ait pas fait de mornes prévisions. Il n’a pas une grande intelligence, ne voit pas loin, et le peu qu’il voit est toujours terriblement sombre.
28Le rapport le plus pessimiste qui nous soit parvenu d’Allemagne est celui du jeune consul Farinacci14. Qu’en penserait son père ?
29Arrive depuis Berlin, par l’entremise d’Alfieri qui l’appuie, la proposition d’organiser « une solennelle huée » pour Myron Taylor. Ce serait une folie et on ne sait si ce serait plus ridicule que dégoûtant. Il paraît que l’inventeur de ceci serait ce boiteux de Goebbels. Cela ne mérite même pas une réponse.
3026 septembre. Je reçois d’Edda une lettre assez préoccupante. Je la joins à cette page.
31« Cher Gallo,
32« Arrivée hier soir vers 11 heures, après un voyage éprouvant, je me suis entendu dire, avec cette sympathique inconscience qui fait de ma famille une famille impossible, qu’ils partaient tous mais que je pouvais rester si je le voulais. Ma mère n’a aucun sense of humour15 mais elle dit et fait les choses les plus humoristiques… toutefois, ce n’est pas pour cela que je t’écris. Mon père ne va pas bien : brûlures à l’estomac, irritabilité, déprime etc. Ma mère m’en a fait un tableau plutôt sombre et, à mon avis, nous sommes en présence d’un ulcère (beaucoup de considérations à son sujet : sa vie privée de ces dernières années et ses conséquences, mais ce n’est pas la peine d’en parler). Des radiographies en tout genre ont été faites – toutes négatives – mais on n’a jamais appelé un médecin. Quand ils ont voulu appeler Frugoni16, on leur a répondu qu’il était absent de Rome jusqu’au 4 octobre. Ils ont tous reculé devant l’obstacle. J’ai rarement vu des gens plus inconscients. Veux-tu t’en occuper ? Si ce n’est pas Frugoni, que ce soit Pontano17 ou quelqu’un d’autre, mais que mon père soit examiné sérieusement. Mets-toi en communication avec ma mère et aide-la. Pour le moment, les seuls remèdes qu’il a pris sont des injures et des blasphèmes. En cas de maladie, un médecin serait préférable, naturellement avec une grande discrétion.
33« Ce matin, malgré le fait que ce soit une magnifique journée, j’ai un sentiment de suffocation et de peur. Peut-être est-ce parce que je suis si fatiguée que je me sens comme empoisonnée. La nuit dernière, je n’ai pas fermé l’œil car, comme le dit la chanson, toute la nuit, avec la chandelle en main, j’ai fait la chasse à l’horrible bestiole. Sans protection, des centaines de moustiques se précipitaient sur mon lit. Belle Capri !
34« Aujourd’hui, à une heure X, je partirai pour Castrocaro où j’espère dormir. Les enfants, comme tu le verras, vont bien. La demoiselle a été catéchisée. Et vive le colonel Oliva18 ! Cher Gallo, restons en forme et allons de l’avant. Je te prie, les docteurs, etc. Je t’embrasse affectueusement. »
35Demain, je prendrai contact avec donna Rachele et je verrai ce qu’il est possible de faire : dans la situation actuelle, une maladie du Duce serait vraiment dramatique.
36Alfieri télégraphie que le chef d’état-major Halder19 a été limogé. Halder est une grande figure du monde militaire allemand. Mauvais signe.
3727 septembre. Je revois le Duce après une longue absence. Je le trouve plus maigre mais solide, et son aspect ne confirme en rien les sombres impressions d’Edda. Il est, comme toujours, calme, mais il se rend compte que les événements militaires ont porté un coup au moral de la population, surtout la bataille de Stalingrad qui pose le problème, aux yeux des masses, du grand attachement des Russes au régime bolchevique, prouvé par l’exceptionnelle résistance et l’esprit de sacrifice. Le Duce a reçu une visite de Rommel qui déclare partir pour un congé de six semaines. Mussolini est convaincu qu’il ne reviendra pas : il l’a trouvé physiquement et moralement ébranlé20. Je n’ai pas caché au Duce mon jugement sur la situation que j’ai synthétisé par cette formule : « on entre dans l’hiver avec l’état d’esprit avec lequel, au pire, nous aurions dû en sortir. »
38Repas pour la commémoration du Pacte tripartite. Atmosphère plutôt pesante. Unique note : la gaffe de Cavallero qui, pour s’acoquiner avec l’ambassadeur du Japon, lui a donné des nouvelles des succès à Stalingrad. Entre l’anglais de Cavallero et celui d’Horita, il est résulté que Stalingrad était tombée. La nouvelle s’est répandue dans la salle jusqu’à ce que les allemands – à la grande honte de Cavallero – aient été amenés à la démentir. Bottai a entendu un général japonais s’approcher de l’attaché militaire adjoint allemand et le féliciter pour la victoire. L’allemand, avec son dur accent italien de style militaire, a sèchement répondu : « ne dites pas de bêtises21. »
3928 septembre. Rien de nouveau.
4029 septembre. Horst-Venturi est préoccupé par les pertes importantes de la marine marchande. Le remplacement est lent et totalement insuffisant. Aujourd’hui, nous avons tout au plus un peu plus de 1 million de tonneaux. À ce rythme, d’ici six mois, le problème africain se résoudra de lui-même car nous n’aurons plus de navires pour ravitailler la Libye. Venturi me donnera d’ici trois jours une étude documentée.
4130 septembre. Des rapports assez pessimistes arrivent de Berlin et de Vienne. Même Alfieri – avec beaucoup de si et de mais, comme c’est sa nature – dit que les choses ne vont pas bien et que l’offensive d’été a manqué ses objectifs22. D’autre part, les bombardements aériens terrorisent les populations allemandes et, souvent, en paralysent l’existence.
42D’Agostino – directeur de la Banca del Lavoro23 – se rendra d’ici peu en Suisse. Je l’ai chargé de nombreux messages de bonne volonté pour ses collègues banquiers : je crois en la fonction de la Suisse et en ses possibilités futures, convaincu qu’il faut en cultiver l’amitié.
Notes de bas de page
1 « Le carburant promis n’était toujours pas arrivé en Afrique et, d’autre part, la circulation des convois de ravitaillement qui empruntaient les brèches ouvertes dans les champs de mines pour se diriger vers l’est se révélait extrêmement hasardeuse », écrit Rommel. Dans Rommel Erwin, La Guerre sans haine, op. cit., p. 291.
2 Entre juin et décembre 1942, 53 navires sont coulés entre l’Italie et la Libye, soit 35 % des fournitures.
3 Harcelées par l’aviation britannique, les forces de l’axe se replient sur la ligne El-aka – Bab el Kantara.
4 Souhaitant prendre une nouvelle fois l’initiative, Rommel tente de forcer le passage à Alam el Halfa. Mais il se heurte à une très forte résistance de la 8e armée britannique, dont le général Bernard Montgomery a pris le commandement le 13 août. Après quatre jours de combat, les troupes de l’axe se replient.
5 Le 3 septembre, le général Gómez Jordana remplace Serrano Súñer aux affaires étrangères. Ce dernier n’est pas envoyé comme ambassadeur à Rome et ne joue plus de rôle de premier plan au sein du régime franquiste.
6 Gambara est nommé à la tête des forces italiennes en Slovénie.
7 En 1942, l’Italie produit 2 818 avions, l’Allemagne 15 556. Dans le même temps, la Grande-Bretagne en produit 17 385, les États-Unis près de 45 000 et l’Union soviétique environ 12 000. Pour le seul mois de septembre, alors que les industries aéronautiques allemande et italienne produisent respectivement 1 000 avions et 240, l’industrie américaine en produit 5 000.
8 Une fin amère. En anglais dans le texte.
9 Le Grand Conseil ne s’est pas réuni depuis le 7 décembre 1939.
10 Myron Taylor est le représentant personnel du président Roosevelt auprès du Saint-Siège depuis décembre 1939. Reçu en audience par Pie XII, le 19 septembre, Taylor annonce au pape l’intention des États-Unis de poursuivre la guerre jusqu’à l’écrasement de l’axe. Dans Blet Pierre, Schneider Burkhart, Martini Angelo, Graham Robert Andrew (dir.), Actes et documents du Saint-Siège relatifs à la Seconde Guerre mondiale. 5 : Le Saint-Siège et la guerre mondiale (juillet 1941 – octobre 1942), Libreria editrice Vaticana, Vatican, 1969, doc. no 473, p. 685.
11 Allusion au grand bombardement de Coventry le 15 novembre 1940.
12 Outre l’arrêt des troupes de l’axe devant El Alamein, les allemands se battent depuis un mois dans les ruines de Stalingrad où les Soviétiques s’accrochent avec opiniâtreté.
13 Ministère créé le 3 mai 1926 afin de gérer les diverses corporations professionnelles mises en place par le régime.
14 Franco Farinacci, fils de Roberto, est consul à Salzbourg.
15 Sens de l’humour. En anglais dans le texte.
16 Cesare Frugoni est professeur de pathologie à Rome.
17 Professeur de médecine à Rome.
18 Le colonel Antonio Oliva est administrateur de la maison Ciano.
19 Le général Franz Halder est chef d’état-major depuis le 28 août 1938. Il est remplacé par le général Kurt Zeitzler.
20 Le maréchal Rommel quitte le front égyptien le 22 septembre, en congé de repos. Il est remplacé par le général Georg Stumme.
21 Évidemment, Cavallero ne fait aucune allusion à cet incident dans son Journal.
22 L’offensive d’été sur le front de l’est n’a pas atteint les puits de pétrole du Caucase et s’est embourbée dans Stalingrad.
23 Banque fondée en 1913 à Rome.
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