Table des matières
Contraintes matérielles, politiques et religieuses de la vie intellectuelle à Christiania (1770-1869)
Chapitre I. Christiania, une capitale incertaine ?
Supports et contraintes matérielles de la vie intellectuelle norvégienne
- Christiania dans le royaume de Danemark
- La ville des patriciens
- L’enseignement à Christiania avant 1811
- L’essor de la presse au temps de l’absolutisme
- Christiania, capitale norvégienne
- Évolution générale de l’espace urbain au xixe siècle
- Christiania, l’État et l’aménagement urbain : contraintes économiques générales
- Les carences du mécénat et la politique culturelle
- Bibliothèques, sociétés esthétiques et littéraires
- Les lieux du divertissement urbain
- Contraintes de la vie théâtrale
- La sphère publique littéraire : la presse
- Contraintes de la vie publique littéraire : libraires et éditeurs de 1814 à 1868
Chapitre II. Contraintes politiques et religieuses de la vie intellectuelle norvégienne (1770-1869)
- L’Université norvégienne face aux contraintes politiques
- La revendication universitaire norvégienne comme exigence nationale
- Les conditions juridiques de la libre pensée (1815-1845)
- L’université, outil de modernisation sociale : le rôle du Cercle de l’intelligence
- Contestation étudiante et vie littéraire : la DNS, espace de liberté politique ?
- Le monde académique et l’orthodoxie luthérienne
- L’État, l’Église et l’instruction élémentaire après 1814 : l’héritage des Lumières
- Hiérarchie des facultés et déclin des langues classiques
- Nouvelles traditions théologiennes : la théologie de la Restauration (1813-1836)
- Nouvelles traditions théologiennes : le renouveau de l’Église selon Grundtvig (1825-1838)
- Grundtvig en Norvège
- Le néo-luthéranisme et le mouvement missionnaire
- Conclusion : Christiania, quelle capitale intellectuelle ?
L’identité des intellectuels norvégiens en question : les acteurs de la vie littéraire (1814-1868)
Chapitre III. Les littérateurs de la « percée nationale » (1814-1846)
- Méthodologie de l’enquête socio-historique
- Prosopographie des écrivains norvégiens de 1814 à 1868 : présentation
- Données statistiques générales (1814-1846)
- Les auteurs de la décennie 1814-1824
- Auteurs et écrivains de 1814 à 1824
- Les pasteurs écrivains
- Enseignants et fonctionnaires écrivains
- Auteurs à la marge de l’espace littéraire
- Les femmes écrivains et la culture du salon littéraire
- Les auteurs de la décennie 1825-1835
- Auteurs et écrivains de 1825 à 1835
- Les théologiens, entre vocation religieuse et ambitions littéraires
- Instituteurs et publicistes, nouveaux pionniers de la vie littéraire ?
- Du loisir mondain à l’éducation populaire : nouveaux usages littéraires féminins
- Les auteurs de la décennie 1836-1846
- Auteurs et écrivains de 1836 à 1846
- L’université et les nouveaux maîtres de l’institution littéraire
- Les premiers artisans de la « percée nationale » : quels statuts sociaux ?
- Théologiens, pasteurs et missionnaires : vers une sphère littéraire religieuse ?
- Publicistes, agitation politique et démocratisation du loisir littéraire
- Première féminisation de l’espace littéraire
- Conclusion
Chapitre IV. Les littérateurs avant la « percée des modernes » (1847-1868) : analyse socio-historique
- Les auteurs de la décennie 1847-1857
- Auteurs et écrivains de 1847 à 1857
- Entre l’université, l’Église et la nouvelle presse : historiens de l’art et critiques littéraires
- La Hollande savante : une nouvelle génération académique et littéraire
- Les littérateurs grundtvigiens : une autre « percée des modernes » ?
- Pasteurs et bourgeois académiques hors de l’espace littéraire profane ?
- La littérature et les nouveaux enjeux de la condition féminine
- Conclusion
- Les auteurs de la décennie 1858-1868
- Auteurs et écrivains de 1858 à 1868
- Une contre-percée théologienne ?
- La politique, la littérature et les nouveaux usages du journalisme
- L’incertaine professionnalisation des écrivains
- Le déclin des positions académiques dans la vie littéraire
- Les serviteurs de l’État et la littérature : marginalité et renouvellement
- Les auteures entre engagement féministe, réformes pédagogiques et vocation religieuse
- Conclusion
Transferts de sacralité dans l’espace littéraire (1814-1868)
Chapitre V. Vers une métaphysique de la nation (1814-1846)
- La littérature norvégienne en quête identitaire
- Littérature nationale et sécularisation
- Histoire et mythologie nationale
- Éveil populaire, littérature et identité linguistique
- Les frères Grimm et la Norvège
- Controverses politiques, morales et linguistiques des années 1830
- La littérature dans la hiérarchie universitaire de 1811 à 1840
- Le sacré et le profane dans les usages littéraires de 1814 à 1846
- Wergeland ou le radicalisme du prophète
- La littérature psalmique entre jugement esthétique et assentiment dogmatique
- Réforme universitaire et métaphysique nationaliste
- Littérature et culte de la fraternité nordique
Chapitre VI. L’espace littéraire de 1847 à 1868 : sacralité littéraire et autorité politique
- Sécularisation et spécialisation du champ littéraire
- Histoire littéraire et critique littéraire de 1840 à 1869
- La poétique monradienne, un « luthéranisme esthétique » ?
- Entre éveil populaire et réforme linguistique : les grundtvigiens et les derniers écrivains-pasteurs
- Identité linguistique et pratique liturgique : « la poésie au service de la religion »
- Les théologiens face aux belles-lettres
- Les poétocrates : de la ferveur scandinaviste à la responsabilité politique
- Nationalisme scandinave et refondation de l’ordre européen
- Déroulement général des réunions scandinavistes (1848-1869)
- Le cérémoniel scandinaviste
- Littérature, culte du génie nordique et action politique
- Le chant du cygne du scandinavisme romantique (1864-1869)