L’Empire en province
Culture et expérience coloniales en Limousin (1830-1939)
Choisir le Limousin comme laboratoire d’observation de la colonisation française du xixe siècle était un pari audacieux. Il est remarquablement relevé par Reine-Claude Grondin : l’étude d’une région enclavée, éloignée des grands ports impériaux et faiblement connectée à l’outre-mer - mais néanmoins ouverte aux horizons lointains de l’Empire - permet de revisiter en profondeur les perspectives des historiens sur la diffusion et la réception de l’idée coloniale en France.
La nouveauté de l’enq...
Note de l’éditeur
Ouvrage publié avec l’aide du Conseil Régional Midi-Pyrénées.
Éditeur : Presses universitaires du Midi
Lieu d’édition : Toulouse
Publication sur OpenEdition Books : 27 février 2020
ISBN numérique : 978-2-8107-0864-2
DOI : 10.4000/books.pumi.11689
Collection : Tempus
Année d’édition : 2010
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-8107-0119-3
Nombre de pages : 369
Première partie. La réception de l’opportunité algérienne dans le limousin des années 1830-1920
Une réponse à la demande de mobilité
Deuxième partie. Les voies de circulation du fait colonial dans un espace périphérique
Troisième partie. Appropriation de la geste coloniale dans le limousin
Choisir le Limousin comme laboratoire d’observation de la colonisation française du xixe siècle était un pari audacieux. Il est remarquablement relevé par Reine-Claude Grondin : l’étude d’une région enclavée, éloignée des grands ports impériaux et faiblement connectée à l’outre-mer - mais néanmoins ouverte aux horizons lointains de l’Empire - permet de revisiter en profondeur les perspectives des historiens sur la diffusion et la réception de l’idée coloniale en France.
La nouveauté de l’enquête tient autant au choix des sources qu’à l’échelle choisie. De fait, dans cette province rurale, l’ombre portée de la colonisation n’est pas perçue de la même façon qu’à Paris, Marseille, Lyon ou Bordeaux. Les échanges avec les colonies s’y organisent selon des logiques propres. Des acteurs et des réseaux coloniaux spécifiques y naissent et s’y activent au gré des nécessités locales. Enfin, il ne s’y construit pas le même type de discours et de mémoire. Et de fait, entre 1830 et 1939, l’affirmation de l’identité du Limousin est paradoxalement passée par l’exaltation de l’Empire et par la mise en avant d’une vocation coloniale spécifiquement limousine.
Professeur agrégé d’histoire, est formatrice à l’IUFM de Nouvelle-Calédonie. Elle a soutenu en 2007, à l’université de Paris 1 – Sorbonne, une thèse intitulée La colonie en province. Diffusion et réception du fait colonial en Corrèze et en Haute-Vienne (c. 1830 – c. 1939).
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