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Chapitre 2. Histoire et pratiques de la solmisation

p. 47-73


Extrait

Je choisis, parmi d’autres possibilités, d’enseigner la musique aux enfants. Cette étude est restée jusque-là obscure et absconse : certes, elle est véritablement difficile, mais elle n’a pas été expliquée avec simplicité par quiconque.
Guido d’Arezzo

1L’invention de la rangée de syllabes ut, ré, mi, fa, sol, la, si, qui sert à décoder la notation musicale, est certainement l’une des plus ingénieuses réalisations de l’esprit humain, au même titre que celle des phonèmes articulés aux signes graphiques dans les écritures hiéroglyphique, idéographique et alphabétique1. Pourtant, si capitales qu’elles soient, ces avancées sémiotiques ne sauraient faire oublier la préséance de l’oralité, contrepartie essentielle à leur fonctionnement. Il y a dans l’acte de lire une représentation intérieure de la sonorité des mots qui me fait considérer que l’oralité s’immisce inévitablement dans le geste intime de la lecture. S’il en est ainsi à la lecture d’un texte

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