Lecture de soi, récit collectif : la poétique de l’archive chez Miron
p. 197-208
Extrait
Je ne suis pas grand’chose, je suis témoin de mon poème. Il me courbera 1.
1L’intérêt pour la trace manuscrite occupe une part grandissante des études littéraires québécoises2 et il y a tout lieu de s’y intéresser dans le cadre d’une réflexion sur la transmission et l’héritage. Cet engouement pour l’archive s’est souvent limité aux traces originelles de l’écriture (dont les carnets ou les brouillons), sans faire appel à celles auxquelles de nombreuses autres méthodes d’archivistique permettent d’avoir accès. Nous pensons ici aux captations audiovisuelles de manifestations artistiques et plus spécifiquement aux traces de lectures de poèmes effectuées par leurs auteurs. Nous nous sommes d’abord intéressée aux traces enregistrées des performances de Gaston Miron puisqu’elles offraient la possibilité de restituer certains paramètres absents de l’œuvre et de ses marges, en l’occurrence la voix et le corps : la corporéité du poète et du poème, la présence. Nous seron
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