1 Georges-André Vachon, « Une tradition à inventer », dans Littérature canadienne-française, Conférences J. A. de Sève 1-10, Presses de l’Université de Montréal, 1969, p. 280.
2 Ibid., p. 285.
3 Brunet, Berthelot, Histoire de la littérature canadienne-française, Montréal, Éditions de l’Arbre, 1946, p. 6.
4 Aquin, Hubert, « Littérature et aliénation », dans Mélanges littéraires II, édition critique établie par Jacynthe Martel et Claude Lamy, Montréal, Bibliothèque québécoise, 1995, p. 262.
5 On aura reconnu la dernière phrase de l’avant-propos de Gilles Marcotte à la première édition moderne de Jean-Aubert Loranger, Les atmosphères suivi de Poèmes, Montréal, HMH, coll. « Sur parole », 1970, p. 17.
6 Tougas, Gérard, « Situation de la littérature canadienne-française », dans Littérature canadienne-française. Conférences J.A. de Sève 1-10, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 1969, p. 6.
7 Van Schendel, Michel, « L’amour dans la littérature canadienne-française », Recherches sociographiques, vol. 5, nos 1-2, 1964, p. 159.
8 Michon, Jacques, Émile Nelligan, les racines du rêve, Montréal/Sherbrooke, Presses de l’Université de Montréal/Éditions de l’Université de Sherbrooke, coll. « Lignes québécoises », 1983, p. 31.
9 Leroux Georges, « De la résistance au consentement. La philosophie au Québec et les enjeux de la modernité », dans Ginette Michaud et Élisabeth Nardout-Lafarge (dir.), Constructions de la modernité au Québec, Montréal, Lanctôt Éditeur, 2004, p. 352.
10 Lamonde, Yvan, « La modernité au Québec : pour une histoire des brèches (1895-1950) », dans Yvan Lamonde et Esther Trépanier (dir.), L’avènement de la modernité culturelle au Québec, Québec, Éditions de l’IQRC, 1986, p. 301-302.
11 Blais, Jacques, De l’Ordre et de l’Aventure. La poésie au Québec de 1934 à 1944, Québec, Presses de l’Université Laval, coll. « Vie des Lettres québécoises », 1975, p. 6-7.
12 Allard, Jacques, « La novation dans la narrativité romanesque au Québec (1900-1960) », dans Yvan Lamonde et Esther Trépanier (dir.), op. cit., p. 47.
13 Ibid., p. 46.
14 Filteau, Claude, Poétiques de la modernité (1895-1948), Montréal, l’Hexagone, coll. « Essais littéraires », 1994, p. 10.
15 Ibid., quatrième de couverture.
16 Bibaud, Michel, Épîtres, satires, chansons, épigrammes et autres pièces de vers, présentation de Bernard Pozier, Montréal, Les Herbes rouges, coll. « Five O’Clock », 2003, p. 14. Pozier pense ici au « formalisme, par son constant souci de réfléchir sur ce qu’il écrit, comme sur les moyens de le faire. » Pour un regard ironique sur le prétendu avant-gardisme canadien-français, voir la critique des œuvres poétiques de Guy Delahaye par Robert Melançon (« Un poète ré-vo-lu-ti-on-nai-re », Liberté, vol. 31, no 3, juin 1989, p. 144-146).
17 Blais, Jacques, « Problématique d’une recherche sur le groupe des poètes artistes (1910-1930) », Revue d’histoire littéraire du Québec et du Canada français, no 2, Montréal, Bellarmin, 1982, p. 61. Voici le passage en question : « Il importe ensuite de dépolariser le mouvement littéraire de ce temps, scindé, comme on sait, en deux camps ennemis (les exotiques, d’un côté, les régionalistes de l’autre) par les critiques et les historiens, qui parlent de nouvelle querelle des Anciens et des Modernes et qui, parce qu’il y eut de toute évidence une École littéraire de Montréal, en sont venus, par besoin de symétrie, peut-être, à inventer une École patriotique de Québec, puis une École du terroir, enfin une École de l’exil. »
18 Ibid., p. 62.
19 Nardout-Lafarge, Élisabeth, « La valeur “modernité” en littérature québécoise : notes pour un bilan critique », dans Ginette Michaud et Élisabeth Nardout-Lafarge (dir.), op. cit., p. 291.
20 Ibid., p. 291.
21 Ibid., p. 299-300.
22 Ibid., p. 291.
23 Nepveu, Pierre, L’écologie du réel. Mort et naissance de la littérature québécoise contemporaine, Montréal, Boréal, coll. « Papiers collés », 1988, p. 48.
24 Grandpré, Pierre de (dir.), Histoire de la littérature française du Québec, Montréal, Beauchemin, t. 2, 1968, p. 42. La section sur la poésie canadienne-française (1900-1930) est signée Jean Éthier-Blais et Pierre de Grandpré.
25 Biron, Michel, « Histoire et dépaysement dans l’œuvre de Pierre Nepveu », Voix et Images, vol. 34, no 1 (100), 2008, p. 58.
26 Miron, Gaston, « Situation de notre poésie » [1957], dans Un long chemin. Proses 1953-1996, édition préparée par Marie-Andrée Beaudet et Pierre Nepveu, Montréal, l’Hexagone, 2004, p. 33.
27 Beaulieu, Maurice, « Journal d’À glaise fendre », Situations, vol. 1, no 1, janvier 1959, p. 48.
28 Ibid., p. 49.
29 Préfontaine, Yves, « Ce qu’il y a au bout », Situations, vol. 1, no 1, janvier 1959, p. 17.
30 Hébert, Anne, « Quand il est question de nommer la vie tout court, nous ne pouvons que balbutier », Le Devoir, 22 octobre 1960, p. 9.
31 Chamberland, Paul, Terre Québec, suivi de L’afficheur hurle et de L’inavouable, Typo, 1985, p. 30.
32 Lapointe, Jeanne, « Quelques apports positifs de notre littérature d’imagination », dans Gilles Marcotte (dir.), Présence de la critique, Montréal, HMH, 1966, p. 116.
33 Ibid., p. 119.
34 Marcotte, Gilles, Une littérature qui se fait. Essais critiques sur la littérature canadienne-française, Montréal, HMH, coll. « Constantes », 1962, p. 77.
35 Barbeau, Victor, « La danse autour de l’érable », Cahiers de l’Académie canadienne-française, vol. 3, 1958, p. 42.
36 Ibid., p. 43.
37 Grandpré, Pierre de, « Lignes de force dans nos lettres », dans Catherine Morency (dir.), La littérature par elle-même, comprenant une réédition du volume de 1962 publié sous la direction d’André Brochu, Québec, Éditions Nota bene, 2005, p. 140.
38 Van Schendel, Michel, « L’amour dans la littérature canadienne-française », op. cit., p. 161.
39 Paradis, Suzanne, « Réalité de la vie poétique au Canada français », Lettres et écritures, vol. 2, no 4, avril 1965, p. 20.
40 Vachon, Georges-André, « Naissance d’une écriture » [1973], dans Une tradition à inventer, Montréal, Boréal, coll. « Papiers collés », 1994, p. 46.
41 Langevin, André, « Une littérature à notre image », dans Catherine Morency (dir.), op. cit., p. 186.
42 Brochu, André, « Les problèmes spécifiques de la littérature québécoise », dans L’instance critique, présentation de François Ricard, Montréal, Leméac, 1974, p. 63.
43 Ibid., p. 63.
44 Marcel, Jean, Pensées, passions et proses, Montréal, l’Hexagone, coll. « Essais critiques », 1992, p. 147.
45 Ibid., p. 143.
46 Ibid., p. 152.
47 Ibid.
48 Ibid.
49 Vachon, Georges-André, « Les aînés tragiques », op. cit., p. 60. Cet article, publié sous ce titre dans la revue Europe en 1969, est une reprise de « L’ère du silence et l’âge de la parole » (Études françaises, août 1967).
50 Mailhot, Laurent, « Événements : de la poésie québécoise », Voix et Images, vol. 24, no 2 (71), hiver 1999, p. 252.
51 Le Moyne, Jean, « Saint-Denys Garneau, témoin de son temps », dans Convergences, Montréal, HMH, coll. « Constantes », 1969, p. 248.
52 Crémazie, Octave, Œuvres II. Proses, texte établi, annoté et présenté par Odette Condemine, Ottawa, Éditions de l’Université d’Ottawa, 1976, p. 82.
53 Le Moyne, Jean, « Signes de maturité dans les lettres canadiennes », Le Canada, 12 octobre 1943, p. 11.
54 Nepveu, Pierre, Intérieurs du Nouveau Monde, Montréal, Boréal, coll. « Papiers collés », 1998, p. 257.
55 Frye, Northrop, The Bush Garden. Essays on the Canadian Imagination, Concord (Ontario), House of Anansi Press, 1995 [1971], p. 142.
56 Ibid., p. 143.
57 Ibid., p. 155.
58 Marcotte, Gilles, « Le “mythe” de l’universel dans la littérature québécoise », dans Littérature et circonstances, Montréal, l’Hexagone, coll. « Essais littéraires », 1989, p. 103.
59 Laberge, Albert, Hymnes à la terre, Montréal, chez l’auteur, 1954, p. 19. En fait, le seul poème en prose retenu par Bessette est justement intitulé « Marche funèbre ».
60 Grandpré, Pierre de (dir.), Histoire de la littérature française du Québec, Montréal, Beauchemin, t. 2, 1968, p. 52.
61 Lozeau, Albert, Œuvres poétiques complètes, édition critique par Michel Lemaire, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, coll. « Bibliothèque du Nouveau Monde », 2002, p. 104.
62 Ibid., p. 116.
63 Ouvrage traduit par Hélène Filion sous le titre Essai sur la littérature canadienne, Montréal, Boréal, 1987. En voici un extrait (p. 54) qui semble tout droit sortir du Bush Garden de Frye, qu’Atwood a d’ailleurs eu comme professeur à l’Université de Toronto : « Cette image d’une Nature morte ou vivante mais indifférente, ou encore vivante et activement hostile à l’homme, est une image courante dans la littérature canadienne. Il en résulte un portrait d’homme isolé ou “aliéné”. Quant à la nature activement hostile, elle produit généralement un homme mort, ou très certainement menacé. »
64 Glickman, Susan, The Picturesque and the Sublime. A Poetic of the Canadian Landscape, Montréal, McGill-Queen’s University Press, 1998, p. 54. Il faudrait traduire ce lauréat des prix Raymond-Klibanski et Gabrielle-Roy.
65 Robidoux, Réjean, « La signification de Nelligan », Archives des lettres canadiennes, Ottawa, Fides, t. 4 (« La poésie canadienne-française »), 1969, p. 306.
66 Ibid.
67 Marcotte, Gilles, Une littérature qui se fait. Essais critiques sur la littérature canadienne-française, op. cit., 1962, p. 67.
68 Ibid., p. 67.
69 Ibid. Il ajoute ensuite : « Si l’Américain souffre, aujourd’hui, d’un tel dépaysement, qu’en sera-t-il du Canadien français, affronté à la même tâche d’humanisation, mais replié sur lui-même, isolé en Amérique par sa langue même, privé des secours qu’offrent le nombre et la richesse à ses voisins du sud ? »
70 Melançon, Robert, « Mare Nostrum », Liberté, vol. 23, no 138, novembre-décembre 1981, p. 58-59.
71 Melançon, Robert, « Le premier Huron », Études françaises, vol. 30, no 3, 1995, p. 43.
72 Crémazie, Octave, Œuvres II. Proses, op. cit., p. 82. Au moment où Crémazie écrit cette lettre, en 1866, la cinquième édition (en moins de dix ans) de l’Abrégé de l’histoire du Canada vient de paraître, distribuée dans les maisons d’enseignement de la province.
73 Ibid., p. 43.
74 Borges, Jorge Luis, « L’écrivain argentin et la tradition », dans Discussion, traduction de Claire Staub, Paris, Gallimard, coll. « Du monde entier », 1986, p. 143.
75 Voir Frye, Northrop, The Bush Garden, op. cit., p. 138.
76 Marcotte, Gilles, Une littérature qui se fait, op. cit., p. 90.
77 Schelling, F. W. J., Premiers écrits (1794-1795), présentation, traduction et notes par Jean-François Courtine, Paris, Presses Universitaires de France, coll. « Épiméthée », 1987, p. 208.
78 Beaudoin, Réjean, Naissance d’une littérature. Essai sur le messianisme et les débuts de la littérature canadienne-française (1850-1890), Montréal, Boréal, 1989, p. 207.
79 Langevin, André, « Une littérature à notre image », dans Catherine Morency, op. cit., p. 187.
80 Trottier, Pierre, « La mort, le Baroque et nous », Liberté, vol. 2, no 5, septembre-octobre 1960, p. 242-248.
81 Hénault, Gilles, Interventions critiques. Essais, notes et entretiens, édition préparée par Karim Larose et Manon Plante, Montréal, Sémaphore, coll. « La vie courante », 2008, p. 34.
82 Ibid., p. 72.
83 Préfontaine, Yves, section « Témoignages », Liberté, nos 9-10, mai-août 1960, p. 183.
84 Major, André, « Les poètes artistes : l’école de l’exil », Archives des lettres canadiennes, Ottawa, Fides, t. 4 (« La poésie canadienne-française »), 1969, p. 141.
85 Marcotte, Gilles, op. cit., p. 283.
86 Audet, Noël, « La terre étrangère appropriée », Voix et images du pays, vol. 2, no 1, 1969, p. 33.
87 Ibid., p. 34.
88 Ibid., p. 35.
89 Sur ce grand récit positif et sa postérité, voir les études récentes de Martine-Emmanuelle Lapointe, Emblème d’une littérature. « Le Libraire », « Prochain épisode » et « L’avalée des avalées » (Montréal, Presses de l’Université de Montréal, coll. « Nouvelles études québéoises », 2008) et de Karine Cellard, Leçons de littérature. Un siècle de manuels scolaires au Québec (Montréal, Presses de l’Université de Montréal, coll. « Nouvelles études québécoises », 2011, p. 322-353).
90 Vachon, Georges-André, cité dans Gaston Miron, L’avenir dégagé. Entretiens (1959-1993), édition préparée par Marie-Andrée Beaudet et Pierre Nepveu, Montréal, l’Hexagone, 2010, p. 111.
91 Miron, Gaston, L’homme rapaillé, préface de Pierre Nepveu, Montréal, Typo, 1996, p. 93.
92 Ibid., p. 249.
93 Ibid., p. 253.
94 Après avoir raconté l’anecdote où son grand-père lui apprend son analphabétisme, Miron poursuit : « Je me disais : il faut que j’assume tout ce noir, et il faut en même temps que j’écrive, que je dise que ces gens-là n’ont pas vécu en vain, que ces gens-là ont laissé une trace, une grande trace » (Ibid., p. 238).
95 Ibid., p. 77.
96 Ibid., p. 99.
97 Ibid., p. 97.
98 Ou réapparaît : il y aurait lieu de revenir aux nombreuses figures agoniques de l’épopée canadienne-française du XIXe siècle, celle de Cadieux par exemple.
99 Rivard, Yvon, Personne n’est une île, Montréal, Boréal, coll. « Papiers collés », 2006, p. 120.
100 Marcotte, Gilles, op. cit., p. 293.
101 Ibid., p. 288.
102 Ibid., p. 285.
103 Ibid., p. 287.
104 Ibid., p. 288.
105 Dion, Robert, « Une littérature qui se fait » (1962), de Gilles Marcotte. La critique des commencements », dans François Dumont (dir.), La pensée composée. Formes du recueil et constitution de l’essai québécois, Québec, Nota bene, coll. « Les Cahiers de recherche du Centre de recherche en littérature québécoise », 1999, p. 63.
106 Trottier, Pierre, op. cit., p. 243.