1 Blodgett, E. D., Five-Part Invention: A History of Literary History in Canada, Toronto, Toronto University Press, 2003, p. 4.
2 Parce qu’il y a peu d’histoires classiques de la littérature anglophone au Québec, j’utilise ici le terme « histoires » dans le sens plus larges de textes, qu’il s’agisse d’articles ou de livres, qui dressent un portrait du champ en termes historiques.
3 Farkas, Andre, et Ken Norris (dir.), « Introduction », Montreal English Poetry of the Seventies, Montréal, Véhicule Press, 1977, p. ix.
4 Daymond, Douglas, et Leslie Monkman, « Introduction », Stories of Quebec, Ottawa, Oberon, 1980, p. 5.
5 Sorfleet, John Robert (dir.), « Les romanciers québécois : le fait anglais », Quebec Fiction : The English Fact. Journal of Canadian Fiction, vol. 30, 1980, p. 5.
6 Sorfleet, John Robert, op. cit., p. 5.
7 Ibid.
8 Ibid.
9 En 1997, Eugene Benson et William Toye ont republié cette entrée écrite par Ralph Gustafson et Mary Lu MacDonald en 1983 en y ajoutant une section rédigée par Bruce Whiteman portant sur les « écrits récents ». Les numéros de pages se réfèrent à l’édition de 1997.
10 Gustafson, Ralph, Mary Lu MacDonald et Bruce Whiteman, « Quebec, Writing in English », The Oxford Companion to Canadian Literature, dans Eugene Benson et William Toye (dir.), Toronto, Oxford University Press, 1997, p. 975.
11 Simon, Sherry, « L’anglophonie éclatée », Spirale, vol. 34, 1983, p. 14-15.
12 Gustafson, Ralph, Mary Lu Macdonald et Bruce Whiteman, op. cit., p. 981.
13 Ibid., p. 982.
14 Je ne voudrais pas passer sous silence les différences qui existent entre Gustafson et Whiteman. Whiteman, dans Lasting Impressions : A Short History of English Publishing in Quebec, Montréal, Véhicule press, 1994, souligne, par exemple, que les maisons d’édition anglaises et françaises n’étaient pas séparées à la fin du XVIIe siècle et durant la majeure partie du XIXe (p. 23), que l’édition littéraire en anglais s’est établie à Toronto bien avant les années 1970 (p. 57, 65) et que « the cultural and political matrix out of which publishing in Quebec emerged was full of paradoxes and conflicts » (p. 24).
15 Atwood, Margaret, Survival: A Thematic Guide to Canadian Literature, Toronto, Anansi, 1992.
16 Roy, Camille, Nos origines littéraires, Québec, L’Action sociale, 1909, p. 14, 49 ; Biron, Michel, François Dumont et Élisabeth Nardout-Lafarge, Histoire de la littérature québécoise, Montréal, Boréal, 2007, p. 57-59.
17 Blodgett, E. D., Five-Part Invention: A History of Literary History in Canada, op. cit., p. 10-11.
18 Ibid., p. 11-12.
19 Whiteman, Bruce, op. cit., p. 19.
20 Reid, Gregory J., « Is There an Anglo-Québécois Literature? », Essays on Canadian Writing 84, Fall 2009, p. 63; cité dans Leclerc, Catherine et Sherry Simon, « Zones de contact. Nouveaux regards sur la littérature anglo-québécoise », Dossier « La littérature anglo-québécoise », Voix et Images, vol. 90, printemps 2005, p. 18.
21 Biron, Michel, François Dumont et Élisabeth Nardout-Lafarge, op. cit., p. 12.
22 Voir Moyes, Lianne, « Postscript. Écrire en anglais au Québec : un devenir minoritaire », Québec Studies, vol. 26, 1998/1999, p. 26-37 ; « La littérature anglophone du Québec » dans Denise Lemieux (dir.), Traité de la culture. Le Québec, son patrimoine, ses modes de vie et ses productions culturelles, Québec, Éditions de l’Institut québécois de recherche sur la culture, 2002, p. 423-438 ; « Introduction : Conflict in Contiguity », Québec Studies, dossier « Textes, territoires, traduction : (dé)localisations/dislocations de la littérature anglo-québécoise », vol. 44, 2007/2008, p. 1-20.
23 Simon, Sherry, Translating Montreal: Episodes in the Life of a Divided City, Montréal, McGill-Queen’s, 2006; Lane-Mercier, Gillian, « Écrire-traduire entre les langues. Les effets de traduction et de bilinguisme dans les romans de Gail Scott », Voix et images, 30, 3, printemps 2005, p. 97-112.
24 Leclerc, Catherine, « Hellman’s Scrapbook de Robert Majzels : un autre regard sur la surconscience linguistique québécoise », Voix et Images, 81, 2002, p. 504-522.
25 Reid, Gregory J., « Is There an Anglo-Québécois Literature? », Essays on Canadian Writing, 84, Fall 2009, p. 58-86; cité dans Leclerc, Catherine et Sherry Simon, op. cit., p. 20-21.
26 Camlot entend l’acte de langage au sens de législation linguistique (loi s’écrivant act en anglais) et d’actes d’énonciation poétique. Voir Camlot, Jason, « Introduction: Anglo-Québec Poetry, (b. 1976-) », dans Jason Camlot et Todd Swift (dir.), Language Acts: Anglo-Québec Poetry, 1976 to the 21st Century, Montreal, Véhicule Press, 2007, p. 13-34.
27 Lapointe, Martine-Emmanuelle, « Les lieux de l’écrivain anglo-québécois. Institution et filiations littéraires chez Mordecai Richler, Gail Scott et David Homel », Voix et Images, vol. 90, printemps 2005, p. 73-96 ; Moyes, Lianne, « Postscript. Écrire en anglais au Québec : un devenir minoritaire », op. cit.
28 Par son intérêt pour l’histoire de la communauté littéraire anglophone, le livre de Leith diffère des Writers of Montreal d’Elaine Kalman, qui présente, pour sa part, une série de portraits d’écrivains des XIXe et XXe siècles, francophones comme anglophones. Il se distingue également du Storied Streets : Montreal in the Literary Imagination, codirigé par Bryan Demshinsky et Kalman Naves, qui se concentre sur la ville construite par les littératures de langue anglaise et française.
29 Ces profondes transformations font l’objet de mon introduction au dossier spécial de Québec Studies de 2007/2008.
30 Leclerc, Catherine et Sherry Simon, op. cit., p. 15.
31 Ibid., p. 18.
32 Marcotte, Gilles, « Neil Bissoondath disait... », Québec Studies, vol. 26 (1998/1999) p. 6 ; cité dans Leclerc, Catherine et Sherry Simon, op. cit., p. 15.
33 Reid, « Is There an Anglo-Québécois Literature? », Essays on Canadian Writing, 84, Fall 2009, p. 58-86.
34 Ibid., p. 25.
35 Ibid., p. 15-16.
36 Ibid., p. 17.
37 Les remarques de Marcotte ont lancé la discussion parmi les participants à la table ronde organisée par Pierre Nepveu et Lianne Moyes. Moyes a par la suite publié les articles issus de cette table ronde (Moyes, Lianne, « Postscript. Écrire en anglais au Québec : un devenir minoritaire. », op. cit.). Pour d’autres informations sur l’apport des remarques de Gilles Marcotte, voir Camlot, Jason, « Introduction : (Im) possible Conditionals : Anglo-Quebec/La poésie anglo-québécoise. », Canadian Poetry, special issue, « Anglo-Quebec Poetry », vol. 64, 2009, p. 6-8.
38 Leclerc, Catherine et Sherry Simon, op. cit., p. 18.
39 Idem.
40 Ibid., p. 18-19.
41 Voir Simon, Sherry, Translating Montreal : Episodes in the Life of a Divided City, op. cit. ; Nepveu, Pierre, Montréal : l’invention juive, Montréal, Groupe de recherche Montréal imaginaire, Université de Montréal, 1991, et « Écriture et judéité au Québec », Études françaises, vol. 37, no 3, 2001.
42 Leclerc, Catherine et Sherry Simon, op. cit., p. 23-24. Voir aussi Leclerc, Catherine, « Hellman’s Scrapbook de Robert Majzels : un autre regard sur la surconscience linguistique québécoise », op. cit. et Les langues en partage ? Cohabitation du français et de l’anglais en littérature contemporaine, Montréal, XYZ, 2010.
43 Biron, Michel, François Dumont et Élisabeth Nardout-Lafarge, op. cit., p. 13.
44 Ibid., p. 15.
45 Ibid., p. 60. L’encyclopédie de New note: « Returning to London in the midst of their stay, Frances Brooke herself petitioned the British colonial administration in favour of her husband’s preferment at Quebec. » Toutefois, sa vision de la restructuration coloniale de ce qui était auparavant la Nouvelle France met en évidence l’avantage des institutions, de la culture et de la langue anglaises par rapport à l’administration coloniale française. De plus, celle-ci ne s’inscrivait pas dans la lignée des politiques britanniques contemporaines au sujet du Québec (New, William, Encyclopedia of Literature in Canada, Toronto, Toronto University Press, 2002, p. 157).
46 Ibid.
47 Ibid., p. 337, 476.
48 Ibid., p. 336.
49 Ibid., p. 479.
50 Ibid., p. 575.
51 Ibid., p. 580.
52 Ibid., p. 12.
53 Ibid., p. 12-13.
54 Camlot, Jason, « Introduction: Anglo-Québec Poetry, (b. 1976-) » dans Jason Camlot et Todd Swift (dir.), Language Acts: Anglo-Québec Poetry, 1976 to the 21st Century, Montréal, Véhicule Press, 2007, p. 31.
55 Camlot écrit: « I tend to agree with Marcotte that there is no such thing as Anglo-Quebec literature in the sense that there is now Can Lit and la littérature québécoise » (Camlot, Jason, « Introduction: (Im)possible Conditionals: Anglo-Quebec/La poésie anglo-québécoise », dossier « Anglo-Quebec Poetry », Canadian Poetry, 64, 2009, p. 8).
56 Le numéro spécial de Canadian Poetry, publié en 2009, s’inscrit dans la foulée de ce projet.
57 Camlot, Jason, « Introduction: Anglo-Québec Poetry, (b. 1976-) », op. cit., p. 31.
58 Ibid., p. 24.
59 Ibid.
60 Van Toorn, cité dans Leith, Linda, Writing in the Time of Nationalism: From Two Solitudes to Blue Metropolis, Winnipeg, Signature, 2010, p. 68.
61 Ibid., p. 165.
62 Ibid., p. 23.
63 Blodgett, E. D., Five-Part Invention: A History of Literary History in Canada, op. cit., p. 4; Biron, Michel, François Dumont et Élisabeth Nardout-Lafarge, op. cit., p. 12.
64 Leith, Linda, Writing in the Time of Nationalism: From Two Solitudes to Blue Metropolis, op. cit., p. 27.
65 Atwood, Margaret, Survival: A Thematic Guide to Canadian Literature, op. cit.
66 Ibid., p. 17.
67 Ibid., p. 134.
68 Ibid., p. 16.
69 Blodgett, E. D., Five-Part Invention: A History of Literary History in Canada, op. cit., p. 17.
70 Voir Lapointe, Martine-Emmanuelle, « Le motif des deux solitudes », (dans Ginette Michaud et Elizabeth Nardout-Lafarge (dir.), Cons tructions de la modernité au Québec, Outremont, Lanctôt Éditeur, 2004, p. 245-264), au sujet du caractère inadéquat des « deux solitudes » et des autres figures de la dualité culturelle, afin de comprendre l’inclusion de la littérature anglophone dans l’histoire littéraire québécoise. Lapointe souligne comment la situation des écrivains de langue anglaise remet particulièrement en question ce lieu commun.
71 Leith, Linda, Introducing Hugh MacLennan’s Two Solitudes: A Reader’s Guide, Toronto, ECW, 1990, p. 42-53.
72 Leith, Linda, Writing in the Time of Nationalism: From Two Solitudes to Blue Metropolis, op. cit., p. 16.
73 Ibid., p. 13.
74 Ibid., p. 15.
75 Ibid.
76 Ibid., p. 92-93.
77 Ibid., p. 50.
78 Ibid., p. 11, 136-138.
79 Cité dans Leith, Linda, Writing in the Time of Nationalism: From Two Solitudes to Blue Metropolis, op. cit., p. 13.
80 Au sujet du Blue Metropolis Festival, Leith écrit: « We have the rare distinction […] of being too English to satisfy CALQ juries [Conseil des Arts et des Lettres du Québec] and too French to satisfy federal bureaucrats meting out funding for the English-speaking minority of Quebec » (Ibid., p. 138).
81 Marcotte, Gilles, « Neil Bissondath disait… », op. cit., p. 7.
82 Leclerc, Catherine, « Hellman’s Scrapbook de Robert Majzels : un autre regard sur la surconscience linguistique québécoise », op. cit. ; Leclerc, Catherine, Les langues en partage ? Cohabitatioon du français et de l’anglais en littérature contemporaine, op. cit.
83 Lane-Marcier, Gillian, « Écrire-traduire entre les langues. Les effets de traduction et de bilinguisme dans les romans de Gail Scott », op. cit. ; Simon, Sherry, Translating Montreal : Episodes in the Life of a Divided City, op. cit.
84 Blodgett, E. D., Configuration: Essays on the Canadian Literatures, Downsview, ECW, 1982, p. 6.
85 Ibid., p. 14.
86 Je tiens à remercier Samuel Mercier qui a traduit ce texte de l’anglais et Valérie Lebrun qui en a assuré la révision. Le travail de mon auxiliaire de recherche Sarah Henzi m’était également indispensable dans la préparation du texte.