Chapitre 3. La dimension économique de la stratégie chinoise de puissance
p. 55-67
Texte intégral
1La stratégie économique actuellement poursuivie par la Chine est souvent considérée comme une étape préliminaire dans sa stratégie de « balancing », d’où le terme de « prebalancing » utilisé pour la qualifier1. Dans ce contexte, les efforts de Beijing afin de projeter son émergence au statut de grande puissance comme un « développement pacifique » exprimeraient la crainte des dirigeants chinois de voir les États-Unis chercher à contenir leur essor avant qu’ils ne puissent développer pleinement leur potentiel économique et le convertir en puissance militaire.
2Il est évident que les chances de la Chine d’émerger au rang de grande puissance et, ultimement, de devenir la puissance hégémonique en Asie dépendront d’abord de sa capacité à bâtir une puissance économique. C’est pourquoi Beijing a inscrit le développement économique au premier plan de ses priorités. Dans le cadre de son processus d’« ascension pacifique » dans le contexte post-guerre froide, sa grande stratégie consiste à trouver un équilibre optimal entre « les canons et le beurre » (guns and butter)2.
3L’objectif de ce chapitre est de voir comment la Chine a fait de la réforme économique le pilier central de sa stratégie de puissance. Ensuite, il s’agira d’expliquer dans quelle mesure, à défaut de pouvoir utiliser le « hard power », c’est-à-dire le pouvoir militaire, Beijing fait un usage efficace du hard economic power, sa puissance économique, comme arme principale dans sa bataille contre l’hégémonie américaine.
La nouvelle idéologie du « développement pacifique »
4La stratégie économique que la Chine met en œuvre est aussi une réponse aux contraintes imposées par l’environnement géopolitique international au seuil de la décennie 1990. À cette époque, le point de vue qui prévalait chez les analystes chinois reflétait grosso modo la position des partisans de la thèse du déclin en théories des relations internationales. Ceux-ci projetaient une puissance américaine sur la pente descendante et prédisaient l’émergence imminente d’un système international multipolaire.
5Dans son China Debates the Future Security Environment (2000), Michael Pillsbury a bien scruté le bouillant débat qui a vu le jour dans ce contexte3. Vers le milieu de la décennie 1990, à la surprise des dirigeants chinois, il paraissait plutôt de plus en plus évident que les États-Unis tenaient bon et qu’ils gagnaient même davantage en puissance. Dans ce contexte, une des conclusions auxquelles les Chinois sont arrivés est la suivante : « À long terme, le déclin de la suprématie des États-Unis et la transition consécutive vers un monde multipolaire sont inévitables ; mais à court terme, la puissance de Washington ne déclinera vraisemblablement pas, et son poids dans la balance des affaires mondiales demeurera intact4. »
6Face à un tel constat, il devenait alors évident que la Chine n’aurait d’autre choix que de s’atteler à réaliser ses objectifs dans le contexte d’un monde unipolaire sous domination américaine et où les États-Unis sont perçus comme une menace à l’ascension chinoise. Deng Xiaoping s’identifiait d’ailleurs très clairement à cette ligne de pensée. C’est pourquoi il a instruit ses camarades du leadership communiste de dissimuler les capacités de la Chine, de construire discrètement sa puissance nationale.
7Le message est on ne peut plus clair : une Chine relativement faible doit, autant que faire se peut, éviter toute provocation tandis que son économie se développe et sa force s’accroît. En fait foi, dans son fameux discours devant le leadership du Parti Communiste en 1990, il prévient : « Si la Chine veut évacuer la pression inhérente à l’impérialisme et la politique de puissance et préserver le système socialiste, il est crucial pour nous de réaliser une croissance économique rapide et exécuter notre stratégie de développement5 ».
8Comme le remarque avec justesse David Lampton, le développement économique devient dans ce contexte la tâche principale du Parti Communiste : « Encore plus importants pour la grande stratégie de la Chine sont ses efforts en vue de consolider sa puissance économique et construire ce que Beijing espère être une classe moyenne stabilisée6 ».
9Au cours des dernières décennies, la Chine a notamment conduit des réformes aux niveaux social, culturel et politique. La stratégie de la croissance économique arrive cependant en tête des priorités du Parti Communiste. Comme le notent Yong Deng et Fei-Ling Wang, il s’agit pour le régime communiste d’une question de survie depuis les années 1980. « Deng Xiaoping a isolé le développement économique comme la « tâche centrale » pour le Parti communiste chinois au cours des cent prochaines années7 ». De sorte que, pour les Chinois, faire de l’argent est devenu non seulement une politique en soi mais aussi une nouvelle quasi-religion.
10Pour la plupart des observateurs, la tendance la plus importante dans le débat sur la Chine est qu’elle est aujour d’hui l’économie la plus convaincante dans le monde, avec une croissance soutenue depuis plusieurs décennies. Aujourd’hui, en raison de ses performances économiques, la Chine est largement considérée comme une étoile montante de la politique internationale avec les États-Unis pour principal adversaire.
Un impératif de sécurité intérieure et extérieure
11Ayant donc compris que le développement économique est le seul moyen pouvant lui permettre de relever un certain nombre de défis pressants auxquels elle faisait face, la Chine a articulé sa stratégie autour de cet objectif central depuis trois décennies. Cela implique, d’une part, de maîtriser l’environnement sécuritaire pour s’assurer de pouvoir se concentrer sur son développement économique, social et politique8 puisque Beijing mise premièrement sur ses ressources internes afin de balancer la puissance des États-Unis9.
12D’autre part, à un moment où les populations paraissent de moins en moins friandes du communisme, l’économie (avec le nationalisme) est forcément un impératif pour la légitimité et la stabilité du régime. Sur le plan intérieur, Beijing se doit de promouvoir une croissance économique soutenue et un climat serein pour se concentrer sur la construction de sa puissance10.
13De la sorte, « la stratégie nationale de la Chine est conçue de façon à favoriser sa croissance économique rapide, laquelle constitue le principal facteur de légitimité pour le régime hormis le nationalisme ; attirer les ressources maximum (technologie, investissement et ressources maté rielles stratégiques) vis-à-vis du système international ; et réduire les menaces externes qui pourraient absorber ses ressources. Après le pari de Mao sur la puissance coercitive et de Deng sur la puissance économique, la Chine cherche maintenant un mélange plus équilibré qui procède également de “la puissance des idées”11 ».
14Au cours des dernières décennies, la Chine a accompli des progrès significatifs en vue de la transformation d’un système bureaucratique d’État planifié en un régime ouvert sur l’économie de marché. D’un système autarcique, elle s’est donc muée en un moteur alimentant la globalisation en Asie et au-delà. Pratiquant une politique d’ouverture, la Chine a graduellement libéralisé ses politiques commerciales et d’investissement. Elle peut compter sur une diplomatie agressive qu’elle a ingénieusement mise au service de son économie.
15Depuis la fin de la guerre froide, la politique étrangère de la Chine est inextricablement liée à la promotion de son économie. La nouvelle approche chinoise privilégie la réalisation d’un développement qui soit bénéfique pour la Chine et ses partenaires à travers des inter-échanges économiques croissants rendus possibles par la globalisation12.
16En cela, la politique étrangère de Beijing reflète parfaitement sa stratégie d’affirmation de puissance. À l’ère de la globalisation, ses interactions avec le monde extérieur se font essentiellement à travers les échanges économiques, cristallisés par un engagement accru dans les organisations internationales (OI). À ce sujet, après un long moment de débat et d’incertitude, le leadership chinois, dans le contexte post-guerre froide, s’entend finalement sur une ligne de politique étrangère vers le milieu de la décennie 1990.
17Selon plusieurs sinologues, c’est cette politique qui précise les contours d’une grande stratégie en matière de politique étrangère pour le présent et le futur. Le but ultime d’une telle stratégie (axée sur l’économie) est de propulser le pays au statut de grande puissance. Cette stratégie est conçue de manière à créer les conditions requises pour poursuivre la modernisation économique et militaire, ainsi que pour minimiser les risques que les États-Unis, entre autres, perçoivent la Chine comme une menace à contenir ou à détruire.
18Dans son ouvrage sur les nouvelles relations étrangères chinoises, Robert Sutter résume ce qu’il relève comme étant les deux composantes essentielles de cette stratégie. D’une part, établir des partenariats variés avec des puissances mondiales, en créant des liens qui fassent de la Chine un acteur indispensable – ou du moins attrayant – de telle sorte que les acteurs clés du système renonceraient à miner ses intérêts. D’autre part, devenir un activiste de l’agenda international en se faisant une réputation d’acteur responsable et un membre de la communauté internationale. L’objectif est de faire taire les inquiétudes largement répandues quant à la façon dont elle pourrait utiliser sa puissance croissante et, ainsi, éviter que d’autres puissances se liguent contre elle13.
19Grâce aux fruits des réformes qu’elle a initiées, la Chine réalise progressivement la dimension économique de ce que le lexique spécialisé désigne par une puissance nationale intégrale. En l’occurrence, ce concept réfère particulièrement à la puissance économique, militaire et politique indispensable pour jouer un rôle de leader dans les affaires asiatiques et mondiales14. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
20Depuis le lancement des reformes économiques en 1978, le produit intérieur brut a été multiplié par quatre et, selon certaines estimations, il pourrait doubler vers le milieu de la seconde décennie du XXIe siècle. Mais, s’il en était besoin, comme la dernière récession qui a menacé l’économie mondiale en 2009 pourrait le rappeler, ce qui est particulièrement impressionnant à propos de l’économie chinoise est non seulement la vitesse à laquelle elle croît mais aussi son potentiel énorme et croissant. La Chine dispose en effet d’un atout naturel non négligeable en la taille de sa population et, la modernisation aidant, la productivité progressive de ses ouvriers. Ainsi, prédit-on, la Chine peut-elle un jour retrouver sa place historique comme la première économie mondiale, dans un horizon qu’elle ne fait de raccourcir jour après jour.
Le moteur du commerce mondial
21La Chine est devenue, selon la métaphore désormais à la mode, l’« atelier du monde », c’est-à-dire, la plus grande plate-forme mondiale de production pour l’exportation. Elle est, à ce titre, le pivot d’une segmentation régionale des processus de production15. Depuis un quart de siècle, les échanges extérieurs de la Chine se développent à un rythme exceptionnellement rapide : leur montant en dollars a augmenté de plus de 15 % par an en moyenne de 1980 à 2006. D’acteur marginal dans le commerce mondial en 1980, elle est devenue la troisième puissance commerciale en 200516. Au cours de l’année 2006, ses exportations ont dépassé celles des États-Unis.
22En Asie, elle est déjà la première puissance commerciale et a dépassé le Japon depuis 2004. Les chiffres affichés sont tout simplement époustouflants. Elle est la deuxième économie mondiale en termes de parité du pouvoir d’achat derrière les États-Unis (qu’elle pourrait bientôt dépasser), et a contribué plus de 10 % à l’économie mondiale en 2007 et 2008. Elle s’impose par conséquent comme un maillon clé dans la relance de l’économie mondiale.
23Entre 2000 et 2005, la croissance économique de la Chine a avoisiné une moyenne de 9,5 % en termes réels ; ses importations ont triplé, passant de 225 milliards de dollars en 2000 à 660 milliards en 200517. À elle seule, la Chine comptait déjà pour 12 % de la croissance du commerce mondial, ce qui constituait une augmentation impressionnante, vu qu’en 2000 elle en représentait moins de 4 %. En 2006, les statistiques disponibles montraient que le produit intérieur brut chinois, converti en dollars au taux de change (8,1 yuan pour un dollar américain selon le taux de l’époque), représentait environ 5 % du PIB mondial.
24Après un quart de siècle de croissance à marche forcée, la Chine a attiré des centaines de milliards de dollars en investissements étrangers et plus d’un trillion de dollars en investissements internes en à peine une douzaine d’années. Elle a clairement émergé comme une force motrice tirant l’économie mondiale. Par exemple, en 2006 les seuls gains annuels des États-Unis en provenance de leurs interactions avec la Chine se chiffraient autour de 70 milliards de dollars18.
Le réveil du « Dragon »
25Depuis le lancement des réformes à la fin de la décennie 1970, la Chine a réussi à réduire l’écart abyssal qui séparait son économie de celle des États-Unis. Ainsi, calcule-t-on, si l’économie américaine valait 31,5 fois celle de la Chine à l’époque, en 2002, la taille de l’économie américaine (9,2 billions de dollars) valait « seulement » 7,6 fois celle de la Chine (1,21 billion de dollars)19. Si la tendance se maintient, l’écart devrait encore se résorber. En effet, selon certaines prédictions, l’économie de la Chine devrait dépasser celle du Japon, la deuxième économie mondiale, vers 202020. Déjà, la Chine a pendant plusieurs années été considérée comme le premier produc teur mondial d’acier, de cuivre, d’aluminium, de ciment et de charbon.
26En tant que consommateur, la Chine a surpassé le Japon comme deuxième plus grand importateur de pétrole du globe en 2005. En 2006, la Chine a surpassé le Japon comme le deuxième marché mondial de l’automobile, avec des ventes totales de 7,2 millions de véhicules et la production de 7,3 millions. En 2007, la Chine est également devenue le premier producteur mondial de navires marchands. Bref, conclut un analyste, on n’a besoin d’au cune donnée de la Banque Mondiale pour savoir que la Chine est une superpuissance économique21. Autrement dit, on ne lui promet plus un réveil hypothétique mais, avec un peu de présomption, le rang de première puissance économique22. Le réveil de la Chine est un phénomène unique dans l’histoire mondiale par son ampleur.
27Dans Le grand échiquier, Zbigniew Brzezinski soulignait au tournant de la décennie 2000 les prouesses de l’économie chinoise. S’appuyant sur l’analyse factuelle des économistes, il rappelle que dans la phase initiale de l’industrialisation, il a fallu à la Grande-Bretagne plus de cinquante ans et à peine moins aux États-Unis pour doubler leur production respective par habitant, alors qu’il a suffi d’une dizaine d’années à la Chine pour obtenir le même résultat23. Dans un sens, le seul exemple qui s’y apparente – mais comme cette comparaison vient de démontrer, de loin – est la montée en puissance de l’Amérique après sa guerre civile. En effet, écrit un autre analyste,
Au milieu de la pire crise économique depuis la Grande Dépression, un nouvel ordre est en train d’émerger – avec son centre de gravité vers la Chine… Le Fonds monétaire international prédit que le produit intérieur brut (PIB) mondial chutera d’un alarmant 1,3 % cette année [2009]. Mieux, défiant cette tendance globale, la Chine espère une croissance économique annuelle de 6,5 % à 8,5 %. Au cours du premier trimestre de 2009, les principaux marchés boursiers mondiaux combinés ont chuté de 4,5 %. En contraste, l’indice du marché de change de Shanghai a grimpé de 38 %. En mars, les ventes de véhicules en Chine battaient des records atteignant 1,1 million, surpassant les États-Unis pour le troisième mois successivement24.
28Face à cette énigme que constitue le succès de l’économie capitaliste la plus florissante au monde tenue par un régime communiste, Deng Xiaoping répondait, non sans candeur : « Peu importe que le chat soit blanc ou noir, seul un chat intelligent attrapera la souris. Le succès est notre devise. » Décembre 2008 a vu le trentième anniversaire de la réforme chinoise. Une occasion pour l’actuel président Hu Jintao d’en expliciter le sens : « La Chine a utilisé la réforme et l’ouverture comme une force motrice puissante pour pousser vers des réalisations et accomplissements qui captivent l’attention du monde. »
29C’est en effet de ce rôle central dans l’économie mondiale que résulte son statut d’acteur stratégique incontournable, occupant une place de premier ordre sur l’échiquier international. Au vu de la performance affichée par ses principaux indicateurs macro-économiques – performance soutenue depuis plus de trente ans –, d’aucuns soutiennent qu’il est déjà tout à fait justifié de considérer la Chine comme une superpuissance économique. Sa croissance économique est à ce point spectaculaire qu’elle génère presqu’autant d’appréhensions que ses capacités militaires.
30Il y a en effet de plus en plus d’inquiétudes que, soit à travers la domination économique ou militaire ou une combinaison des deux, elle n’entende devenir la puissance hégémonique du XXIe siècle25. Certes, seul le cours des événements, sur le double plan interne et externe, déterminera les orientations stratégiques que l’actuel leadership communiste ainsi que les prochaines générations de dirigeants chinois seront susceptibles de suivre. Néamnoins, comme nous le verrons dans le prochain chapitre, la Chine devrait continuer à développer significativement sa puissance militaire en parallèle avec sa puissance économique et politique. D’où la question récurrente qui consiste à se demander si elle est également en train de devenir une superpuissance militaire.
Notes de bas de page
1 Voir par exemple Christopher Layne, « The unipolar illusion revisited : The coming end of the United States’unipolar moment », International Security, vol. 31, no 2, 2006, p. 9.
2 Yuan-Kang Wang, « China’s grand strategy and U. S. primacy », op. cit.
3 Cité dans Warren I. Cohen, « China’s power paradox », The National Interest, 2006, <nationalinterest.org>.
4 Voir Wang Jisi, « China’s search for stability with America », Foreign Affairs, vol. 84, no 5, 2005.
5 Yuan-Kang Wang, op. cit., p. 16.
6 David M. Lampton, The Three Faces of Chinese Power : Might, Money, and Minds, Berkeley, University of California Press, 2008, p. 120.
7 Voir à ce sujet Yong Deng et Fei-Ling Wang, Rising China : Power and Motivation in Chinese Foreign Policy, op. cit., p. 32.
8 Zhang Yunling et Tang Shiping, « China’s regional strategy », dans David Shambaugh (dir.), Power Shift : China and Asia’s New Dynamics, Berkeley, University of California Press, 2005.
9 Robert S. Ross, « Bipolarity and balancing in East Asia », dans T. V. Paul, James J. Wirtz (dir.), Balance of Power : Theory and Practice in the 21st Century, p. 288.
10 Yuan-Kang Wang, op. cit., p. 9.
11 David M. Lampton, op. cit., p. 117-118.
12 Robert G. Sutter, Chinese Foreign Relations : Power and Policy Since the Cold War, Lanham, Rownan & Littlefield, 2008, p. 7.
13 Robert G. Sutter, op. cit., p. 7.
14 Robert G. Sutter, « Durability in China’s strategy toward central Asia – reasons for optimism », China and Eurasia Forum Quarterly, vol. 6, no 1, 2008, p. 3.
15 Pour approfondir le sujet, voir : « Chine : le prix de la compétitivité », La lettre du CEPII, no 254, mars 2006, p. 1.
16 Françoise Lemoine, « La montée en puissance de la Chine et l’intégration économique en Asie », Hérodote, no 125, 2007.
17 C. Fred Bergsten et al., China : The Balance Sheet, New York, Public Affairs, 2006, p. 73.
18 Ibid., p. 116.
19 Voir Yuan-Kang Wang, op. cit., p. 17.
20 James F. Hoge, « A global power shift in the making », Foreign Affairs, juillet-août 2004.
21 John Tkacik, « China’s superpower economy », Webmemo, no 1762, 28 décembre 2007.
22 Bruno Cabrillac, Économie de la Chine, PUF, 2003, p. 1.
23 Zbigniew Brzezinski, Le grand échiquier. L’Amérique et le reste du monde, Hachette, 1997, p. 199.
24 Dilip Hiro, « The world’s new superpower », Salon, 5 mai 2009, <www.salon.com>.
25 Voir à ce sujet : June Teufel Dreyer, « China’s power and will : The PRC’s military strength and grand strategy », p. 651, <www.fpri.org>.
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