a Bibliothèque nationale, lat. 6951.
b Ces textes ont été publiés, accompagnés d’un excellent commentaire, par Mary Frances Wack, dans son étude Lovesickness in the Middle Ages. The Viaticum and its Commentaries, Philadelphie, University of Pennsylvania Press, 1990.
c Avicenne, Liber canonis III, fen. I, tract. 4, chap. 24, Venetiis, apud Iuntas 1595, p. 494.
d Arnaldus de Villanova, Opera medica omnia, vol. III, éd. M.R. McVaugh, Barcelone, 1985.
e La preuve de cette étymologie est donnée dans l’étude fondamentale de John Livingston Lowes, « The Loveres Maladye of Hereos », Modern Philology, vol. 11, n° 4, 1914, p. 491-546.
f F.N. Robinson (éd.), « The Knight’s Tale, I », in The Works of Geoffrey Chaucer, Londres, 1974, p. 1373-1375.
g Ioannis Manardi medici Ferrariensis, Omnium sua tempestate medicorum citra controuersiam doctoris eminentissimi Epistolarum medicinalium libri XX, Venetiis, apud Petrum Schoeffer, 1542, p. 40-41.
h Of Human Unterstanding, IV, 19.
1 Cf. Ernst Kantorowicz, « An “Autobiography” of Guido Faba », in Medieval and Renaissance Studies, vol. 1, 1943, p. 263.
2 Ibid.
3 Cf. Guillaume de Conches, Philosophia, IV, 20, in Patrologiae cursus completus … Series Latina, accurante J.P. Migne, Paris, 1844-1864, vol. CLXXII, col. 93, ainsi que la citation et son commentaire dans Saturne et la mélancolie. Études historiques et philosophiques. Nature, religion, médecine et art, trad. fr. Fabienne Durand-Bogaert et Louis Évrard, édition revue et augmentée, Paris, Gallimard, « Bibliothèque illustrée des histoires », 1989, p. 170, n. 112.
4 Galien, « Que les facultés de l’âme suivent les tempéraments du corps » (Ὅτι ταῖς τοῦ σώματος κράσεσιν αἱ τῆς ψυχῆς δυνάμεις ἕπονται / Quod animi mores corporis temperamenta sequantur), in L’âme et les passions, trad. fr. et notes par Vincent Barras, Paris, Les Belles lettres, 1995.
5 Cf. Epistula ad Pentadium nepotem suum, in Theodorus Priscianus, Euporiston libri III. – Accedunt vindiciani Afriquae feruntur reliquiae, éd. V. Rose, Leipzig, 1894.
6 Cf. Phèdre (244 a-d) et Problema XXX, in Saturne et la mélancolie, op. cit., p. 49-75.
7 Constantin l’Africain, De melancholia, cf. ibid., p. 145-146
8 Cf. Hildegarde de Bingen, Anticlaudianus, IV, 8, in Patrologia, éd. J.P. Migne, Paris, 1855, vol. CCX, col. 528.
9 Malinconico e pensoso, cf. Giovanni Boccaccio, « Trattatello in Laude di Dante » (IIa red., parag. 68), in Tutte le opere, vol. III, éd. P.G. Ricci, Milan, Mondadori, 1974, p. 512.
10 Dante, « Rime del tempo della vita nuova LXXII », in Tutte le opere, éd. L. Blasucci, Florence, Sansoni editore, 1965, p. 85 ; trad. fr. : Dante, « Rime LXXII », in Œuvres complètes, trad. Christian Bec et al., Paris, Librairie Générale Française, 1996, p. 125.
11 Pétrarque, Mon secret [Secretum], trad. fr. F. Dupuigrenet Desroussilles, Paris, Rivages poche « Petite Bibliothèque », 1991, p. 100.
12 Cf. Constantin l’Africain, Viaticum peregrinorum (« Viatique du Voyageur » ou Zād al mussāfir wa tuhfatu elqādim, « Provision du voyageur et nourritures du sédentaire »), imprimé sous le titre Breviarum Constantini dietum viaticum, à Lyon en 1510.
13 Sur cette confusion lexicologique, cf. Marie-Claude Lambotte, « Mélancolie », Vocabulaire européen des philosophies, éd. Barbara Cassin, Paris, Seuil – Robert, 2004, p. 764.
14 Bern. Gordonii Opus lilium medicinae inscriptum, Lugduni : apud G. Rouillium, 1559, Particula II, cap. XX, p. 210, 213 ; trad. fr. : Pratique de maistre Bernard de Gordon, qui s’appelle Fleur de lys en médecine, Lyon, 1495.
15 Histoire de Sélecos, cf. Plutarque, Les vies des hommes illustres (sur Demetrius), p. 841 ; Valère-Maxime, Les dix livres de Valère le Grand (De l’affection indulgente des pères et des mères envers leurs enfants) ; et Appien, Des guerres des Romains (De la guerre syriaque).
16 Cf. Marsile Ficin, Commentarium in convivium Platonis, De amore / Commentaire sur le Banquet de Platon, De l’amour (1469), traduit et annoté par Pierre Laurens, Paris, Les Belles Lettres, 2002.
17 « Conte du chevalier », in Les contes de Canterbury, Paris, Robert Laffont, 2010, v. 1372-75, p. 117-118.
18 Ficin, op. cit., p. 154-155.
19 Robert Burton, The Anatomy of Melancholy, ed. H. Jackson, new introd. W.H. Gass, New York, NYRB, 2001 (reprint of the 1932 ed. by Holbrook Jackson – follows the sixth edition (1651), collated with the fifth, which is superior in point of typography), III, 1-432.
20 The Anatomy of Melancholy, III, p. 56. Trad. : « plutôt que de se voir attribuer un nom si honorable, [l’amour héroïque] mériterait d’avantage d’être appelé concupiscence avide. » Cf. Anatomie de la mélancolie, t. 2 (Part. 3 ; sec. 2 ; Mem. 1 ; Subs. 2), José Corti, 2000, p. 1240.
21 Noi sem levati al settimo splendore, / che sotto il petto del Leone ardente / raggia mo misto giù del suo valore, Dante, Opere, op. cit., p. 688 ; trad. : « nous voici élevés au septième astre / qui, sous l’ardent poitrail du Lion, lance des rayons imprégnés de sa vertu » ; op. cit., Paradis, XXI, v. 13-15, 1996, p. 969.
22 Notre traduction.
23 « Democritus Junior to the Reader », in Anatomy of Melancholy, I, 24. Trad. : « Nous continuons sans cesse à tisser le même fil, à tordre la même corde encore et encore, ou alors, s’il s’agit d’une nouveauté, elle est babiole ou divertissement écrit par des gens oisifs qui souhaitent être lus par des gens tout aussi oisifs. », « Démocrite junior au lecteur », in Anatomie de la mélancolie, t. 1, trad. fr. B. Hoepffner et C. Goffaux, Paris, José Corti, 2000, p. 30.
24 « The Author’s Abstract to Melancholy », I, 11 s.; trad. fr. Anatomie de la mélancolie, t. 1, p. 11-13.
25 Hence we see that, in all ages, men in whom melancholy has mixed with devotion […] have often flattered themselves with a persuasion of an immediate intercourse with the Deity, and frequent communications from the Divine Spirit; John Locke, « Of Human Understanding IV, 19: Of Enthusiasm » in The works of John Locke, vol. II, Londres, 1824 ; trad. fr. : Essais philosophiques concernant l’entendement humain, livre IV, 19, trad. Coste, Paris, Librairie philosophique J. Vrin, 1972, p. 584 s.
26 Il est vraisemblable que l’auteur fasse allusion ici à l’édition augmentée de l’Entusiasmus triumphatus de Henry More, cf. Enthusiasmus Trium phatus, or a Discourse of the Nature, Causes, Kinds, and Cure of Enthusiasme ; written by Philophilus Parrasiastes, and prefixed to Alazonomastix his Observations and Reply, & c, Londres, J. Flesher, 1656. Le traité seul est réédité sous le titre de « Brief Discourse » avec de légères modifications dans A Collection of Several Philosophical Writings of Dr Henry More (Londres, Cambridge, J. Flesher, W. Morden, 1662), ouvrage que Klibansky possédait dans sa bibliothèque.
27 Cf. Benjamin Fawcett, Observations on the Nature, Causes and Cure of Melancholy: Especially of that which is Commonly Called Religious Melancholy, Shrewsbury, imprimé par J. Eddowes, Londres, 1780.
28 Pindemonte, « La Melanconia », Poesie campestri (« Poèmes pastoraux »), in Le prose e poesie campestri d’Ippolito Pindemonte, Tipografia Mainardi, Vérone, 1817, p. 154. Ce poème a été mis en musique par Vincenzo Bellini dans ses Sei ariette publiées en 1829.
29 Jean-Jacques Rousseau, Émile ou De l’éducation, livre IV, Paris, Garnier-Flammarion, 1966, p. 298.
30 Victor Hugo, Les travailleurs de la mer [1892], Notre-Dame de Paris 1482 – Les travailleurs de la mer, éd. Jacques Seebacher, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1975, (IIIe partie, livre I, chap. 1), p. 961.
31 Gustave Flaubert, Cahier intime de jeunesse. Souvenirs, notes et pensées intimes, nouvelle éd. de J.P. Germain, Paris, Librairie Nizet, 1987, p. 33.
32 « … et la mélancolie, qui n’est communément qu’un dégoût universel sans espérance, tient encore beaucoup de la haine ». Vauvenargues, Introduction à la connaissance de l’esprit humain [1746] (chap. 39 « De la haine »), in Œuvres complètes, t. 1, nouvelle édition, Paris, J.L.J. Brière Libraire, 1821 ; rééd. Archives Karéline, 2008, p. 71.
33 Entrée Mélancolie, Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, vol. 10, Neuchâtel, 1765, p. 307-308.
34 Denis Diderot, Jacques le fataliste, Paris, Garnier-Flammarion, 1970, p. 206.
35 André Chénier, « Élégie II », in Œuvres complètes, texte établi et commenté par Gérard Walter, Paris, Gallimard, 1958, p. 57
36 La longue correspondance que la marquise Du Deffand et Horace Walpole ont entretenue, entre 1766 et 1780, est comprise dans de nombreuses éditions, souvent partielles et malheureusement à une voix. Sa correspondance, qu’elle désignait un jour à Voltaire comme remplie « de traités sur l’ennui, sur le dégoût du monde, sur le malheur de vieillir » (daté du 24 février 1770), dégage nettement le caractère mélancolique de la marquise. Entre autres passages probants, Klibansky évoque sans doute ici la lettre datée du 13 avril 1777 où elle s’exprime : « […] je hais le grand monde parce que j’y suis déplacée, mais je crains encore plus la solitude […]. Je ne connais que deux maux dans le monde, les douleurs pour le corps, et l’ennui pour l’âme. Je n’ai de passion d’aucune sorte ; presque plus de goût pour rien, nul talent, nulle curiosité ; presque aucune lecture ne me plaît ni m’intéresse. Je ne puis jouer ni travailler ; que faut-il donc que je fasse ? Tâcher de me dissiper, entendre des riens, en dire, et penser que tout cela ne durera plus guère. » Cf. la réimpression en deux tomes de l’édition de Lescure de 1865, Correspondance complète de la Marquise du Deffand – Le président Hénault, Montesquieu, D’Alembert, Voltaire, Horace Walpole, Genève, Slatkine Reprints, 1971, t. 2, p. 600. Voir aussi l’édition Lettres de Madame du Deffand – 1742-1780, Paris, Mercure de France, 2002, p. 807.
37 Immanuel Kant, Anthropologie in pragmatischer Hinsicht, « Zweiter Teil. Die anthropologische Charakteristik », p. 209 s. ; trad. fr. : Anthropologie d’un point de vue pragmatique, trad. M. Foucault, Paris, Librairie philosophique J. Vrin, 2008, p. 283 s.
38 Emmanuel Kant, « Observations sur le sentiment du beau et du sublime » [1764], in Œuvres philosophiques t. 1, trad. fr. Bernard Lortholary, Paris, Gallimard, 1980, p. 466-468. Cf. Beobachtungen über das Gefühl des Schönen und Erhabenen, Leipzig, Insel-Verlag [s.d.], p. 22-25 : Der, dessen Gefühl ins Melancholische einschlägt, wird nicht darum so genannt, weil er, der Freuden des Lebens beraubt, sich in finsterer Schwermut härmt, sondern weil seine Empfindungen, wenn sie über einen gewissen Grad vergrößert würden […], auf dieselbe leichter als einen andern Zustand auslaufen würden. Er hat vorzüglich ein Gefühl für das Erhabene. […] Alle Rührungen des Erhabenen haben mehr Bezauberndes an sich als die gaukelnden Reize des Schönen. […] Er ist standhaft. Um deswillen ordnet er seine Empfindungen unter Grundsätze. […] Der Mensch von melancholischer Gemütsverfassung bekümmert sich wenig darum, was andere urteilen […], er stützt sich desfalls bloß auf seine eigene Einsicht. […] Wahrhaftigkeit ist erhaben, und er haßt Lügen oder Verstellung. Er hat ein hohes Gefühl von der Würde der menschlichen Natur. […] Er erduldet keine verworfene Untertänigkeit und atmet Freiheit in einem edlen Busen. Alle Ketten von den vergoldeten an, die man am Hofe trägt, bis zu dem schweren Eisen des Galeerensklaven sind ihm abscheulich. Er ist ein strenger Richter seiner selbst und anderer, und nicht selten seiner sowohl als der Welt überdrüssig.
39 François-René de Chateaubriand, « Du vague des passions », in Génie du Christianisme, Paris, Ernest Flammarion, 1948, t. 1 (partie 2, livre III, chap. 9), p. 225.
40 Étienne Pivert de Sénancour, Rêveries sur la nature primitive de l’homme, vol. II, Paris, Nizet, 1981, 44e rêverie, p. 123.
41 Louis-Claude de Saint Martin, « Le temps », De l’esprit des choses, ou, Coup-d’œil philosophique sur la nature des êtres et sur l’objet de leur existence [1798-1799], t. 2, Villeneuve-Saint-George, Éditions Rosicru ciennes, 1989, p. 5. Klibansky possédait une édition allemande de l’ouvrage de Saint Martin, Vom Geist und Wesen der Dinge, oder, Philosophische Blicke auf die Natur der Dinge und den Zweck ihres Daseyns, Leipzig, C.H. Reclam, 1812. Dans la version allemande de cette conférence donnée à Heidelberg en 1998, l’auteur citait une phrase extraite d’Oberman de Sénancour (Lettre XXIV).
42 Giacomo Leopardi, Pensieri di varia filosofia e di bella letteratura, a cura di Giosuè Carducci, Firenze, Le Monnier, 1898, p. 1341 ; Zibaldone, trad. fr. et éd. Bernard Schefer, Paris, Allia, 2003, p. 658.
43 Cf. G. Leopardi, Zibaldone (13 septembre 1821), op. cit., p. 796-797 : « La mélancolie, par ex., nous montre les choses et les vérités (ou ce que l’on appelle ainsi) sous un jour très différent et même contraire à celui sous lequel nous les montre la joie. […] il n’est que trop vrai, abstraitement parlant, que l’amie de la vérité, la lumière permettant de la découvrir et la moins susceptible de se tromper, est la mélancolie, et surtout, l’ennui. »
44 Gérard de Nerval, « El Desdichado », in Œuvres complètes, Jean Guillaume et Claude Pichois (dir.), Paris, Gallimard, 1984-1993, t. 3, p. 1278.
45 À partir de la troisième édition en 1868.
46 Charles Baudelaire, « Spleen (LXVIII) », in Les Fleurs du mal (1857), Paris, Gallimard, 1972 et 1996, p. 107.
47 John Keats, « Ode sur la mélancolie », trad. fr. Robert Davreu, in Seul dans la splendeur, choix de poèmes (édition bilingue), Paris, Orphée – La différence, 1990, p. 102 ; le poème se poursuit ainsi : and aching Pleasure nigh, / Turning to poison while the bee-mouth sips. / Ay, in the very temple of Delight / Veil’d melancholy has her sovran shrine / « voisine aussi du douloureux Plaisir, / Qui se change en poison le temps que la bouche en abeille l’aspire : / Oui, dans le temple même de la Jouissance, / La Mélancolie voilée a son autel souverain ».
48 Il s’agit respectivement de la Cavatine du Quatuor n° 13 op. 130 et du finale du Quatuor n° 6, op. 18 ainsi que du largo de la Sonate pour piano n° 17, op. 31 n° 2, (Der Sturm). Ces exemples sont précisés dans la version allemande de Heidelberg de 1998.
49 Horace, « De arte poetica – de l’art poétique », Épîtres, trad. fr. François Villeneuve, Paris, Les Belles Lettres, 1955, p. 205, v. 60-63.
50 Cf. Jean-Étienne Esquirol, « De la lypémanie ou mélancolie », in Des maladies mentales [1838], Paris, Frénésie éditions, 1989.
51 Raymond Klibansky fait ici vraisemblablement référence à la Daseinsanalyse de Ludwig Binswanger et à son ouvrage Melancholie und Manie. Phänomenologische Studien, Pfullingen, Günther Neske, 1960 ; Mélancolie et manie, trad. fr. J.-M. Azorin et Y. Totoyan, Paris, Presses universitaires de France, 1987.
52 Eustache Deschamps, « Ballade contre le temps présent » (Ballade de moralitez XXXI), in Œuvres complètes de Eustache Deschamps, vol. 1, publiées d’après le manuscrit de la Bibliothèque nationale par le marquis de Queux de Saint-Hilaire et Gaston Raynaud, 1878-1903, p. 113.
53 Eustache Deschamps, « Ballade DCCCXIII », in Œuvres complètes, Paris, Didot & co., 1894, vol. 4, p. 331.
54 Francesco Sá de Miranda (1484-1558) écrivait en portugais et en espagnol, cf. Obras completas de Fr. de Sá Miranda, éd. Rodrigues Lapa, Livraria Sá da Costa Ed, 1943. Klibansky utilise dans la version de Heidelberg une traduction allemande de ce même poème par Karl Vossler, Schwermut : Muß mein Dasein so verenden, / Öde, ohne Grund und Not / Quäl ich sinnlos mich zu Tod, / Kann es niemand hilfreich wenden ! / Und warum mirs so erging, / [Fragt mich keines Menschen Mund.] / Ist doch ohne allen Grund / Alles wirklich große Ding (Ms. 1998, 18 s.).
55 G. Leopardi, Canto notturno di un pastore errante dell’Asia « Chant nocturne d’un berger errant de l’Asie » (XXIII), Chants / Canti, trad. fr. M. Orcel, Flammarion, 2005, p. 168-171. Cette édition reproduit le texte italien des Canti de l’édition de M.A. Rigoni, in Poesie e prose, vol. 1, Mondadori Milano, 1987. Nous modifions la traduction du dernier vers cité pour rester plus près de l’italien : il perchè delle cose.
56 Søren Kierkegaard, Ou bien… Ou bien…, trad. fr. F.O. Prior et M.H. Guignot, Paris, Gallimard, 1943, p. 488.
57 Ist nicht der Schmerz der tiefste, welcher grundlos ist?, Das Haus der Temperamente [1837], in Johann Nestroy, Gesammelte Werke. Ausgabe in sechs Bänden, vol. 3, Vienne, 1962, 4e scène, p. 17.
58 Es kommt mir ein entsetzlicher Gedanke, ich glaube, es gibt Menschen, die unglücklich sind, unheilbar, bloß weil sie s i n d. Leonce und Lena. Ein Lustspiel, acte II, scène 3, in Georg Büchner, Woyzeck, Leonce und Lena, Philipp Reclam Jun. (Universal Bibliothek), Stuttgart 1952, p. 51; Léonce et Léna, trad. fr. Marthe Robert, acte II, scène 3, in Georg Büchner, Théâtre complet, L’Arche, Paris, 1953, p. 123.
59 Paul Verlaine, « Romances sans paroles (Ariettes oubliées III) », Œuvres poétiques complètes de Verlaine, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1962, p. 192.
60 Carlo Michelstaedter, « Peri melancholias » [c. 1908-1909], in Opere, éd. G. Chiavacci, Florence, Sansoni, 1958, p. 793.