1 Bourdieu, Pierre, op. cit., p. 17-81.
2 Ibid., p. 19.
3 Ibid., p. 31.
4 Ibid., p. 292.
5 On pourrait certes tenter une incursion plus audacieuse dans l’établissement d’un tel parallèle, auquel l’amitié entre Gustave Flaubert et George Sand pourrait n’être pas étrangère. On sait que le rapprochement entre les deux écrivains trouve son départ dans l’éloge et la défense que George Sand avait faite du fort critiqué roman Salammbô à la fin de 1862, œuvre qui était pourtant plus prisée par Maurice que par sa mère comme l’indiquent d’autres correspondances. Maurice était un admirateur inconditionnel de Flaubert dont il partageait le goût pour les univers anciens et étrangers, mais aussi le regard qui se voulait détaché et distant à l’égard des passions politiques de leur temps. La longue gestation de L’éducation sentimentale, publiée en 1869, s’est déroulée durant les années les plus intenses de l’amitié de Flaubert avec la romancière qui lui a fourni une bonne part de la matière nécessaire à l’évocation de la révolution de 1848 à laquelle il était resté plutôt indifférent, et qui a séjourné deux fois chez Flaubert, à Croisset, en 1866 et 1868. Sans avoir développé de lien particulier avec le fils de son amie, Flaubert éprouvait de la sympathie pour son contemporain Maurice et de l’intérêt pour sa modeste carrière d’écrivain comme on l’a vu dans un échange ultérieur de lettres. Flaubert aura eu l’occasion de connaître ainsi d’assez près les aléas personnels et professionnels du parcours de Maurice Sand, qui se meut avec hésitation entre ateliers et mondanités, entre célibat et mariage, entre Paris et province, et il aura pu observer à travers lui un monde avec lequel il avait pour sa part pris ses distances. Au moment où Flaubert rédige le roman, Maurice a fermé son atelier des Batignolles, n’expose plus au Salon, semble avoir renoncé à tout rendez-vous avec quelque renommée, ce qui sera le sort de Frédéric. Celui-ci est constamment rappelé vers sa commune de Nogent comme Maurice vers celle de Nohant. Sans accorder trop de valeur à cette assonance, elle servirait bien cette thèse d’une mise en scène de Maurice Sand par Flaubert, mais nous ne la pousserons pas plus loin, elle est hors de notre portée et de notre propos.
6 Bourdieu, op. cit., p. 72.
7 Ibid., p. 36.
8 Ibid., p. 46.
9 Ibid., p. 59. Notons que dans le cadre élaboré par Bourdieu, la création littéraire et la création artistique sont des termes équivalents, le nœud résidant dans l’acte de créer, de faire œuvre.
10 Ibid., p. 188-189.
11 Ibid., p. 307.
12 Ibid., p. 10.
13 Ibid., p. 307. Bourdieu ne se livre pas au classement des métiers littéraires et artistiques et c’est en passant qu’il signale « l’infériorité structurale du vaudevilliste ou de l’illustrateur ». Ses hypothèses ont toutefois été fructueuses pour l’étude des diverses disciplines, notamment, en ce qui concerne notre objet, pour la thèse et l’ouvrage de Philippe Kaenel sur le métier d’illustrateur.
14 Fonds patrimoniaux, La Châtre. Lettre de Maurice Sand à Solange Sand, le 17 décembre 1888.
15 Tillard, Patrick. De Bartleby aux écrivains négatifs : une approche de la négation. Montréal : Le Quartanier, 2011.
16 Vaillant, Alain. « Modernité, subjectivation littéraire et figure auctoriale », Romantisme, n° 148, juin 2010, p. 11-26.
17 Schaeffer, Jean-Marie. L’art de l’âge moderne : l’esthétique et la philosophie de l’art du XVIIIe siècle à nos jours. Paris : Gallimard (NRF Essais), 1992.
18 Martin-Fugier, Anne, op. cit., p. 286.
19 Kaenel, Philippe, op. cit., p. 121-122.
20 Junod, Philippe. Chemins de traverse : essais sur l’histoire des arts. Gollion: Infolio, 2007, p. 207-210.
21 Kaenel, op. cit., p. 11.
22 Ibid., p. 80-81.
23 Ibid., p. 94.
24 Les exemples d’Hector Berlioz (1803-1869) et de Richard Wagner (1813-1883) qui ont pratiqué de façon soutenue l’écriture critique et autobiographique serviraient mieux la thèse des doubles vocations au 19e siècle. Le cas des musiciens a toutefois été peu étudié sous cet angle et Junod, qui s’intéresse plus à la transversalité des contenus qu’à celle des métiers, a plutôt analysé les rapprochements entre musique et peinture. Junod, Philippe. Contrepoints : dialogues entre musique et peinture. Genève : Contrechamps, 2006.
25 Vouilloux, Bernard. « Passages de ligne », dans Linarès, Serge, dir. De la plume au pinceau : écrivains dessinateurs et peintres depuis le romantisme. Valenciennes : Presses universitaires de Valenciennes, 2007, p. 15-27.
26 Ibid., p. 23.
27 Ibid., p. 8, note 2.
28 « Peintures et dessins de grands écrivains », Courrier de l’UNESCO, n° 10, août 1957.
29 « Les écrivains-dessinateurs », Revue de l’Art, n° 44, 1979. Introduction par W. Hofmann.
30 Dessins d’écrivains français du XIXe siècle. Catalogue de Jacqueline Sarment pour l’exposition tenue du 25 novembre 1983 au 26 février 1984 à la Maison de Balzac à Paris. Paris Maison de Balzac, 1983.
31 Fauchereau, Serge. Peintures et dessins d’écrivains. Paris : Belfond, 1991.
32 Linarès, Serge. Écrivains artistes : la tentation plastique : XVIIIe -XXIe siècle. Paris : Citadelles et Mazenod, 2010.
33 Bustarret, Claire, et al. Dessins d’écrivains : de l’archive à l’œuvre. Actes du colloque tenu à l’abbaye d’Ardenne les 18 et 19 février 2008. Paris : Éd. le Manuscrit, 2011.
34 Delaporte, Marie-Laure. Des lettres et des peintres : Manet, Gauguin, Matisse… confidences de quarante artistes. Paris : Beaux-Arts éditions et Musée des lettres et manuscrits, 2011.
35 http://www.pictoriana.be/ (vérifié le 7 décembre 2014).
36 Godeau, op. cit., p. 7.
37 www.revuenanga.com (vérifié le 12 novembre 2014).
38 Hobbs, Richard. « L’apparition du peintre-écrivain », dans Cameron, Keith, et James Kearns, dir. Le Champ littéraire 1860-1900 : études offertes à Michael Pakenham. Amsterdam et Atlanta : Rodopi, 1996, p. 127-137.
39 Gamboni, Dario. La plume et le pinceau : Odilon Redon et la littérature. Paris : Éditions de Minuit, 1989.
40 Redon, Odilon. Nouvelles et contes fantastiques. Présentation par Alexandra Strauss. Paris : RMN, Grand Palais et Musée d’Orsay, 2011.
41 Brogniez, Laurence. « Pictoriana : les écrits de peintres en Belgique (1830-2000) », Revue Textimage, Varia 1, automne 2007, p. 7.
42 Fromentin, Eugène. Dominique. Paris : Librairie de L. Hachette, 1863.
43 Fromentin, Eugène. Correspondance d’Eugène Fromentin. Édition établie par Barbara Wright. Paris : CNRS Éditions et Universitas, 1995.
44 BHVP, Fonds Sand, H515. Lettre d’Eugène Fromentin à Maurice Sand, le 20 juin 1862.
45 BHVP, Fonds Sand, H516. Lettre d’Eugène Fromentin à Maurice Sand, le 7 juillet 1862.
46 Gréville, op. cit., p. 88.
47 Ibid., p. 80.
48 Aron, Paul, et al., op. cit., p. 280.
49 Castex, Pierre-Georges. Le conte fantastique en France, de Nodier à Maupassant. Nouv. éd. Paris : Corti, 1962 [1951].
50 Ibid., p. 8.
51 Schneider, Marcel. Histoire de la littérature fantastique en France. Paris : Fayard, 1985 [1964].
52 Ibid., p. 441.
53 Todorov, Tzvetan. Introduction à la littérature fantastique. Paris : Éditions du Seuil, 1970.
54 Baronian, Jean-Baptiste. Panorama de la littérature fantastique de langue française. Paris : Stock, 1978. Notre édition est celle qu’a publiée La Table ronde en 2007.
55 Ibid., p. 27.
56 Ibid., p. 147.
57 Ibid., p. 176.
58 Steinmetz, Jean-Luc. La littérature fantastique. Paris : Presses universitaires de France (Que sais-je ?), 1990.
59 Ibid., p. 9.
60 Ibid., p. 36.
61 Fabre, Jean. Le miroir de sorcière : essai sur la littérature fantastique. Paris: J. Corti, 1992.
62 Ibid., p. 179.
63 Ibid., p. 456-470.
64 Ibid., p. 478.
65 Mellier, Denis. Textes fantômes : fantastique et autoréférence. Paris : Éditions Kimé (Détours littéraires), 2001.
66 Viegnes, Michel J. Le fantastique. Paris : Flammarion, 2006, p. 17.
67 Bozzetto, Roger. Passages des fantastiques : des imaginaires à l’inimaginable. Aixen-Provence : Publications de l’Université de Provence, 2005.
68 Ibid., p. 12.
69 Ibid., p. 41.
70 Ibid., p. 241.
71 Brion, Marcel, op. cit.
72 Ibid., p. 7-9.
73 Ibid., p. 8.
74 http://www.fantastic-arts.org/about/
75 www.fantastic-arts.org/jfa (vérifié le 25 novembre 2014).
76 Castex, op. cit., chapitre V.
77 Castex, op. cit., p. 85-86.
78 Sand, George. Lettres d’un voyageur, dans Œuvres autobiographiques, op. cit., t. II, p. 916.
79 Corr., t. III, p. 775, 8 avril 1837. La traduction des Contes fantastiques, publiée chez Renduel en 1830 en trois volumes, était présente dans la bibliothèque de George Sand, lot 390 au catalogue de vente. Dans la même lettre de 1837 à François Buloz, George Sand fait état de son projet de donner une fin à l’œuvre inachevée d’Hoffmann, Jean Kreisler, dont elle dit dans une note apposée à son roman Consuelo qu’il s’agit du « roman le plus merveilleux » de l’écrivain. C’est dire à quel point celui-ci était vénéré chez les Sand.
80 Bozzetto, op. cit., p. 37. La traduction du texte de Scott est de Bozzetto.
81 Le Globe, 2 août 1828.
82 Bozzetto, op. cit., p. 37.
83 Béguin, Albert. L’âme romantique et le rêve : essai sur le romantisme allemand et la poésie française. Genève : Slatkine Reprints, 1993 [1937].
84 Stistrup Jensen, Merete. « La maison déserte, nouvelle d’Hoffmann », dans Planté, Christine, dir. George Sand critique, 1833-1876 : textes de George Sand sur la littérature. Tusson : Du Lérot, 2006, p. 445-448.
85 L’introduction à cet important ouvrage expose la méthode de sélection des textes et donne, pour ceux qui ont été omis, des explications détaillées des raisons de ces omissions. Le cas des écrits de George Sand touchant les travaux de son fils est réglé de façon plus expéditive, qui en dit long sur leur absence de légitimité dans le monde des études sandiennes. « Le critère forcément contestable de l’intérêt est en effet intervenu. On ne trouvera pas ici les articles de la romancière sur son fils Maurice – malgré l’énergie importante qu’elle a constamment déployée pour défendre ses ouvrages – […] » (p. viii).
86 Verne, Jules. « Salon de 1857 », Revue des beaux-arts, vol. 8, 1857, p. 273.
87 Nous avons souligné plus haut l’incertitude entourant cette date.
88 Sand, Maurice. Jouets et mystères. Fantaisie en 1 acte. Nohant, 18 juin 1871. Notes sur les marionnettes, de George Sand. Paris, Éditions du Scarabée, 1954, p. 9.
89 La compagnie lyonnaise Le Fanal a présenté le spectacle pour la Noël 2011. Le dossier de presse mentionne bien l’influence probable d’Hoffmann sur « l’enfant choyé, témoin tardif du romantisme. www.lefanal.eu/img/dossierdepresse_jouets.pdf (vérifié le 25 novembre 2014). L’édition de 1954 (Scarabée) ne mentionne pas cette parenté pourtant évidente.
90 Un rappel de la théorie du métamorphisme qui faisait la trame du roman Callirhoé.
91 Hoffmann, Ernst Theodor Amadeus. Fantaisies à la manière de Callot tirées du Journal d’un voyageur enthousiaste, 1808-1815. Édition d’Albert Béguin. Paris : Gallimard (Folio), 1979.
92 Bibliothèque de l’Institut, Fonds Lovenjoul, E960. Notes à Émile Aucante, [s. d.] 1858.
93 Blanc, Charles. Histoire des peintres français au dix-neuvième siècle. Tome I (seul paru). Paris : Cauville frères, 1845.
94 Masques et bouffons, t. II, p. 288-289.
95 Masques et bouffons, t. I, p. 65-66. Cette collaboration avec le graveur émérite Alexandre Manceau, ami de Maurice et compagnon de sa mère, sera pour les deux artistes la toute dernière à se réaliser dans l’harmonie.
96 Ibid., t. II, p. 87.
97 Eugène Lataye, « Les masques et bouffons de la comédie italienne », La Revue des deux Mondes, 1er décembre 1859, p. 744.
98 Magnin, Charles. Les origines du théâtre moderne ou Histoire du génie dramatique depuis le Ier jusqu’au XVIe siècle, précédée d’une introduction contenant des études sur les origines du théâtre antique. Paris : L. Hachette, 1838.
99 Masques et bouffons, p. 143-146.
100 Sand, Maurice. Le théâtre des marionnettes. Paris : Calmann Lévy, 1890. Nous utilisons la réimpression en fac-similé de cet ouvrage, réalisée par les Éditions Jeanne Laffitte en 1994.
101 BHVP, Fonds Sand, H 322.
102 Maurice Sand’s plays for marionettes, op. cit., p. ix.
103 Chesnais, Jacques. Histoire générale des marionnettes. Paris: Bordas, 1947, p. 191.
104 Bensky, Roger-Daniel. Structures textuelles de la marionnette de langue française. Paris : A.-G. Nizet, 1969.
105 Jurkowski, Henryk. Écrivains et marionnettes : quatre siècles de littérature dramatique en Europe. Charleville-Mézieres : Éditions Institut international de la marionnette, 1991, p. 237.
106 Gilles, Annie. Images de la marionnette dans la littérature : textes écrits ou traduits en français de Cervantes à nos jours. Nancy et Charleville-Mézières : Presses universitaires de Nancy et Institut international de la marionnette, 1993.
107 Jouets et mystères, op. cit., 1954, p. 4.
108 Tillier, op. cit., p. 197.
109 On constate un problème de concordance de dates entre le recueil publié et le Memento conservé à la BHVP. Notons toutefois que la première pièce retenue pour le recueil date de 1867, alors que le théâtre a été créé à Nohant vingt ans plus tôt, et que 8 des 14 pièces de la compilation sont inscrites avec des dates ultérieures à 1870. L’auteur aura voulu mettre en valeur ses œuvres de maturité.
110 Op. cit., Le théâtre des marionnettes, op. cit., p. 49.
111 Balzard-Dorsemaine, Françoise. Au plaisir de George Sand : Les comédiens de bois de Nohant. La Châtre : [s. n.], 1998, p. 6.
112 Le théâtre des marionnettes, op. cit., p. 155.
113 Gautier, Théophile. Le capitaine Fracasse. New York et Londres: The Century Co., 1930. Nous retenons cette édition américaine de l’œuvre de Gautier, abrégée à des fins didactiques, car elle est illustrée de quatre (mauvaises) reproductions photographiques d’illustrations tirées de Masques et bouffons : Le capitaine, Le docteur, Scapin, Isabelle. L’introduction de l’ouvrage, par le professeur Foster Erwin Guyer du collège Dartmouth, propose une courte bibliographie qui inclut l’ouvrage de Maurice Sand. À notre connaissance, il s’agit du seul ouvrage qui établit ce lien. Le professeur s’intéressait à George Sand dont il a publié également, en 1933, une édition abrégée de L’homme de neige.
114 Op. cit., p. 174.
115 Ibid., p. 356.
116 Ibid., p. 359-360.
117 Bibliothèque de l’Institut de France, Fonds Lovenjoul, E 959. Lettre (destinataire inconnu), 25 juin 1865.
118 Hoffmann, Ernst Theodor Amadeus. Contes d’Hoffmann. Traductions sous la direction de Albert Béguin. Illustrations de l’auteur. Paris : Club des libraires de France, 1956. Une note indique que la collection la plus complète des dessins d’Hoffmann fut publiée à un tout petit nombre d’exemplaires à Berlin en 1921 (p. 1641).
119 Chazal, Gilles, dir. Goya graveur. Catalogue de l’exposition présentée au Petit-Palais, Musée des beaux-arts de la Ville de Paris, du 13 mars au 8 juin 2008. Paris : Chaudun et Paris musées, 2008, p. 102-104. Le texte du chapitre « Goya et les romantiques » est de Maryline Assante di Panzillo, conservatrice du Patrimoine.
120 Décédé en 1840, Friedrich ne s’est jamais rendu en France et rien n’indique que ses œuvres y aient voyagé et aient été présentes dans quelque musée français au cours d’un 19e siècle où il fut rapidement oublié après sa mort, pour n’être redécouvert qu’au 20e. Aucun indice, dans les vastes archives Sand, ne nous amène sur une quelconque piste liée à ses travaux. Le petit tableau de Maurice Sand semble devoir sa forme à une pure coïncidence, mais on peut néanmoins être intrigué par plusieurs dessins de scènes hivernales qui mettent au premier plan, à la manière de Friedrich, des arbres nus, noueux, torturés. Un croquis de la maison de Nohant, à peine visible à travers ce décor sépulcral, rappelle de façon très nette l’un des plus célèbres dessins de Friedrich, L’abbaye dans une forêt de chênes (1809-1810), tandis que plusieurs scènes des Légendes rustiques proposent des rendus qui semblent empruntés directement à des scènes nocturnes de Friedrich, dont Homme et femme contemplant la lune (1824). Si l’influence directe n’a pas joué, l’effet de zeitgeist offre une modeste explication de ce rapprochement qui vaut d’être souligné.
121 Institut Heine, Düsseldorf. Schwarze Romantik in Deutschland und Frankreich, Exposition. Mai-juillet 2012. https://www.duesseldorf.de/heineinstitut/museum/sonder/sonderausstellungen2012.shtml (vérifié le 22 mai 2016).
122 Gudin de Vallerin, op. cit.
123 Sand, Callirhoé, p. 353. (Édition par Claire Le Guillou, 2009).
124 Mérimée, Prosper, « Lokis », dans Goimard, Jacques. Les chefs-d’œuvre du fantastique : de E. T. A. Hoffmann à Stephen King. Paris : Omnibus, 2007, p. 417-460.
125 Poe, Edgar Allan. Histoires extraordinaires. Ouvrage traduit par Charles Baudelaire. Paris : M. Lévy, 1856.
126 Poe, Edgar Allan. Nouvelles histoires extraordinaires. Ouvrage traduit par Charles Baudelaire. Paris : M. Lévy frères, 1857.
127 Poe, Edgar Allan. Aventures d’Arthur Gordon Pym. Ouvrage traduit par Charles Baudelaire. Paris : Michel Lévy frères, 1858.
128 Poe, Edgar Allan. Histoires extraordinaires ; Nouvelles histoires extraordinaires. Traduction par Charles Baudelaire. Édition illustrée. 2 volumes. Paris : A. Quantin, 1884.
129 Corr., t. XX, p. 192, 19 novembre 1866.
130 Mademoiselle Azote, op. cit., p. 87.
131 Ibid., p. 14.
132 Ibid., p. 83.
133 Ibid., p. 79.
134 Ibid., p. 52-53.
135 Ibid., p. 97-98.
136 Fox, Robert. The culture of science in France, 1700-1900. Aldershot (Angleterre) : Variorum, 1992, p. 244-265.
137 Parmi ses collaborateurs, Maurice Sand omet, sans doute volontairement, de mentionner Alexandre Manceau, le dernier compagnon de sa mère. C’est à Manceau que Nohant doit les premiers élevages de chenilles, préparations et classements, et c’est d’ailleurs lui qui accompagna Depuiset en juillet 1857 durant une excursion de trois jours dans les environs alors que Maurice s’était rendu à Paris pour le Salon. On sait que Maurice et Lina Sand se sont brouillés radicalement avec Manceau en 1864 et que Maurice a effacé en plusieurs endroits les traces de la présence de Manceau, notamment au moment de préparer de façon posthume une première édition de la correspondance de sa mère.
138 Corr., t. XII, p. 449-450, 5 juin 1854 et p. 458, 9 juin 1854.
139 Corr., t. XII, p. 438, 27 mai 1854.
140 Corr., t. XXIII, p. 264, 16 octobre 1872.
141 Corr., t. XXIV, p. 63, 6 juillet 1874.
142 Corr., t. XXIV, p. 92, 21 août 1874.
143 Corr., t. XXIII, p. 370, 3 janvier 1873.
144 Corr., t. XV, p. 795, 10 mai 1860.
145 Sand, George. Promenades autour d’un village ; suivies du Journal de Gargilesse. Saint-Cyr-sur-Loire : C. Pirot, 1984 [1866].
146 Catalogue des lépidoptères, op. cit., p. iii.
147 L’exemple le plus récent nous vient des Cahiers George Sand : « La “fabulosité ou merveillosité” de l’imaginaire berrichon sandien : des Visions de la nuit dans les campagnes (1851-1855) aux Légendes rustiques (1858) », article signé Simone Bernard-Griffiths, utilise six des dessins de Maurice Sand pour les Légendes mais attribue entièrement à George Sand la « quête » qui l’a en quelque sorte rendue « folkloriste ». (Cahiers George Sand, n° 36, 2014, p. 133-153.)
148 Belmont, Nicole. « L’Académie celtique et George Sand : les débuts des recherches folkloriques en France », Romantisme, vol. 5, n° 9, 1975, p. 29-38.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/roman_0048-8593_1975_num_5_9_4980 (vérifié le 27 novembre 2014).
149 Corr., t. X, p. 347, 3 juillet 1851.
150 Corr., t. XIV, p. 689, 15 avril 1858.
151 Corr., t. XV, p. 20, 31 juillet 1858.
152 Belmont, op. cit., p. 35.
153 Bibliothèque Beinecke, Fonds Maurice Sand.
154 Duris, Pascal, « Littérature, savoirs du vivant et histoire des sciences », Épistémocritique, « Littérature et savoirs du vivant », vol. 13, 27 avril 2014, http://www.epistemocritique.org/spip.php?rubrique73 (vérifié le 27 novembre 2014).
155 Dahan-Gaida, Laurence. « Présentation », Épistémocritique, « Littérature et savoirs du vivant », vol. 13, 27 avril 2014, http://www.epistemocritique.org/spip.php?rubrique73 (vérifié le 27 novembre 2014).
156 Sand, Maurice. Six mille lieues à toute vapeur. Nous utilisons ici l’édition Guénégaud, 2000, p. 37.
157 Ibid., p. 133-141. Le général Irvin McDowell, à la tête des forces nordistes, venait d’être durement vaincu par les sudistes le 21 juillet. Maurice Sand se contente de rapporter 468 tués et 1 500 blessés, et note en passant que le compte n’égale pas celui de l’armée d’Autriche à Solferino.
158 Corr., t. XII, p. 438, 27 mai 1854.
159 Sand, Maurice. « Deux jours dans le monde des papillons », Revue de Paris, 15 février 1855, p. 510.
160 Masques et bouffons, t. I, p. 67.
161 Callirhoé, 2009, p. 335.
162 Le personnage a existé (1792-1836) et travaillé sur la pétrification des corps. Dans son édition de Callirhoé, Claire Le Guillou donne un résumé de ses expériences.
163 Callirhoé, 2009, p. 192.
164 Ibid., p. 111.
165 Ibid., p. 110. On reconnaît ici la tirade de la marionnette Chimère.
166 Ibid., p. 357.
167 Ibid., p. 102.
168 Le coq aux cheveux d’or, p. 8.
169 L’Augusta, p. 2-3.
170 Ibid., p. 129.
171 Ibid., p. 322.
172 Miss Mary, p. 78.
173 Ibid., p. 56.
174 Ibid., p. 326.
175 Ibid., p. 327.
176 Ibid., p. 334.
177 Mademoiselle Azote, p. 37-39.
178 Ibid., p. 3.
179 Quatrefages, Armand de. Physiologie comparée : métamorphoses de l’homme et des animaux. Paris : J.-B. Baillière et fils, 1862. Le chapitre XXI porte sur la parthénogenèse comme « cas particulier de la généagenèse ».
180 Ibid., p. 44-46.
181 La fille du singe, op. cit., p. 1-15.
182 Lamarck, Jean-Baptiste de Monet de. Philosophie zoologique ou Exposition des considérations relatives à l’histoire naturelle des animaux. Paris : Dentu, 1809.
183 Maurice Sand utilise la forme orthographique plus ancienne « orang-outang » plutôt que celle en usage aujourd’hui, « orang-outan ».
184 La fille du singe, op. cit., p. 113.
185 Ibid., p. 119.
186 Ibid., p. 390.
187 Ibid., p. 13.
188 Le roman se conclut sur la réception, par Maurice Sand lui-même, d’un fairepart de la naissance d’un second enfant chez Jacquet et Juana, la date est du 20 avril 1884, « au moment de mettre sous presse ». Le roman a été publié chez Ollendorff en 1886.
189 Otrante, n° 26 : « Fantastique et science », Paris : Éditions Kimé, 2009.
190 Ibid., p. 7-8.
191 Guillaud, Lauric. « L’archéologie fantastique au XIXe siècle : triomphe de la verticalité, retour des morts », Otrante, n° 26, p. 11-26.
192 Ibid., p. 11-12.
193 Sa volonté d’imposer aux lecteurs des digressions scientifiques affectait certainement l’intérêt que pouvaient susciter ses romans. La science déguisée en littérature ne faisait pas recette en son temps ainsi que l’a démontré l’échec retentissant du « théâtre scientifique » proposé par Louis Figuier (1819-1894), pourtant célèbre à titre de plus grand vulgarisateur des découvertes qui intéressent la fin du siècle. (Voir Cardot, Fabienne. « Le théâtre scientifique de Louis Figuier ». Romantisme, 1989, p. 59-68.) Figuier était docteur en pharmacie et en médecine, donc scientifique professionnel, tout comme Charles Richet, physiologiste (1850-1935) et futur Prix Nobel, dont l’incursion dans le roman et la nouvelle proches de la science-fiction fut une impasse. Le parcours scientifique de Maurice Sand ne peut se comparer au leur, mais il cherche néanmoins, sinon à enseigner, du moins à soulever des questions relevant des débats scientifiques de son temps.
194 Corr., t. XII, p. 440, 9 juin 1854. Georges Lubin cite intégralement cette lettre du savant.
195 BHVP, Fonds Sand, H532 et H533.
196 Corr., t. XVII, p. 535, 23 mars 1863.
197 La BHVP conserve deux lettres, datées du 29 septembre 1863 et du 23 novembre 1863 (H463 et H464). Les Fonds patrimoniaux de la Bibliothèque de La Châtre conservent des tapuscrits de la première, et d’une autre lettre datée du 19 mai 1863 mais le mois semble erroné, puisque Callirhoé n’a été publié qu’en juillet de cette année et que le contenu semble y faire écho.
198 Boucher de Perthes était aussi musicien amateur et auteur de quelques pièces de théâtre. Son ouvrage Les masques, biographie sans nom – Portraits de mes connaissances était paru en 1861 en deux volumes. Voir Thuillier, Guy. « “Les Masques” de Boucher de Perthes », La Revue administrative, n° 83, septembre-octobre 1961, p. 488-497.
199 BHVP, Fonds Sand, H443.
200 BHVP, Fonds Sand, H493.
201 BHVP, Fonds Sand, H556.
202 Notice sur un atelier de silex taillés, p. 7-8.
203 Nous devons à Mme Anne Chevereau, outre la précieuse transcription et publication des Agendas, une minutieuse reconstitution du parcours religieux de George Sand, dans une thèse soutenue en 1987 à l’École pratique des hautes études et publiée à compte d’auteur en 1988 : Chevereau, Anne. George Sand : du catholicisme au paraprotestantisme ? Antony : A. Chevereau, 1988. Elle y retrace la rupture graduelle de George Sand avec le catholicisme dont elle refuse les points de doctrine et son rapprochement avec l’aile libérale avancée du protestantisme qui heurte moins sa forme toute personnelle de christianisme. Ce tournant se consolide lors du mariage de Maurice Sand et de Lina Calamatta, célébré civilement en mai 1862 puis religieusement, par un pasteur protestant, en mai 1864. Les deux filles du couple seront baptisées selon le rite protestant en décembre 1868. L’adhésion à ces rites suppose une conversion formelle qu’acceptent Maurice et Lina sans qu’une pratique s’ensuive. La correspondance de George Sand avec divers pasteurs témoigne d’interrogations plus approfondies et d’une décision mûrie de s’en tenir à sa position chrétienne individuelle puisque le protestantisme formel véhicule lui aussi des points de doctrine qui l’indisposent. En préface, le directeur de recherches de Mme Chevereau, le professeur Jean Bauberot, qualifie cette position de « philoprotestantisme » et rappelle qu’il s’agissait d’un rapprochement informel qui n’était pas rare à l’époque dans les cercles intellectuels, comme ce fut le cas pour Ernest Renan. En ce qui concerne son fils et sa belle-fille, si le refus du catholicisme fut fortement affirmé par eux, notamment lorsque George Sand leur proposa de se soumettre pour la forme à un mariage catholique, ce à quoi ils s’opposèrent clairement, ils tiendront toutefois au baptême protestant de leurs filles. Il ne faut pas ignorer les convictions de Lina Calamatta. Des correspondances ultérieures au décès de Maurice Sand témoignent de son scepticisme sinon de son agnosticisme affirmé. Une lettre de l’astrologue Paul Choisnard, le 20 juillet 1900 (BHVP, Fonds Sand, H706), lui reproche vivement ses « opinions anti-religion ». Le célèbre abbé Mugnier, qui lui écrit le 5 janvier 1892 (BHVP, Fonds Sand, H777), se dit désarmé par son incroyance : « La science, la justice, la nature, l’art, la poésie, toutes ces choses dont vous êtes ardemment éprise, moi je les appelle Dieu et c’est toute la distance qui nous sépare. » Lina a opté pour des obsèques protestantes lors de la mort de son mari en 1889.
204 Haddad, Hubert. Le nouveau Nouveau magasin d’écriture. Paris : Zulma, 2007, p. 426-427 et p. 622-623.
205 « Les jardins en Italie », Le Magasin pittoresque, XXIVe année, janvier 1956, p. 29.
206 Bayard, Pierre. Le plagiat par anticipation. Paris : Éd. de Minuit (Paradoxe), 2009.
207 http://www.artandarchitecture.org.uk/insight/stonard_bomarzo.html (vérifié le 27 novembre 2014).
208 Praz, Mario. « Bizarre sculpture: Byways of Italian Mannerism and the Baroque », Art News Annual, vol. 26, New York, Art Foundation Press, 1957, p. 69-85.
209 Pieyre de Mandiargues, André. Les monstres de Bomarzo : Photographies de Georges Glasberg. Paris : Grasset (La Galerie en images), 1957.
210 Mandiargues mentionne avoir observé des traces de canalisation autour d’une tortue géante, couronnée d’une trompette dont il présume qu’elle produisait de la musique sous l’effet d’une cascade. Hypothèse que nous ne retrouvons nulle part ailleurs mais qui, si elle était avérée, tendrait à confirmer la parenté entre les deux sites, l’inspiration que Bomarzo a pu fournir à Frascati.
211 Mandiargues, op. cit., p. 11.
212 Ibid., p. 40. Les italiques sont de Mandiargues.
213 Grasso, Laurent. Uraniborg. Exposition tenue au Jeu de Paume à Paris du 22 mai au 23 septembre 2012, au Musée d’art contemporain de Montréal du 7 février au 28 avril 2013. Paris et Montréal : Skira-Flammarion, Jeu de Paume et Musée d’art contemporain de Montréal, 2012, p. 125.
214 Notes prises par l’auteure le 27 février 2013 lors de la conférence de Nicolas Bourriaud au Musée d’art contemporain de Montréal, L’œuvre d’art à l’ère des hétéréchronies.
215 Rosenberg, Daniel. « Hétérochronies », Esse, n° 53, Montréal, hiver 2005.
216 Cuppone, op. cit., p. 75.
217 Ibid., p. 215.
218 http://fr.wikipedia.org/wiki/Commedia_dell%27arte (vérifié le 27 novembre 2014).
219 Malipiero, Gian Francesco, et Maurice Sand. Maschere della commedia dell’arte. Bologna : Capitol, 1969. Compositeur et musicien, Malipiero (1882-1973) signe pour cet album de luxe à tirage limité un court texte largement inspiré des descriptions que fait Maurice Sand de plusieurs des types de la comédie italienne, pour accompagner la reproduction couleur de 40 dessins tirés de Masques et bouffons. Les droits étant libérés depuis le milieu du 20e siècle, ces emprunts vont se multiplier, notamment sur les sites Internet.
220 Beyer, Uwe. Harlekin & Arlecchino : Figuren der Commedia dell’Arte in Meissener Porzellan. Meissen : Staatliche Porzellan-Manufaktur, 1994. La brochure, qui propose un texte sur l’histoire de la commedia dell’arte et l’intérêt que ses types ont suscité depuis les débuts de la manufacture de Meissen, rend compte de 29 créations, dont 17 sont des sculptures des types de la commedia réalisés directement pour la manufacture par son principal céramiste Johann Joachim Kaendler (1706-1775) et 12 sont signés de divers céramistes qui ont réalisé ces pièces en 1899 et 1900 d’après les dessins de Maurice Sand pour Masques et bouffons, ces derniers reproduits en pages 26-27.
221 Champsaur, Félicien. Lulu : roman clownesque. Paris : Charpentier et Fasquelle, 1901.
222 Champsaur, Félicien, Lulu : pantomime en un acte. Préface par Arsène Houssaye. Paris : E. Dentu, 1888.
223 Lulu (roman), p. 8.
224 Ibid., p. 11.
225 Ibid., p. 13-14.
226 Ibid., p. 31-32.
227 Ibid., p. 419-420.
228 Ibid., p. 421.
229 Palacio, Jean de, et Henry Céard. Pierrot fin-de-siècle ou Les métamorphoses d’un masque. Paris: Librairie Séguier, 1990.
230 Ibid., p. 45.
231 Ibid., p. 39.
232 Scuderi, Antonio. « Dario Fo and oral tradition: Creating a thematic context », Oral Tradition Journal, vol. 15, n° 1, mars 2000, p. 26-38.
233 http://www.nobelprize.org/noel_prizes/literature/laureates/1997/presentationspeech.html (vérifié le 27 novembre 2014). Transcription anglaise du discours. (La traduction française est la nôtre.)
234 Lalonde, Catherine. « La commedia sous le masque, à même la peau », Le Devoir, 22 octobre 2012.
235 Duranty, Edmond. Théâtre des marionnettes : répertoire guignol du XIXe siècle. Arles : Actes Sud, 1995 [1862].
236 Marleau, Denis. « La marionnette ou les projections rêvées », Marionnettes, n° 4, 2013-2014. http://www.ubucc.ca/IMG/pdf/MarionnettesAQM_artDM_oct2013.pdf (vérifié le 27 novembre 2014).
237 Berthier, Patrick. Le théâtre au XIXe siècle. Paris : Presses universitaires de France, 1986.
238 Gengembre, Gérard. Le théâtre français au 19e siècle (1789-1900). Paris : Armand Colin (Collection U), 1999.
239 Laplace-Claverie, Hélène, Sylvain Ledda et Florence Naugrette. Le théâtre français du XIXe siècle : histoire, textes choisis, mises en scène. Boynes : Éditions L’Avant-Scène Théâtre, 2008.
240 Autrand, Michel. Le théâtre en France de 1870 à 1914. Paris : Honoré Champion, 2006.
241 Naugrette, Florence. Le théâtre romantique : histoire, écriture, mise en scène. Paris : Seuil, 2001, p. 91.
242 Magnin, Charles. Histoire des marionnettes en Europe, depuis l’antiquité jusqu’à nos jours. Paris : Michel Lévy, 1852.
243 Baty, Gaston. Trois p’tits tours et puis s’en vont… les théâtres forains de marionnettes à fils et leur répertoire, 1800-1890. Paris : O. Lieutier, 1942.
244 Gaudin, Claude. La marionnette et son théâtre : le « Théâtre » de Kleist et sa postérité. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2007, p. 12.
245 Ibid., p. 20.
246 Craig, Edward Gordon. De l’art du théatre. Paris : Odette Lieutier, 1943, p. 66-67. Le texte original anglais a été publié en 1905.
247 Chesnais, op. cit., p. 190.
248 Antoine, André. Antoine, l’invention de la mise en scène : anthologie des textes d’André Antoine. Arles et Paris : Actes sud et Centre national du théâtre, 1999.
249 Annie Gilles, op. cit., « Préface ».
250 Bara, op. cit., p. 235.
251 Plassard, Didier. Les mains de lumière : anthologie des écrits sur l’art de la marionnette Charleville-Mézières : Institut international de la marionnette, 1996, p. 11.
252 « Maurice Sand’s Puppets », The Marionnette, vol. 1, n° 10, octobre 1918, Box 444, Florence, Italie. La suite du texte paraît dans le n° 1 daté September 1918. La numérotation des éditions de cette revue et leur datation sont fantaisistes, selon le vœu de Craig qui leur prête plus de numéros qu’il n’en existe et qui cherche peut-être à dérouter les lecteurs. Presque tous les articles étaient de sa main, c’est certainement le cas de celui-ci qui comporte de très nombreuses notes d’une misogynie flagrante à propos de George Sand. Il y plaint le « pauvre Chopin », Musset, Maurice lui-même, se désole de ses cigarettes et de ses pantalons, la déclare poseuse et causeuse. Craig estimait qu’aucune femme ne pouvait être artiste et qu’il fallait même les bannir de la scène pour atteindre au véritable art du théâtre. Il se manifeste ici sous les initiales D. E. F. Introuvable, cette revue semble n’être présente en Europe qu’au British Institute de Florence, et au Centre de documentation de l’Institut international de la marionnette à Charleville-Mézières, où nous avons pu la consulter.
253 . Ibid., p. 68.
254 . Ibid., p. 331.
255 Maindron, Ernest. Marionnettes et guignols : les poupées agissantes et parlantes à travers les âges. Paris : Juven, 1900, p. 269-283.
256 BHVP, Fonds Sand, H323. Articles sur les marionnettes de Maurice Sand. L’article est paru dans le Courrier de l’Eure, il est daté du 26 mars mais ne comporte pas d’indication d’année.