1 Fraisse, Luc. « Le prestige secret des écrivains mineurs dans l’histoire littéraire de Lanson », dans Fraisse, Luc, dir. Pour une esthétique de la littérature mineure. Paris : H. Champion (Champion-Varia), 2000, p. 83-105.
2 Lanson, Gustave. Histoire de la littérature française. Paris : Hachette, 1924, chapitre II, quatrième partie, Le dix-septième siècle, livre I : « Attardés et égarés ».
3 Beaudet, Marie-Andrée, dir. Les oubliés du romantisme. Québec : Nota Bene, 2004.
4 Leroy-Terquem, Mélanie. « Les soldats inconnus de la bataille romantique », Revue Analyses, Portrait de l’homme de lettres en héros, vol. 1, n° 1 : « Portrait de l’homme de lettres en héros », hiver 2006.
5 Bordeleau, Érik. Foucault anonymat : essai. Montréal : Le Quartanier, 2012.
6 Démier, Francis, op. cit., p. 41.
7 Ibid., p. 46. Pour une analyse de l’importance de la rente foncière dans la constitution de cette « nouvelle aristocratie » au 19e siècle, voir aussi : Daumard, Adeline. Noblesse et aristocratie en France au XIXe siècle. Actes du colloque de Rome, 21-23 novembre 1985. Rome : École française de Rome, 1988.
8 Corr., t. XIV, p. 245, 1er mars 1857.
9 Martin-Fugier, Anne. La vie d’artiste au XIXe siècle. Paris : L. Audibert, 2007, p. 20.
10 Corr., t. I, p. 791, 29 janvier 1831.
11 Corr., t. XXV, p. 256, 17 novembre 1835.
12 Fonds patrimoniaux, La Châtre. Lettre à George Sand, 25 février 1848.
13 Corr., t. VIII, p. 357, 22 mars 1848.
14 Corr., t. VIII, p. 447, 5 mai 1848.
15 Richard-Desaix, Ulric. Le Berry aux salons de peinture et les artistes en Berry, depuis trente ans. Société du Berry. Paris : Impr. de N. Chaix, 1863.
16 Ce dessin se trouve aujourd’hui au Département des arts graphiques du Musée du Louvre. Numéro d’inventaire RF 3927 (base Joconde).
17 BHVP, Fonds Sand, H287.
18 Houssaye, Henry. 1814 : Histoire de la campagne de France. Paris : Perrin, 1888.
19 Bibliothèque historique de la Ville de Paris (BHVP), Fonds Sand, H540.
20 Heinich, Nathalie. L’élite artiste : excellence et singularité en régime démocratique. Paris : Gallimard (Bibliothèque des sciences humaines), 2005.
21 Corr., t. I, p. 606, 12 février 1830.
22 Sand, Christiane, et Sylvie Delaigue-Moins, op. cit., p. 38-46.
23 Corr., t. II, p. 771, 25 décembre 1834.
24 Corr., t. II, p. 869, 20 avril 1835.
25 Corr., t. III, p. 359, 15 mai 1836. La lettre est de Maurice à George Sand. De façon exceptionnelle, George Lubin la cite intégralement.
26 Corr., t. IV, p. 403-405, 9 mai 1838.
27 BHVP, Fonds Sand, H400.
28 Abbadie, Christian. « Goya et les Romantiques français : Francisco de Goya et George Sand », Présence de George Sand, n° 27 : « George Sand et la peinture », octobre 1986, p. 61-71.
29 Martin-Fugier, op. cit., p. 43.
30 Sand, Maurice. L’atelier d’Eugène Delacroix : de 1839 à 1848. Paris : Fondation George et Maurice Sand, 1963.
31 Ibid., p. 11-12.
32 Ibid., p. 17.
33 Ibid., p. 6.
34 Delacroix, Eugène. Correspondance générale d’Eugène Delacroix. Édition établie par André Joubin. Paris : Impr.-édit. Plon, 1936.
35 Sand, Maurice. L’atelier d’Eugène Delacroix : de 1839 à 1848, op. cit., p. 3.
36 Ibid., p. 18.
37 Corr., t. V, p. 225, 1-2 février 1841.
38 Corr., t. V, p. 522, 4 décembre 1841.
39 Fonds patrimoniaux, La Châtre. Lettre du 11 mai 1849.
40 Corr., t. X, p. 368, 19 juillet 1851.
41 Corr., t. VI, p. 59, 21 février 1843.
42 Sand, George, et al. Le diable à Paris : Paris et les Parisiens. Mœurs et coutumes, caractères et portraits des habitants de Paris, tableau complet de leur vie privée, publique, politique, artistique, littéraire, industrielle, etc. 2 volumes. Paris : J. Hetzel, 1845-1846, vol. 2, p. 213.
43 Sand, George. « Un coin de la Marche et du Berry », L’Illustration, n° 227, 3 juillet 1847. Trois dessins de Maurice Sand.
44 Fonds patrimoniaux, La Châtre. Lettre du 9 février 1848.
45 Fonds patrimoniaux, La Châtre. Feuillet, 16 juin 1835.
46 Histoire de ma vie, dans Œuvres autobiographiques, Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), op. cit., t. II, p. 434.
47 Ibid., p. 436.
48 Corr., t. V, p. 853. (Note sur les domiciles parisiens de George Sand.)
49 Corr., t. VII, p. 236, 6 janvier 1846, et p. 249, 15 mai 1846.
50 Corr., t. IX, p. 836, 10 décembre 1850, et p. 886, 25 décembre 1850.
51 Corr., t. X, p. 17-18, 2 janvier 1851.
52 Corr., t. XI, p. 39, 13 avril 1852.
53 Corr., t. XI, p. 66, 26 avril 1852.
54 Corr., t. XI, p. 75, 28 avril 1852.
55 Corr., t. XI, p. 108-109, 8 et 9 mai 1852.
56 Orthographe admise à l’époque, selon une note de Georges Lubin.
57 Corr., t. XI, p. 374, 21 septembre 1852.
58 Corr., t. XI, p. 455, 13 novembre 1852.
59 Centorame, Bruno, et al. La Nouvelle Athènes : haut lieu du romantisme. Exposition, Paris, Mairie du 9e arrondissement, 18 octobre-2 décembre 2001. Paris : Action artistique de la Ville de Paris, 2001.
60 Ibid., p. 146-157. L’auteur emprunte les statistiques au mémoire de Diplôme d’études approfondies de Elvira Férault, Paris X-Nanterre, 1998-1999.
61 Moreau-Vauthier, Charles. Gérôme, peintre et sculpteur : l’homme et l’artiste, d’après sa correspondance, ses notes, les souvenirs de ses élèves et de ses amis. Paris : Hachette, 1906, p. 90.
62 Corr., t. XII, p. 209, note 1, 18 décembre 1853.
63 Sand, George, et al. Agendas 1852-1856. Textes transcrits et annotés par Anne Chevereau. Paris : J. Touzot, 1990, t. I, p. 160-161. Les Agendas, tenus par George Sand et Alexandre Manceau, comprennent cinq tomes et un Index des patronymes. Ils ont été publiés entre 1990 et 1993. Ils seront dorénavant cités comme Agendas, avec le numéro de tomaison.
64 Le Mousquetaire, n° 99, 27 février 1854, p. 3.
65 Corr., t. XIV, p. 628, 16 février 1858.
66 Le Monde illustré, 24 avril 1858, p. 269-270.
67 Fonds patrimoniaux, La Châtre. Lettres manuscrites du 8 février et du 5 mars 1858.
68 Corr., t. XVI, p. 795, 17 février 1862.
69 Agendas 1862-1866, t. III, 9 février 1863.
70 Ibid., 22 février 1863.
71 Corr., t. VIII, p. 187, note 1, 14 décembre 1847.
72 Rabelais, François et al. Œuvres de François Rabelais contenant la vie de Gargantua et celle de Pantagruel, illustrations par Gustave Doré. Paris : J. Bry aîné, 1854.
73 bit.ly/20BBgM0 (vérifié le 22 mai 2016).
74 bibliotheques-specialisees.paris. fr/bibliotheque-numerique/accueil.dot (vérifié le 27 novembre 2014).
75 Sand, Maurice. Recueil des principaux types créés avec leurs costumes sur le Théâtre de Nohant. 1846-1886. 2 volumes. Département des estampes et de la photographie. TB-471 (1-2). Une partie de ces dessins originaux a été reprise en 1930 dans un ouvrage d’art à tirage limité : George Sand et le Théâtre de Nohant. Dessins de Maurice Sand. Paris : Les Cent Une, 1930. C’est à partir de notre exemplaire qu’ont été produits les fichiers numérisés présents.
76 Corr., t. VIII, p. 660, 16 octobre 1848.
77 Corr., t. X, p. 175, 30 mars 1851.
78 L’Illustration, n° 552, 24 septembre 1853, p. 196.
79 Corr., t. XVII, p. 399, 24 janvier 1863.
80 Quèguiner, Anne. Les costumes à la comédie française (1665-1847) : Du secret au visible. Thèse. Université de Paris 8, 2006. http:// www. bibliotheque-numerique-paris8.fr/fre/ref/103229/118731181/ (vérifié le 23 novembre 2014).
81 Barthes, Roland. Essais critiques. Paris : Seuil (Tel Quel), 1964.
82 Sand, Christiane et Sylvie Delaigue-Moins, op. cit., p. 98-99.
83 Le diable à Paris, op. cit., vol. 2, p. 213.
84 Sand, George. Le diable à Paris : 1845-1846 ; Le diable aux champs : 1857. Édition établie et annotée par Jeanne Goldin. Paris : Honoré Champion, 2009, p. 178-180.
85 Bibliothèque de l’Institut, Fonds Lovenjoul, E 942.
86 L’Illustration, n° 227, 1847, p. 276 : Le château de Sainte-Sévère, Personnages d’une tapisserie du château de Boussac, Les pierres jomâtres. L’Illustration, n° 444, 1851, p. 436-437 : Le faucheur, La pastoure, La bourrée, La fête du chou, L’enterrement. L’Illustration, n° 494, 1852, p. 404-405 : Le buis béni, La remégeuse, La fontaine de Vaudevant, Les livrées, La dernière gerbe. L’Illustration, n° 501, 1852, p. 220 : Les buvettes, Le champ de foire.
87 L’Illustration, n° 459, 1851, p. 372-373 : Les meneurs de loups, La chasse à baudet, La grand’bête, Les lavandières de nuit, Le monsieur de l’orme Râteau. L’Illustration, n° 504, 1852, p. 268-269 : Le lièvre sorcier, Les follets, La levrette blanche, Les meneurs de nuées. L’Illustration, n° 513, 1852, p. 405 : La veillée de Noël en Berry. L’Illustration, n° 625, 1855, p. 108-109 : Six vignettes pour Visions de la nuit.
88 L’Illustration, n° 484, 1852, p. 381 : Types de l’ancienne comédie italienne, Arlequin et Gerolamo, Le docteur et Gilles.
89 L’Illustration, n° 552, 1853, p. 196 : Reine, Valentin père, Valentin fils.
90 Le Magasin pittoresque, 25e année, 1857, p. 372-373.
91 Le Magasin pittoresque, 24e année, p. 29, p. 77, p. 97, p. 284, p. 285.
92 Sand, George. Histoire du véritable Gribouille. Vignettes par Maurice Sand, gravures de Delaville. Paris : J. Hetzel (Petite bibliothèque blanche), 1850.
93 Corr., t. IX, p. 555, p. 557, p. 559, p. 565, 3mai, 5 mai, 8 mai et 20 mai 1850.
94 Nerval, Gérard de. Œuvres complètes. 3 volumes. Paris : Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1984-1993, t. 2, p. 1251-1258.
95 Nerval, Gérard de. Les Filles du feu : nouvelles. Paris: D. Giraud, 1854.
96 Bayle, Corinne. « Une lettre de Nerval à Maurice Sand (5 novembre 1853) : Sylvie sous le regard d’un poète toujours lucide », dans Auraix-Jonchière, Pascale, et Christian Croisille. La lettre et l’œuvre : Perspectives épistolaires sur la création littéraire et picturale au XIXe siècle. Clermont-Ferrand : Presses universitaires Blaise Pascal, 2009, p. 211-220.
97 Corr., t. XI, p. 645, p. 660, p. 664, 3 avril et 18 avril 1853 ; t. XII, p. 68, 15 août 1853 ; t. XII, p. 31, p. 174, 17 janvier et 4 juin 1855.
98 Fonds patrimoniaux, La Châtre. Lettre du 17 mars 1857.
99 Sand, George, et Maurice Sand. Légendes rustiques. Dessins de Maurice Sand. Paris : A. Morel, 1858.
100 Corr., t. XIV, p. 689, 15 avril 1858.
101 Corr., t. XIV, p. 730, 20 mai 1858.
102 Corr., t. XIV, p. 721, 8 mai 1858.
103 Corr., t. XIV, p. 693, 19 avril 1858.
104 Corr., t. XIV, p. 756, 6 juin 1858.
105 Corr., t. XIV, p. 764, 9 juin 1858.
106 Corr., t. XIV, p. 736-738. Le traité est reproduit intégralement par George Lubin.
107 Bibliothèque de l’Institut, Fonds Lovenjoul, E 961. Notes de Maurice Sand et correspondance avec Émile Aucante.
108 Agendas, t. II, 1857-1861, p. 84.
109 Corr., t. XIV, p. 694, 19 avril 1858.
110 L’Illustration, n° 484, 5 juin 1852, p. 381.
111 Corr., t. XIV, p. 765, 9 juin 1858.
112 Corr., t. XIV, p. 768, 13 juin 1858.
113 Malkin, Shira. « Les aléas de la création collective : le cas de Masques et bouffons (1859) », dans Buchet-Ritchey, Nathalie, dir. George Sand : une écriture expérimentale. La Nouvelle-Orléans : Presses universitaires du Nouveau Monde, 2006, p. 301-318.
114 Corr., t. XIV, p. 771, 13 juin 1858.
115 Masques et bouffons a été publié par Michel Lévy frères à la fin de 1859, daté de 1860. Ernest Bouju était un mécène, éditeur, amateur et bibliophile. Ami de Lévy, il soutenait des artistes et des écrivains, notamment en s’assurant la collaboration de libraires et maisons d’édition avec lesquels il publiait à compte à demi, en se finançant lui-même auprès de sa famille comme de la banque. Il fera néanmoins faillite en 1865. Nous avons trouvé les rares informations disponibles à son sujet dans la récente thèse doctorale de Mme Viera Rebolledo-Dhuin, Les réseaux et métiers du livre à Paris : 1830-1870, soutenue en 2011 au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, sous la direction du professeur Jean-Yves Mollier. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00768969/ (vérifié le 24 novembre 2014).
116 Bibliothèque de l’Institut, Fonds Lovenjoul, E960.
117 Corr., t. XV, p. 136, 6 novembre 1858.
118 Cuppone, Roberto. L’invenzione della commedia dell’arte. Le théâtre de Nohant. Moncalieri (Italie) : Centro interuniversitario di ricerche sul viaggio in Italia, 1997. L’ouvrage se présente comme une synthèse d’une thèse en trois tomes sur le théâtre de Nohant, soutenue en 1994.
119 Ibid., p. 206.
120 Bibliothèque de l’Institut, Fonds Lovenjoul, E961.
121 Département des manuscrits, BnF, Lettres de Maurice Sand à sa sœur Solange, NAF 15000.
122 Ibid., lettre du 11 août 1858.
123 Ibid., lettre du 26 octobre 1858.
124 Ibid., lettre du 9 novembre 1858.
125 Wentz, Debra Linowitz. « Les mobiles artistiques et psychologiques du théâtre de Nohant », Présence de George Sand, n° 19, février 1984.
126 Wentz, Debra Linowitz. Les profils du « Théâtre de Nohant » de George Sand. Paris : A.-G. Nizet, 1978.
127 Corr., t. XV, p. 208, 11 décembre 1858.
128 Corr., t. XV, p. 546, 31 octobre 1859.
129 Corr., t. XV, p. 571-572, 22 novembre 1859.
130 Corr., t. XV, p. 579 et p. 593, 25 novembre et 5 décembre 1859.
131 Le certificat d’attribution de la Légion d’honneur à « M. DUDEVANT » est daté du 17 mars 1860 et a été émis le 4 avril suivant. Il est fait « Chevalier de l’Ordre impérial de la Légion d’honneur ». L’original est conservé au Fonds Maurice Sand de la Bibliothèque Beinecke (Yale).
132 Fonds patrimoniaux, La Châtre. Lettre du 19 mars 1860.
133 Lettre autographe conservée aussi à la Bibliothèque Beinecke. La genèse de cette décoration se comprend mieux avec la lettre de George Sand conservée aux Archives nationales de France dans la correspondance du prince Jérôme Napoléon. Elle avait chargé ce dernier, ami proche, de transmettre à Victor-Emmanuel un exemplaire de Masques et bouffons ainsi qu’une lettre de Maurice « à ce héros dont il est follement épris. – le maudit héros ! […] ce livre est un hommage au génie italien, et, parmi les plus humbles droits, il a celui d’être mis aux pieds du libérateur de l’Italie ». Cavour était alors président du royaume de Piémont-Sardaigne sur le point de devenir, avec l’unification menée par Victor-Emmanuel II, le royaume d’Italie. (Archives nationales de France, Papiers du Prince Napoléon, Lettre du 9 décembre 1860. 400 AP/159.)
134 Fonds patrimoniaux, La Châtre. Lettre s. d.
135 Bibliothèque de l’Institut, Fonds Lovenjoul, E960.
136 Maurice Sand, « Deux jours dans le monde des papillons : causerie à travers champs », La Revue de Paris, t. XXIV, 15 février 1855, p. 501-521, 1er mars 1855, p. 711-734. Préface de George Sand.
137 Corr., t. XIII, p. 193, 17 juin 1855.
138 Bibliothèque de l’Institut, Fonds Lovenjoul, E961.
139 Ibid., [s. d.] novembre 1863.
140 Ibid., 19 juin 1865.
141 Ibid., E960, 17 juin 1865.
142 Ibid., E961, 28 juillet 1865.
143 Ibid., 12 octobre 1865.
144 Ibid., 25 mai 1866.
145 Le monde des papillons, op. cit., p. 154.
146 Ibid., p. 220.
147 Molière. Œuvres complètes de Molière. Nouvelle édition, précédée d’une introduction par Jules Janin. Paris : Laplace, Sanchez et Cie, 1871.
148 Regnard, Jean-François. Œuvres complètes de Regnard. Nouvelle édition, précédée d’une Introduction par M. Édouard Fournier. Paris : Laplace, Sanchez et Cie, 1875.
149 Scarron, Paul. Scarron. Théâtre complet. Nouvelle édition, précédée d’une notice biographique par M. Édouard Fournier. Paris : Laplace, Sanchez et Cie, 1879.
150 Fournier, Édouard Le théatre français au XVIe et au XVIIe siècle ou Choix des comédies les plus curieuses antérieures à Molière. Paris : Laplace, Sanchez et Cie, 1871.
151 Fournier, Édouard Le théâtre français avant la Renaissance, 1450-1550 : mystères, moralités et farces. Paris : Laplace, Sanchez et Cie, 1872.
152 Gozzi, Carlo. The Memoirs of Count Carlo Gozzi. Traduits par J. A. Symonds. Contient des portraits et des eaux-fortes originales de A. Lalauze. Contient également des personnages de la comédie italienne de M. Sand. 2 volumes. Londres et New York : J. C. Nimmo et Scribner & Welford, 1890.
153 Sanchez, Pierre, et Xavier Seydoux. Les catalogues des Salons des beaux-arts. 22 volumes. Paris Dijon : L’Échelle de Jacob, 1999-.
154 Notes d’atelier, op. cit. « Le Maître ne protégeant guère les élèves, soit pour les faire admettre aux expositions, soit pour leur procurer des copies du Ministère […] si j’ai eu des commandes du Ministère et trouvé des travaux à faire, il n’y fut jamais pour rien » (p. 21).
155 Selon le catalogue, il présente deux œuvres : # 599 – Une balle, # 600 – Un corps de garde de condotierri.
156 Le Salon de 1850 s’ouvre à la fin de décembre et se poursuit au début de 1851. Sand y présente quatre œuvres : # 2745 – Les deux amis, # 2746 – Moissonneurs, # 2747 – Tambours, # 2748 – Les Avernes et les Romains.
157 Lemaire, Gérard-Georges. Histoire du Salon de peinture. Paris : Klincksieck (Klincksieck études), 2004, p. 159.
158 # 1140 – La chasse au héron.
159 # 1041 – Muletiers berrichons.
160 Lemaire, op. cit., p. 149-150.
161 Sanchez et Seydoux, op. cit., t. VI – 1852-1857, p. 15.
162 Corr., t. XIII, p. 151, 23 mai 1855.
163 Corr., t. XIII, p. 182-185, 10 juin 1855.
164 Corr., t. XIII, p. 354, 19 septembre 1855. Note 2.
165 Corr., t. XIII, p. 382-383, 1er octobre 1855.
166 Archives nationales de France, Papiers du Prince Napoléon, 400 AP/159.
167 Corr., t. XIV, p. 344, 20 avril 1857.
168 # 2390 – Léandre et Isabelle recevant les hommages des divers types de la comédie italienne et française, # 2391 – Le grand bissexte, # 2392 – Le loup-garou, # 2393 – Sujet tiré du Pot d’or, conte d’Hoffmann, # 2594 – Le follet, superstition du Berry (dessin), # 2595 – Les lupins, superstition du Berry (dessin), # 2596 – Les trois hommes de pierre, superstition du Berry (dessin), # 2597 – Les martes, superstition du Berry (dessin).
169 Corr., t. XIV, p. 413, 3 août 1857.
170 Corr., t. XIV, p. 373, 1er juin 1857. Note 1.
171 Corr., t. XIV, p. 404, 15 juillet 1857.
172 # 2695 – Le Meneu’ de loups.
173 Astruc, Zacharie. Les 14 stations du Salon : 1859 ; suivies d’Un récit douloureux. Préface de George Sand. Paris : Poulet-Malassis et De Brose, 1859.
174 . # 2798 – Muletiers, # 2799 – La ville un jour de marché à Pompéi, # 2800 – La campagne (La vallée albane et la voie latine), aquarelle.
175 . Corr., t. XVI, p. 371, 20 avril 1861.
176 Fonds patrimoniaux, La Châtre. Lettre à George Sand, le 12 juillet 1861. « M. Villot, qui est à présent le second après M. Nieuwerkerke, devrait me donner un coup d’épaule soit pour me faire acheter mes aquarelles, soit pour me faire avoir une médaille. »
177 C’est l’adresse du marchand de tableaux Deforge, 8 boulevard Montmartre, que le catalogue du Salon de 1850 donnait alors pour attache de Maurice à Paris.
178 Corr., t. XVI, p. 492, 27 juillet 1861.
179 BHVP, Fonds Sand, H810. Lettre du 31 mars 1862. « Enfin ma chère fiancée, je ferai tout ce qui dépendra de moi pour vous rendre heureuse et vous prouver mon affection je n’ose encore dire mon amour. Mon cœur est plein et s’ouvrira près de vous. Vous y lirez la vérité. »
180 L’Agenda (Agendas, t. II), signale au 9 et 14 mars 1860 des rencontres avec Luigi Calamatta et sa fille Lina, en soirée au théâtre puis à un dîner chez Magny. Lina est alors âgée de 17 ans.
181 BHVP, Fonds Sand, H150. Lettre du 9 avril 1862. « Croyez-vous vraiment avoir pris tant d’années que je ne vous reconnaîtrai pas ? […] C’est moi qui dois plutôt craindre que deux ans de soleil et de voyages ne m’aient pas précisément rafraîchi le teint. […] Savez-vous à qui je pensais là-bas, en Amérique, au beau milieu de la prairie ? À ma mère et à vous, Lina. Je ne pouvais pas imprimer mon secret et le livrer au public, n’est-ce pas ? »
182 Corr., t. XVII, p. 373, 12-13 janvier 1863.
183 Un an plus tard, le 18 mai 1863, Maurice et Lina se marient religieusement selon le rite protestant, et leur premier-né Marc-Antoine est baptisé de même façon.
184 L’épisode a fait couler beaucoup d’encre et donné, chez les sandiens, fort mauvaise réputation à Maurice qui a inscrit dans l’Agenda, au moment du départ de sa mère pour Palaiseau où Manceau décédera en 1865, des notes désobligeantes pour celui qui fut longtemps son ami. Aux explications psychanalytiques abondantes à propos de la relation entre un fils et le jeune amant de sa mère, nous en préférons une plus triviale. Manceau avait pris entièrement charge de Nohant depuis une douzaine d’années en l’absence de Maurice et il y exerçait une forte autorité. L’installation du couple à demeure, qui était aussi l’installation de l’héritier, aura mené à des discordes auxquelles Lina, forte personnalité également, n’était peut-être pas étrangère. L’ouvrage de référence sur Alexandre Manceau est dû aux recherches d’Anne Chevereau. (Chevereau, Anne. Alexandre Manceau : le dernier amour de George Sand. Saint-Cyr-sur-Loire : Pirot, 2002.)
185 Corr., t. XVII, p. 142, 18 juin 1862.
186 Battesti, Michèle. Plon-Plon : le Bonaparte rouge. Paris : Perrin, 2010.
187 Le Fonds Rabelais de la Bibliothèque de Montpellier, qui rassemble les illustrations de Maurice Sand pour un projet de publication resté sans suite, contient une aquarelle intitulée L’Île de Ruach, relative au chapitre XIII du Quart livre. Aux premières lignes, Rabelais dit de cette île qu’on la nomme aussi « île du Vent ». Le catalogue du Salon présente l’œuvre comme un « tableau » qui a pu être réalisé à partir de cette aquarelle ancienne, réalisée pour sa part vers 1848.
188 Sanchez, Pierre, et Xavier Seydoux, op. cit., vol. XIII (1881-1883), Préface, p. ix-xiii.
189 Bibliothèque Beinecke (Yale), Fonds Maurice Sand.
190 Miquel, Pierre. Le paysage français au XIXe siècle : 1824-1874 : l’école de la nature. Maurs-la-Jolie : Éd. de la Martinelle, 1975.
191 Rameix, Christophe, et Alain Decotigny. Impressionnisme et postimpressionnisme dans la vallée de la Creuse. Joué-lès-Tours : C. Pirot la Simarre, 2012.
192 Ibid., p. 28-29.
193 Nous n’avons pu avoir accès à cette image. Dans les huit carnets de croquis rassemblés par Maurice Sand et conservés à la BHVP, seul le premier (1840-1849) propose des dessins de Crozant ou des environs. L’un est daté de 1843 et les trois autres de 1846. (BHVP, Fonds Sand, H0392.)
194 Denuzière, Maurice. « Préface », dans Miquel, Rolande, et Pierre Miquel. Théodore Rousseau : 1812-1867. Paris : Somogy, 2010, p. 6.
195 Corr., t. XIII, p. 624, 17-19 mai 1856.
196 BHVP, Fonds Sand, H0392, 4e carnet (1855-1860).
197 Corr., t. VI, p. 564. 7 juin 1844. Note 2.
198 Corr., t. XIV, p. 645, 4 mars 1858.
199 Deux lettres de Maurice Sand à George Sand, en 1858, font état de cette amitié. Fonds patrimoniaux, La Châtre. Lettres du 8 février 1858 et du 5 mars 1858. Tony Faivre a séjourné à Nohant en 1857 et en 1859.
200 Freud, Sigmund, Jean-Bertrand Pontalis, et Fernand Cambon. L’inquiétante étrangeté et autres textes. Paris : Gallimard (Folio bilingue), 2001.
201 Sand, George. Œuvres illustrées de George Sand. Consuelo [8]. Paris : Hetzel, 1855.
202 Ibid., p. 65.
203 Ibid., p. 104.
204 Ibid., p. 113.
205 Ibid., p. 136.
206 Lorsque Consuelo regarde un « sentier de sable jaune qui serpentait gracieusement sur la colline » (p. 126) et s’extasie sur la beauté des chemins naturels, il la pose devant des pointes rocheuses acérées, lourdement barrées à l’horizon par une noire forêt de sapins (p. 128) (Ill. 34, Consuelo et le sentier). Dans Gribouille, quand la reine mène son protégé « sur le sommet le plus élevé de l’île et lui f[a]it admirer la beauté de la contrée des fleurs » (p. 83), on ne détecte dans le dessin que deux minuscules ombres au faîte d’une falaise vertigineuse surplombant rochers nus et arbres morts. Les plus aimables des fleurs et des arbres (p. 69, 70, 71, 73) se déploient comme des prédateurs.
207 Lettre d’Édouard Charton à Maurice Sand, 6 novembre 1855. (BHVP, Fonds Sand, H0481.)
208 La parution de ce premier dessin a lieu le 27 janvier 1856 (Le Magasin pittoresque, n° 24, 1856, p. 29).
209 Le carnet de croquis où sont rassemblés les dessins du voyage en Italie, en 1855, contient l’esquisse prise sur le vif de cette grotte de la villa Aldobrandini. En regard, Maurice Sand a ajouté une reproduction de la gravure qu’il en a tirée. La volonté de transformer ce lieu de manière fantasticante est manifeste. (Troisième carnet (1855), Fonds Sand, BHVP, H0392) (Ill. 35).
210 Ces deux dessins ont été publiés le 7 septembre 1856 (Le Magasin pittoresque, n° 24, 1856, p. 284-285).
211 Corr., t. XIII, p. 151. 23 mai 1855. Note 1.
212 L’Illustration, vol. XVIII, n° 459, 12 décembre 1851 ; vol. XX, n° 504, 23 octobre 1852 ; vol. XX, n° 513, 25 décembre 1852 ; vol. XXV, n° 625, 17 février 1855.
213 Bernadac, Christian, et Raymond Lalance. George Sand : dessins et aquarelles. Paris : P. Belfond, 1992.
214 De ses copies de dessins de Goya durant son enfance jusqu’à la diablesse maléfique de son dernier roman (non publié) en passant par la couleur cauchemardesque de son rendu des Légendes rustiques, Maurice Sand frôle sans jamais l’approfondir ce qui fut un ton du siècle, la fascination pour la nuit des êtres et de la nature, commune aux artistes de la fin des Lumières jusqu’aux symbolistes et aux surréalistes. La synthèse qu’en a présentée le Musée d’Orsay en 2013 en propose le parcours visuel de référence. L’ange du bizarre : le romantisme noir de Goya à Max Ernst. À l’occasion de l’exposition « L’ange du bizarre. Le romantisme noir de Goya à Max Ernst », Städel Museum, Francfort-surle-Main, 26 septembre 2012-20 janvier 2013, Musée d’Orsay, Paris, 5 mars-9 juin 2013. Ostfildern (Allemagne) : Hatje Cantz, 2013.
215 Maurice Sand, Halte des soldats de Napoléon, peinture à l’huile, H. 48 cm – L. 65.5cm, 1848. Musée George Sand et de la Vallée noire, La Châtre. Il pourrait s’agir du tableau Une halte, présenté au Salon de 1849.
216 Le Musée français, septembre 1860, n° 69, p. 70.
217 Selon Philibert Audebrant qui commente dans les pages du journal les dessins de ce numéro de 1860, la gravure serait la reproduction d’un tableau de Maurice Sand qui lui aurait donné pour date « les premiers jours de la première République ». Signalons la présence, au Salon de 1850, d’un tableau intitulé Tambours, 1793.
218 Prat, Louis-Antoine. Le dessin français au XIXe siècle. Paris : Musée du Louvre, Musée d’Orsay, et Somogy, 2011.
219 Kaenel, Philippe. Le métier d’illustrateur 1830-1880 : Rodolphe Töpffer, J.-J. Grandville, Gustave Doré. Paris : Messene (Essentiel des thèses), 1996.
220 Ibid., p. 78.
221 Ibid., p. 106.
222 Ibid., p. 110.
223 Corr., t. XII, p. 256, 13 janvier 1854, et p. 260, 17 janvier 1854.
224 Ibid., p. 123.
225 Bourdieu, op. cit., p. 178.
226 Kaenel, op. cit., p. 336.
227 Ibid., p. 334.
228 Tillier, Bertrand. Maurice Sand à « sa » conquête de l’édition. Tusson : Du Lérot, 1992. Tillier, qui a surtout étudié les rapports de Maurice Sand avec ses éditeurs, situe en 1862 le premier ouvrage publié de Maurice et assure qu’il n’écrira jamais plus après la mort de sa mère en 1876. Ces deux affirmations sont erronées.
229 Le Mousquetaire, n° 49, dimanche 8 janvier 1854, p. 194-195. La Bibliothèque de l’Institut de France possède le manuscrit de ce récit fantastique. Les pages 4 et 5 des six feuillets originaux sont fortement raturées ; des corrections de George Sand sont portées sur le texte à l’encre bleue, peu nombreuses. (Fonds Lovenjoul, E959.)
230 Brierre de Boismont, Alexandre. Des hallucinations ou Histoire raisonnée des apparitions, des visions, des songes, de l’extase, du magnétisme et du somnambulisme. Paris : G. Baillière, 1845.
231 Le Mousquetaire, nº 57, lundi 16 janvier 1854., p. 221-222. Le texte s’amorce en première page. Le manuscrit, conservé à la Bibliothèque de l’Institut de France, comporte 11 feuillets dont certains ont été rallongés par collage. Les corrections ne semblent pas de la main de George Sand. Les différences sont toutefois nombreuses entre le manuscrit et la version imprimée. (Fonds Lovenjoul, E 959.)
232 Huard, Pierre. « L’enseignement libre de la médecine à Paris au XIXe siècle », Revue d’histoire des sciences (1974), p. 59.
233 Corr., t. XII, p. 261, 17 janvier 1854.
234 Bibliothèque Beinecke (Yale), Fonds Maurice Sand (non catalogué).
235 Charles Nodier avait publié en 1811 un ouvrage de Cousin de Grainville intitulé Le dernier homme, roman d’anticipation où la destruction du monde était le fait des humains plus que de forces naturelles comme le déluge, pour sa part emprunté à la légende biblique. Dans sa préface, Nodier déplore que l’ouvrage, publié une première fois en 1805, soit passé totalement inaperçu. (Cousin de Grainville, Jean-Baptiste-François-Xavier. Le dernier homme. 2e éd. publiée par Charles Nodier. Paris : Ferra aîné, 1811.
236 Rupke, Nicholas. « L’Apocalypse, dénominateur de la culture anglaise au début du XIXe siècle », dans Roux, Louis, dir. Dénominateurs communs aux arts et aux sciences. Actes d’un colloque organisé sous les auspices de l’École d’épistémologie de l’Université d’Edimbourg. Traduction. Saint-Étienne : CIEREC, 1986.
237 Le catalogue de la bibliothèque de Nohant renvoie à quatre éditions différentes des œuvres complètes de Byron. Rupke (ibid.) rappelle que Byron eut recours à « des caractéristiques de la géologie diluvienne » dans plusieurs textes, tels Don Juan, Caïn, Le ciel et la terre.
238 Masques et bouffons, t. I, p. 3.
239 Ibid., p. 10.
240 Ibid., p. 18.
241 Ibid., p. 63-64.
242 Ibid., p. 64.
243 Ibid., p. 65-66. Les majuscules sont de Maurice Sand.
244 Rey, Alain. Miroirs du monde : une histoire de l’encyclopédisme. Paris : Fayard, 2007.
245 Six mille lieues à toute vapeur, p. 18.
246 Archives nationales de France, Papiers du prince Napoléon, Notes de voyage de Jérôme Napoléon, Voyage en Amérique – 1861, 400AP/166.
247 Ferri Pisani, Camille. Lettres sur les États-Unis d’Amérique. Paris : L. Hachette, 1862.
248 Six mille lieues à toute vapeur, p. 181-182.
249 Corr., t. XVI, p. 774, 7 février 1862. Note 4.
250 Corr., t. XVI, p. 674-675, 19 décembre 1861.
251 Corr., t. XVI, p. 692, 29 décembre 1861. Note 2. Lettre du Prince (28 décembre), citée par Georges Lubin.
252 Archives nationales de France, Papiers du prince Napoléon, lettre de Maurice Sand au prince Jérôme Napoléon, 29 décembre 1861. 400AP/159.
253 Six mille lieues à toute vapeur, p. 367.
254 Le manuscrit de Six mille lieues à toute vapeur est conservé à la BHVP, cote H319. Il compte 584 pages en format de demi-feuillets et porte la trace de révisions de la main de George Sand, mais non d’une réécriture. Une note manuscrite, d’une écriture inconnue, précise qu’il s’agit bien du journal de bord qu’a tenu Maurice Sand. Le chapitre de conclusion manque toutefois à ce manuscrit, ce qui ne permet pas de vérifier notre hypothèse mais la rend au moins plausible.
255 Corr., t. XVI, p. 547-550, 1er septembre 1861. Note 1.
256 Corr., t. XVI, p. 727, 8 janvier 1862.
257 Corr., t. XVI, p. 775, 7 février 1862.
258 Des pages paraîtront aussi en feuilleton, la même année, dans le journal L’Ordre de Montréal, à l’initiative d’Hector Fabre. Voir la revue Cap-aux-diamants, n° 81, 2005, p. 58-63.
259 Corr., t. XVI, p. 764, 3 février 1862.
260 Tillier, Bertrand, op. cit. Exergue de l’ouvrage, intitulé Inventaire des ventes de Maurice Sand, 1879. L’auteur indique que le tableau manuscrit provient des Archives Calmann-Lévy et qu’il lui a été communiqué par M. Jean-Yves Mollier.
261 BHVP, Fonds Sand, H676. Lettre d’Émile Aucante à Lina Sand, 21 juin 1883. Un état de situation, fourni par « Calmann-Lévy éditeur, ancienne maison Michel Lévy frères, Librairie nouvelle », est annexé à la lettre pour tous les ouvrages de Maurice Sand publiés par cette maison. Six mille lieues à toute vapeur est alors le seul livre qui a obtenu deux tirages. Aucante informe Lina qu’il ne saurait donc être question d’engager des frais pour des rééditions, mais que les livres restants pourraient être écoulés dans la « Biblio thèque à un franc, au moyen d’un changement de titre et de couverture ». Le projet sera sans suite. La maison Calmann Lévy consentira pourtant à rééditer en 1884 le premier roman de Maurice, Callirhoé, paru en 1864, ainsi que Mademoiselle de Cérignan, paru en 1874.
262 Sand, Maurice. Callirhoé, 2009, p. 16.
263 Corr., t. XVI, p. 829, 1er mars 1862.
264 BHVP, Fonds Sand, H472. Lettre de François Buloz à Maurice Sand, 3 mai 1863.
265 Corr., t. XVII, p. 624-625, 5 mai 1863.
266 Corr., t. XVII, p. 688-689, 20 juin 1863.
267 Sand, Maurice. Callirhoé. Édition présentée, établie et annotée par Claire Le Guillou. Limoges : Les Ardents Éditeurs, 2009, p. 33.
268 Ibid., p. 63-64.
269 Ibid., p. 357.
270 Ibid., p. 336.
271 Ibid., p. 224.
272 Ibid., p. 355.
273 Ibid., p. 192.
274 Flaubert, Gustave. Salammbô. Paris : Michel Lévy, 1863.
275 Sand, Maurice. Raoul de La Chastre : aventures de guerre et d’amour. Paris : Michel Lévy, 1865.
276 Corr. XVIII, p. 583, 24 octobre 1864.
277 Corr. XVIII, p. 633, 23 décembre 1864.
278 Corr., t. XVIII, p. 159, 18 décembre 1863.
279 Agendas, t. III, 26 mars 1864.
280 Corr., t. XVIII, p. 424, 1er juillet 1864.
281 Corr., t. XVIII, p. 412, 18 juin 1864.
282 Le manuscrit autographe de Raoul de La Chastre ne se trouve pas dans les collections publiques. Il a été vendu aux enchères le 12 décembre 2002 par une division de la maison Drouot, à l’Hôtel des ventes de Neuilly. Il comportait 544 pages réunies en deux volumes et portait, selon la description, « de nombreuses corrections de George Sand ». Sa provenance n’était pas indiquée. Ont été mis en vente à la même occasion le manuscrit du Catalogue des lépidoptères du Berri, paru en 1879, avec les notes préparatoires et le brouillon de la préface, ainsi qu’une partie (133 pages) du manuscrit de Six mille lieues à toute vapeur, de même que des canevas pour le théâtre des marionnettes et quelques dessins de Maurice. Un important lot de lettres de George Rochegrosse à Lina Sand, datées de 1893 et de 1894, au moment où l’artiste veut préparer l’illustration d’un roman de Maurice, nous porte à croire que ces lots – où se trouvaient aussi quelques colifichets ayant appartenu à George Sand – proviennent des héritiers légaux de la famille. Les lots semblent avoir été acquis par des collectionneurs privés. Aucun d’entre eux n’a refait surface dans les collections institutionnelles actuellement répertoriées.
283 Corr., t. XVIII, p. 424, 1er juillet 1864.
284 Corr., t. XIX, p. 60, 29 janvier 1865. Note 1.
285 Corr., t. XIX, p. 66, 30 janvier 1865. Note 1. Ulbach écrit du roman qu’il est « tout simplement une des œuvres les meilleures qui se soient produites depuis quelques années ». (Corr., t. XIX, p. 260, note 2.)
286 Corr., t. XIX, p. 165, 5 avril 1865.
287 Corr., t. XIX, p. 67, 29-31 janvier 1865.
288 Maurice Sand fera un bilan de la presse plutôt favorable à Raoul de La Chastre en regrettant que « les gros bonnets de la critique, Gautier, St-Victor, Janin, etc – so[ie]nt restés muets ». Il reconnaît que « les mères de famille ne l’achèteront pas pour le mettre dans les mains de leurs demoiselles ». Bibliothèque de l’Institut, Fonds Lovenjoul, E 961. Lettre à Émile Aucante, 28 juillet 1865.
289 Bibliothèque Beinecke (Yale), Fonds Maurice Sand, non catalogué. Ce texte, qui semble destiné à une publication dans une revue, se présente dans les archives acquises par l’Université Yale sous forme de photocopie d’un manuscrit de George Sand, repris sous forme de tapuscrit par Aurore Sand. Il est malheureusement incomplet, le sommaire du roman s’interrompant avant sa conclusion.
290 Corr., t. XIX, p. 86, 11 février 1865.
291 Corr., t. XIX, p. 260, 27 juin 1865.
292 Corr., t. XIX, p. 265-267, 29 juin 1865.
293 Corr., t. XIX, p. 310, 18 juillet 1865.
294 Corr., t. XIX, p. 325, 25 juillet 1865.
295 Alexandre Manceau meurt à Palaiseau le 21 août 1865.
296 Corr., t. XIX, p. 473, 21 octobre 1865. Note 1.
297 Corr., t. XIX, p. 476-477, 23 octobre 1865.
298 BHVP, Fonds Sand, H473. Lettre de François Buloz à Maurice Sand, 24 octobre 1865.
299 BHVP, Fonds Sand, H474. Lettre de François Buloz à Maurice Sand, 23 janvier 1866.
300 Sand, Maurice. Le coq aux cheveux d’or : récit des temps fabuleux. Paris : A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1867.
301 Ibid., p. 8-9.
302 Ibid., p. 324.
303 Moreau de Jonnès, Alexandre-César. Ethnogénie caucasienne : recherches sur la formation et le lieu d’origine des peuples éthiopiens, chaldéens, syriens, hindous, perses, hébreux… etc. Paris : J. Cherbuliez, 1861.
304 BHVP, Fonds Sand, H636. Lettre de Alexandre Moreau de Jonnès à Maurice Sand, 19 février 1867.
305 Refusé à la RDM, le roman de Maurice Sand fut publié dans le mensuel La Revue moderne, en quatre livraisons, à compter du 1er février 1866. Grâce à l’intervention du journaliste Louis Ulbach, lié à l’éditeur belge Lacroix qui cherchait à se concilier George Sand (Corr., t. XIX, p. 527, 18 novembre 1865, et p. 724-726, 21 février 1866), le roman parut ensuite à la Librairie internationale, A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, en 1867, d’ailleurs éditeur de La Revue moderne.
306 Vidal-Naquet, Pierre. L’Atlantide : petite histoire d’un mythe platonicien. Paris : Les Belles Lettres, 2005, p. 117-118.
307 Verne, Jules. Vingt mille lieues sous les mers : voyages extraordinaires. Paris : J. Hetzel, 1871. La version préalable en feuilleton était parue en 1869 et 1870 dans Le Magasin d’éducation et de récréation.
308 Bibliothèque Beinecke (Yale), Fonds Maurice Sand, non catalogué.
309 L’Agenda du 12 juin 1866 indique que « Lina a fini de recopier Attila ».
310 Corr., t. XX, p. 707, 13 février 1868 et p. 709, 14 février 1868.
311 Sous le titre L’Augusta, le roman sur Attila paraîtra dans La Liberté du 18 août au 13 septembre 1868.
312 Sand, Maurice. L’Augusta. Paris : Michel Lévy frères, 1872.
313 Corr., t. XIX, p. 775-776, 30 mars 1866.
314 Corr., t. XIX, p. 527, 18 novembre 1865.
315 Corr., t. XIX, p. 724-725, 21 février 1866.
316 Fonds patrimoniaux, La Châtre. Lettre de Maurice Sand à George Sand.
317 Corr., t. XX, p. 459, 10 juillet 1867. Note 1.
318 Corr., t. XIX, p. 528, 18 novembre 1865.
319 Sand, Maurice. Miss Mary. Paris : Michel Lévy frères, 1868.
320 Dans Sand, George. Impressions et souvenirs. Paris : Michel Lévy frères, 1873, p. 331-348.
321 Sand, Maurice. L’Augusta. Paris : Michel Lévy frères, 1872, p. 2.
322 Thierry, Amédée. Histoire des Gaulois. Paris : Didier, 1858.
323 Thierry, Amédée. Histoire d’Attila et de ses successeurs jusqu’à l’établissement des Hongrois en Europe suivie des légendes et traditions. Paris : Didier et Cie, 1856.
324 Bornier, Henri de. Attila : à propos d’un drame nouveau. Paris : Dentu et Gervais, 1880, p. 11.
325 De Laveleye, Émile. La “Saga” des Nibelungen dans les Eddas et dans le Nord scandinave. Paris : A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1866.
326 Sand, Maurice. L’Augusta. Compositions de Georges Rochegrosse, gravées à l’eau-forte par Champollion. Paris : H. Floury, 1900. La BHVP conserve une lettre de Georges Rochegrosse à Lina Sand (Fonds Sand, H797) datée du 7 novembre 1894 qui fait état des travaux préparatoires aux dessins de cette édition. La vente de 2002 chez Drouot proposait une correspondance de « 38 lettres et billets adressés par Rochegrosse à Lina Sand en 1893 et 1894 », sur le même sujet.
327 Sand, Maurice. Miss Mary. Paris : Michel Lévy frères, 1868.
328 Corr., t. XX, p. 192, 19 novembre 1866.
329 Agendas, t. IV, 6 novembre 1867.
330 Sand, Maurice. Mademoiselle Azote. André Beauvray. Paris : Michel Lévy frères, 1870.
331 Agendas, t. IV, 8 octobre 1867.
332 Une note de l’éditrice des Agendas, Anne Chevereau, situe au 23 septembre 1868 le début de la rédaction de Mademoiselle de Cérignan. George Sand a écrit : « Bouli nous lit une partie de son roman » et, le lendemain, « Maurice nous lit, je cause avec lui ». Toute mention de nouveau roman disparaît cependant aux Agendas jusqu’au 4 mai 1871 où George Sand note la « lecture du roman de Maurice qui nous intéresse beaucoup, Le colonel Haudoin ». (Ce Haudoin est le personnage principal du roman titré Mademoiselle de Cérignan.) Dans les Lettres retrouvées, publiées en 2004 par Thierry Bodin, George Sand évoque deux fois ce roman. En décembre 1869, il est question d’une « longue nouvelle qui fait suite sans être suite obligatoire à André Beauvray » (p. 350, 24 décembre 1869) et en juillet 1871, elle affirme qu’elle a « décidé Maurice à revoir et à corriger un roman qu’il avait fini la veille des événements de l’année dernière ». Elle affirme cette fois qu’il s’agit bien d’une « suite des aventures et campagnes du colonel Haudoin » (p. 372-373, 6 juillet 1871). Durant la dernière quinzaine de mai 1871, l’Agenda fait état de plusieurs séances de révision du manuscrit, qui semble achevé le 15 juin.
333 Sand, Maurice. Mademoiselle de Cérignan Paris : Michel Lévy frères, 1874.
334 Dessin acquis pour notre collection. Au recto : un feuillet (signé) proposant des esquisses de portraits d’autochones, et au verso : une dédicace autographe de Maurice Sand, « To Miss Mary, my kind wishes, Maurice Sand ».
335 Miss Mary, p. 326.
336 Ibid., p. 327.
337 Flaubert, Gustave. Correspondance. 5 volumes. Paris : Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1973-2007, t. III, p. 815. Une copie manuscrite de cette lettre est présente dans le fonds acquis par la Bibliothèque Beinecke.
338 Clésinger-Sand, Solange. Jacques Bruneau. Paris : Michel Lévy, 1870.
339 ,BnF, Département des manuscrits, NAF 15000. Lettre de Maurice Sand à sa sœur Solange, le 31 décembre 1868.
340 Ibid., 21 septembre 1869.
341 Bibliothèque de l’Institut, Fonds Lovenjoul, E 961. Lettre de Maurice Sand à Émile Aucante, 6 janvier 1872.
342 Curieusement, Mademoiselle Azote fait 137 pages tandis que André Beauvray, annoncé par un simple et modeste sous-titre, fait 190 pages.
343 Les deux premières pages de Mademoiselle de Cérignan (1874) résument le roman précédent et une note renvoie directement à « André Beauvray dans le volume du même auteur – Mademoiselle Azote – chez Michel Lévy ».
344 Corr., t. XXII, p. 449, 6 juillet 1871.
345 Mademoiselle de Cérignan, p. 275-276.
346 Bibliothèque Beinecke (Yale), Fonds Maurice Sand, non catalogué.
347 Op. cit., p. 148.
348 Ibid., p. 359.
349 Sand, Maurice. Mademoiselle de Cérignan. Paris : Calmann Lévy, 1884.
350 La Sicotière, Léon de. « Les faux Louis XVII », Revue des questions historiques, 1882, p. 87, note 1.
351 Corr., t. XX, p. 192, 19 novembre 1866.
352 Agendas, t. IV, 12 et 15 janvier 1867.
353 Corr., t. XX, p. 561, 8 octobre 1867, et Agendas, t. IV, 6 novembre 1867.
354 Mademoiselle Azote, op. cit., p. 3.
355 Ibid., p. 98.
356 Ibid., p. 88.
357 Revue bibliographique universelle, 1872, Paris, p. 71. Auteur anonyme.
358 Bibliothèque de l’Institut. Fonds Lovenjoul, E 961. Lettre de Maurice Sand à Émile Aucante, 16 octobre 1866. Il accuse réception des livres dans une autre note, non datée, remerciant Aucante de les avoir envoyés « tout de suite ».
359 Sand, Maurice. La fille du singe (roman humoristique). Paris : P. Ollendorff, 1886.
360 Corr., t. XXIV, p. 127, 13 novembre 1874.
361 En 1872, les Agendas commencent à signaler les travaux constants de Maurice Sand autour de la mécanique du théâtre des marionnettes. Ce castelet complexe et innovateur peut encore être vu aujourd’hui en coulisse du petit théâtre de Nohant.
362 Corr., t. XXIII, p. 264, 16 octobre 1872, et t. XXIV, p. 63, 6 juillet 1874.
363 Sand, Maurice. Catalogue raisonné des lépidoptères du Berry et de l’Auvergne (Cher, Indre, Creuse, Puy-de-Dôme, Cantal : France centrale). Paris : E. Deyrolle, 1879.
364 Corr. XXII, p. 476, 23 juillet 1871.
365 Corr., t. XXIV, p. 245, 15 avril 1875.
366 Corr., t. XXIV, p. 538, 19 février 1876.
367 Tillier, Bertrand. Maurice Sand marionnettiste ou Les « menus plaisirs » d’une mère célèbre. Tusson : Du Lérot, 1992, p. 86. Ces lettres, tirées des Archives Calmann-Lévy, ont été communiquées à Bertrand Tillier par Jean-Yves Mollier, auteur de l’histoire de la maison d’édition Lévy.
368 BHVP, Fonds Sand, H 267. Lettre de Maurice Sand à Lina Sand, 11 décembre 1888.
369 Ibid., H275, le 2 janvier 1889.
370 Sand, Maurice. Maurice Sand’s plays for marionettes. Édition établie par Babette Hughes et Glenn Hughes. New York, Los Angeles : S. French, 1931.
371 Sand, Maurice. Notice sur un atelier de silex taillés des tems préhistoriques aux environs de La Châtre (Indre). La Châtre : H. Robin, 1879.
372 Sand, George. Correspondance 1812-1876. 6 tomes. Paris : Lévy, 1882-1884.
373 Archives nationales, Papiers du prince Napoléon, 400 AP 159. Lettre de Maurice Sand, datée « février 1881 ».
374 Maurice Sand précise qu’il s’agit d’un « article de Armand paru le 21 février […] causerie scientifique à propos du transformisme (c’est loi de sélection qu’il aurait dû employer) […] » L’auteur devait être Jean-Louis Armand de Quatrefages de Bréau (1810-1892), membre de l’Institut des sciences et fondateur de l’École d’anthropologie, tenant des théories lamarckienne puis darwinienne de l’évolution, mais dissident en ce qu’il considère que l’espèce humaine relève d’un développement séparé. Il préfère le terme transformisme à celui d’évolutionnisme.
375 BnF, Département des manuscrits, NAF 15000. Lettres de Maurice Sand à sa sœur Solange. Selon une note, le manuscrit est de la main de Lina Calamatta, Maurice Sand étant alité.
376 Lettres du 6 février et du 6 mai 1882, mises aux enchères le 30 mai 2013 à Paris par la maison Alde.
377 Sand, Maurice. La fille du singe (roman humoristique). Paris : P. Ollendorff, 1886.
378 Nous avons trouvé une quinzaine de lignes anonymes et aimables, ne portant que sur le climat gai du roman, dans La Nouvelle Revue (tome 38, 1886), et un signalement de deux lignes, agacées, chez le critique et écrivain Paul Ginisty, dans sa revue annuelle de littérature, qui le relie à un roman semblable sur ce « sujet scabreux ». « Toute une littérature de Jardin des plantes qui se forme ! » (L’année littéraire (1886), vol. 2, 1887, p. 276.)
379 La fille du singe, op. cit., p. 122. Dans sa lettre au prince Napoléon, Maurice donnait ce titre, Un miracle, au roman dont il lui proposait publication.
380 Par un intérêt aussi marqué pour une anticipation de ce que serait l’évolution continuelle du singe, l’ouvrage de Maurice Sand se situe dans un genre très fréquenté par la science-fiction du siècle suivant. L’encyclopédie en ligne qui se consacre au « merveilleux scientifique », www.merveilleuxscientifique.fr, (vérifié le 25 novembre 2014) ne le signale cependant pas parmi la liste, qui se veut exhaustive, des auteurs identifiés au genre. Une Bibliographie du singe évolué dans l’imaginaire ancien, dans le même site, mentionne toutefois La fille du singe comme l’un des premiers romans à avoir exploré l’idée de la fécondation croisée entre humain et singe.
381 La fille du singe, op. cit., p. 49.
382 Ibid., p. 113.
383 Ibid., p. 188.
384 Ibid., p. 120.
385 Bibliothèque Beinecke (Yale), Fonds Maurice Sand, non catalogué.
386 La fille du singe, p. 2-3.
387 Ibid., p. 188-190.
388 Ibid., p. 115.
389 Ibid., p. 192.
390 Ibid., p. 36-40.
391 Ibid., p. 188.
392 L’intérêt passionné de Maurice Sand pour la science et ses convictions positivistes quant à son progrès n’ont jamais fait de doute, mais on voit poindre, dans ce roman, une interrogation sur le caractère totalisant de ses lumières. Sans jamais participer à quelque débat public sur ces questions, Sand appartient à son temps en exprimant ici des inquiétudes intuitives qui seront formulées clairement une dizaine d’années plus tard dans le débat fameux sur « la faillite de la science », lancé par Ferdinand Brunetière en 1895 dans la Revue des Deux Mondes, après son retour du Vatican. Cette critique conservatrice dont le fondement religieux n’aurait pas convaincu Maurice Sand trouva un écho philosophique chez nombre de progressistes durant la dernière décennie du 19e siècle (Ernest Renan, Charles Renouvier, Marcelin Berthelot). Anne Rasmussen a proposé une synthèse éclairante sur cette « crise de la science » survenue en fin de siècle. (Rasmussen, Anne. « Critique du progrès, “crise de la science” : débats et représentations du tournant du siècle », Mil neuf cent, n° 14, 1996, p. 89-113.)
393 La fille du singe, p. 272-281.
394 Sans jamais revenir au religieux, Maurice Sand sera constamment préoccupé par le vide que laisse l’absence de foi. Il l’exprime dans une lettre tardive à sa sœur Solange, qui vient d’évoquer la mort. « Parmi ces philosophes plus ou moins croyants en Dieu, plus ou moins athées, plus ou moins croyants à la matière ou à l’immortalité de l’âme, pas un n’apporte une espérance ou une consolation à la fin finale de l’individu. À chacun selon ses œuvres semble le requiescat in pace de la religion catholique. C’était une belle religion, une douce consolation pour le mourant, une espérance de l’autre côté de la vie ; mais aujourd’hui que toutes ces croyances ont été si bien battues en brèche et que l’incrédulité est entrée toute brandie dans la place, qui peut se flatter de savoir où il va et s’il sera même, après avoir rendu son dernier soupir, à la grande volonté du ne plus être. Il faut en prendre son parti et fermer l’œil à la vie avec l’espoir de ne pas trop souffrir pour mourir et l’espérance de quelque chose au-delà ! ». Bibliothèque Beinecke, Fonds Maurice Sand. Copie manuscrite, établie par Lina Sand, d’une lettre de Maurice Sand à Solange Sand, le 5 janvier 1885, écrite à Passy. Le propos rappelle un passage de La fille du singe, p. 353. « Je suis ce que je suis, et la mort me trouvera tranquille et souriant. Elle viendra m’ouvrir les portes d’autre chose : à moins qu’au-delà, il n’y ait rien. Nihil ! C’est peut-être la grande vérité. »
395 Ibid., p. 229.
396 Ibid., p. 275.
397 Gustave Flaubert n’est plus de ce monde au moment où Maurice écrit ces lignes, mais on ne peut s’empêcher de penser que Maurice Sand, grand admirateur de ses écrits romanesques, ait été amené à partager aussi son scepticisme souvent vitupérant à l’égard de la démocratie, fortement rappelée dans la plus récente biographie à lui être consacrée. (Winock, Michel. Flaubert. Paris : Gallimard (NRF Biographies), 2013.)
398 La fille du singe, p. 349-350.
399 Ibid., p. 349. Dans la lettre à Solange citée plus haut, il affirme être réticent à marier ses filles car elles ne sont pas vulgaires et « la vulgarité et le pignouf sont à l’ordre du jour dans la jolie société républicaine que nous avons ».
400 Ibid., p. 150.
401 BHVP, Fonds Sand, H864. Lettre d’Édouard Cadol à Maurice Sand, 8 février 1886.
402 Quelques mois avant sa mort paraît toutefois, dans la Revue des traditions populaires, un bref conte sanglant et cannibale. La signature de Maurice Sand est précédée d’une note énigmatique : « Extrait des nouveaux contes du Berry, recueil inédit de Mademoiselle Aurore Sand. » En 1888, Aurore a 22 ans et c’est beaucoup plus tard qu’elle tentera brièvement l’aventure de l’écriture. Ce récit de marâtre brutale et d’enfant massacré ressuscitant pour tuer à son tour semble bien dans la manière fantastique de Maurice. Plus encore, le texte s’intitule « Le petit Geault ». Le « geault » est un coq, sous la forme duquel est dévoré l’enfant. On connaît la prédilection de Maurice pour la figure du gallinacé, présente notamment dans Le coq aux cheveux d’or, dans La fille du singe, bête ou monstre de légende dans ses dessins et ses marionnettes sous la forme de la Cocadrille. (Sand, Maurice. « Le petit Geault, conte du Bas-Berry », Revue des traditions populaires, t. III, octobre 1888, p. 206-210.)
403 Sand, Aurore. George Sand chez elle. [s. l] : [A. Sand], 1900. La date de 1900 a été inscrite à la notice par la Bibliothèque nationale de France. Notre exemplaire n’en porte pas. L’opuscule de 30 pages se présente en liminaire « édité par l’auteur, Aurore Sand, Imprimé sur les presses de l’Imprimerie Moriamé – Paris ».
404 Fonds Maurice Toesca, Institut Mémoires de l’édition contemporaine (IMEC), Caen, TSC2-65. Trois lettres d’Aurore Sand à Maurice Toesca : 3 mars 1954, 1er avril 1954, 7 avril 1954.
405 Tricot, Michelle, et Christiane Sand. L’ami de George Sand en Berry : Edmond Plauchut, le tartarin de Nohant. La Crèche : Geste éd., 2009. L’ouvrage contient, outre des documents iconographiques, les mémoires inédits d’Edmond Plauchut, dont le récit s’arrête en 1870 alors qu’il est décédé en 1908.
406 Baty, Gaston, et René Chavance. Histoire des marionnettes. 2e éd. Paris : Presses universitaires de France (Que sais-je ?), 1972 [1953].
407 Sand, George. Le Théâtre des marionnettes de Nohant, op. cit., p. 45-64.
408 Lemaître, Jules. Impressions de théâtre, 8e série : Corneille. Scarron. Molière. Racine. Sophocle. Casimir Delavigne. Alexandre Dumas. Ibsen. Bioernson. Gerhart Hauptmann. Maeterlinck. Henry Fouquier. Victorien Sardou. Pierre Loti. Pailleron. Brieux. Courteline. Bouchor. Paris : H. Lecène et H. Oudin (Nouvelle bibliothèque littéraire), 1895.
409 Plassard, Didier. L’acteur en effigie : figures de l’homme artificiel dans le théâtre des avant-gardes historiques : Allemagne, France, Italie. Lausanne : L’Âge d’Homme, 1992.
410 Thuillier, Robert. Les marionnettes de Maurice et George Sand. Paris : Hermé, 1998.
411 Ibid., p. 76.
412 Tillier, op. cit., « Avant-propos », p. 9.
413 Ibid., p. 83.
414 Ibid., p. 84. Le nom de Maupassant apparaît par exemple à la liste mais Tillier émet des doutes, il croit qu’ils ne se sont pas connus. Des lettres de Maupassant à Maurice Sand, conservées à la BHVP, témoignent du contraire. Maupassant, qui donne à Maurice du « cher confrère », lui demande en juin 1880 « l’autorisation d’aller vous voir et causer avec vous. Je répondrai ainsi bien mieux que par lettres aux questions bienveillantes que vous voulez bien me poser. Je vous adresse par la poste un volume de vers que je viens de publier. » Une semaine plus tard, il confirme le rendez-vous : « J’irai vous demander à déjeuner à onze heures et demie. » Fonds Sand, BHVP, H559. Lettres du 7 juin 1880, et H560, du 15 juin 1880.
415 Ibid., p. 88.
416 Ibid., p. 85.
417 Bertrand Tillier ajoutera toutefois à son propos six ans plus tard, dans la revue Les Amis de George Sand, où il met en lumière le caractère fantastique des marionnettes elles-mêmes et de certaines des saynètes créées par Maurice. (Tillier, Bertrand. « Du fantastique plastique au merveilleux littéraire – Autour des marionnettes de Maurice Sand », Les Amis de George Sand, nouvelle série n º 20, 1998, p. 7-17.)
418 Corr., t. VIII, p. 69, 12 août 1847.
419 Corr., t. VII, p. 559, 9 décembre 1846, et p. 571, 30 décembre 1846.
420 Corr., t. VIII, p. 753-754, [s. d.] décembre 1848.
421 Une première affiche connue de ce théâtre est conservée à la Bibliothèque de l’Institut, Fonds Lovenjoul, E955. Datée du 31 décembre 1847, elle invite au « Théâtre de guignole [sic] à Nohant ».
422 Corr., t. VIII, p. 660, 16 octobre 1848.
423 BnF, Département des estampes et de la photographie. Recueil des principaux types créés avec leurs costumes sur le Théâtre de Nohant. Deux volumes, contenant 454 aquarelles et 4 photographies. Le premier volume, daté de 1857, couvre la période 1846-1856 du théâtre joué à Nohant. Le second volume rassemble 107 aquarelles pour la suite de ce théâtre de 1857 à 1862, ainsi que 54 aquarelles et 4 photographies relatives au Théâtre des marionnettes pour la période 1847-1886.
424 Sand, George. « La comédie italienne », L’Illustration, 5 juin 1852, p. 381.
425 BHVP, Fonds Sand H320. Liste des pièces dont l’auteur est Maurice Sand. Manuscrit autographe.
426 Sand, George, et Maurice Sand. Théâtre inédit, documents et dessins. Le théâtre de Nohant. Recueil établi par Roberto Cuppone. Moncalieri (Italie) : Centro interuniversitario di ricerche sul viaggio in Italia, 1997.
427 Laplace-Claverie, Hélène, Sylvain Ledda et Florence Naugrette. Le théâtre français du XIXe siècle : histoire, textes choisis, mises en scène. Boynes : Éditions L’Avant-Scène théâtre, 2008. Cet ouvrage, ambitieuse synthèse de l’époque, n’accorde pratiquement aucun intérêt au théâtre de marionnettes et mentionne brièvement la pantomime, théâtre pourtant apprécié des analystes de son temps car il propose une critique sociale subtile sur laquelle la censure n’a pas de prise.
428 Martinez, Ariane. La pantomime, théâtre en mineur 1880-1945. Paris : Presses Sorbonne nouvelle, 2008.
429 Corr., t. XI, p. 66, 26 avril 1852.
430 « Lettre de M. Château à Alexandre Dumas », Le Mousquetaire, n° 99, 27 février 1854, p. 3-4.
431 Lecomte, Louis-Henry. Histoire des théâtres de Paris : Les Folies-Nouvelles : 1854-1859 – 1871-1872 – 1880. Paris : H. Daragon, 1909, p. 5. Le théâtre sera rebaptisé Folies-Nouvelles dès la fin de 1854 avant de devenir le Théâtre Dejazet, toujours en activité aujourd’hui.
432 Cuppone, op. cit, p. 170.
433 Lecomte, op. cit., p. 55.
434 Agendas, t. I, 27 janvier 1856.
435 Bibliothèque de l’Institut, Fonds Lovenjoul, E961. Lettre de Maurice Sand à Émile Aucante, 22 juin 1858. Maurice Sand demande à Aucante de reprendre son manuscrit au théâtre des Folies-Nouvelles, en précisant que cette pièce a été « acceptée ».
436 Corr. XI, p. 68, 26 avril 1852.
437 Cuppone, op. cit., p. 188.
438 « Ils ne se quittaient jamais en pensée, et presque jamais en réalité », aurait-elle confié Christiane Smeets-Sand, qui rapporte ces propos dans la brochure de présentation de l’exposition consacrée à Maurice Sand à Nohant, en 1972.
439 Fonds patrimoniaux, La Châtre. Lettre de Maurice Sand à George Sand, 8 février 1858.
440 . Selon le répertoire, il s’agirait de Léonora.
441 Tony Faivre (1830-1905), peintre et ami de Maurice qui séjourna aussi à Nohant.
442 Fonds patrimoniaux, La Châtre. Lettre du 5 mars 1858.
443 Journaliste et dramaturge, ami de Maurice qu’il a fréquenté à Paris et à Nohant, il aurait été le dépositaire des marionnettes parisiennes, aujourd’hui perdues, après la mort de Maurice Sand.
444 Mesnard, Charles. « Les marionnettes de M. Sand », Le Monde illustré, n° 54, 24 avril 1858, p. 269-270.
445 Corr., t. XVIII, p. 224, 15 janvier 1864.
446 Corr., t. XVIII, p. 523, 3 septembre 1864. Note 2.
447 Corr., t. XVIII, p. 608, 1er décembre 1864.
448 Corr., t. XIX, p. 114-115, 24 février 1865.
449 Corr., t. XIX, p. 143, 23 mars 1865.
450 Corr., t. XIX, p. 639, 14 janvier 1866. Note 4.
451 Corr., t. XIX, p. 791-792, 7 avril 1866. Le traité est publié intégralement par Georges Lubin.
452 Corr., t. XX, p. 108-109, 1er septembre 1866.
453 Fonds patrimoniaux, La Châtre. Lettre de Maurice Sand à George Sand, non datée. Elle a certainement été écrite au cours de l’automne 1866 puisque Maurice Sand y évoque les arrangements avec l’éditeur Albert Lacroix au moment où il s’apprête à publier Le coq aux cheveux d’or.
454 Corr., t. XX, p. 121, 6 septembre 1866.
455 Corr., t. XXI, p. 138-139, 6 septembre 1868.
456 Corr., t. XX, p. 166, 2 novembre 1866.
457 Corr., t. XX, p. 589, 1er novembre 1867.
458 Corr., t. XX, p. 662, 3 janvier 1868. Note 3.
459 Corr., t. XXI, p. 471, 18 mai 1869.
460 Corr., t. XXIII, p. 243, 5 octobre 1872.
461 BHVP, Fonds Sand, H689. Lettre du 28 novembre 1891. H690, lettre du 27 mars 1898. H691, lettre du 24 mars 1901. En 1891, Alexandre Bazille informe Lina de sa « refonte complète » de Callirhoé et affirme que Silvestre a accepté le travail sur le livret, le tout devant être achevé en 1893. La lettre de 1898, sept ans plus tard, annonce l’intérêt d’un « mécène de Rome » qui permettra enfin une « grosse production » à hauteur des « 2 000 pages de partie d’orchestre » qu’il a écrites. En 1901, année même du décès de Lina, il cherche encore à la rencontrer pour lui présenter une ultime partie de son œuvre, tout en l’entretenant de l’existence de la vie après la mort. Si Lina Sand paraît avoir évité de l’éconduire, la correspondance connue de Maurice Sand ne témoigne d’aucun intérêt pour le projet – ou la lubie – de ce persistant admirateur de son œuvre. La BHVP conserve une lettre de Bazille à Maurice Sand, H447, datée du 14 mars 1883, qui fait état d’un autre refus de l’Opéra et propose de lui remettre le livret « pour que vous le donniez à Saint-Saëns ou à toute autre célébrité ». Le destinataire ne semble pas avoir répondu. La Bibliothèque Beinecke, de l’Université Yale, conserve quelques pages de la partition et du livret accompagnés de dessins de décors signés par Maurice Sand.
462 Corr., t. XX, p. 643, 21 décembre 1867.
463 Corr., t. XXI, p. 699, 10 novembre 1869.
464 Corr., t. XXI, p. 811, 3 février 1870. Note 1. Georges Lubin fait l’hypothèse de l’achat, par George Sand, d’une invention baptisée phonautographe puisque le phonographe sera créé en 1877. George Sand écrit : « Je viens de t’acheter une musique… Ô Balandard, mon ami, quelle musique ! C’est cher, mais c’est digne de ton théâtre, ça fait le sérieux et le gai, des airs graves, des airs de danse, des chants pathétiques et des voix humaines […] Dans une pièce sérieuse, ça peut jouer l’ouverture, une planche pour poser l’instrument et il va tout seul. »
465 . Cette date, proposée par Georges Lubin dans la chronologie qu’il a établie pour l’année 1871 (Corr., t. XXII, p. 251), est souvent donnée mais n’est pas certaine. Elle a été inscrite par Maurice Sand dans le recueil publié en 1890, ce qu’ont retenu les Éditions du Scarabée en publiant la pièce en 1954, et Lubin aura fait de même. Mais ni l’Agenda de 1871 ni la Correspondance n’en font mention. Les notes de Maurice Sand lui-même, conservées à la BHVP dans un Memento, situent plutôt la pièce en octobre 1875, comme l’attestent plusieurs mentions à l’Agenda pour la même période. Il se peut toutefois qu’il s’agisse d’une refonte.
466 . Corr., t. XXIII, p. 228, 19 septembre 1872.
467 . Corr., t. XXIV, p. 144-145, 5 décembre 1874.
468 Corr., t. XXIV, p. 184, 2 janvier 1875.
469 Tillier, op. cit., p. 45-57.
470 Anne Pellois rappelle que l’expression « théâtre à-côté » a été utilisée par Antoine en 1887 à l’ouverture de son Théâtre libre. (Pellois, Anne. « Petites revues d’à-côté : des affinités électives aux projections idéales », Medias 19, [En ligne], mis à jour le 19 octobre 2012, www. medias19. org/index. php ? id = 2906.) Elle voulait souligner le caractère des théâtres d’avant-garde, « véritables petits laboratoires de formes et de pratiques au service d’une esthétique nouvelle ». L’observation est d’autant plus intéressante que les pratiques institutionnelles de Maurice Sand – un théâtre privé sur invitation et ainsi exempté de censure – sont analogues à celles que retiendra Antoine.
471 Sand, George. « Le Théâtre des marionnettes de Nohant », Le Temps, 11-12 mai 1876. L’essai est toutefois clairement destiné à l’éloge du travail de Maurice car George Sand, tout en plaidant pour la valeur théâtrale supérieure de la marionnette, ne s’intéresse guère aux autres petits théâtres, dont celui de Louis Lemercier de Neuville qui obtenait depuis une dizaine d’années du succès dans les salons parisiens en assignant à ses pupazzi des rôles de portraits-charges de célébrités pastichées. « En se bornant à la comédie et aux saynètes, on peut encore, sans beaucoup de peine, donner de très-jolies soirées ; les marionnettes de M. Lemercier de Neuville ont, m’a-t-on dit, beaucoup de finesse et d’esprit ; il ne tiendrait qu’à lui de donner plus de développements aux moyens matériels que nous venons d’indiquer et de les mettre à la portée de tout artiste ou amateur doué comme lui de talent et d’invention. » Passage qui confirme qu’elle ne connaît le travail du marionnettiste rival que par ouï-dire et qu’elle n’y voit que divertissement sommaire. Maurice Sand ne mentionne nulle part ces soirées qui dureront pourtant jusqu’en 1891. Lemercier de Neuville, dans ses propres ouvrages, se montrera beaucoup plus généreux à l’égard des créations des Sand, mère et fils. (Lemercier de Neuville, Louis. Histoire anecdotique des marionnettes modernes. Paris : Calmann Lévy, 1892, p. 91-107, ouvrage où l’on voit qu’il a fréquenté le théâtre parisien de Maurice Sand. Voir aussi, du même, I pupazzi. Paris : E. Dentu, 1866. La postface rend hommage à George Sand, pour son ouvrage L’homme de neige, dont le personnage principal est marionnettiste.)
472 Bibliothèque de l’Institut, Fonds Madeleine et Francis Ambrière, MS8186. Lettre de Lina Sand à Charles Sagnier, le 27 mars 1877.
473 Archives nationales, Papiers du prince Napoléon. Lettre de Maurice Sand, le 13 mai 1877.
474 Bibliothèque de l’Institut, Fonds Madeleine et Francis Ambrière, MS8186. Lettre de Lina Sand à Charles Sagnier, octobre 1882.
475 BHVP, Fonds Sand, H219, le 3 novembre 1882.
476 « Un nouveau théâtre », Le Voltaire, 2 octobre 1882.
477 Les articles parus à propos du Théâtre des marionnettes à compter de 1882 ont été colligés par Maurice Sand lui-même qui les conservait dans un cahier. Celui d’Édouard Philippe est un imprimé daté du 24 décembre 1882, mais le nom de la publication n’a pas été reporté sur la coupure de presse.
478 « La soirée théâtrale », Le Figaro, 22 mai 1883.
479 L’Art, n º 499 et n º 500, 1er et 15 mars 1885.
480 BHVP, Fonds Sand, H478. Lettre du 31 mai 1883, de l’imprimeur Chamerot à propos de l’affiche pour la première représentation de la pièce Le candidat qui aura lieu le 2 juin 1883.
481 Krakovitch, Odile. Hugo censuré : la liberté au théâtre au XIXe siècle. Paris : Calmann-Lévy, 1985.
482 Courriel d’Odile Krakovitch à l’auteure, le 4 mars 2011.
483 Parmi les spectateurs que distingue Adolphe Badin en 1885, citons des familiers des Sand dont Tourguenieff, Armand Silvestre, Guy de Maupassant, Édouard Cadol, Paul Ferrier, Jean Aicard, Paul Meurice, Édouard Philippe, Victor Jannet, Henri Amic, Calmann Lévy, Ollendorff, madame Henry Gréville (Alice Durand), Pauline Viardot, et aussi plusieurs artistes, Schulzenberger, Grandsire, Pomery, Desbordes-Valmore (le fils), Aimé Millet, Mars, Clerh, Porel, Saint-Germain, Sully-Lévy, Fréville. Quelques correspondances à propos des invitations, acceptées ou déclinées, proposent aussi les noms de Ludovic Halévy, Henri de la Pommeraye, Louis Ulbach, Emmanuel Arago, et d’un diplomate chinois.
484 BHVP, Fonds Sand, H243. Lettre du 3 mars 1888. Une semaine plus tard, dans une lettre du 10 mars, il réclame déjà qu’on lui expédie tous ses albums de dessins « depuis le voyage à Majorque jusqu’en 1887 », et il insiste : « As-tu bien compris que c’est le commencement de mon changement de résidence ? »
485 BHVP, Fonds Sand, H271, H275. Les lettres sont du 24 décembre 1888 et du 2 janvier 1889. Dans cette dernière, où il annonce qu’on lui a pris une pièce à « 50 centimes la ligne », il évoque des problèmes de rhumatisme et d’estomac, signes annonciateurs du déclin de sa santé, qui sera désormais rapide.
486 Sand, Maurice. Le théâtre des marionnettes. Paris : C. Lévy, 1890.
487 BHVP, Fonds Sand, H278. Une lettre du 6 janvier 1889 évoque sur un ton amusé la visite du docteur qui lui a dit qu’il avait « de l’eau dans l’estomac ». Cette lettre est la dernière correspondance de Maurice à Lina dans le Fonds Sand de la BHVP. L’enveloppe porte une note, de la main d’Aurore : « Début de la constatation de la maladie de foie mortelle. »
488 La carte d’exposant de Maurice Sand est conservée au Fonds Maurice Sand de la Bibliothèque Beinecke, Université Yale.
489 Bibliothèque Beinecke (Yale), Fonds Solange Sand. Lettre de Solange Sand à Maurice Sand, le 24 décembre 1886. Elle évoque l’idée de lui racheter elle-même le domaine de Nohant et l’incite à relever la maison « de l’effroyable abandon où elle est, avec la tribu des Thomas, parquant là à cinq, et gâchant tout comme une horde arabe ». On suppose qu’elle s’en prend aux régisseurs du domaine.
490 Toesca, Maurice. Une autre George Sand d’après de nombreux documents inédits, op. cit. »