Conclusion
p. 317-330
Extrait
[P]our que l’échange épistolaire soit accepté comme genre littéraire, il faut encore qu’un œil étranger, celui du lecteur hors champ, transperce l’intimité à peine inaugurée en la transformant en spectacle et en configuration discursive.
Algirdas Julien Greimas, La lettre : approches sémiotiques
1Depuis la parution en 1978 de l’article de Fritz Nies intitulé « Un genre féminin ? », l’association entre le genre épistolaire et le genre féminin ne peut plus être perçue comme une réalité historique et littéraire. Nies remet en question les fondements de cette association : « De nos jours les critiques littéraires ont pris l’habitude de répondre par l’affirmative. Mais ce qui nous paraît un fait acquis pourrait se révéler illusoire pour le XVIIe siècle. » (1978 : 995) Il ne semble pas en être autrement pour le XIXe siècle. Si Marie-Frédérique Desbiens reconnaît que c’est dans les écrits intimes de la décennie 1830 que « les marques du romantisme sont peut-être les plus patentes », el
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Écrire en temps d'insurrections
Pratiques épistolaires et usages de la presse chez les femmes patriotes (1830-1840)
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