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Chapitre III. Codes épistolaires et possibles littéraires : ethos et postures romantiques

p. 225-316


Extrait

Outre sa capacité à inventer de nouvelles procédures d’écriture de soi, d’autres modalités du discours critique, et tout simplement de nouvelles sociabilités, la lettre, toujours en coquetterie avec l’espace littéraire – tour à tour connivente ou dissidente, exclue ou intégrée – a également contribué à repenser tout au long de son histoire la notion même de littérature.
Brigitte Diaz, L’épistolaire ou la pensée nomade

1En condamnant des centaines d’hommes à l’emprisonnement ou à l’exil, la répression des Rébellions de 1837-1838 provoque la venue à l’écriture épistolaire de nombreuses Canadiennes de milieux sociaux variés. Si le contexte de familiarité favorise l’assouplissement des règles qui encadrent cette forme d’écriture, la rédaction de requêtes aux autorités suppose, quant à elle, un respect plus strict du protocole. La question des codes épistolaires concerne aussi bien le support (marges, ratures, en-tête) que le discours (formules de politesse et de salutations, qualité

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