Profession musicologue
La musique, c’est bien connu, est avant tout source d’émotion et de plaisir. Elle accompagne notre vie quotidienne, dont elle constitue le paysage sonore sans même que nous nous en rendions compte.
Alors, pourquoi y a-t-il des musicologues, c’est-à-dire des chercheurs qui prétendent aborder la musique d’un point de vue scientifique ? Quelles questions se posent-ils ? Quels problèmes cherchent-ils à résoudre ? Comment travaillent-ils et où ? Le discours sur la musique ne serait-il pas quelque...
Éditeur : Presses de l’Université de Montréal
Lieu d’édition : Montréal
Publication sur OpenEdition Books : 26 septembre 2014
ISBN numérique : 978-2-8218-5064-4
DOI : 10.4000/books.pum.204
Collection : Profession
Année d’édition : 2007
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7606-2049-0
Nombre de pages : 72
La musique, c’est bien connu, est avant tout source d’émotion et de plaisir. Elle accompagne notre vie quotidienne, dont elle constitue le paysage sonore sans même que nous nous en rendions compte.
Alors, pourquoi y a-t-il des musicologues, c’est-à-dire des chercheurs qui prétendent aborder la musique d’un point de vue scientifique ? Quelles questions se posent-ils ? Quels problèmes cherchent-ils à résoudre ? Comment travaillent-ils et où ? Le discours sur la musique ne serait-il pas quelque peu parasitaire ? Que peut-il apporter aux mélomanes et aux amoureux de la musique ? Telles sont quelques-unes des questions que le grand public se pose souvent au sujet de la profession de musicologue, et auxquelles Jean-Jacques Nattiez tentera de répondre en empruntant des exemples concrets à ses propres champs de recherche : la musique de Wagner et celle… des Inuit.
Jean-Jacques Nattiez est professeur titulaire de musicologie à la Faculté de musique de l’Université de Montréal et pionnier de la sémiologie musicale, une des branches contemporaines de la discipline. Ses champs de recherche spécifiques ont porté sur les opéras de Wagner, les rapports entre musique et littérature, les écrits du compositeur et chef d’orchestre Pierre Boulez et, en tant qu’ethnomusicologue, sur la musique des Inuit, des Aïnou (Japon), des Tchouktches (Sibérie), des Baganda (Ouganda) et des Amérindiens Nahuas (Mexique).
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