L’aspect affectif de la philosophie de Nishidai
p. 259-269
Extrait
« La philosophie commence par le fait de l’autocontradiction de notre soi. La motivation de la philosophie n’est pas l’“étonnement”, mais elle doit être la tristesse profonde de notre vie1. »
1Cette assertion, quelque peu déconcertante, nous porte à nous interroger sur sa signification. Suivant la perspective qui nous préoccupe ici, nous pouvons nous résumer à travers trois questions : Qu’est-ce que « la tristesse profonde de la vie » () chez Nishida ? D’où provient cette notion ? Pourquoi considère-t-il ce sentiment comme la motivation de la philosophie ?
2Je vais aborder ce problème de tristesse profonde de la vie, comme un véritable questionnement philosophique et tenter d’y apporter une réponse, ne serait-ce que partiellement, en traitant les questions que je viens de poser en tant qu’elles concernent essentiellement l’origine de la philosophie. Il ne s’agit pas en effet d’interpréter la tristesse profonde dont parle Nishida comme la simple répercussion psychologique, la tra
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