Préface
p. 7-8
Extrait
1Depuis le Ve siècle et jusqu’à la fin de l’époque Edo, la culture japonaise se caractérisa comme une culture en périphérie de la Chine. La langue japonaise elle-même se construisit en bonne partie sous l’influence de la langue chinoise apportée par des voyageurs qui vinrent de la Chine et de la péninsule coréenne. Par conséquent, le discours japonais se trouva constitué d’un grand nombre de termes chinois (kango) combinés au moyen de particules, et de quelques mots d’origine japonaise (yamato-kotoba, wago), le tout relié selon la syntaxe des langues ouralo-altaïques. Au début de l’époque Heian (IXe siècle), on créa des caractères japonais (kana) en modifiant ou en simplifiant certains caractères chinois (kanji). Depuis cette époque jusqu’à présent, on a toujours écrit dans un style mélangeant les caractères japonais et les caractères chinois et, au niveau du lexique, les termes d’origine chinoise et ceux d’origine japonaise.
2Étant donné cette situation linguistique, on s’enga
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