Présentation des auteurs
p. 513-517
Texte intégral
1Jacqueline Berndt est professeur d’histoire de l’art à l’Université de Yokohama. Elle a obtenu son doctorat en esthétique en 1991 à l’université Humboldt à Berlin. Elle a surtout travaillé sur l’art contemporain au Japon et en Asie de l’Est ainsi que sur la bande dessinée (manga) et le cinéma d’animation. Parmi ses publications récentes, on note Phaenomen Manga : Comic in Japan (Le phénomène des manga : l’art de la bande dessinée au Japon, Berlin, Editions Q, 1995), en traduction espagnole : El Fenomeno Manga, Ediciones Martinez Roca, 1996, ainsi que : Manga Nihon no taishū bunka no kanōsei (Sur la bande dessinée, la culture de masse et la culture visuelle au Japon, Tōkyō, Kadensha, 1994).
2Bernard Bernier est professeur titulaire et directeur du Département d’anthropologie de l’Université de Montréal. Il est aussi attaché au Centre d’études d’Asie de l’Est de la même institution. Parmi ses publications récentes, on note Le Japon contemporain : une économie nationale, une économie morale (Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 1992) et « Watsuji Tetsurō, la modernité et la culture japonaise » (publié dans Anthropologie et sociétés, 22 (3), (1998). Ses recherches actuelles portent sur l’impact des écrits philosophiques et politiques des penseurs japonais du « dépassement de la modernité » (1930-1945) sur les discours contemporains sur la culture japonaise, et sur les relations entre économie et culture au Japon à la fin du vingtième siècle.
3Augustin Berque est géographe, membre de l’Academia europea et professeur à l’École des hautes études en sciences sociales à Paris, ainsi qu’à l’Université du Miyagi à Sendai, Japon. Parmi ses nombreux livres, huit ont été traduits en japonais et deux en anglais : Japan : Nature, Artifice and Japanese Culture et Japan : Cities and Social Bonds, tous deux chez Pilkington Press en 1997. Ses publications plus récentes sont La mouvance. Du jardin au territoire (Paris, Éditions de la Villette, 1999) et, comme directeur de publication, Logique du lieu et dépassement de la modernité (Bruxelles, Oussia, 2000).
4Mark Driscoll est professeur adjoint à l'Université d'Alberta, Edmonton, et a enseigné à l’Université du Michigan. Il a reçu son doctorat en littérature comparée et études culturelles de la Cornell University en 2000. Il a étudié à Paris ainsi qu’à l’Université de Tōkyō au Japon. Parmi ses publications récentes, on note plusieurs articles sur la culture de l’ero-guro-nansensu (érotisme, grotesque, nonsens) dans les années 1920 et 1930 ainsi que sur la philosophie moderne japonaise. Il travaille présentement à une étude sur la relation entre culture et capitalisme dans l’empire japonais depuis le début du XXe siècle jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
5Inaga Shigemi est professeur agrégé au Centre international d’études japonaises (Nichibunken) à Kyōto. Il a reçu son doctorat de l’Université de Paris-VII. Il s’intéresse à l’art français et japonais des XIXe et XXe siècles, à l’histoire de la pensée japonaise contemporaine, aux questions de perception et de conceptualisation de l’autre dans l’anthropologie contemporaine et les théories postcoloniales. Il a publié de nombreux articles en japonais, français, anglais et allemand. Parmi ses livres récents, on note Kaiga no tasogare (Le crépuscule de la peinture, Presses de l’Université de Nagoya, 1997), Kaiga no Tōhō : Orientarizumu kara Japonizumue (L’Orient de la peinture : de l’orientalisme au japonisme, Presses de l’Université de Nagoya, 1999) et, comme directeur de publication, Ibunka rikai norinri ni mukete (Pour une éthique de la compréhension interculturelle, Presses de l’Université de Nagoya, 2000).
6Karatani Kōjin est critique littéraire et professeur à l’Université Kinki à Osaka. Parmi ses nombreux ouvrages, il faut signaler Kindai bungaku no kigen (L’origine de la littérature japonaise moderne, 1980), Inyu toshite no kenchiku (L’architecture comme métaphore, 1983), Tankyu (Recherches, 1986 et 1989), Kano naru komyunizumu (Un communisme possible, 1999) et Rinri 21 (Éthique 21, 2000).
7Thomas Lamarre est professeur d’études japonaises au Département d’études est-asiatiques de l’Université McGill. Il a récemment publié Uncovering Heian Japan: An Archaeology of Sensation and Inscription (Duke University Press, 2000). Ses recherches actuelles portent sur le rapport entre science, littérature et cinéma au Japon des ères Meiji (1868-1912) et Taishō (1912-1926). Parmi ses autres publications, on note « Bacterial Cultures and Linguistic Colonies : Mori Rintarō’s Experiments with Science, Language, and History » (dans Positions 6 (3), hiver 1998), « L’empire des figures : aux frontières de l’écriture japonaise » (dans Anthropologie et sociétés, 22 (3), 1998) et « The Deformation of the Modern Spectator : Synesthesia, Cinema, and the Spectre of Race in Tanizaki » (dans Japan Forum, 11 (1), 1999).
8Livia Monnet est professeur agrégé au Département de littérature comparée et au Centre d’études de l’Asie de l’Est de l’Université de Montréal. Elle est l’auteur de plusieurs livres et de nombreux articles sur la littérature et le ciméma japonais contemporains, qui ont été publiés dans Japan Forum, Asienstudien, Hihyō Kūkan, Kokubungaku et autres revues scientifiques. Ses recherches actuelles portent sur l’autobiographie et l’autofiction dans la culture visuelle et les nouveaux médias à la fin du XXe siècle, les relations entre cinéma, littérature et la culture moderniste de l’ero-guro-nansensu (érotique, grotesque, non-sens) dans le Japon des années 1920-1930. Spécialiste en études féministes et en études queer, elle s’intéresse aussi aux questions de la mémoire, du corps et de l’épistémologie des sens dans le cyberart et le net-art, ainsi que dans les littératures et cinémas contemporains non occidentaux.
9Joseph A. Murphy a fait des études en génie mécanique et des études doctorales en littérature et cinéma japonais. Professeur à l’Université de Floride, il termine présentement la rédaction d’un ouvrage sur le circuit métaphorique reliant la littérature et la science japonaises au début du XXe siècle. Parmi ses articles, on peut lire : « Brownian Motion in Recent Japanese Film », Post Script, 18(1).
10Ninomiya Masayuki est professeur titulaire à l’Université de Genève. Parmi ses nombreuses publications, on note deux livres récents : Kobayashi Hideo no Koto (Kobayashi Hideo, Tōkyō, Iwanami-shoten, 2000) et La pensée de Kobayashi Hideo : un intellectuel japonais au tournant de l’histoire (Genève, Librairie Droz, 1995). Ses recherches actuelles portent sur la littérature japonaise du XXe siècle et ses relations avec les littératures européennes.
11Jennifer E. Robertson est professeur titulaire au Département d’anthropologie de l’Université du Michigan. Parmi ses nombreuses publications, on note deux livres récents : Native and Newcomer : Making and Remaking of a Japanese City (1994/1991) et Takarazuka : Sexual Politics and Popular Culture in Modern Japan (1998), parus tous deux chez University of California Press. Ses recherches actuelles portent sur les discours et pratiques de la sexualité, la race et l’ethnicité ainsi que sur la citoyenneté au Japon au XXe siècle.
12Européen né en Indonésie, Bernard Stevens est chercheur et professeur aux universités de Louvain-la-Neuve et de Liège en Belgique, directeur de programme au Collège international de philosophie à Paris. Invité à plusieurs reprises à diverses universités chinoises et japonaises (notamment Fujian, Tōkyō et Kyōto), il centre ses recherches sur le phénomène du métissage de la pensée philosophique dans les cultures non occidentales. Outre des contributions à diverses revues philosophiques (Études phénoménologiques, Revue philosophique de Louvain, Esprit, Les Temps modernes, Heidegger Studies), il est l’auteur de trois ouvrages : L’apprentissage des signes. Lecture de Paul Ricœur (Dordrecht, Kluwer, 1990), Une introduction historique à la philosophie (deux tomes, Namur, Éditions Artel, 1993), Topologie du néant. Une approche de l’école de Kyōto (Louvain-Paris, Peeters, 2000). Il est en outre traducteur de Heidegger et de Nishida.
13Suzuki Sadami est professeur titulaire au Centre international d’Études Japonaises (Nichibunken/Kokusai Nihon bunka kenkyū sentā) à Kyōto. Il s’intéresse surtout à l’histoire de la littérature et à l’histoire de la pensée japonaise modernes. Il est l’auteur, entre autres, de Nihon no bungaku gainen (Le concept de la « littérature » japonaise, Tōkyō, Sakuhinsha, 1998), Kajii Motojirō, hyōgen suru tamashū (Kajii Motojirō, une âme qui écrit, Tōkyō, Shin Dōsha, 1996) et « Seimei » de Yomu Nihon Kindai : Taishō seimei shuji no tanjō to tenkai (La « Vie » et la modernité japonaise : Naissance et développement du vitalisme de Taishō, Tōkyō, NHK Books, 1996). Romancier et critique littéraire, M. Suzuki a aussi publié le recueil de nouvelles Mi mo kokoro mo (Body and Soul, Tōkyō, Kadokawa bunko, 1997) qui a été adapté pour le cinéma.
14Ueno Chizuko est professeur de sociologie à la faculté de sciences humaines et sociologie, section des études supérieures, de l’Université de Tōkyō. Elle est spécialiste en études féministes, études du genre sexuel (gender) et de la sexualité et s’intéresse à la sociologie de la famille et à la construction de l’histoire et de l’État-nation moderne au Japon, en Europe et aux États-Unis. Elle s’est aussi penchée sur les pratiques sexuelles et l’art érotique de la période des Tokugawa (1603-1868) ainsi que sur la construction de la sexualité dans la culture de masse contemporaine. Parmi ses publications récentes, on note Nashonarizumu to jendā (Engendrer le nationalisme, Tōkyō, 1998), Hatsujō sōchi (Le dispositif érotique, Tōkyō, 1998) ainsi que Kindai kazoku no seiritsu to shūen (Formation et décomposition de la famille dans le Japon moderne, Tōkyō, 1994).
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Mythe et philosophie à l'aube de la Chine impériale
Études sur le Huainan zi
Charles Le Blanc et Rémi Mathieu (dir.)
1992
La Chine imaginaire
Les Chinois vus par les Occidentaux de Marco Polo à nos jours
Jonathan D. Spence
2000