Chapitre 6. Précarité et travail hors norme (1955 à 1990)
p. 165-194
Extrait
1Jusqu’à ce point, l’examen du travail depuis 1945 a porté sur les grandes entreprises comme Toyota et Fujitsu. Mais la majorité des salariés japonais, tout comme les travailleurs indépendants, ne sont pas à l’emploi de grandes entreprises. Par exemple, en 1974, si l’on exclut les personnes qui travaillaient à leur compte dans le petit commerce, les services et l’agriculture, et qui comptaient pour 25 % de l’ensemble de la main-d’œuvre, 68 % des salariés œuvraient dans des entreprises ayant entre 5 et 500 employés, et 33 % dans des entreprises ayant entre 5 et 30 salariés. Si l’on considère l’ensemble de la main-d’œuvre, y compris les travailleurs indépendants (commerce, artisanat, services et agriculture) ou ceux qui travaillaient dans des entreprises de moins de 5 employés, alors le pourcentage de la main-d’œuvre totale travaillant dans des entreprises de 500 salariés ou moins montait à plus de 75 % et celui des employés dans des entreprises de moins de 30 employés s’élevait
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